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écologique
Depuis la création d’une version du dispositif entièrement dédiée à la transition écologique, en avril 2024, 7 000 jeunes ont répondu à l’appel, s’engageant concrètement pour l’environnement. Un élan fragilisé par les coupes budgétaires à venir.
Le XRP, souvent méconnu du grand public, cache derrière sa réputation de cryptomonnaie controversée des possibilités technologiques fascinantes qui dépassent largement le cadre des transactions financières traditionnelles. Cette monnaie numérique, développée par Ripple Labs, révèle des capacités d’innovation qui pourraient transformer plusieurs secteurs d’activité.
Une étude édifiante montre comment la désinformation climatique entrave l’action en faveur du climat. Qui désinforme ? Dans quels buts ? Comment réduire les fausses informations ? Explications.
Présenté par les industriels comme un remède à la pollution, le recyclage chimique est censé permettre de fabriquer du plastique de bonne qualité à partir de déchets jusqu’ici enfouis ou incinérés. En France, les projets se multiplient, à grand renfort d’argent public. Vraie solution ou écran de fumée ?
Le charbon produit est issu de déchets végétaux non valorisés: tiges de mil et de sésame, rafles et palmes de rônier. Les résidus carbonisés sont broyés puis mélangés à une macération de gomme arabique, afin de faciliter l'allumage, et à de l'argile, pour ralentir la combustion. Ce charbon dit "écologique" a "moins de dégagements gazeux qu'un charbon traditionnel, il ne noircit pas les marmites, il a un pouvoir calorifique fort et il dure jusqu'à trois fois plus longtemps que le charbon de bois", soutient Ousmane Alhadj Oumarou, le directeur technique de l'ONG Adser.
Contrairement à ce que certains aimeraient croire, la désinformation climatique ne relève pas d’une cacophonie spontanée ou d’une série d’erreurs isolées. Elle fonctionne selon une logique structurée, alimentée par des groupes qui y trouvent intérêt, pointe le dernier rapport du Panel international sur l’environnement informationnel (IPIE). Divers acteurs puissants y sont identifiés : majors pétrolières, groupes industriels, réseaux politiques conservateurs et même certains États.
Six chercheurs, membres du collectif Social-Ecological Transitions, parmi lesquels l’économiste Eloi Laurent et le politiste Bruno Palier, appellent, dans une tribune au « Monde », à la mise en œuvre d’une sécurité sociale écologique pour maintenir les acquis de la Sécurité sociale, créée il y a bientôt quatre-vingts ans.
La question de la préservation des océans est sur toutes les lèvres lors de la conférence mondiale sur le sujet à Nice. Hausse des températures, disparition des coraux… voici sept infographies pour bien comprendre ce dont on parle.
Lancée dans une course à l’IA impliquant l’expansion des centres de données, l’industrie du numérique commence à jeter son dévolu sur cette source d’énergie dont le caractère « vert » est sujet à caution.
Le travail est au cœur de nos vies… et peut-être aussi au cœur de nos impasses. Pourquoi travaillons-nous autant ? À quoi ce temps et cette énergie servent-ils vraiment ? Et surtout, comment repenser le travail dans un monde où la crise écologique nous oblige à produire et consommer moins, alors même que la dette publique, la compétition économique mondiale et la pression sociale nous poussent à accélérer toujours davantage ? Dans cet épisode, Dominique Méda, philosophe et sociologue, professeure à l’Université Paris Dauphine, nous aide à penser cette tension structurante de notre époque. Spécialiste des politiques publiques du travail, de la protection sociale et de la transition écologique, elle interroge les fondements de notre modèle économique et les mythes qui l’accompagnent : croissance, compétitivité, plein emploi, progrès technologique… tout est passé au crible de l’analyse historique, sociale et politique.
Face à l’urgence climatique, certains propos cherchent à en minimiser la nécessité ou justifier l’inaction. Souvent formulés sur un ton sceptique voire fataliste, ils portent un nom : les discours de l'inaction.
