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Dès 2027, un nouveau marché du carbone renchérira l’essence, le diesel et le gaz. Effet à prévoir surtout pour les ménages précaires, détaillent des économistes de l’UCLouvain. Des aides sont prévues, mais on veut éviter un impact social trop fort.
Que veut Emmanuel Macron ? Longtemps, le président français a été un fervent soutien du pacte vert européen, dont se sont dotés les Vingt-Sept pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais, depuis les élections européennes de juin 2024 et la dissolution manquée de l’Assemblée nationale, il est devenu un ardent défenseur de la simplification, voire de la dérégulation, quitte à oublier ses engagements passés. Dix ans après l’accord de Paris, sa détermination a faibli. Jeudi 26 juin, à l’occasion d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens à Bruxelles, Emmanuel Macron a prévu de mettre sur la table le sujet de l’objectif 2040 de réduction des émissions de CO2 au sein de l’Union européenne (UE), qui doit emmener les Vingt-Sept vers la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Porté notamment par l’évolution de son mix énergétique, le pays le plus émetteur de CO2 du monde pourrait enfin voir ses émissions décroître ces prochaines années. Sous certaines conditions.
En deux cents ans d’observation du climat, outre le réchauffement à l’œuvre, ce qui a changé, c’est le rôle de la science : d’une volonté de se baser sur le passé pour rassurer, elle le fait aujourd’hui pour prévenir des risques qu’encourt la planète, observe Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
Le Royaume-Uni est parvenu à réduire ses émissions de CO2 de moitié (50,4%) depuis 1990, mais doit accélérer s'il veut atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, selon le rapport de l'organisme chargé de conseiller le gouvernement sur sa politique climatique. Les émissions de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, ont baissé de 2,5% en 2024 par rapport à 2023, et de 50,4% depuis 1990, selon ce rapport du Climate Change Committee (CCC).
Avec 60 scientifiques de 54 institutions et 17 pays, nous avons réactualisé le suivi des indicateurs clés du changement climatique et de l'influence humaine jusqu'à fin 2024, sur la base des réactualisations des jeux de données et méthodes évalués dans le 6ème rapport du GIEC (2021) qui portaient souvent jusqu'à fin 2019.
Sans baisse rapide des émissions, le budget carbone pour limiter le réchauffement à 1,5 ºC sera épuisé d’ici trois ans, alertent des scientifiques. Le climat se dérègle plus vite que prévu.
Ce n’était qu’une question de temps. Une nouvelle étude montre que limiter le réchauffement planétaire à +1.5°C est désormais inatteignable. Cette annonce aura de très lourdes conséquences politiques, économiques et sociales. Nous savions depuis la sortie du rapport du GIEC en août 2021 que tous les scénarios SSP repris par le GIEC anticipaient un dépassement de ce seuil. Pierre Friedlingstein, auteur du groupe 1 du GIEC, disait en fin d’année 2023 qu’il “semble désormais inévitable que nous dépassions l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris“.
Selon un collectif de scientifiques, l’objectif fixé par l’accord de Paris en 2015 ne pourra pas être atteint en raison de l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
Lorsque l’on parle d’atténuation du changement climatique, on pense souvent au fait de replanter des arbres, qui consomment du CO2, ou à des solutions techniques consistant à recapturer le gaz carbonique depuis l’atmosphère. Mais ces approches, si elles peuvent être intéressantes, sont irréalistes pour stocker le réchauffement, si on souhaite continuer à brûler des ressources fossiles jusqu’à épuisement.
Mais chassez le naturel... et nous y revoici. La nouvelle que vient de publier Le Monde est hélas en ligne avec l'actualité. En effet, l'objectif le plus ambitieux de l'Accord de Paris, à savoir limiter le réchauffement à 1,5 °C, est désormais hors de portée : https://lnkd.in/dskHdKRB La raison ? Le CO2 est un oxyde. Sur terre, les oxydes sont des molécules très stables. L'eau, par exemple, est un oxyde (d'hydrogène), et cela fait 4 milliards d'années qu'elle est présente sous forme d'eau.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable. Portant le nom anglais des bateaux vikings, le projet Longship consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.
Non seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti en France, mais celle attendue en 2025 sera "essentiellement" liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation de l'économie, indiquent mercredi des prévisions de l'Insee.
Le seuil de 1,5 °C de réchauffement planétaire sera dépassé sur plusieurs années, alerte un consortium international de scientifiques. Problème : le budget carbone pour le limiter sera bientôt épuisé.
