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L'IPBES, le Giec de la biodiversité, vient de publier deux rapports majeurs ces mardi 17 et mercredi 18 décembre. Le premier montre la nécessité de traiter les différents sujets ensemble - changement climatique, biodiversité, santé, eau et alimentation, pour une action efficace. Le second s'intéresse aux obstacles à l'action et appelle à un "changement transformateur" de nos points de vue, nos structures et nos pratiques.
L’IPBES, le « GIEC de la biodiversité », publie une évaluation qui démontre que traiter chaque problème de manière isolée aggrave la situation globale.
Les récifs coralliens illustrent parfaitement l'avertissement lancé mardi dans un rapport de référence des experts du monde entier regroupés dans la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) : les crises - climat, biodiversité, santé... - affectant la planète sont "toutes interconnectées". En ignorant cette interconnexion, les récifs coralliens pourraient disparaître de la surface de la terre d'ici 10 à 50 ans, préviennent ces experts mandatés par l'ONU.
Véronique Dham, experte française auprès de l'IPBES, alerte sur la mode des méthodes "régénératives" et "nature positives" pour la biodiversité.
Cinq ans après un rapport choc sur l'état de la biodiversité, l'IPBES va publier deux rapports inédits qui se focaliseront sur les solutions.
David Obura, président de l’IPBES, a fait toute sa carrière en étudiant les récifs coralliens et est le cofondateur de CORDIO East Africa, une organisation à but non lucratif qui mène des recherches, assure la surveillance et le renforcement des… Continue Reading →
Sur terre et dans la mer, les espèces invasives détruisent les écosystèmes, propagent des maladies et causent des centaines de milliards de dollars de dégâts chaque année, selon un rapport historique publié lundi par l'IPBES, panel international d'experts travaillant sous l'égide de l'ONU.
La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) dévoile son nouveau rapport sur les espèces exotiques envahissantes. Cette menace mondiale majeure risque de s’accentuer en l’absence d’outils de lutte efficaces.
Les espèces exotiques envahissantes dans le monde représentent un coût économique estimé à plus de 423 milliards de dollars par an, un montant qui quadruple tous les dix ans depuis 1970, indique lundi l'IPBES, l'équivalent du Giec pour la biodiversité.
Le 4 septembre 2023, le résumé pour décideurs l’évaluation mondiale sur la problématique des espèces exotiques envahissantes (EEE) a été officiellement publiée par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Ce rapport rappelle l’importante et croissante pression que font peser les EEE sur la biodiversité et présente également les principales pistes pour gérer cette menace.
The summary for policymakers (SPM) and the chapters of the Methodological assessment regarding the diverse conceptualization of multiple values of nature and its benefits, including biodiversity and ecosystem functions and services (referred to as the “assessment of the diverse values and valuation of nature”), were approved and accepted respectively by the IPBES Plenary during its ninth session, held from 3 to 9 July 2022 in Bonn, Germany. The background of this assessment dates to 2013, when at its second session (IPBES 2) in Antalya, Turkey, the IPBES Plenary approved the initiation of scoping for a methodological assessment. During the third session of the IPBES plenary, in Bonn, Germany in 2015, the expert group established for scoping the methodological assessment and developing a preliminary guide, was requested to revise the scoping report for the methodological assessment based on comments received following an open review by Governments and stakeholders. At IPBES 4, in Kuala Lumpur, Malaysia in 2016
Combien vaut une rivière sacrée ou une espèce animale? Alors que la biodiversité vit une crise sans précédent, avec plus d’un million d’espèces menacées d’extinction à terme, la question de sa valorisation est centrale. L’Ipbes – panel d’experts de l’ONU, «GIEC» de la biodiversité – s’est penché, pendant quatre ans, sur comment estimer la valeur de la nature. Au-delà de l’approche économique de marché, aujourd’hui dominante, les experts de l’ONU dénombrent pas moins de 50 approches.
Dans un nouveau rapport, l’instance intergouvernementale appelle les dirigeants à cesser de ne prendre en compte que la valeur marchande de la nature.
Les décisions fondées sur des valeurs marchandes alimentent la crise mondiale de la biodiversité. Pour infléchir la courbe, l’IPBES a étudié et répertorié les multiples valeurs que l’on donne à la nature. Et propose des outils à destination des décideurs politiques.
Englués dans une vision productiviste, nos politiques ne protègent pas bien la nature. C’est — en substance — ce que montre le nouveau rapport de l’IPBES [1], le « Giec de la biodiversité », publié ce lundi 11 juillet. Réalisée par 82 scientifiques internationaux, cette évaluation « sur les valeurs de la nature » est le fruit de quatre années d’étude.