Sur l’île de La Réunion et dans l’archipel de Mayotte, les récifs coralliens ont été endommagés par les passages de cyclones cet hiver. Par endroit, tout a été détruit. Vert s'est rendu dans ces deux territoires de l’océan Indien, à la rencontre de celles et ceux qui tentent de sauver ces écosystèmes fragiles.
La loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur », dont l’examen commence lundi 26 mai à l’Assemblée, entérine une vision politique qui renonce à transformer un modèle agricole pourtant à bout de souffle, dénonce la députée (LFI) Aurélie Trouvé dans une tribune au « Monde ».
Force est de constater l’échec des récits centrés sur la transition écologique ces dernières années. Et si la solution n’était pas de trouver LE récit magique qui permettrait à lui seul de convaincre de la nécessité de transformer nos modes de vie, mais plutôt plusieurs récits basés sur les éléments du contrat social ? C’est ce que propose la chercheuse Marion Bet et le spécialiste des récits François-Xavier Demoures dans une nouvelle étude publiée par l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et l’agence Etonnamment si. Rencontre avec leurs auteurs.
Depuis, quelques années, les data centers sont au cœur d’une polémique environnementale, notamment en raison de leur côté énergivore. Et s’il était possible de les envoyer dans l’espace ? Justement, la société Latitude désire y parvenir en soutenant le projet d’une société basée aux Émirats Arabes Unis.
Dans cette vidéo Bad Influence, Vinz et Swann Périssé se plongent dans l'univers de l'influence, de la consommation et des prises de conscience écologiques. Swann raconte son parcours dans le monde de l'influence, son passage à l'humour et à l'influence, avant de connaître un réveil écologique. Ils discutent de l'impact de l'influence sur la planète, de la difficulté d'être à la fois créatif, éthique et financièrement stable, tout en confrontant les incohérences de leur travail face à l'urgence écologique. Une conversation honnête et bienveillante sur la transition nécessaire pour transformer le secteur de l'influence.
Depuis quelques jours, plusieurs médias et politiques s’émeuvent d’une prétendue «interdiction» du comté souhaitée par «les écologistes». Derrière la polémique, des associations et scientifiques s’inquiètent des dégâts environnementaux dont est en partie responsable la production de ce fromage, malgré les efforts de la filière pour y remédier.
Plusieurs études montrent que la baisse d’intérêt pour le sujet climatique mesurée dans les sondages ne signifie pas forcément le rejet par les citoyens des politiques en faveur de l’environnement.
En cent jours, l’administration du milliardaire républicain a particulièrement ciblé les scientifiques et agences travaillant sur le climat. Une attaque contre la production de connaissances, mais aussi contre la sortie des énergies fossiles.
Qui sont et comment vivent les personnes qui ont fait le choix des modes de vie alternatifs en milieu rural ? Geneviève Pruvost est sociologue du travail. Elle a enquêté pendant plus de 10 ans sur le quotidien des personnes installées dans des alternatives écologiques rurales en France. Cette enquête a donné lieu à deux livres : Quotidien politique (2021) et La subsistance au quotidien (2024). Dans cet épisode du podcast Ozé, nous revenons sur les fondements théoriques de ces alternatives associées à la subsistance et à l'écoféminisme, et nous discutons plus précisément de la sociologie des personnes installées dans ces alternatives.
Le gouvernement a suspendu en février 2024 le plan Ecophyto, qui vise à réduire l’usage des pesticides en France. Dans une tribune au « Monde », un collectif de 379 élus le déplore en rappelant la haute toxicité de ces produits, ainsi que leur coût pour la communauté, évalué à 18 milliards d’euros par an, entre frais médicaux, indemnisations, dépollutions et soutiens à l’agriculture conventionnelle.
Malgré son climatonégationnisme, le parti d’extrême droite Vox a bondi dans les sondages après les graves inondations d’octobre. Ses discours anti-écologistes influencent désormais le gouvernement régional.
En Europe comme aux États-Unis, la montée des populismes et le recul des droits fragilisent les causes écologistes. À mesure que les démocraties vacillent, la planète s’enfonce dans l’urgence climatique. Corine Pelluchon, philosophe, et Lucile Schmid, essayiste et cofondatrice de La Fabrique Écologique, proposent une réflexion sur l’état de nos sociétés, la violence politique, les limites du système et les espoirs d’une démocratie renouvelée, plus mature, plus juste, plus écologique. Comment sortir de l'impasse ? Pourquoi l’écologie dérange-t-elle autant ? Et que faire face à la montée des discours autoritaires et clivants, jusque dans les cercles militants ?