Un collectif de députés et de sénateurs appelle à rejeter le projet de loi, présenté ce mardi 17 juin à l’Assemblée nationale, qui consiste à autoriser l’exportation de CO2 liquéfié en vue de son enfouissement dans des failles géologiques sous-marines.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, a confirmé lundi l'organisme Citepa, témoignant d'un net essoufflement du rythme de décarbonation de l'économie. Selon le bilan consolidé de l'organisme mandaté pour dresser le bilan carbone national, les émissions sont passées de 376 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2e) en 2023 à 369 en 2024.
Les partenaires d'un site de captage et de stockage de dioxyde de carbone (CCS) ont donné jeudi le coup d'envoi des travaux sur une centrale électro-thermique à Stockholm, l'installation devant être opérationnelle en 2028. Ce projet doit permettre de capter et stocker 800.000 tonnes de CO2 par an, soit plus que les émissions résultant de la circulation routière annuelle dans la capitale suédoise, a dit Anders Egelrud, directeur général de Stockholm Exergi, le fournisseur d'électricité et de chauffage de la capitale suédoise qui pilote le projet.
Des chercheurs ont développé une technique permettant de capturer le CO2 de l’air et de le convertir en oxalates métalliques, un ingrédient pouvant être utilisé en tant que précurseur pour la production de ciment, avec une quantité significativement réduite de plomb. Le procédé pourrait contribuer à la réduction des impacts environnementaux de l’industrie du ciment, tout en servant les objectifs de valorisation du carbone.
Même si l’humanité cessait immédiatement toutes ses émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique ne s’arrêterait pas instantanément. Pourquoi ? Et quand pourrions-nous espérer une stabilisation des températures ?
Pourquoi les 485 derniers millions d’années de la planète constituent une alerte climatique Une nouvelle étude révèle l'histoire des températures profondes de la Terre et montre à quel point le dioxyde de carbone a toujours contrôlé le climat.
There’s frustration among researchers that falling pH levels in seas around the globe are not being taken seriously enough, and that until the buildup of CO2 is addressed, the consequences for marine life will be devastating
Depuis 1990, l’océan a absorbé 26% des émissions anthropiques de CO2 et la biosphère 30%, le reste s’accumulant dans l’atmosphère. Sans l’action de ces puits, la croissance du stock de CO2 atmosphérique aurait été bien plus rapide. Pour que les baisses d’émissions conduisent à la neutralité carbone, il est crucial qu’océan et biosphère continuent de retirer le CO2 de l’atmosphère.
Le pays est le premier émetteur mondial, mais le premier investisseur dans les énergies renouvelables et les voitures électriques. Ses émissions ont baissé début 2025
Afin de débarrasser l’atmosphère terrestre du CO₂ accumulé sous l’effet de l’action humaine, experts et entreprises veulent augmenter les capacités d’absorption de l’océan. Les océanographes, réunis en amont de la Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC), qui se tiendra à Nice, du 9 au 13 juin, restent très méfiants.
Pour absorber les émissions de gaz à effet de serre incompressibles, certains scientifiques et start-ups souhaitent accélérer le stockage du carbone dans l'océan, en y ajoutant divers minéraux. Eclairage, avec des experts du domaine.
Entreprises, gouvernements... Beaucoup comptent sur l’océan pour absorber le CO2, en rendant l’eau moins acide notamment. Des scientifiques mettent en garde contre les « industriels fous » et des technologies « miraculeuses ».
En cette année de la mer et dans la perspective de la troisième conférence des Nations unies sur l’océan, Aurore Morin et Fanny Pointet, membres des ONG IFAW et Transport & Environment, rappellent, dans une tribune au « Monde », les importantes conséquences environnementales du transport maritime. Ralentir les navires constitue, selon elles, un levier stratégique.
A new study uncovers Earth’s deep temperature history and shows just how tightly carbon dioxide has always controlled the climate
D’après une étude publiée par l’Observatoire des conflits et de l’environnement, la course à l’armement observée à travers le monde - de l’Union européenne aux Etats-Unis - «aggrave la crise climatique à long terme». Et renforce encore davantage la probabilité de nouveaux conflits.
La justice allemande a reconnu mercredi le principe d’une responsabilité mondiale des entreprises productrices d’électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l’endroit où ils se produisent. La décision pourrait cependant ne pas faire jurisprudence.
