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Certes, le président américain a dû reculer dans sa guerre commerciale. Mais le fondement idéologique de ses décisions est plus solide que ne le laisse supposer leur forme confuse, clownesque et brutale. Le trumpisme a des racines profondes et il est là pour durer.
France Chimie, le principal représentant du secteur, alerte ce mercredi 16 avril sur les conséquences sociales potentielles de la politique de droits de douane de Donald Trump et du dumping pratiqué par la Chine et les États-Unis.
Le commerce mondial légèrement ralenti par la guerre commerciale de Donald Trump. Une politique qui pourrait «avoir de sévères conséquences négatives», en particulier pour les économies les plus vulnérables, a averti ce mercredi 16 avril la directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala. La suspension temporaire des droits de douane punitifs américains atténue la contraction des échanges mais le recul du commerce mondial de marchandises pourrait atteindre jusqu’à 1,5 % en volume en 2025, en fonction de la politique douanière de Donald Trump, selon les prévisions annuelles de l’Organisation mondiale du commerce.
L’Organisation mondiale du commerce a revu drastiquement à la baisse ses prévisions pour les échanges de biens à travers le monde en 2025. Au lieu d’une croissance de 2,7 %, ce sera un recul inédit compris entre 0,2 et 1,5 %.
La Californie a contesté mercredi en justice les droits de douane imposés par Donald Trump, car l'Etat dirigé par les démocrates estime que le président américain ne pouvait pas les instituer sans l'accord du Congrès.
L'Opep a revu légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2025 notamment en raison des droits de douanes américains, selon son rapport mensuel publié lundi. Le cartel anticipe désormais que la demande en or noir dans le monde augmentera de 1,3 million de barils/jour (mb/j) en moyenne cette année, contre 1,4 mb/j prévu en mars, et qu'elle s'élèvera à 105,05 mb/j au total.
Les économistes américains Scott Baker, Nick Bloom et Steven Davis ont mis en place un indicateur d’incertitude de politique économique, basé notamment sur la lecture de milliers d’articles de journaux. Plus il est élevé, plus la situation est chaotique. Il existe un indice mondial et un indice pour les États-Unis.
Rien ne laissait présager le revirement du président américain au sujet des surtaxes douanières avec les partenaires commerciaux des États-Unis.
Donald Trump a-t-il commis un délit d’initié ? Plusieurs élus démocrates ont émis des soupçons, estimant que le président américain avait peut-être, en encourageant à acheter des actions juste avant son revirement spectaculaire sur les droits de douane, illégalement manipulé les marchés. "Les proches de Donald Trump profitent-ils illégalement de ces énormes fluctuations du marché boursier par le biais de délits d’initiés ?", a interrogé le sénateur démocrate de Californie Adam Schiff sur son compte X mercredi. "Le Congrès doit savoir", a-t-il ajouté, appelant à une enquête parlementaire.
L’opposition démocrate accuse le président américain de délit d’initié en prévenant en amont ses alliés pour qu’ils puissent anticiper la réaction des Bourses du monde entier, qui fluctuent au gré de ses déclarations intempestives.Donald Trump a-t-il profité du chaos en Bourse pour enrichir ses proches et ses alliés ? Plusieurs élus démocrates soupçonnent le président américain de délit d’initié, estimant qu’il avait, en encourageant à acheter des actions juste avant son revirement spectaculaire sur les droits de douane, manipulé les marchés.
Une investigation « urgente » est réclamée par le sénateur Adam Schiff pour déterminer si « le président, sa famille ou d’autres membres de son administration » ont profité, mercredi, d’informations confidentielles sur le revirement de sa politique commerciale.
Le président américain Donald Trump impose depuis mercredi matin une nouvelle salve de droits de douane à l'importation à près de 60 partenaires commerciaux. La Chine se voit imposer finalement un taux monumental de plus de 100 %, ayant pour effet de provoquer une forte poussée de fièvre entre les deux premières puissances mondiales. États-Unis
Les droits de douane historiques et massifs, décidés par l’administration Trump contre la Chine – 104 % ajoutés depuis le début de mandat en janvier – sont bien entrés en vigueur, de même que ceux annoncés le 2 avril contre une soixantaine de pays. Au même moment, une surtaxe allant de 11% à 50% s’est appliquée à 60 partenaires commerciaux des États-Unis - la plus monumentale vague de droits de douane à se jour.
