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D’ici 2050, si aucune mesure n’est prise, le nombre d’espèces envahissantes à travers le monde pourrait augmenter de 36 % par rapport à 2005 et les coûts économiques pourraient quadrupler, selon un nouveau rapport de l’ONU.
- Novethic
Le paquet nature du Green Deal, qui doit permettre d'atteindre la neutralité carbone au sein de l'Union européenne, verra-t-il le jour ? Il est permis d'en douter tant les attaques à son encontre se multiplient. Un vote crucial devait avoir lieu le 15 juin en commission Environnement du Parlement mais il a été reporté, mettant la loi sur la renaturation de la nature en sursis. Ce texte est pourtant indispensable car il doit traduire les engagements pris par l'UE dans le cadre de la COP15 Biodiversité.
Les principaux groupes sociaux dominants du monde « occidental» sont conscients d’avoir remporté une victoire idéologique et politique importante (1) en faisant prendre par la COP15-Biodiversité à Montréal (décembre 2022) une série de mesures destinées à concrétiser le principe de monétisation de la nature
Le 19 décembre 2022, les ministres de près de 200 pays ont réussi à aboutir à un accord mondial sur la biodiversité à la COP15 de Montréal. Ils ont adopté un nouveau cadre mondial visant à enrayer le déclin de la biodiversité d'ici à 2030. Parmi les objectifs phares, il y a la préservation de 30% des terres et des mers, une hausse des financements Nord-Sud ou encore la réduction des pesticides. Voici dans le détail les 23 cibles adoptées.
Op de conferentie over biodiversiteit in Montréal (COP15) werd zopas een nieuwe routekaart uitgestippeld om het natuurverlies in de wereld te stoppen. Vooral de doelstelling om wereldwijd ten minste 30% van het land en de oceaan te beschermen wordt als historisch bestempeld. Maar over de financiering is nog veel onduidelijkheid, en waarnemers zetten ook vraagtekens bij de uitwerking van het akkoord.
COP15 in Montreal werd maandag 19 december een nieuw wereldwijd kader afgesproken om de biodiversiteitscrisis aan te pakken. Dit akkoord verbindt de wereld ertoe het verlies aan biodiversiteit tegen 2030 te stoppen en terug te draaien - een wereldwijd doel dat wordt geprezen als het equivalent van de 1,5°C- doelstelling van klimaatakkoord van Parijs.
Op de COP15-conferentie in Montreal werd een nieuwe routekaart uitgestippeld om het natuurverlies in de wereld te stoppen. Vooral de doelstelling om wereldwijd ten minste 30 procent van het land en de oceaan te beschermen wordt als historisch bestempeld. Maar over de financiering is nog veel onduidelijkheid, en waarnemers zetten ook vraagtekens bij de uitwerking van het akkoord.
Plus de 190 pays, réunis lundi lors de la COP15 à Montréal, sont parvenus à un accord historique pour tenter d’enrayer la destruction de la biodiversité. Mais sans dispositif contraignant, de nombreux engagements pris risquent de rester lettre morte.
Après deux semaines de négociations, la 15e conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique s’est terminée ce lundi à Montréal avec l’adoption d’un nouveau cadre mondial pour la biodiversité à l’horizon 2030...
La mise en œuvre du «cadre» mondial adopté à Montréal nécessitera énormément de travail d’ici la fin de la décennie.
Tijdens de COP15-top over biodiversiteit is een wereldwijd akkoord gesloten om 30% van het land en de oceanen van de aarde in stand te houden. In het verdrag worden voor het eerst ook de rechten van inheemse volkeren op hun land erkend.
Après deux semaines de négociations, les 196 parties de la Convention sur la diversité biologique (CBD) sont parvenues à un accord, lundi matin, à l’issue de la 15ème conférence mondiale (COP15) sur la biodiversité. Le défi était de taille : fixer un cadre international pour la décennie actuelle, capable d’enrayer, et même d’inverser, l’effondrement du vivant.