Cette vidéo propose une approche didactique originale pour faire comprendre qualitativement le lien entre l'augmentation de la concentration en CO₂ atmosphérique et le réchauffement climatique.
C’est un géant des mers au service du climat. Mercredi 14 mai, aux Pays-Bas, l’Europe a franchi une étape symbolique (et technique) dans sa lutte contre le réchauffement climatique : le lancement de son tout premier navire dédié au transport offshore de dioxyde de carbone (CO₂). Conçu pour déplacer près de 400 000 tonnes de CO₂ liquéfié chaque année, ce cargo pas comme les autres incarne une ambition grandissante : capter les émissions industrielles à terre… pour mieux les stocker sous la mer.
En utilisant un système de nanofiltration spécialisé, des chercheurs sont parvenus à améliorer près de six fois l’efficacité de capture et de libération électrochimique de CO₂. Les deux processus se heurtaient jusqu’ici à des obstacles majeurs, l’optimisation de l’un s’effectuant au détriment de l’autre. La nouvelle technologie de filtration permettrait de réduire les coûts d’au moins 20 %, ouvrant ainsi la voie aux systèmes de séquestration de carbone plus efficaces et plus abordables.
La baisse des émissions de CO₂ ferait office de verdict en faveur de la transition énergétique si et seulement si l'économie ne s'effondrait pas en parallèle.
La société suisse, pionnière de l’aspiration du dioxyde de carbone dans l’air, traverse une mauvaise passe : sa technologie est mise en doute et elle a annoncé être contrainte de réduire ses effectifs.
La start-up Climeworks se proposait de piéger le CO₂. Vite valorisée à 1 milliard de dollars, elle a été imitée par bien d’autres. Cette technologie n’a pas tenu ses promesses, et, aujourd’hui, beaucoup d’entreprises et de particuliers pourraient s’estimer floués, observe Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
Les projets de l'Inde visant à accroître massivement sa production d'acier, pour le développement de la construction notamment, mettent en péril les efforts mondiaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, indique un rapport publié mardi par le groupe de réflexion Global Energy Monitor. A elle seule, l'industrie mondiale du fer et de l'acier représente 11% des émissions de CO2 d'origine humaine qui réchauffent la planète, essentiellement en raison des hauts fourneaux traditionnels qui consomment du charbon d'origine fossile.
Tant qu’elles ont été maintenues sous l’éteignoir colonial, les économies asiatiques n’ont guère contribué au réchauffement planétaire : en 1950, l’Asie contribuait à hauteur de 6% aux rejets mondiaux de CO2 d'origine fossile. Leur émergence a totalement changé la donne : en 2024, l’Asie compte pour 56 % des émissions mondiales de CO2 d’origine fossile (production de ciment incluse). La Chine et l’Inde pour respectivement 32% et 9%. De leurs décisions dépendra largement la possibilité, ou non, de passer le pic mondial des émissions durant la décennie 2020.
Climeworks, le spin-off de l'ETH Zurich, a attiré de puissants investisseurs avec ses gigantesques "aspirateurs à CO2". Aujourd'hui, de sérieux problèmes font surface et des licenciements sont attendus. Depuis plusieurs années, une idée suisse pour atténuer le changement climatique attire l'attention, le respect et beaucoup d'argent. Avec ses installations qui aspirent le CO2 de l'air, Climeworks a jusqu'à présent récolté 810 millions de dollars américains.
En Chine, l'essor des renouvelables a permis une baisse des émissions de CO2 au premier trimestre 2025, malgré une demande d'électricité en forte progression, une étape notable dans sa transition énergétique, selon une étude publiée jeudi. Le géant asiatique, plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2) qui contribuent au dérèglement climatique, prévoit d'atteindre son pic d'émissions d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2060.
Les députés européens ont validé jeudi un assouplissement des règles imposées aux constructeurs automobiles en matière d’émissions de CO2, afin de leur éviter des amendes en 2025, un souhait de l’exécutif européen pour soutenir cette industrie en crise.
Une jeune coopérative française se prépare à révolutionner le secteur maritime avec un porte-conteneurs à voile propulsé par l’énergie éolienne. L’un des objectifs est de contribuer à réduire l’empreinte carbone du transport maritime, un secteur responsable de près de 3% des émissions mondiales de CO2.
