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Pollutions
Le gouvernement souhaite taxer les emballages et bouteilles en plastique non recyclés. Pour s’y opposer, les industriels du secteur trouvent des soutiens jusque chez les députés macronistes, au grand dam des associations environnementales.
Il y a peu, une infographie reprenant des données officielles aux Etats-Unis a listé une cinquantaine d’espèces de poisson et de fruits de mer en fonction de leur taux de mercure. Certaines espèces présentent très peu de risques voire pas du tout, tandis que d’autres doivent faire l’objet d’une consommation modérée. Également, il existe près d’une dizaine de poissons dont la consommation devrait être évitée.
Dans le cadre d’un projet scientifique s’étalant sur plusieurs années, des chercheurs ont retrouvé des dizaines de « contaminants chimiques d’intérêt » un peu partout sur le littoral de France métropolitaine. Cet état des lieux inédit alerte sur la nécessité de surveiller ces substances en milieu marin afin de mieux protéger les écosystèmes.
Alors que 275 000 kilomètres de canalisations sont potentiellement contaminés au chlorure de vinyle monomère (CVM), une substance cancérogène, l’Etat a le devoir de mener des enquêtes approfondies et d’informer les citoyens, plaide Gaspard Lemaire, enseignant en droit de l’environnement.
Il y a peu, un trio de chercheurs a reçu le prix Nobel de chimie pour une invention surprenante, dont l’un des objectif est de participer à la lutte contre la dégradation de l’environnement. Il est ici question d’une éponge moléculaire capable de séparer de l’eau des produits chimiques dangereux, notamment les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS).
À 33 ans, l’ingénieure agronome s’est imposée comme l’une des voix les plus critiques de la loi Duplomb. Sur Instagram, Élise Bordet rend la science accessible pour donner envie aux citoyens d’agir pour la protection du vivant.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire a publié mercredi deux rapports avec des recommandations sur les PFAS, prônant d’étendre le champ des contrôles de ces composés chimiques persistants dans l’environnement.
Dans un avis sur les PFAS, l’Agence nationale de sécurité sanitaire propose une surveillance beaucoup plus rapprochée de ces polluants éternels. Dans l’eau mais aussi dans l’alimentation ou pour les professionnels exposés.
Dans deux rapports publiés ce mercredi, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a formulé des recommandations pour mieux contrôler les «polluants éternels». Elle appelle à étendre le champ des contrôles de ces molécules persistantes dans le corps et l’environnement.
En cause : deux sous-marins nucléaires russes qui ont coulé il y a déjà longtemps mais qui alarment aujourd'hui les experts.
C'est un granulé de plastique, rond et translucide le plus souvent, de 5 mm en moyenne, qui pris isolément semble inoffensif. Mais ce roi de l'évasion voyage en bande et quand ils se déversent par millions dans l'océan, il est quasiment impossible de les ramasser et d'enrayer leurs dégâts. Leur nom officiel? Granulés plastiques industriels ou GPI. Ils sont aussi appelés pellets ou "larmes de sirènes". Ces GPI sont les premiers maillons de la chaîne de fabrication du plastique, "l'intermédiaire entre le pétrole principalement et les produits plastiques finis", explique à l'AFP Kevin Tallec, du Cedre (organisme expert en pollution des eaux), docteur en biologie marine. L'usine est le milieu naturel de cette microbille qui, fondue avec des milliers d'autres, deviendra bidon, barquette ou tout autre objet plastique. Elle est produite par les géants de la pétrochimie, puis livrée par bateau ou camion aux plasturgistes qui la transforment.
"Une bombe à retardement": pour Ika Paul-Pont, écotoxicologue au Laboratoire des sciences de l'environnement marin (Lemar), entre sa "production exponentielle", "l'absence de gestion de fin de vie des déchets" et "sa haute toxicité", le plastique fait peser de gros risques sur l'environnement et les écosystèmes marins. "Nous ne mesurons pas encore l'étendue des dégâts de ce matériau et de sa toxicité, liée à ses composants chimiques, une boîte noire, avec 16.000 additifs dont environ un quart sont considérés comme préoccupants", développe auprès de l'AFP la directrice de recherche au CNRS qui, depuis 12 ans, étudie au sein de l'université de Brest les effets du plastique sur les invertébrés marins, et plus spécialement les mollusques bivalves comme les huîtres. "Quand nous avons commencé il y a une quinzaine d'années, nous pensions que c'était un matériau assez simple, que le seul problème était l'ingestion ou l'étranglement mais plus on l'étudie et plus on se rend compte de sa complexit
Principal composant des déchets marins, le plastique, charrié par les fleuves le plus souvent, arrive par millions de tonnes depuis des décennies dans l'océan. Histoire d'une submersion annoncée. - Une production exponentielle
La société franco-britannique a quitté le pays d’Amérique centrale durant l’été. Elle y exploitait, depuis 2001, un gisement pétrolier au sein du parc national Laguna del Tigre. Le groupe est accusé de n’avoir respecté aucun de ses engagements de restauration écologique.