Basé en France, le cimentier NeoCem a récemment innové pour le secteur du bâtiment. Il est ici question d’un ciment bas-carbone à base d’argile, à la fois écologique et issu d’une production locale. Que dire du processus de fabrication de ce ciment ? Pourquoi s’agit-il d’une innovation intéressante ?
L’économiste Alain Grandjean et l’investisseur Fanny Picard appellent, dans une tribune au « Monde », les acteurs économiques européens à accompagner la transition écologique, sous peine de voir s’effondrer notre société tout entière.
Sophie Dubuisson-Quellier est directrice de recherche au CNRS au sein du Centre de Sociologie des Organisations, membre du Haut Conseil pour le climat et spécialiste de la transition énergétique. Dans cette conférence, elle explique comment, face à la transition écologique, on accuse à tort la population de : "ne pas vouloir" changer, "ne pas savoir" qu'il faut changer ou encore "ne pas pouvoir" changer, ce qui soulève les questions de l'acceptabilité sociale, de l'absence de mobilisation et de l'impuissance des imaginaires.
Le pape François, décédé ce lundi 21 avril à 88 ans, a marqué son pontificat d’un engagement inédit pour l’écologie au travers de textes fondateurs. Une voix singulière qui a inspiré toute une génération de croyant·es et militant·es écologistes, comme elles et ils le racontent à Vert.
Dans cette vidéo, Vincent Mignerot, un expert en théorie de l'existence, discute de la faisabilité de la transition énergétique et des grandes questions existentielles qui en découlent. À travers une analyse critique des théories scientifiques actuelles, Vincent remet en question la logique des transitions énergétiques proposées par la science conventionnelle, notamment la conversion des énergies fossiles vers les énergies renouvelables. Il explore l'idée de la "domestication de l'humain" par la technologie et les dangers d'une science relativiste qui pourrait mener à une impasse écologique.
Si tous les humains vivaient comme les Français·es, les ressources annuelles de la Terre seraient épuisées dès ce 19 avril, a calculé le Global footprint network, qui compare tous les ans l’empreinte écologique de tous les pays du monde.
Sophie Dubuisson-Quellier est directrice de recherche au CNRS au sein du Centre de Sociologie des Organisations, membre du Haut Conseil pour le climat et spécialiste de la transition énergétique. Dans cette conférence, elle explique comment, face à la transition écologique, on accuse à tort la population de : "ne pas vouloir" changer, "ne pas savoir" qu'il faut changer ou encore "ne pas pouvoir" changer, ce qui soulève les questions de l'acceptabilité sociale, de l'absence de mobilisation et de l'impuissance des imaginaires.
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Depuis la création d’une version du dispositif entièrement dédiée à la transition écologique, en avril 2024, 7 000 jeunes ont répondu à l’appel, s’engageant concrètement pour l’environnement. Un élan fragilisé par les coupes budgétaires à venir.
Le XRP, souvent méconnu du grand public, cache derrière sa réputation de cryptomonnaie controversée des possibilités technologiques fascinantes qui dépassent largement le cadre des transactions financières traditionnelles. Cette monnaie numérique, développée par Ripple Labs, révèle des capacités d’innovation qui pourraient transformer plusieurs secteurs d’activité.
Une étude édifiante montre comment la désinformation climatique entrave l’action en faveur du climat. Qui désinforme ? Dans quels buts ? Comment réduire les fausses informations ? Explications.
Présenté par les industriels comme un remède à la pollution, le recyclage chimique est censé permettre de fabriquer du plastique de bonne qualité à partir de déchets jusqu’ici enfouis ou incinérés. En France, les projets se multiplient, à grand renfort d’argent public. Vraie solution ou écran de fumée ?