Have you ever thought about what would happen if all life in the ocean disappeared? A recent study explores this extreme scenario to understand how ocean biology shapes the past, present, and future climate. The ocean plays a critical role in regulating Earth's climate. It is a massive carbon store that absorbs about 25% of human-caused emissions and thus helps maintain a relatively low CO2 level in the atmosphere. But what would happen if all marine life—from the tiniest plankton to the largest whales—disappeared? A recent study delves into this extreme scenario to uncover the crucial role that ocean biology plays in mitigating climate change.
Selon une étude de Transport & Environnement, les compagnies aériennes ont retrouvé leur niveau d'émissions de CO2 d'avant la crise du Covid. Près de 70 % de la pollution des avions échappent au marché carbone de l'UE.
Comme si de rien n’était. En 2024, le secteur européen de l’aviation a presque retrouvé ses niveaux d’avant l’épidémie de coronavirus. Selon une nouvelle analyse de Transport & Environnement, il a atteint 96% du nombre de vols et 98% des émissions de CO2 de 2019.
Mieux vaut prévenir que guérir. C’est l’une des conclusions des auteurs du dernier rapport du Giec : les coûts de l’investissement pour limiter le réchauffement climatique seront moins élevés que ceux qu’il faudra mettre en œuvre pour en atténuer ses conséquences. Mieux, les avantages économiques et sociaux qui en découleront seront aussi plus importants.
Le gouvernement britannique et l'énergéticien italien Eni ont annoncé jeudi le "bouclage financier" d'un méga-projet dans le nord-ouest de l'Angleterre visant à acheminer puis enfouir en mer d'Irlande des millions de tonnes de CO2 chaque année.
Scientists are worried because they can’t fully explain the big jump, but they think it might mean that carbon absorption by forests, fields and wetlands is slowing down—a major problem for the world.
De grandes puissances surestiment la capacité d'absorption de CO2 de leurs forêts et s'en servent pour ralentir leur sortie des énergies fossiles tout en prétendant tenir leurs objectifs climatiques, dénonce l'évaluation d'un observatoire international publiée jeudi.
Les opérateurs télécoms et les centres de données, régulièrement pointés du doigt pour leur impact environnemental, ont vu leurs émissions de gaz à effet de serre à nouveau progresser en 2023 en France, d'après une enquête de l'Autorité de régulation du secteur publiée jeudi. Les émissions venant des opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont atteint 397.000 tonnes d'équivalent CO2, en augmentation de 4% sur un an, a précisé l'Arcep, soit l'équivalent de 225 vols aller-retour entre Paris et New York. La même année, les émissions de gaz à effet de serre avaient au total diminué de 5,8% en France.
Het internationaal afgesproken klimaatdoel van maximaal 2° C opwarming is "dood". Dat zegt de gerenommeerde klimaatwetenschapper James Hansen. Volgens hem is de snelheid waarmee de Aarde opwarmt zwaar onderschat en dreigen we versneld af te stevenen op extreme weerfenomenen en klimaatrampen.
Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, étudie l’introduction de « flexibilités » à l’objectif de réduire de 90 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2040, auquel seule une petite dizaine d’Etats membres est favorable.
Les Etats membres de l'Organisation maritime internationale (OMI), une agence de l'ONU, se sont prononcés vendredi à Londres en faveur d'un système mondial de tarification du carbone, jugé toutefois pas assez ambitieux par les pays insulaires du Pacifique.
Les textes qu'il a ratifiés, entouré de mineurs coiffés de leurs casques de chantier, visent à lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et à suspendre les fermetures prévues de nombreuses centrales à charbon à travers tout le pays.
La Chine fait une nouvelle avancée spectaculaire dans le domaine de l’exploration énergétique. La China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) a récemment annoncé la découverte d’un gisement pétrolier colossal au large de la mer de Chine méridionale. Situé à 170 kilomètres au large de Shenzhen, dans la province du Guangdong, ce champ pétrolier, baptisé Huizhou 19-6, pourrait contenir jusqu’à 110 millions de tonnes de pétrole.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, selon les premières estimations publiées vendredi de l'organisme Citepa, soit bien moins que la réduction de 5,8% de l'année précédente, déjà insuffisante pour que le pays tienne ses futurs objectifs de décarbonation.
Le déploiement des technologies bas carbone limite la croissance des émissions, mais le réchauffement climatique contribue à accroître la demande en électricité, souligne l’Agence internationale de l’énergie.
La Commission a reporté le lancement de son plan permettant une baisse de 90 % des émissions d’ici 2040. Un retard dû aux réticences de certains Etats membres.