Les pays du monde entier se sont engagés à protéger 30 % de la planète d’ici 2030 et à débloquer 30 milliards de dollars d’aide annuelle pour les pays en développement.
A la COP15 pour la biodiversité, 195 pays ont accepté de conserver 30% des terres et des mers d'ici 2030. Si certains s’en réjouissent, d’autres craignent qu'une telle approche menace d'expulsion jusqu'à 300 millions de personnes de ces zones.
La biodiversité n’avait encore jamais été aussi haut dans l’agenda des gouvernements que ces derniers jours à Montréal. Même si la Cop 15 n’a pas encore eu l’attrait d’un sommet climat pour les politiques - seuls les ministres de l’Environnement étaient présents au Canada, mais aucun chef d’État… - la question de la protection des espèces et des écosystèmes est sortie du purgatoire où elle demeurait depuis la première Cop consacrée à cet enjeu en 1994.
Les pays rassemblés à la COP15 sur la biodiversité sont parvenus in extremis à un accord. Non-contraignant, il fixe tout de même des objectifs ambitieux pour les années à venir. « L’accord est adopté », déclare Huang Runqiu, le président chinois de la COP15, au bout d’une nuit de marathon diplomatique, lundi matin 19 décembre. À Montréal, les 196 parties à la Convention sur la diversité biologique — 195 États et l’Union européenne (UE) — ont adopté un « pacte de paix avec la nature ». Nommé « accord de (...)
Alors que la COP 15 Biodiversité à Montréal touche à sa fin, Yan Ropert-Coudert explique à Libération les enjeux de la protection de la faune et de la flore polaires, particulièrement fragiles.
Les pays du monde entier ont conclu, lundi, un accord historique à Montréal, au Canada, pour enrayer la destruction de la biodiversité et des ressources indispensables à l'humanité. Cet accord vise à protéger 30 % de la planète d'ici 2030.
La baisse de l'usage des pesticides, une cause bien établie de disparition de la biodiversité, est au cœur des négociations à Montréal. L'UE pousse pour un objectif chiffré, mais son isolement laisse envisager un accord peu ambitieux.
Le texte provisoire mis sur la table par la présidence chinoise ce dimanche est plutôt bien accueilli par les observateurs.
Devant la somme de connaissances accumulées et parce que « l’ignorance ne peut plus être convoquée », cinq sociétés savantes d’écologie européennes appellent, dans une tribune au « Monde », à des transformations en profondeur des sociétés pour maintenir la Terre habitable.
Julien Rochette, de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), analyse les clivages Nord-Sud à la COP 15 autour de la manière dont la protection de la biodiversité peut être financée.
Récit d’un mouvement qui dépasse le « pas dans ma cour » (nimby).
Pendant qu’Emmanuel Macron se rend au Quatar dans le cadre de la coupe du monde de football, le Canada accueille un événement politique majeur qui aurait du être au cœur de toutes les attentions : la COP 15 sur la biodiversité. Générations Futures déplore le peu d’investissements et d’ambitions des représentants mondiaux en général et de la France en particulier pour cet événement majeur.
A l'occasion de la conférence de l'ONU pour la biodiversité à Montréal, franceinfo se penche sur les espèces menacées au Québec. Le caribou forestier, dont les populations déclinent, en est l'exemple le plus emblématique.
L'agriculture peut-elle se passer de pesticides? Des chercheurs explorent déjà plusieurs pistes de solutions.
Alors que le mode de vie et les pratiques ancestrales des peuples autochtones en font les meilleurs garants de la biodiversité mondiale, leur voix pèse encore très peu dans les négociations internationales.
La positive attitude. À Montréal (Canada), où se tient la 15ème conférence mondiale (COP15) sur la biodiversité, un terme fait florès : « nature positive » (c’est en anglais). Tour d’horizon d’un concept-parapluie qui abrite le meilleur comme le pire.