Dans le cadre du projet de loi de simplification de la vie économique, des députés d’extrême droite du Rassemblement National (RN) et de l’Union des Droites pour la République (UDR) ont déposé un amendement pour supprimer, entre autres, le Haut Conseil pour le Climat. Le Haut conseil pour le climat (HCC) est un organisme indépendant chargé d’évaluer l’action publique en matière de climat, et sa cohérence avec les engagements européens et internationaux de la France, en particulier l’Accord de Paris, l’atteinte de la neutralité carbone en 2050, et le respect des budgets carbone de la France.
Les groupes pétroliers américains faisaient partie des plus fervents soutiens de Donald Trump, et l’arrivée du président républicain à la Maison Blanche a coïncidé avec un positionnement à droite d’une part des Big Tech. Ces deux secteurs prennent de plein fouet l'application des nouveaux droits de douane.
Peter Navarro, le conseiller principal en matière de commerce du président américain, cite régulièrement un certain "Ron Vara" dans ses livres. Qui est en fait inventé de toutes pièces.
Alors que les marchés financiers s'effondrent en réaction aux droits de douane réciproques imposés par le président américain, un homme persiste à défendre cette stratégie commerciale agressive. Peter Navarro, l'influent conseiller au commerce de Donald Trump, est l'artisan de cette politique qui fait vaciller l'économie mondiale. L'histoire devient surréaliste, quand il apparaît que dans ce livre, comme dans d'autres publications plus anciennes, Peter Navarro s'appuie régulièrement sur les travaux d'un certain Ron Vara pour justifier son hostilité à Pékin, et dénoncer les pratiques chinoises. Or, ce Ron Vara n'existe pas. C’est tout simplement l'anagramme de Navarro, un avatar qu'il a fini par reconnaître avoir inventé comme un "dispositif fantaisiste".
L’homme le plus riche du monde s’en est pris à la guerre commerciale du président américain via une vidéo de l’économiste Milton Friedman, avant de cibler publiquement ce mardi 8 avril son inspirateur Peter Navarro. [...] Ça sent le sapin pour la bromance Trump-Musk. Le second s’en est violemment pris au conseiller au commerce du premier ce mardi 8 avril, dans deux messages successifs publiés sur X. Elon Musk a estimé que Peter Navarro - l’inspirateur de la politique de droits de douane du président américain - est un «crétin», «bête comme ses pieds».
L'homme le plus riche du monde, qui mène pour le compte du président américain une mission de réduction radicale de la dépense publique, a écrit, dans deux messages publiés mardi sur X, que Peter Navarro était un "crétin" et qu'il était "bête comme ses pieds".
La proclamation tonitruante par Donald Trump, le 2 avril dernier, d’une hausse brutale des tarifs douaniers à l’encontre de très nombreux pays du monde ne répond pas uniquement à une (très discutable, par ailleurs) logique économique. Elle s’inscrit pleinement de la vision du monde éminemment conflictuelle chère au locataire de la Maison Blanche.
Après un week-end passé à jouer au golf, Donald Trump s’est montré inflexible, bluffant sur des «négociations» avec certains alliés, vite démenties par ses conseillers, faisant de la surenchère contre la Chine, appelant les Américains à «tenir bon» et à ne pas vendre leurs avoirs financiers. Mais 90 % des actions en bourse appartiennent à 10 % des investisseurs, et ceux-là risquent d’avoir besoin d’argent liquide pour rembourser des clients plus inquiets – ou plus lucides – que les autres. On atteindrait dans ce cas la dynamique tant redoutée du krash de 2008, voire de 1929.
Lors d’un discours mercredi à la Maison Blanche, le président américain a détaillé par le menu les taxes douanières «réciproques» qui s’imposeront désormais aux partenaires économiques des Etats-Unis. La Chine, avec 34 %, et l’Union européenne, avec 20 % de tarifs douaniers, sont parmi les plus touchés.
Récession, flambée des prix, représailles étrangères... Les droits de douane annoncés mercredi par Donald Trump vont secouer l'économie américaine et mondiale. Certains experts s'attendent à des effets comparables à ceux provoqués, en 1930, par loi Hawley-Smoot. Une hausse des droits de douane qui avait aggravé la crise de 1929 et contribué à plonger les États-Unis dans l'une des plus graves récessions qu'ils aient jamais connues.
Les critiques exprimées par de nombreux dirigeants populistes sur l’état de la démocratie française après la condamnation par Marine Le Pen, lundi 31 mars, révèlent combien le respect de l’État de droit et de la séparation des pouvoirs est au cœur de la fracture qui parcourt actuellement l’Occident.
