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Alors que nous nous dirigeons vers un abandon en rase campagne des engagements écologiques, l’administration doit-elle résister ?Suppression de l’Ademe, menaces sur l’Office français de la biodiversité (OFB), sabordage de l’Agence Bio. Mais aussi coupes budgétaires dans le soutien aux voitures électriques, la rénovation énergétique des bâtiments avec MaPrimeRénov’, ou encore le fonds vert des collectivités… Tout l’édifice sur lequel l’administration française fondait quelque espoir de « transition » écologique est en train de sombrer,
Dans cette nouvelle ère politique où la confusion et l’extrême droite marquent des points, le climat n’est plus seulement une affaire de polémiques : il devient un objet de bataille culturelle. Aux États-Unis, Donald Trump a fait de l’écologie une ennemie, une menace pour l’économie, le bouc émissaire parfait pour justifier sa politique de dérégulation totale. Mais en Europe aussi, l’écologie est de plus en plus décrite comme uniquement « idéologique », et « punitive» ; la droite et l’extrême droite du Parlement européen s’échinent à démanteler les politiques pour le climat ; et les scientifiques spécialistes du climat ou de la biodiversité sont attaqués pour leurs études. Comment et par qui ce grand déni est-il organisé ? Comment se protéger contre cette grande désinformation sur le climat et la biodiversité ?
Éleveuse de lamas en Ariège, Laurence Marandola est également porte-parole de la Confédération paysanne. Pour la syndicaliste, qui appelle à renouer le dialogue entre agriculteurs, seule une « rupture systémique » avec le capitalisme néolibéral permettra l’émergence d’une écologie vraiment populaire.
Des données chiffrées sur le traitement médiatique des enjeux environnementaux dans les programmes d’information
Plusieurs associations, entreprises et acteurs institutionnels s’unissent dans un consortium qui a pour but de mesurer le traitement des enjeux environnementaux par vingt chaînes de télévision et radios françaises. Les données seront accessibles à partir du jeudi 7 novembre.
Nier le changement climatique, attaquer les militants, développer une « écologie de droite » : dans les médias d'extrême droite, cette triple mission dessine les contours de leur projet raciste, défendu comme « civilisationnel ».
Clément Sénéchal a été pendant plusieurs années chargé de plaidoyer chez Greenpeace France. Dans Pourquoi l’écologie perd toujours, il décrypte les écueils des ONG environnementales ; le culte de l’image, la frilosité politique et un certain rapport au renoncement dont il s’agirait de s’extraire.
Victimes d’attaques répétées, les programmes du service public dédiés à l’écologie doivent être défendus, alertent dans cette tribune les signataires de la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique, dont Reporterre. La Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique a été signée en septembre 2022 par plusieurs dizaines de médias, dont Reporterre, et 1 800 journalistes. Retrouvez ici la liste complète de ses signataires. Nous, journalistes, scientifiques, organisations de (...)
Le mouvement climatique estime qu’il est plus facile de faire campagne contre l’industrie fossile qu’en faveur d’une industrie verte. Cette dernière est toutefois nécessaire pour mener à bien une transition écologique.
L’émission écolo phare de France Inter, « La Terre au carré », préserve son avenir après avoir été menacée. Mais plusieurs autres programmes environnementaux du service public n’ont pas cette chance. Rétropédalage à France Inter. Après avoir annoncé la disparition de l’émission « La Terre au carré » sous sa forme actuelle le 6 mai dernier, la direction a fini par céder. La journaliste Camille Crosnier va récupérer sa chronique. Le répondeur, où les auditrices et auditeurs pouvaient laisser des messages, sera (...)
L’environnement, ça commence à bien faire ? En quelques semaines à peine, le service public de l’information a annoncé la fin de plusieurs programmes majeurs, alors que la crise climatique fait plus que jamais rage en France comme sur le reste de la planète.