Le charbon produit est issu de déchets végétaux non valorisés: tiges de mil et de sésame, rafles et palmes de rônier. Les résidus carbonisés sont broyés puis mélangés à une macération de gomme arabique, afin de faciliter l'allumage, et à de l'argile, pour ralentir la combustion. Ce charbon dit "écologique" a "moins de dégagements gazeux qu'un charbon traditionnel, il ne noircit pas les marmites, il a un pouvoir calorifique fort et il dure jusqu'à trois fois plus longtemps que le charbon de bois", soutient Ousmane Alhadj Oumarou, le directeur technique de l'ONG Adser.
Contrairement à ce que certains aimeraient croire, la désinformation climatique ne relève pas d’une cacophonie spontanée ou d’une série d’erreurs isolées. Elle fonctionne selon une logique structurée, alimentée par des groupes qui y trouvent intérêt, pointe le dernier rapport du Panel international sur l’environnement informationnel (IPIE). Divers acteurs puissants y sont identifiés : majors pétrolières, groupes industriels, réseaux politiques conservateurs et même certains États.
Six chercheurs, membres du collectif Social-Ecological Transitions, parmi lesquels l’économiste Eloi Laurent et le politiste Bruno Palier, appellent, dans une tribune au « Monde », à la mise en œuvre d’une sécurité sociale écologique pour maintenir les acquis de la Sécurité sociale, créée il y a bientôt quatre-vingts ans.
La question de la préservation des océans est sur toutes les lèvres lors de la conférence mondiale sur le sujet à Nice. Hausse des températures, disparition des coraux… voici sept infographies pour bien comprendre ce dont on parle.
Lancée dans une course à l’IA impliquant l’expansion des centres de données, l’industrie du numérique commence à jeter son dévolu sur cette source d’énergie dont le caractère « vert » est sujet à caution.
Le travail est au cœur de nos vies… et peut-être aussi au cœur de nos impasses. Pourquoi travaillons-nous autant ? À quoi ce temps et cette énergie servent-ils vraiment ? Et surtout, comment repenser le travail dans un monde où la crise écologique nous oblige à produire et consommer moins, alors même que la dette publique, la compétition économique mondiale et la pression sociale nous poussent à accélérer toujours davantage ? Dans cet épisode, Dominique Méda, philosophe et sociologue, professeure à l’Université Paris Dauphine, nous aide à penser cette tension structurante de notre époque. Spécialiste des politiques publiques du travail, de la protection sociale et de la transition écologique, elle interroge les fondements de notre modèle économique et les mythes qui l’accompagnent : croissance, compétitivité, plein emploi, progrès technologique… tout est passé au crible de l’analyse historique, sociale et politique.
Face à l’urgence climatique, certains propos cherchent à en minimiser la nécessité ou justifier l’inaction. Souvent formulés sur un ton sceptique voire fataliste, ils portent un nom : les discours de l'inaction.
Sur l’île de La Réunion et dans l’archipel de Mayotte, les récifs coralliens ont été endommagés par les passages de cyclones cet hiver. Par endroit, tout a été détruit. Vert s'est rendu dans ces deux territoires de l’océan Indien, à la rencontre de celles et ceux qui tentent de sauver ces écosystèmes fragiles.
La loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur », dont l’examen commence lundi 26 mai à l’Assemblée, entérine une vision politique qui renonce à transformer un modèle agricole pourtant à bout de souffle, dénonce la députée (LFI) Aurélie Trouvé dans une tribune au « Monde ».
Force est de constater l’échec des récits centrés sur la transition écologique ces dernières années. Et si la solution n’était pas de trouver LE récit magique qui permettrait à lui seul de convaincre de la nécessité de transformer nos modes de vie, mais plutôt plusieurs récits basés sur les éléments du contrat social ? C’est ce que propose la chercheuse Marion Bet et le spécialiste des récits François-Xavier Demoures dans une nouvelle étude publiée par l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et l’agence Etonnamment si. Rencontre avec leurs auteurs.
Depuis, quelques années, les data centers sont au cœur d’une polémique environnementale, notamment en raison de leur côté énergivore. Et s’il était possible de les envoyer dans l’espace ? Justement, la société Latitude désire y parvenir en soutenant le projet d’une société basée aux Émirats Arabes Unis.