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juin 2025

Dès 2027, un nouveau marché du carbone renchérira l’essence, le diesel et le gaz. Effet à prévoir surtout pour les ménages précaires, détaillent des économistes de l’UCLouvain. Des aides sont prévues, mais on veut éviter un impact social trop fort.
Que veut Emmanuel Macron ? Longtemps, le président français a été un fervent soutien du pacte vert européen, dont se sont dotés les Vingt-Sept pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais, depuis les élections européennes de juin 2024 et la dissolution manquée de l’Assemblée nationale, il est devenu un ardent défenseur de la simplification, voire de la dérégulation, quitte à oublier ses engagements passés. Dix ans après l’accord de Paris, sa détermination a faibli. Jeudi 26 juin, à l’occasion d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens à Bruxelles, Emmanuel Macron a prévu de mettre sur la table le sujet de l’objectif 2040 de réduction des émissions de CO2 au sein de l’Union européenne (UE), qui doit emmener les Vingt-Sept vers la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Porté notamment par l’évolution de son mix énergétique, le pays le plus émetteur de CO2 du monde pourrait enfin voir ses émissions décroître ces prochaines années. Sous certaines conditions.
En deux cents ans d’observation du climat, outre le réchauffement à l’œuvre, ce qui a changé, c’est le rôle de la science : d’une volonté de se baser sur le passé pour rassurer, elle le fait aujourd’hui pour prévenir des risques qu’encourt la planète, observe Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
Le Royaume-Uni est parvenu à réduire ses émissions de CO2 de moitié (50,4%) depuis 1990, mais doit accélérer s'il veut atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, selon le rapport de l'organisme chargé de conseiller le gouvernement sur sa politique climatique. Les émissions de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, ont baissé de 2,5% en 2024 par rapport à 2023, et de 50,4% depuis 1990, selon ce rapport du Climate Change Committee (CCC).
Avec 60 scientifiques de 54 institutions et 17 pays, nous avons réactualisé le suivi des indicateurs clés du changement climatique et de l'influence humaine jusqu'à fin 2024, sur la base des réactualisations des jeux de données et méthodes évalués dans le 6ème rapport du GIEC (2021) qui portaient souvent jusqu'à fin 2019.
Sans baisse rapide des émissions, le budget carbone pour limiter le réchauffement à 1,5 ºC sera épuisé d’ici trois ans, alertent des scientifiques. Le climat se dérègle plus vite que prévu.
Ce n’était qu’une question de temps. Une nouvelle étude montre que limiter le réchauffement planétaire à +1.5°C est désormais inatteignable. Cette annonce aura de très lourdes conséquences politiques, économiques et sociales. Nous savions depuis la sortie du rapport du GIEC en août 2021 que tous les scénarios SSP repris par le GIEC anticipaient un dépassement de ce seuil. Pierre Friedlingstein, auteur du groupe 1 du GIEC, disait en fin d’année 2023 qu’il “semble désormais inévitable que nous dépassions l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris“.
Selon un collectif de scientifiques, l’objectif fixé par l’accord de Paris en 2015 ne pourra pas être atteint en raison de l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
Lorsque l’on parle d’atténuation du changement climatique, on pense souvent au fait de replanter des arbres, qui consomment du CO2, ou à des solutions techniques consistant à recapturer le gaz carbonique depuis l’atmosphère. Mais ces approches, si elles peuvent être intéressantes, sont irréalistes pour stocker le réchauffement, si on souhaite continuer à brûler des ressources fossiles jusqu’à épuisement.
Mais chassez le naturel... et nous y revoici. La nouvelle que vient de publier Le Monde est hélas en ligne avec l'actualité. En effet, l'objectif le plus ambitieux de l'Accord de Paris, à savoir limiter le réchauffement à 1,5 °C, est désormais hors de portée : https://lnkd.in/dskHdKRB La raison ? Le CO2 est un oxyde. Sur terre, les oxydes sont des molécules très stables. L'eau, par exemple, est un oxyde (d'hydrogène), et cela fait 4 milliards d'années qu'elle est présente sous forme d'eau.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable. Portant le nom anglais des bateaux vikings, le projet Longship consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.
Non seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti en France, mais celle attendue en 2025 sera "essentiellement" liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation de l'économie, indiquent mercredi des prévisions de l'Insee.
Le seuil de 1,5 °C de réchauffement planétaire sera dépassé sur plusieurs années, alerte un consortium international de scientifiques. Problème : le budget carbone pour le limiter sera bientôt épuisé.