La réunion fut organisée en urgence en raison du contexte d’accélération des relèvements de droits de douane imposés par les États-Unis. Des ministres sud-coréens, japonais et chinois chargés de l’industrie ou du commerce se sont retrouvés, dimanche 30 mars à Séoul, pour renforcer leur coopération alors que l’économie de ces trois puissances asiatiques reste fortement dépendante de leurs exportations.
Trois courants idéologiques à la fois contraires et convergents, les ultraconservateurs chrétiens, les nationaux-populistes et les techno-libertariens, sont portés par la victoire de Donald Trump.Cette internationale n’est pas structurée comme les internationales socialistes et communistes du XXe siècle, Des tentatives d’unification sont toutefois à l’œuvre depuis une décennie. Ancien conseiller stratégique de Donald Trump de 2016 à 2017, l’idéologue suprémaciste Steve Bannon avait lancé, en 2018 à Bruxelles, Le Mouvement, une fondation destinée à fédérer les populistes et nationalistes d’extrême droite en Europe.
Face à la future imposition de 25 % de droits de douane sur les voitures importées par les États-Unis, le secteur s’est réveillé dans le rouge du côté des marchés financiers. Reste la question de l’impact social de ces décisions.
Le Parlement israélien a adopté, jeudi matin, une loi polémique qui renforce l'influence du pouvoir politique dans la nomination des juges, un vote immédiatement contesté par l'opposition devant la Cour suprême. Ce vote a provoqué les manifestations les plus importantes de l'histoire du pays.
Le grand chamboule-tout planétaire se poursuit et l’on peut craindre que ce ne soit qu’un début. Après avoir mis à mal l’ordre géopolitique hérité de la Seconde Guerre mondiale, Donald Trump torpille les règles du commerce international avec sa décision, annoncée mercredi, d’imposer à partir du 3 avril des droits de douane de 25% sur toutes les voitures importées sur le territoire américain.
Le président américain Donald Trump a signé mardi 25 mars un décret exécutif visant à imposer aux États américains des contrôles renforcés sur les listes électorales et à restreindre le vote par correspondance. Le républicain s'insurge depuis des années contre un système électoral supposément en sa défaveur.
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Certes, le président américain a dû reculer dans sa guerre commerciale. Mais le fondement idéologique de ses décisions est plus solide que ne le laisse supposer leur forme confuse, clownesque et brutale. Le trumpisme a des racines profondes et il est là pour durer.
France Chimie, le principal représentant du secteur, alerte ce mercredi 16 avril sur les conséquences sociales potentielles de la politique de droits de douane de Donald Trump et du dumping pratiqué par la Chine et les États-Unis.
Le commerce mondial légèrement ralenti par la guerre commerciale de Donald Trump. Une politique qui pourrait «avoir de sévères conséquences négatives», en particulier pour les économies les plus vulnérables, a averti ce mercredi 16 avril la directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala. La suspension temporaire des droits de douane punitifs américains atténue la contraction des échanges mais le recul du commerce mondial de marchandises pourrait atteindre jusqu’à 1,5 % en volume en 2025, en fonction de la politique douanière de Donald Trump, selon les prévisions annuelles de l’Organisation mondiale du commerce.
L’Organisation mondiale du commerce a revu drastiquement à la baisse ses prévisions pour les échanges de biens à travers le monde en 2025. Au lieu d’une croissance de 2,7 %, ce sera un recul inédit compris entre 0,2 et 1,5 %.
La Californie a contesté mercredi en justice les droits de douane imposés par Donald Trump, car l'Etat dirigé par les démocrates estime que le président américain ne pouvait pas les instituer sans l'accord du Congrès.
L'Opep a revu légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2025 notamment en raison des droits de douanes américains, selon son rapport mensuel publié lundi. Le cartel anticipe désormais que la demande en or noir dans le monde augmentera de 1,3 million de barils/jour (mb/j) en moyenne cette année, contre 1,4 mb/j prévu en mars, et qu'elle s'élèvera à 105,05 mb/j au total.
Les économistes américains Scott Baker, Nick Bloom et Steven Davis ont mis en place un indicateur d’incertitude de politique économique, basé notamment sur la lecture de milliers d’articles de journaux. Plus il est élevé, plus la situation est chaotique. Il existe un indice mondial et un indice pour les États-Unis.
Rien ne laissait présager le revirement du président américain au sujet des surtaxes douanières avec les partenaires commerciaux des États-Unis.