Dans une note publiée par la Fondation Jean-Jaurès intitulée Les habits verts des influenceurs, Mises en scène de soi « écolos » au service des imaginaires consuméristes, Erica Lippert, docteure en analyse du discours environnemental de l'Université libre de Bruxelles, décortique la manière dont les influenceurs prônent une consommation dite durable sans bousculer le système. Il ne faudrait pas non plus tirer une croix sur les partenariats commerciaux et le lancement de produits dans l'ensemble plutôt inutiles. Et ce même si un nombre croissant de penseurs et scientifiques souligne l'incompatibilité entre écologie et capitalisme.
Reporterre, le média de l’écologie
Le RN tente de réactualiser sa doctrine en matière d’écologie, avec une obsession : une opposition de principe à toute mesure contraignante et la promesse populiste de préserver les modes de vie des Français.
Reporterre publie ses comptes, comme chaque année. Ils montrent un média solide sur l’écologie, qui grandit en toute indépendance.
La honte étouffera-t-elle le gouvernement avant que la pollution atmosphérique ne s’en charge ? Rien n’est moins sûr ! À Sainte-Soline, les militants écolos ne sont pas engagés, mais bien terroristes, selon le ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin. Invisibiliser les raisons de la colère pour mieux criminaliser les militants, un mot d’ordre pour un …
Des ingénieures et des ingénieurs préfèrent quitter la voie toute tracée que leur promettaient leurs grandes écoles pour s'engager collectivement dans les luettes, amorcer un virage écologique radical et dessiner d'autres modalités d'existence. Témoignages.
Alors que se déroule sur le campus Agrobiopole de Toulouse le Forum International de la Robotique Agricole (FIRA), qui vise à « promouvoir la robotique agricole à travers le monde », des membres de l’Atécopol questionnent la pertinence de ces voies technologiques au regard des enjeux socio-écologiques. Plutôt que de robots autonomes, l'agriculture n’aurait-elle pas besoin de paysans autonomes ?
Dans cet article, des scientifiques de l’Atécopol analysent la politique (anti-)climatique de TotalEnergies, critiquent six arguments faisant partie de sa rhétorique officielle, révélant ainsi sa stratégie de greenwashing. Il devient urgent de sortir la multinationale française des seules logiques de marché ; la nationalisation est une piste dont les possibilités et limites sont discutées ici.
Le Rassemblement national ne votera pas, « en l’état », le projet de loi sur les énergies renouvelables qui arrive lundi dans l’hémicycle, accusé de faire la part trop belle aux éoliennes. Si le parti lepéniste parle d’écologie, c’est avec une vision toute personnelle de ce terme.
Deuxième invité de notre nouveau podcast les Médias se mettent au Vert, le journaliste Dan Geiselhart, cofondateur du média Climax. Ce média “plus chaud que le climat”, qui combine une newsletter hebdomadaire et un fanzine papier, propose à ses abonnés des récits à la fois “positifs” et “critiques” sur la transition écologique de nos sociétés.
Les conséquences déjà bien visibles du dérèglement climatique constituent un véritable problème de société et forcent les acteurs politiques à y répondre. Les propositions formulées diffèrent grandement en fonction de l’orientation politique des acteurs. À travers l’écofascsime, l’extrême droite tend à apporter la sienne à la situation écologique.
Le traitement de l’information liée à l’urgence climatique est complexe. Si les faits sont bien véridiques, les questions climatiques sont touchées par de nombreuses polémiques du fait de leur caractère profondément politique. Dès lors, comment les journalistes doivent-ils traiter l’actualité climatique ?
Les médias à la plus forte audience doivent avoir un traitement des enjeux environnementaux à la hauteur de la situation. Pour les y aider, un collectif de médias, dont Reporterre, et de journalistes a élaboré une Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique.
Entre « effondrement » ou « bonnes nouvelles », comment traiter l’urgence environnementale ? Entretien croisé avec Yannis Richardt et Camille Legrand, respectivement fondateur du média Les Belles Nouvelles et fondateur du média Après l’effondrement.