Le rapport de l’IPBES publié vendredi 8 juillet est à la biodiversité ce que le rapport du GIEC est au climat : un appel à l’action urgente. Fruit du travail de 85 scientifiques qui ont analysé 6 200 sources, le rapport de cette organisation dresse l’état des lieux des menaces qui pèsent sur la biodiversité dont dépend l’espèce humaine pour manger, se soigner, s’habiller… Il permet d’avoir une idée de l’ampleur des risques à ce jour pas vraiment quantifiés sur un plan économique et financier.
Dans son nouveau rapport d’évaluation publié vendredi, l’IPBES appelle à gérer de façon durable la faune et la flore pour préserver le bien-être de milliards de personnes et mettre un terme au déclin de la biodiversité.
La surexploitation d'espèces sauvages - animaux terrestres, poissons, algues, champignons, plantes ou encore arbres - menace le bien-être de milliards d'êtres humains, dévoile vendredi un rapport de l'ONU, qui donne des pistes pour leur usage plus durable et met en valeur les savoirs des peuples autochtones.
Le changement climatique et les enjeux associés de limitation du réchauffement climatique et d’adaptation des activités humaines ne sont pas indépendants de la crise que connaît la biodiversité. Comme le précisent le GIEC et l’IPBES dans leur rapport commun, les crises climatiques et de perte de la biodiversité sont étroitement liées et se renforcent mutuellement ; aucune des deux ne pourra être résolue avec succès si les deux ne sont pas abordées ensemble[1].
The IPBES #PandemicsReport is one of the most scientifically robust examinations of the evidence and knowledge about links between pandemic risk and nature since the COVID-19 pandemic began - with 22 of the world's leading experts from fields as diverse as epidemiology, zoology, public health, disease ecology, comparative pathology, veterinary medicine, pharmacology, wildlife health, mathematical modelling, economics, law, and public policy as authors of the report. The expertise of the 22 authors was further augmented by contributions and knowledge resources from the Convention on Biological Diversity, the Intergovernmental Panel on Climate Change, the Convention on International Trade in Endangered Species, the United Nations Convention to Combat Desertification, and the World Health Organization - as well as a peer review process.
Le dangereux déclin de la nature : Un taux d’extinction des espèces « sans précédent » et qui s’accélère. La réponse mondiale actuelle est insuffisante ; Des « changements transformateurs» sont nécessaires pour restaurer et protéger la nature Les intérêts particuliers doivent être dépassés pour le bien de tous C’est l’évaluation la plus exhaustive de ce type ; 1.000.000 espèces menacées d'extinction.
Biodiversité : le rapport de l'IPBES résumé en 10 minutes !
La santé des humains et celle des écosystèmes sont directement liées et les pandémies sont une conséquence de la destruction des milieux naturels, selon le dernier rapport de l’IPBES. Le congrès de l’UICN est donc l’occasion de convaincre de nouveaux pays d’adhérer à l’alliance internationale sur les zoonoses créée par la France en janvier dernier.
La COP15 sur la biodiversité, importante réunion internationale pour la protection de la nature, a été reportée mercredi une nouvelle fois, à avril 2022, un délai rendu nécessaire par l'épidémie de Covid-19 qui complique les négociations.
Le nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) montre l’importance de protéger la biodiversité dans le cadre de la lutte contre le dérèglement climatique notamment en utilisant les solutions fondées sur la nature (NBS). Il souligne que la perte de biodiversité et le changement climatique doivent être traités ensemble si nous voulons atteindre nos ambitions climatiques et environnementales mondiales.
Timothée Parrique: La croissance se heurte à des limites biophysiques. Quand une économie grossit, il y a un coût écologique. Aujourd’hui, le GIEC, l’IPBES pour la biodiversité, et toutes les autres instances scientifiques qui travaillent sur l’environnement nous disent qu’il faut réduire de toute urgence les pressions environnementales.
Comment le dérèglement climatique aggrave-t-il l’érosion de la biodiversité, et comment la destruction du vivant accélère-t-elle le réchauffement? Quelles solutions pourraient permettre de répondre simultanément à ces deux défis majeurs? Des compromis sont-ils parfois nécessaires? Pour la première fois, cinquante des plus grands spécialistes mondiaux de la biodiversité et du climat publient, jeudi 10juin, un rapport commun sur le sujet. Ils y affirment l’impérieuse nécessité d’aborder conjointement ces crises pour espérer les résoudre.
In December 2020, 50 of the world’s leading biodiversity and climate experts, selected by a 12-person Scientific Steering Committee assembled by IPBES and IPCC, participated in a four-day virtual workshop to examine the synergies and trade-offs between biodiversity protection and climate change mitigation and adaptation.
Pour la première fois, GIEC et de l’IPBES publient un rapport conjoint sur les liens entre le changement climatique et la perte de biodiversité. Les crises climatiques et de la biodiversité doivent être pensées et traitées ensemble, en veillant à éviter de nuire à l’une en cherchant à protéger l’autre, soulignent des experts de l’ONU à quelques mois de deux importantes réunions internationales sur ces sujets.