Donald Trump a-t-il commis un délit d’initié ? Plusieurs élus démocrates ont émis des soupçons, estimant que le président américain avait peut-être, en encourageant à acheter des actions juste avant son revirement spectaculaire sur les droits de douane, illégalement manipulé les marchés. "Les proches de Donald Trump profitent-ils illégalement de ces énormes fluctuations du marché boursier par le biais de délits d’initiés ?", a interrogé le sénateur démocrate de Californie Adam Schiff sur son compte X mercredi. "Le Congrès doit savoir", a-t-il ajouté, appelant à une enquête parlementaire.
L’opposition démocrate accuse le président américain de délit d’initié en prévenant en amont ses alliés pour qu’ils puissent anticiper la réaction des Bourses du monde entier, qui fluctuent au gré de ses déclarations intempestives.Donald Trump a-t-il profité du chaos en Bourse pour enrichir ses proches et ses alliés ? Plusieurs élus démocrates soupçonnent le président américain de délit d’initié, estimant qu’il avait, en encourageant à acheter des actions juste avant son revirement spectaculaire sur les droits de douane, manipulé les marchés.
Une investigation « urgente » est réclamée par le sénateur Adam Schiff pour déterminer si « le président, sa famille ou d’autres membres de son administration » ont profité, mercredi, d’informations confidentielles sur le revirement de sa politique commerciale.
Le président américain Donald Trump impose depuis mercredi matin une nouvelle salve de droits de douane à l'importation à près de 60 partenaires commerciaux. La Chine se voit imposer finalement un taux monumental de plus de 100 %, ayant pour effet de provoquer une forte poussée de fièvre entre les deux premières puissances mondiales. États-Unis
Les droits de douane historiques et massifs, décidés par l’administration Trump contre la Chine – 104 % ajoutés depuis le début de mandat en janvier – sont bien entrés en vigueur, de même que ceux annoncés le 2 avril contre une soixantaine de pays. Au même moment, une surtaxe allant de 11% à 50% s’est appliquée à 60 partenaires commerciaux des États-Unis - la plus monumentale vague de droits de douane à se jour.
Dans le cadre du projet de loi de simplification de la vie économique, des députés d’extrême droite du Rassemblement National (RN) et de l’Union des Droites pour la République (UDR) ont déposé un amendement pour supprimer, entre autres, le Haut Conseil pour le Climat. Le Haut conseil pour le climat (HCC) est un organisme indépendant chargé d’évaluer l’action publique en matière de climat, et sa cohérence avec les engagements européens et internationaux de la France, en particulier l’Accord de Paris, l’atteinte de la neutralité carbone en 2050, et le respect des budgets carbone de la France.
Les groupes pétroliers américains faisaient partie des plus fervents soutiens de Donald Trump, et l’arrivée du président républicain à la Maison Blanche a coïncidé avec un positionnement à droite d’une part des Big Tech. Ces deux secteurs prennent de plein fouet l'application des nouveaux droits de douane.
Peter Navarro, le conseiller principal en matière de commerce du président américain, cite régulièrement un certain "Ron Vara" dans ses livres. Qui est en fait inventé de toutes pièces.
Alors que les marchés financiers s'effondrent en réaction aux droits de douane réciproques imposés par le président américain, un homme persiste à défendre cette stratégie commerciale agressive. Peter Navarro, l'influent conseiller au commerce de Donald Trump, est l'artisan de cette politique qui fait vaciller l'économie mondiale. L'histoire devient surréaliste, quand il apparaît que dans ce livre, comme dans d'autres publications plus anciennes, Peter Navarro s'appuie régulièrement sur les travaux d'un certain Ron Vara pour justifier son hostilité à Pékin, et dénoncer les pratiques chinoises. Or, ce Ron Vara n'existe pas. C’est tout simplement l'anagramme de Navarro, un avatar qu'il a fini par reconnaître avoir inventé comme un "dispositif fantaisiste".
L’homme le plus riche du monde s’en est pris à la guerre commerciale du président américain via une vidéo de l’économiste Milton Friedman, avant de cibler publiquement ce mardi 8 avril son inspirateur Peter Navarro. [...] Ça sent le sapin pour la bromance Trump-Musk. Le second s’en est violemment pris au conseiller au commerce du premier ce mardi 8 avril, dans deux messages successifs publiés sur X. Elon Musk a estimé que Peter Navarro - l’inspirateur de la politique de droits de douane du président américain - est un «crétin», «bête comme ses pieds».