Ils s’appellent «Reporterre», «Vert», «Climax» ou «Limite», et sont à l’avant-garde du récit de l’écologie et du réchauffement climatique. Optimisme, radicalité, critique sociale et technologique : chacun aborde le sujet avec sa propre ligne.
L’idée qu’un « bug » dans le fonctionnement cérébral serait en partie responsable des ravages écologiques en cours devient de plus en plus populaire. Cette hypothèse politiquement dangereuse est pourtant sans fondement scientifique. Nous présentons ici quelques éléments de « débuggage ».
Pour les classes populaires, les ouvriers ou les employés, l’écologie ne serait que « punitive ». L’historien Renaud Bécot démonte cette construction idéologique au regard des nombreuses mobilisations ouvrières et écologistes.
À Paris, à Londres et aujourd'hui à New York, les grands groupes de presse sont épinglés par des militants écologistes sur le traitement médiatique du climat. Si cette pression, nécessaire, peine encore à porter ces fruits, pour certains activistes elle est aujourd'hui contre-productive. Pour réussir, il faut "créer de nouveaux imaginaires", sortir du rôle de lanceur d'alerte et porter une vision plus politique et désirable, disent-ils.
Airbus communique massivement sur ses projets d’avions à hydrogène, laissant de côté plusieurs aspects déterminants pour l’éventuel développement de cette technologie. L’Atécopol livre quelques clés de compréhension, et rappelle notamment que pour alimenter Paris-Charles-de-Gaulle en hydrogène, il faudrait 16 réacteurs nucléaires ou l’équivalent d’un département français recouvert d’éoliennes.
La filière du recyclage promet d’allier défense de l’environnement et de l’emploi. Derrière cette économie vertueuse, les travailleurs triment entre cadences effrénées, risques d’accidents et expositions aux produits chimiques.
Le travail médiatique n’est pas à la hauteur de la catastrophe écologique, écrivent les auteurs de cette tribune. Ils et elles appellent leurs collègues journalistes à s’emparer de cet enjeu, d’autant plus important en cette période de campagne électorale.
De COP en COP le système capitaliste recycle les vieilles promesses mais s'emploie à ne rien changer. Mais désormais le roi est nu. L'échec de la COP26 met un point final au mythe d'une coexistence possible entre capitalisme et écologie. Les faits sont posés: la préservation de l'un ne se fera pas sans abandon de l'autre. Chacun devra maintenant se positionner en conséquence.
« On ne peut pas nier non plus qu’à l’heure actuelle, la collapsologie et tout le buzz autour ont constitué une voie d’entrée pour une frange entière de la population dans la réflexion écologiste. [1]»
Le récit de l’effondrement entretiendrait-il des rapports difficiles avec la sociologie ? C’est ce que semble indiquer deux articles critiques dont les titres débutent par une formule commune on ne peut plus claire : « Contre l’effondrement »[2]. Quels sont les apports clés de la critique sociologique engagée dans ces deux articles ? Sans prétendre résumer leurs arguments, cette note revient sur un ensemble de points qui semblent cruciaux.
Alerte maximale ! La planète est en feu et le pire est à venir préviennent les experts du Giec dans leur sixième rapport. Mais pour les médias mainstream, l'écologie passera toujours après le sport, l'économie et les micros-trottoirs sur le Covid. La preuve avec le JT de France 3 du dimanche 8 août.
Qu’est-ce que la dette écologique et en quoi peut-elle aider à comprendre et remettre en question les mécanismes de domination et d’exploitation à l’échelle mondiale ? Nous avons demandé à Renaud Duterme de nous autoriser à publier ici un article qu'il a écrit pour la revue Silence.
Depuis une semaine, l’Ouest canadien est pris sous un « dôme de chaleur » et bat chaque jour des records de température, avoisinant les 50°C. Comme le montre le GIEC rapport après rapport, l’évaluation scientifique des conséquences écologiques et des implications politico-sociales de ce type d’« exploit » météorologique est catastrophique. Afin de mettre en œuvre les actions et politiques nécessaires pour y répondre, il est temps de considérer le rôle essentiel d’une éthique de l’environnement liée aux sciences de l’écologie et de la conservation.