Un collectif de députés et de sénateurs appelle à rejeter le projet de loi, présenté ce mardi 17 juin à l’Assemblée nationale, qui consiste à autoriser l’exportation de CO2 liquéfié en vue de son enfouissement dans des failles géologiques sous-marines.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, a confirmé lundi l'organisme Citepa, témoignant d'un net essoufflement du rythme de décarbonation de l'économie. Selon le bilan consolidé de l'organisme mandaté pour dresser le bilan carbone national, les émissions sont passées de 376 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2e) en 2023 à 369 en 2024.
Les partenaires d'un site de captage et de stockage de dioxyde de carbone (CCS) ont donné jeudi le coup d'envoi des travaux sur une centrale électro-thermique à Stockholm, l'installation devant être opérationnelle en 2028. Ce projet doit permettre de capter et stocker 800.000 tonnes de CO2 par an, soit plus que les émissions résultant de la circulation routière annuelle dans la capitale suédoise, a dit Anders Egelrud, directeur général de Stockholm Exergi, le fournisseur d'électricité et de chauffage de la capitale suédoise qui pilote le projet.
Des chercheurs ont développé une technique permettant de capturer le CO2 de l’air et de le convertir en oxalates métalliques, un ingrédient pouvant être utilisé en tant que précurseur pour la production de ciment, avec une quantité significativement réduite de plomb. Le procédé pourrait contribuer à la réduction des impacts environnementaux de l’industrie du ciment, tout en servant les objectifs de valorisation du carbone.
Même si l’humanité cessait immédiatement toutes ses émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique ne s’arrêterait pas instantanément. Pourquoi ? Et quand pourrions-nous espérer une stabilisation des températures ?
Pourquoi les 485 derniers millions d’années de la planète constituent une alerte climatique Une nouvelle étude révèle l'histoire des températures profondes de la Terre et montre à quel point le dioxyde de carbone a toujours contrôlé le climat.
There’s frustration among researchers that falling pH levels in seas around the globe are not being taken seriously enough, and that until the buildup of CO2 is addressed, the consequences for marine life will be devastating
Depuis 1990, l’océan a absorbé 26% des émissions anthropiques de CO2 et la biosphère 30%, le reste s’accumulant dans l’atmosphère. Sans l’action de ces puits, la croissance du stock de CO2 atmosphérique aurait été bien plus rapide. Pour que les baisses d’émissions conduisent à la neutralité carbone, il est crucial qu’océan et biosphère continuent de retirer le CO2 de l’atmosphère.
Le pays est le premier émetteur mondial, mais le premier investisseur dans les énergies renouvelables et les voitures électriques. Ses émissions ont baissé début 2025
Afin de débarrasser l’atmosphère terrestre du CO₂ accumulé sous l’effet de l’action humaine, experts et entreprises veulent augmenter les capacités d’absorption de l’océan. Les océanographes, réunis en amont de la Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC), qui se tiendra à Nice, du 9 au 13 juin, restent très méfiants.
Pour absorber les émissions de gaz à effet de serre incompressibles, certains scientifiques et start-ups souhaitent accélérer le stockage du carbone dans l'océan, en y ajoutant divers minéraux. Eclairage, avec des experts du domaine.
Entreprises, gouvernements... Beaucoup comptent sur l’océan pour absorber le CO2, en rendant l’eau moins acide notamment. Des scientifiques mettent en garde contre les « industriels fous » et des technologies « miraculeuses ».
En cette année de la mer et dans la perspective de la troisième conférence des Nations unies sur l’océan, Aurore Morin et Fanny Pointet, membres des ONG IFAW et Transport & Environment, rappellent, dans une tribune au « Monde », les importantes conséquences environnementales du transport maritime. Ralentir les navires constitue, selon elles, un levier stratégique.

mai 2025

A new study uncovers Earth’s deep temperature history and shows just how tightly carbon dioxide has always controlled the climate
D’après une étude publiée par l’Observatoire des conflits et de l’environnement, la course à l’armement observée à travers le monde - de l’Union européenne aux Etats-Unis - «aggrave la crise climatique à long terme». Et renforce encore davantage la probabilité de nouveaux conflits.
La justice allemande a reconnu mercredi le principe d’une responsabilité mondiale des entreprises productrices d’électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l’endroit où ils se produisent. La décision pourrait cependant ne pas faire jurisprudence.
