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Espèces trébuchantes. Pollutions, surexploitation, changements climatiques… le «Giec de la biodiversité» identifie plusieurs grandes causes de l’effondrement du vivant. Alors que la conférence mondiale (COP16) sur la biodiversité touche à sa fin ce vendredi, Vert vous présente quatre espèces menacées en France.
Le World Wildlife Fund (WWF) a publié son nouveau rapport Planète vivante. L'ONG alerte notamment sur les populations de vertébrés sauvages qui se sont effondrées de 73% en moyenne en seulement 50 ans.
Vues du ciel, les eaux aux teintes turquoises du Balkhach s'étirent en forme de croissant au milieu des étendues désertiques du Kazakhstan. Mais leur surexploitation, la pollution et le changement climatique menacent l'existence du deuxième plus grand lac d'Asie centrale.
L'ONU lance une plateforme qui évalue, pour la première fois, l'ampleur de l'extraction du sable du fond des mers et des océans. L'organisation s'alarme d'une surexploitation de la ressource, préjudiciable à l'environnement.
De l'Ouganda à l'Égypte, il permet à des millions d'Africains de survivre. Mais avec le réchauffement climatique, conjugué à son exploitation humaine, le Nil s’assèche, en fragilisant avant tout les cultivateurs qui craignent pour leurs récoltes et de manquer d'électricité.
La surexploitation d'espèces sauvages - animaux terrestres, poissons, algues, champignons, plantes ou encore arbres - menace le bien-être de milliards d'êtres humains, dévoile vendredi un rapport de l'ONU, qui donne des pistes pour leur usage plus durable et met en valeur les savoirs des peuples autochtones.
Pendant trois jours, à Brest, les Soulèvements de la mer ont préparé la résistance face au One Ocean Summit, un sommet mondial qui réunira, dès mercredi, des chefs d’États, entreprises et ONG pour discuter « croissance bleue ».
Sécheresse, pollution, infrastructures défaillantes, mais aussi surexploitation par les grandes compagnies et l’agriculture intensive… Le sous-continent souffre de la raréfaction de l’eau potable. Dans dix ans, une mégalopole comme Mexico pourrait se retrouver sans eau. Une enquête du site transversal Connectas.
Ces chercheurs, qui font partie d'un groupe de plus de 14.000 scientifiques ayant plaidé pour la déclaration d'une urgence climatique mondiale, estiment que les gouvernements ont de manière systématique échoué à s'attaquer aux causes du changement climatique: "la surexploitation de la Terre".
La « nouvelle » PAC maintient le statu quo et perpétue le financement massif d’un modèle d'agriculture intensive qui conduit directement à la perte de biodiversité, à la pollution de l'eau et de l'air, à la surexploitation de l'eau et alimente la crise climatique.
La sixième extinction de masse, est l’un des défis critiques auxquels nous sommes confrontés au XXIe siècle.Elle ressemble à plusieurs égards à la cinquième extinction de masse, datant d’il y a 66 millions d’années et qui a mis fin au Crétacé. Cette dernière aurait éradiqué environ 76 % des espèces de la planète. De nombreuses espèces sont aujourd'hui menacées à cause des impacts humains directs ou indirects : changement climatique, pollution, surexploitation des terres et destruction de l’environnement, entre autres. Les scientifiques cherchent à savoir en combien de temps la biodiversité s’est effondrée, puis régénérée par le passé.
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Combinées aux effets des pressions non climatiques sur les milieux, ces conséquences expliquent que nombre d’espèces et d’écosystèmes devront faire face à de hauts niveaux d’impacts, même dans le cas d’un réchauffement atmosphérique global limité à +2 °C. Tous les systèmes humains seront concernés au cours de ce siècle, tout simplement car il n’existe pas de société ni d’économie qui ne dépende plus ou moins directement des conditions environnementales terrestres ou marines.
Selon l’éminente naturaliste Jane Goodall, l’humanité touche à sa fin si nous ne changeons pas radicalement nos systèmes alimentaires en réponse à la pandémie de coronavirus et à la crise climatique. D’après elle, l’émergence du Covid-19 a pour cause la surexploitation du monde naturel dont les forêts ont été dévastées, des espèces poussées à l’extinction et des habitats naturels détruits.
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De plus en plus de travaux scientifiques prédisent la fin de notre civilisation industrielle : incapable d'évoluer, elle pourrait s'effondrer comme d'autres dans l'histoire de l'Humanité, principalement à cause des inégalités dans la répartition des richesses et de la surexploitation soutenue et croissante de ressources limitées. La « fin du monde » ou plutôt la fin de nos civilisations actuelles est un sujet récurrent et tout à fait plausible ne serait-ce que par les menaces d'origines naturelles. Mais c'est bien l'Homme qui est devenu la cause la plus probable et immédiate de sa propre extinction : « l'Homme est un loup pour l'Homme » reprenait déjà Sigmund Freud dans son livre Malaise dans la civilisation, une locution qui prend tout son sens à l'aube d'un désastre.
Sommes-nous sous la menace d’un « effondrement » imminent, sous l’effet du réchauffement climatique et de la surexploitation des ressources ? Pour l’historien Christophe Bonneuil, la question n’est déjà plus là : des bouleversements sociaux, économiques et géopolitiques majeurs sont enclenchés et ne vont faire que s’accélérer. Il faut plutôt déplacer la question et produire une « pensée politique » de ce qui est en train de se passer : qui en seront les gagnants et les perdants ? Comment peser sur la nature de ces changements ?
- Flora
La course effrénée aux ressources naturelles conduit à une surexploitation de la planète. Elle la menace aussi puisque, pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius à la fin du siècle, il faut s’empêcher d’exploiter 80 % des ressources en énergie fossile de la planète. Dans l’ouvrage collectif Creuser jusqu’où ? Extractivisme et limites à la croissance, Nicolas Sersiron revient sur les risques que l’extractivisme, c’est-à-dire la trop grande exploitation des ressources naturelles, fait peser.