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mars 2025

Alors que nous nous dirigeons vers un abandon en rase campagne des engagements écologiques, l’administration doit-elle résister ?Suppression de l’Ademe, menaces sur l’Office français de la biodiversité (OFB), sabordage de l’Agence Bio. Mais aussi coupes budgétaires dans le soutien aux voitures électriques, la rénovation énergétique des bâtiments avec MaPrimeRénov’, ou encore le fonds vert des collectivités… Tout l’édifice sur lequel l’administration française fondait quelque espoir de « transition » écologique est en train de sombrer,

février 2025

Dans cette nouvelle ère politique où la confusion et l’extrême droite marquent des points, le climat n’est plus seulement une affaire de polémiques : il devient un objet de bataille culturelle. Aux États-Unis, Donald Trump a fait de l’écologie une ennemie, une menace pour l’économie, le bouc émissaire parfait pour justifier sa politique de dérégulation totale. Mais en Europe aussi, l’écologie est de plus en plus décrite comme uniquement « idéologique », et « punitive» ; la droite et l’extrême droite du Parlement européen s’échinent à démanteler les politiques pour le climat ; et les scientifiques spécialistes du climat ou de la biodiversité sont attaqués pour leurs études. Comment et par qui ce grand déni est-il organisé ? Comment se protéger contre cette grande désinformation sur le climat et la biodiversité ?

décembre 2024

Éleveuse de lamas en Ariège, Laurence Marandola est également porte-parole de la Confédération paysanne. Pour la syndicaliste, qui appelle à renouer le dialogue entre agriculteurs, seule une « rupture systémique » avec le capitalisme néolibéral permettra l’émergence d’une écologie vraiment populaire.

novembre 2024

Des données chiffrées sur le traitement médiatique des enjeux environnementaux dans les programmes d’information
Plusieurs associations, entreprises et acteurs institutionnels s’unissent dans un consortium qui a pour but de mesurer le traitement des enjeux environnementaux par vingt chaînes de télévision et radios françaises. Les données seront accessibles à partir du jeudi 7 novembre.

septembre 2024

Nier le changement climatique, attaquer les militants, développer une « écologie de droite » : dans les médias d'extrême droite, cette triple mission dessine les contours de leur projet raciste, défendu comme « civilisationnel ».
Clément Sénéchal a été pendant plusieurs années chargé de plaidoyer chez Greenpeace France. Dans Pourquoi l’écologie perd toujours, il décrypte les écueils des ONG environnementales ; le culte de l’image, la frilosité politique et un certain rapport au renoncement dont il s’agirait de s’extraire.

mai 2024

Victimes d’attaques répétées, les programmes du service public dédiés à l’écologie doivent être défendus, alertent dans cette tribune les signataires de la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique, dont Reporterre. La Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique a été signée en septembre 2022 par plusieurs dizaines de médias, dont Reporterre, et 1 800 journalistes. Retrouvez ici la liste complète de ses signataires. Nous, journalistes, scientifiques, organisations de (...)
Le mouvement climatique estime qu’il est plus facile de faire campagne contre l’industrie fossile qu’en faveur d’une industrie verte. Cette dernière est toutefois nécessaire pour mener à bien une transition écologique.
L’émission écolo phare de France Inter, « La Terre au carré », préserve son avenir après avoir été menacée. Mais plusieurs autres programmes environnementaux du service public n’ont pas cette chance. Rétropédalage à France Inter. Après avoir annoncé la disparition de l’émission « La Terre au carré » sous sa forme actuelle le 6 mai dernier, la direction a fini par céder. La journaliste Camille Crosnier va récupérer sa chronique. Le répondeur, où les auditrices et auditeurs pouvaient laisser des messages, sera (...)
L’environnement, ça commence à bien faire ? En quelques semaines à peine, le service public de l’information a annoncé la fin de plusieurs programmes majeurs, alors que la crise climatique fait plus que jamais rage en France comme sur le reste de la planète.

novembre 2023

Dans une note publiée par la Fondation Jean-Jaurès intitulée Les habits verts des influenceurs, Mises en scène de soi « écolos » au service des imaginaires consuméristes, Erica Lippert, docteure en analyse du discours environnemental de l'Université libre de Bruxelles, décortique la manière dont les influenceurs prônent une consommation dite durable sans bousculer le système. Il ne faudrait pas non plus tirer une croix sur les partenariats commerciaux et le lancement de produits dans l'ensemble plutôt inutiles. Et ce même si un nombre croissant de penseurs et scientifiques souligne l'incompatibilité entre écologie et capitalisme.