Cette vidéo propose une approche didactique originale pour faire comprendre qualitativement le lien entre l'augmentation de la concentration en CO₂ atmosphérique et le réchauffement climatique.
C’est un géant des mers au service du climat. Mercredi 14 mai, aux Pays-Bas, l’Europe a franchi une étape symbolique (et technique) dans sa lutte contre le réchauffement climatique : le lancement de son tout premier navire dédié au transport offshore de dioxyde de carbone (CO₂). Conçu pour déplacer près de 400 000 tonnes de CO₂ liquéfié chaque année, ce cargo pas comme les autres incarne une ambition grandissante : capter les émissions industrielles à terre… pour mieux les stocker sous la mer.
En utilisant un système de nanofiltration spécialisé, des chercheurs sont parvenus à améliorer près de six fois l’efficacité de capture et de libération électrochimique de CO₂. Les deux processus se heurtaient jusqu’ici à des obstacles majeurs, l’optimisation de l’un s’effectuant au détriment de l’autre. La nouvelle technologie de filtration permettrait de réduire les coûts d’au moins 20 %, ouvrant ainsi la voie aux systèmes de séquestration de carbone plus efficaces et plus abordables.
La baisse des émissions de CO₂ ferait office de verdict en faveur de la transition énergétique si et seulement si l'économie ne s'effondrait pas en parallèle.
La société suisse, pionnière de l’aspiration du dioxyde de carbone dans l’air, traverse une mauvaise passe : sa technologie est mise en doute et elle a annoncé être contrainte de réduire ses effectifs.
La start-up Climeworks se proposait de piéger le CO₂. Vite valorisée à 1 milliard de dollars, elle a été imitée par bien d’autres. Cette technologie n’a pas tenu ses promesses, et, aujourd’hui, beaucoup d’entreprises et de particuliers pourraient s’estimer floués, observe Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
Les projets de l'Inde visant à accroître massivement sa production d'acier, pour le développement de la construction notamment, mettent en péril les efforts mondiaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, indique un rapport publié mardi par le groupe de réflexion Global Energy Monitor. A elle seule, l'industrie mondiale du fer et de l'acier représente 11% des émissions de CO2 d'origine humaine qui réchauffent la planète, essentiellement en raison des hauts fourneaux traditionnels qui consomment du charbon d'origine fossile.
Tant qu’elles ont été maintenues sous l’éteignoir colonial, les économies asiatiques n’ont guère contribué au réchauffement planétaire : en 1950, l’Asie contribuait à hauteur de 6% aux rejets mondiaux de CO2 d'origine fossile. Leur émergence a totalement changé la donne : en 2024, l’Asie compte pour 56 % des émissions mondiales de CO2 d’origine fossile (production de ciment incluse). La Chine et l’Inde pour respectivement 32% et 9%. De leurs décisions dépendra largement la possibilité, ou non, de passer le pic mondial des émissions durant la décennie 2020.
Climeworks, le spin-off de l'ETH Zurich, a attiré de puissants investisseurs avec ses gigantesques "aspirateurs à CO2". Aujourd'hui, de sérieux problèmes font surface et des licenciements sont attendus. Depuis plusieurs années, une idée suisse pour atténuer le changement climatique attire l'attention, le respect et beaucoup d'argent. Avec ses installations qui aspirent le CO2 de l'air, Climeworks a jusqu'à présent récolté 810 millions de dollars américains.
En Chine, l'essor des renouvelables a permis une baisse des émissions de CO2 au premier trimestre 2025, malgré une demande d'électricité en forte progression, une étape notable dans sa transition énergétique, selon une étude publiée jeudi. Le géant asiatique, plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2) qui contribuent au dérèglement climatique, prévoit d'atteindre son pic d'émissions d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2060.
Les députés européens ont validé jeudi un assouplissement des règles imposées aux constructeurs automobiles en matière d’émissions de CO2, afin de leur éviter des amendes en 2025, un souhait de l’exécutif européen pour soutenir cette industrie en crise.
Une jeune coopérative française se prépare à révolutionner le secteur maritime avec un porte-conteneurs à voile propulsé par l’énergie éolienne. L’un des objectifs est de contribuer à réduire l’empreinte carbone du transport maritime, un secteur responsable de près de 3% des émissions mondiales de CO2.