Six jours après l’interdiction générale dans une commune à vingt kilomètres, la mesure prise ce lundi 20 octobre concerne les personnes sensibles résidant à Tendon.
La ville tunisienne de Gabès, en proie à des mouvements de protestation depuis deux semaines, est paralysée mardi par une grève générale pour réclamer le démantèlement d'une usine vieillissante d'engrais qui serait impliquée dans de nombreux cas d'intoxications.
Sur le plastique recyclé, autant que sur les polymères vierges, la Chine gagne du terrain. Une production à bas coût qui vient en concurrence directe avec l’industrie du recyclage européenne, au point de mettre en péril plusieurs sites et projets français.
Traversées par le Rhône, les eaux du lac Léman ne sont pas aussi propres qu’elles semblent l’être. Depuis sa source, un glacier au cœur des Alpes suisses, le fleuve est déjà pollué aux microplastiques. Vert a cherché à comprendre pourquoi, dans le troisième et dernier épisode de notre série en trois volets, «Méditerranée, le syndrome du fleuve plastique».
Au nord de Naples, la population est frappée par un nombre de plus en plus important de cancers, notamment parmi les plus jeunes. Depuis la fin des années 1980, le territoire est empoisonné par des déchets toxiques déversés illégalement par les clans mafieux. Condamné par la Cour européenne des droits de l’homme, l’Etat italien vient de faire passer une loi pour réhabiliter les zones polluées. Mais, pour l’instant, rien ne change.
Depuis les années 1970, la région de Gabès, dans l'est de la Tunisie, vit dans les fumées d'un immense complexe de transformation de phosphate, un minerai utilisé dans la création d'engrais agricoles. Dénonçant de nombreux impacts environnementaux et sanitaires, la population réclame désormais le démantèlement du site.
La Société scientifique de médecine généraliste (SSMG) dézingue l’audience du toxicologue Alfred Bernard devant les Commissions Santé et Agriculture du Parlement wallon. Celui-ci confondrait opinion et sciences, ne se baserait pas sur des données actualisées et évacuerait la question des perturbations endocriniennes. Le principal intéressé dénonce une tendance à imposer une idéologie à la science. Tour d’horizon d’une polémique scientifique et politique.
Plus de 120 personnes ont été hospitalisées après des émanations de substances toxiques. Excédés par l’absence de réaction des autorités, les habitants de la ville exigent la fermeture du complexe chimique.
Depuis ce jeudi 16 octobre, un site interactif mis en ligne par les ONG Générations futures et Data for good permet de visualiser les principaux polluants chimiques présents dans l’eau courante en France.
Les habitants des Arrentès-de-Corcieux ont reçu mardi 14 octobre l’interdiction d’utiliser l’eau du robinet. En cause, un taux trop élevé de polluants éternels qui bouleverse la vie de la commune.
De 2021 à 2024, les scientifiques de l’Ifremer et du laboratoire EPOC, rattaché entre autres au CNRS, ont recherché dans l’eau de mer et dans des mollusques la présence d’une centaine de contaminants.
Début septembre 2025, la société civile belge mettait la pression sur le gouvernement fédéral afin de renforcer, sans attendre, la réglementation des produits mis sur le marché afin que nous cessions d’être exposés quotidiennement aux PFAS1. Interdire l’utilisation des polluants éternels dans les biens que nous consommons, voilà ce que nous demandons. Une telle interdiction aura non seulement pour effet de limiter notre exposition en tant que consommateurs, mais également de réduire les potentiels rejets industriels contaminants nos ressources. Pour l’instant, la collectivité paie les pots cassés du manque de régulation en amont : traitement de l’eau polluée pour la potabiliser, soins de santé des personnes massivement contaminées, projets de recherche pour identifier les pistes de solutions, … Quelle politique souhaitons-nous favoriser ? Celles du « pollueur-payeur » ou bien du « pollué-payeur » ?
Dans un avis publié mardi, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail appelle à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour limiter les effets des tempêtes de sable, de plus en plus fréquentes.
Depuis plusieurs années, les déchets électroniques constituent un défi de taille dans l'Union européenne. Et le problème ne s'arrête pas aux frontières de l'Europe : en 2022, la production mondiale de déchets électroniques a dépassé les 62 millions de tonnes. Si le recyclage est utile, il ne devrait intervenir qu'en dernier recours. Le reconditionnement constitue le levier essentiel pour réduire durablement les déchets électroniques et optimiser la réutilisation des matériaux critiques.
Selon les associations Générations futures et Vosges Nature Environnement, la contamination pourrait provenir « des rejets d’une usine de blanchiment de textile » située dans une commune voisine.