octobre 2023

Reporterre, le média de l’écologie

septembre 2023

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Le RN tente de réactualiser sa doctrine en matière d’écologie, avec une obsession : une opposition de principe à toute mesure contraignante et la promesse populiste de préserver les modes de vie des Français.

juillet 2023

Reporterre publie ses comptes, comme chaque année. Ils montrent un média solide sur l’écologie, qui grandit en toute indépendance.

avril 2023

La honte étouffera-t-elle le gouvernement avant que la pollution atmosphérique ne s’en charge ? Rien n’est moins sûr ! À Sainte-Soline, les militants écolos ne sont pas engagés, mais bien terroristes, selon le ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin. Invisibiliser les raisons de la colère pour mieux criminaliser les militants, un mot d’ordre pour un …

mars 2023

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février 2023

Des ingénieures et des ingénieurs préfèrent quitter la voie toute tracée que leur promettaient leurs grandes écoles pour s'engager collectivement dans les luettes, amorcer un virage écologique radical et dessiner d'autres modalités d'existence. Témoignages.
Alors que se déroule sur le campus Agrobiopole de Toulouse le Forum International de la Robotique Agricole (FIRA), qui vise à « promouvoir la robotique agricole à travers le monde », des membres de l’Atécopol questionnent la pertinence de ces voies technologiques au regard des enjeux socio-écologiques. Plutôt que de robots autonomes, l'agriculture n’aurait-elle pas besoin de paysans autonomes ?

décembre 2022

Dans cet article, des scientifiques de l’Atécopol analysent la politique (anti-)climatique de TotalEnergies, critiquent six arguments faisant partie de sa rhétorique officielle, révélant ainsi sa stratégie de greenwashing. Il devient urgent de sortir la multinationale française des seules logiques de marché ; la nationalisation est une piste dont les possibilités et limites sont discutées ici.
Le Rassemblement national ne votera pas, « en l’état », le projet de loi sur les énergies renouvelables qui arrive lundi dans l’hémicycle, accusé de faire la part trop belle aux éoliennes. Si le parti lepéniste parle d’écologie, c’est avec une vision toute personnelle de ce terme.

novembre 2022

Deuxième invité de notre nouveau podcast les Médias se mettent au Vert, le journaliste Dan Geiselhart, cofondateur du média Climax. Ce média “plus chaud que le climat”, qui combine une newsletter hebdomadaire et un fanzine papier, propose à ses abonnés des récits à la fois “positifs” et “critiques” sur la transition écologique de nos sociétés.

octobre 2022

Les conséquences déjà bien visibles du dérèglement climatique constituent un véritable problème de société et forcent les acteurs politiques à y répondre. Les propositions formulées diffèrent grandement en fonction de l’orientation politique des acteurs. À travers l’écofascsime, l’extrême droite tend à apporter la sienne à la situation écologique.
Le traitement de l’information liée à l’urgence climatique est complexe. Si les faits sont bien véridiques, les questions climatiques sont touchées par de nombreuses polémiques du fait de leur caractère profondément politique. Dès lors, comment les journalistes doivent-ils traiter l’actualité climatique ?

septembre 2022

Les médias à la plus forte audience doivent avoir un traitement des enjeux environnementaux à la hauteur de la situation. Pour les y aider, un collectif de médias, dont Reporterre, et de journalistes a élaboré une Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique.

août 2022

Entre « effondrement » ou « bonnes nouvelles », comment traiter l’urgence environnementale ? Entretien croisé avec Yannis Richardt et Camille Legrand, respectivement fondateur du média Les Belles Nouvelles et fondateur du média Après l’effondrement.