L'homme le plus riche du monde, qui mène pour le compte du président américain une mission de réduction radicale de la dépense publique, a écrit, dans deux messages publiés mardi sur X, que Peter Navarro était un "crétin" et qu'il était "bête comme ses pieds".
La proclamation tonitruante par Donald Trump, le 2 avril dernier, d’une hausse brutale des tarifs douaniers à l’encontre de très nombreux pays du monde ne répond pas uniquement à une (très discutable, par ailleurs) logique économique. Elle s’inscrit pleinement de la vision du monde éminemment conflictuelle chère au locataire de la Maison Blanche.
Après un week-end passé à jouer au golf, Donald Trump s’est montré inflexible, bluffant sur des «négociations» avec certains alliés, vite démenties par ses conseillers, faisant de la surenchère contre la Chine, appelant les Américains à «tenir bon» et à ne pas vendre leurs avoirs financiers. Mais 90 % des actions en bourse appartiennent à 10 % des investisseurs, et ceux-là risquent d’avoir besoin d’argent liquide pour rembourser des clients plus inquiets – ou plus lucides – que les autres. On atteindrait dans ce cas la dynamique tant redoutée du krash de 2008, voire de 1929.
Lors d’un discours mercredi à la Maison Blanche, le président américain a détaillé par le menu les taxes douanières «réciproques» qui s’imposeront désormais aux partenaires économiques des Etats-Unis. La Chine, avec 34 %, et l’Union européenne, avec 20 % de tarifs douaniers, sont parmi les plus touchés.
Récession, flambée des prix, représailles étrangères... Les droits de douane annoncés mercredi par Donald Trump vont secouer l'économie américaine et mondiale. Certains experts s'attendent à des effets comparables à ceux provoqués, en 1930, par loi Hawley-Smoot. Une hausse des droits de douane qui avait aggravé la crise de 1929 et contribué à plonger les États-Unis dans l'une des plus graves récessions qu'ils aient jamais connues.
Les critiques exprimées par de nombreux dirigeants populistes sur l’état de la démocratie française après la condamnation par Marine Le Pen, lundi 31 mars, révèlent combien le respect de l’État de droit et de la séparation des pouvoirs est au cœur de la fracture qui parcourt actuellement l’Occident.
La réunion fut organisée en urgence en raison du contexte d’accélération des relèvements de droits de douane imposés par les États-Unis. Des ministres sud-coréens, japonais et chinois chargés de l’industrie ou du commerce se sont retrouvés, dimanche 30 mars à Séoul, pour renforcer leur coopération alors que l’économie de ces trois puissances asiatiques reste fortement dépendante de leurs exportations.
Trois courants idéologiques à la fois contraires et convergents, les ultraconservateurs chrétiens, les nationaux-populistes et les techno-libertariens, sont portés par la victoire de Donald Trump.Cette internationale n’est pas structurée comme les internationales socialistes et communistes du XXe siècle, Des tentatives d’unification sont toutefois à l’œuvre depuis une décennie. Ancien conseiller stratégique de Donald Trump de 2016 à 2017, l’idéologue suprémaciste Steve Bannon avait lancé, en 2018 à Bruxelles, Le Mouvement, une fondation destinée à fédérer les populistes et nationalistes d’extrême droite en Europe.
Face à la future imposition de 25 % de droits de douane sur les voitures importées par les États-Unis, le secteur s’est réveillé dans le rouge du côté des marchés financiers. Reste la question de l’impact social de ces décisions.
Le Parlement israélien a adopté, jeudi matin, une loi polémique qui renforce l'influence du pouvoir politique dans la nomination des juges, un vote immédiatement contesté par l'opposition devant la Cour suprême. Ce vote a provoqué les manifestations les plus importantes de l'histoire du pays.
Le grand chamboule-tout planétaire se poursuit et l’on peut craindre que ce ne soit qu’un début. Après avoir mis à mal l’ordre géopolitique hérité de la Seconde Guerre mondiale, Donald Trump torpille les règles du commerce international avec sa décision, annoncée mercredi, d’imposer à partir du 3 avril des droits de douane de 25% sur toutes les voitures importées sur le territoire américain.
Le président américain Donald Trump a signé mardi 25 mars un décret exécutif visant à imposer aux États américains des contrôles renforcés sur les listes électorales et à restreindre le vote par correspondance. Le républicain s'insurge depuis des années contre un système électoral supposément en sa défaveur.