Have you ever thought about what would happen if all life in the ocean disappeared? A recent study explores this extreme scenario to understand how ocean biology shapes the past, present, and future climate. The ocean plays a critical role in regulating Earth's climate. It is a massive carbon store that absorbs about 25% of human-caused emissions and thus helps maintain a relatively low CO2 level in the atmosphere. But what would happen if all marine life—from the tiniest plankton to the largest whales—disappeared? A recent study delves into this extreme scenario to uncover the crucial role that ocean biology plays in mitigating climate change.

avril 2025

Selon une étude de Transport & Environnement, les compagnies aériennes ont retrouvé leur niveau d'émissions de CO2 d'avant la crise du Covid. Près de 70 % de la pollution des avions échappent au marché carbone de l'UE.
Comme si de rien n’était. En 2024, le secteur européen de l’aviation a presque retrouvé ses niveaux d’avant l’épidémie de coronavirus. Selon une nouvelle analyse de Transport & Environnement, il a atteint 96% du nombre de vols et 98% des émissions de CO2 de 2019.
Mieux vaut prévenir que guérir. C’est l’une des conclusions des auteurs du dernier rapport du Giec : les coûts de l’investissement pour limiter le réchauffement climatique seront moins élevés que ceux qu’il faudra mettre en œuvre pour en atténuer ses conséquences. Mieux, les avantages économiques et sociaux qui en découleront seront aussi plus importants.
Le gouvernement britannique et l'énergéticien italien Eni ont annoncé jeudi le "bouclage financier" d'un méga-projet dans le nord-ouest de l'Angleterre visant à acheminer puis enfouir en mer d'Irlande des millions de tonnes de CO2 chaque année.
Scientists are worried because they can’t fully explain the big jump, but they think it might mean that carbon absorption by forests, fields and wetlands is slowing down—a major problem for the world.
De grandes puissances surestiment la capacité d'absorption de CO2 de leurs forêts et s'en servent pour ralentir leur sortie des énergies fossiles tout en prétendant tenir leurs objectifs climatiques, dénonce l'évaluation d'un observatoire international publiée jeudi.
Les opérateurs télécoms et les centres de données, régulièrement pointés du doigt pour leur impact environnemental, ont vu leurs émissions de gaz à effet de serre à nouveau progresser en 2023 en France, d'après une enquête de l'Autorité de régulation du secteur publiée jeudi. Les émissions venant des opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont atteint 397.000 tonnes d'équivalent CO2, en augmentation de 4% sur un an, a précisé l'Arcep, soit l'équivalent de 225 vols aller-retour entre Paris et New York. La même année, les émissions de gaz à effet de serre avaient au total diminué de 5,8% en France.
Het internationaal afgesproken klimaatdoel van maximaal 2° C opwarming is "dood". Dat zegt de gerenommeerde klimaatwetenschapper James Hansen. Volgens hem is de snelheid waarmee de Aarde opwarmt zwaar onderschat en dreigen we versneld af te stevenen op extreme weerfenomenen en klimaatrampen.
Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, étudie l’introduction de « flexibilités » à l’objectif de réduire de 90 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2040, auquel seule une petite dizaine d’Etats membres est favorable.
Les Etats membres de l'Organisation maritime internationale (OMI), une agence de l'ONU, se sont prononcés vendredi à Londres en faveur d'un système mondial de tarification du carbone, jugé toutefois pas assez ambitieux par les pays insulaires du Pacifique.
Les textes qu'il a ratifiés, entouré de mineurs coiffés de leurs casques de chantier, visent à lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et à suspendre les fermetures prévues de nombreuses centrales à charbon à travers tout le pays.
La Chine fait une nouvelle avancée spectaculaire dans le domaine de l’exploration énergétique. La China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) a récemment annoncé la découverte d’un gisement pétrolier colossal au large de la mer de Chine méridionale. Situé à 170 kilomètres au large de Shenzhen, dans la province du Guangdong, ce champ pétrolier, baptisé Huizhou 19-6, pourrait contenir jusqu’à 110 millions de tonnes de pétrole.

mars 2025

Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, selon les premières estimations publiées vendredi de l'organisme Citepa, soit bien moins que la réduction de 5,8% de l'année précédente, déjà insuffisante pour que le pays tienne ses futurs objectifs de décarbonation.
Le déploiement des technologies bas carbone limite la croissance des émissions, mais le réchauffement climatique contribue à accroître la demande en électricité, souligne l’Agence internationale de l’énergie.
La Commission a reporté le lancement de son plan permettant une baisse de 90 % des émissions d’ici 2040. Un retard dû aux réticences de certains Etats membres.