juillet 2022

Ils s’appellent «Reporterre», «Vert», «Climax» ou «Limite», et sont à l’avant-garde du récit de l’écologie et du réchauffement climatique. Optimisme, radicalité, critique sociale et technologique : chacun aborde le sujet avec sa propre ligne.
L’idée qu’un « bug » dans le fonctionnement cérébral serait en partie responsable des ravages écologiques en cours devient de plus en plus populaire. Cette hypothèse politiquement dangereuse est pourtant sans fondement scientifique. Nous présentons ici quelques éléments de « débuggage ».

mai 2022

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avril 2022

Pour les classes populaires, les ouvriers ou les employés, l’écologie ne serait que « punitive ». L’historien Renaud Bécot démonte cette construction idéologique au regard des nombreuses mobilisations ouvrières et écologistes.
À Paris, à Londres et aujourd'hui à New York, les grands groupes de presse sont épinglés par des militants écologistes sur le traitement médiatique du climat. Si cette pression, nécessaire, peine encore à porter ces fruits, pour certains activistes elle est aujourd'hui contre-productive. Pour réussir, il faut "créer de nouveaux imaginaires", sortir du rôle de lanceur d'alerte et porter une vision plus politique et désirable, disent-ils.
Airbus communique massivement sur ses projets d’avions à hydrogène, laissant de côté plusieurs aspects déterminants pour l’éventuel développement de cette technologie. L’Atécopol livre quelques clés de compréhension, et rappelle notamment que pour alimenter Paris-Charles-de-Gaulle en hydrogène, il faudrait 16 réacteurs nucléaires ou l’équivalent d’un département français recouvert d’éoliennes.

mars 2022

La filière du recyclage promet d’allier défense de l’environnement et de l’emploi. Derrière cette économie vertueuse, les travailleurs triment entre cadences effrénées, risques d’accidents et expositions aux produits chimiques.

janvier 2022

Le travail médiatique n’est pas à la hauteur de la catastrophe écologique, écrivent les auteurs de cette tribune. Ils et elles appellent leurs collègues journalistes à s’emparer de cet enjeu, d’autant plus important en cette période de campagne électorale.

novembre 2021

De COP en COP le système capitaliste recycle les vieilles promesses mais s'emploie à ne rien changer. Mais désormais le roi est nu. L'échec de la COP26 met un point final au mythe d'une coexistence possible entre capitalisme et écologie. Les faits sont posés: la préservation de l'un ne se fera pas sans abandon de l'autre. Chacun devra maintenant se positionner en conséquence.

octobre 2021

« On ne peut pas nier non plus qu’à l’heure actuelle, la collapsologie et tout le buzz autour ont constitué une voie d’entrée pour une frange entière de la population dans la réflexion écologiste. [1]»
Le récit de l’effondrement entretiendrait-il des rapports difficiles avec la sociologie ? C’est ce que semble indiquer deux articles critiques dont les titres débutent par une formule commune on ne peut plus claire : « Contre l’effondrement »[2]. Quels sont les apports clés de la critique sociologique engagée dans ces deux articles ? Sans prétendre résumer leurs arguments, cette note revient sur un ensemble de points qui semblent cruciaux.

août 2021

Alerte maximale ! La planète est en feu et le pire est à venir préviennent les experts du Giec dans leur sixième rapport. Mais pour les médias mainstream, l'écologie passera toujours après le sport, l'économie et les micros-trottoirs sur le Covid. La preuve avec le JT de France 3 du dimanche 8 août.

juillet 2021

Qu’est-ce que la dette écologique et en quoi peut-elle aider à comprendre et remettre en question les mécanismes de domination et d’exploitation à l’échelle mondiale ? Nous avons demandé à Renaud Duterme de nous autoriser à publier ici un article qu'il a écrit pour la revue Silence.
Depuis une semaine, l’Ouest canadien est pris sous un « dôme de chaleur » et bat chaque jour des records de température, avoisinant les 50°C. Comme le montre le GIEC rapport après rapport, l’évaluation scientifique des conséquences écologiques et des implications politico-sociales de ce type d’« exploit » météorologique est catastrophique. Afin de mettre en œuvre les actions et politiques nécessaires pour y répondre, il est temps de considérer le rôle essentiel d’une éthique de l’environnement liée aux sciences de l’écologie et de la conservation.

avril 2018

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