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décembre 2024

L'IPBES, le Giec de la biodiversité, vient de publier deux rapports majeurs ces mardi 17 et mercredi 18 décembre. Le premier montre la nécessité de traiter les différents sujets ensemble - changement climatique, biodiversité, santé, eau et alimentation, pour une action efficace. Le second s'intéresse aux obstacles à l'action et appelle à un "changement transformateur" de nos points de vue, nos structures et nos pratiques.
L’IPBES, le « GIEC de la biodiversité », publie une évaluation qui démontre que traiter chaque problème de manière isolée aggrave la situation globale.
Les récifs coralliens illustrent parfaitement l'avertissement lancé mardi dans un rapport de référence des experts du monde entier regroupés dans la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) : les crises - climat, biodiversité, santé... - affectant la planète sont "toutes interconnectées". En ignorant cette interconnexion, les récifs coralliens pourraient disparaître de la surface de la terre d'ici 10 à 50 ans, préviennent ces experts mandatés par l'ONU.

octobre 2024

Véronique Dham, experte française auprès de l'IPBES, alerte sur la mode des méthodes "régénératives" et "nature positives" pour la biodiversité.
Cinq ans après un rapport choc sur l'état de la biodiversité, l'IPBES va publier deux rapports inédits qui se focaliseront sur les solutions.

octobre 2023

David Obura, président de l’IPBES, a fait toute sa carrière en étudiant les récifs coralliens et est le cofondateur de CORDIO East Africa, une organisation à but non lucratif qui mène des recherches, assure la surveillance et le renforcement des… Continue Reading →

septembre 2023

Sur terre et dans la mer, les espèces invasives détruisent les écosystèmes, propagent des maladies et causent des centaines de milliards de dollars de dégâts chaque année, selon un rapport historique publié lundi par l'IPBES, panel international d'experts travaillant sous l'égide de l'ONU.
La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) dévoile son nouveau rapport sur les espèces exotiques envahissantes. Cette menace mondiale majeure risque de s’accentuer en l’absence d’outils de lutte efficaces.
Les espèces exotiques envahissantes dans le monde représentent un coût économique estimé à plus de 423 milliards de dollars par an, un montant qui quadruple tous les dix ans depuis 1970, indique lundi l'IPBES, l'équivalent du Giec pour la biodiversité.
Le 4 septembre 2023, le résumé pour décideurs l’évaluation mondiale sur la problématique des espèces exotiques envahissantes (EEE) a été officiellement publiée par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Ce rapport rappelle l’importante et croissante pression que font peser les EEE sur la biodiversité et présente également les principales pistes pour gérer cette menace.

octobre 2022

The summary for policymakers (SPM) and the chapters of the Methodological assessment regarding the diverse conceptualization of multiple values of nature and its benefits, including biodiversity and ecosystem functions and services (referred to as the “assessment of the diverse values and valuation of nature”), were approved and accepted respectively by the IPBES Plenary during its ninth session, held from 3 to 9 July 2022 in Bonn, Germany. The background of this assessment dates to 2013, when at its second session (IPBES 2) in Antalya, Turkey, the IPBES Plenary approved the initiation of scoping for a methodological assessment. During the third session of the IPBES plenary, in Bonn, Germany in 2015, the expert group established for scoping the methodological assessment and developing a preliminary guide, was requested to revise the scoping report for the methodological assessment based on comments received following an open review by Governments and stakeholders. At IPBES 4, in Kuala Lumpur, Malaysia in 2016

juillet 2022

Combien vaut une rivière sacrée ou une espèce animale? Alors que la biodiversité vit une crise sans précédent, avec plus d’un million d’espèces menacées d’extinction à terme, la question de sa valorisation est centrale. L’Ipbes – panel d’experts de l’ONU, «GIEC» de la biodiversité – s’est penché, pendant quatre ans, sur comment estimer la valeur de la nature. Au-delà de l’approche économique de marché, aujourd’hui dominante, les experts de l’ONU dénombrent pas moins de 50 approches.
Dans un nouveau rapport, l’instance intergouvernementale appelle les dirigeants à cesser de ne prendre en compte que la valeur marchande de la nature.
Les décisions fondées sur des valeurs marchandes alimentent la crise mondiale de la biodiversité. Pour infléchir la courbe, l’IPBES a étudié et répertorié les multiples valeurs que l’on donne à la nature. Et propose des outils à destination des décideurs politiques.
Englués dans une vision productiviste, nos politiques ne protègent pas bien la nature. C’est — en substance — ce que montre le nouveau rapport de l’IPBES [1], le « Giec de la biodiversité », publié ce lundi 11 juillet. Réalisée par 82 scientifiques internationaux, cette évaluation « sur les valeurs de la nature » est le fruit de quatre années d’étude.