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La Chine a enregistré son automne le plus chaud depuis les premiers relevés en 1961, a annoncé mercredi le Centre national du climat, en hausse de 1,5 degré par rapport à la moyenne.Entre le 1er septembre et le 30 novembre, la température moyenne au niveau national était de 11,8 degrés, contre 10,3 degrés en moyenne, précise l'institution dans une publication sur le réseau social chinois Wechat.Le géant asiatique est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, responsable selon les scientifiques du changement climatique.
Conséquence du changement climatique, l’automne devient de plus en plus chaud dans l’archipel nippon. En 2024, la température moyenne entre les mois de septembre et novembre frôle les 2 °C d’augmentation par rapport à la même période entre 1991 et 2020.
Le Kazakhstan, plus gros producteur mondial d'uranium, a annoncé jeudi la tenue d'un rare référendum cet automne sur la construction de la première centrale nucléaire d'Asie centrale, région où l'Ouzbékistan et le Kirghizstan ont des projets similaires."Le développement économique est impossible sans un approvisionnement énergétique stable, c'est pourquoi j'ai demandé d'étudier la question de la construction d'une centrale nucléaire. Le référendum aura lieu cet automne", a déclaré le président Kassym-Jomart Tokaïev à l'occasion de la "journée des journalistes".
Les trois derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde, février s’inscrivant dans une série de neuf records mensuels consécutifs, sous l’effet de la poursuite des émissions de gaz à effet de serre et du phénomène climatique El Niño, selon Copernicus. L’observatoire européen a égrené, dans son dernier bulletin mensuel publié jeudi, une nouvelle série de chiffres chocs : avec une température de l’air de 13,54°C en moyenne, le mois passé s’est inscrit 1,77°C au-dessus d’un février moyen sur la période 1850-1900. C’est aussi 0,12°C de plus que le record précédent pour un mois de février, qui remontait à 2016.
Les fortes précipitations d’octobre et de novembre ont fait remonter le niveau des nappes dans le nord du pays, annonce le BRGM ce jeudi 14 décembre. Mais l’établissement public reste prudent pour l’an prochain.
L’année 2023 devrait par ailleurs se classer au deuxième rang des années les plus chaudes dans l’Hexagone avec une température moyenne de 14,2 °C, selon le bilan climatique de l’agence météorologique.
Un été sans fin ? L’année 2023 continue de battre tous les records de température, sous l’effet du changement climatique. En France, jamais un mois de septembre n’a été aussi chaud. Et octobre semble déjà prendre la même tournure.
Si l’été est le moment du recul et de la réflexion, je suis, en vérité, pétrifié. Nous sommes face à des défis environnementaux existentiels, dont les conséquences sociales, économiques, migratoires et militaires sont d’une envergure qui nous dépasse. Cette réalité se conjugue à une anxiété sociale, qui reflète la dualisation croissante de la société. Car, ne l’oublions pas, bon pays, mauvais pays développé, la part de la population qui est sous le seuil de pauvreté dépasse 25 %. Et c’est honteusement un problème de riches, puisque 10 % de la population mondiale vit dans l’extrême pauvreté.
La consommation belge de gaz a moins diminué que la moyenne européenne.
Les réserves d’eau sont à un tiers de leur capacité à travers le territoire espagnol. La situation est particulièrement préoccupante dans le sud et en Catalogne, où des restrictions d’eau seront appliquées à partir du 25 novembre.
La France est parcourue d’une vague de chaleur inhabituelle pour l’automne. Les températures frôlent parfois les 30 °C. Un phénomène inquiétant pour les nappes phréatiques et la flore, selon le climatologue Roland Séférian.
Le produit intérieur brut (PIB) français devrait stagner cet automne, mais les craintes sur l'approvisionnement en énergie et l'inflation élevée font peser de "lourdes menaces" sur la croissance en Europe, a indiqué jeudi l'Insee. Dans sa note de conjoncture, l'Institut national de la statistique a maintenu sa prévision de croissance de 2,6% en 2022 pour la France, mais n'exclut pas un repli de l'activité au quatrième trimestre en cas de difficultés d'approvisionnement en énergie et d'arrêts de production.
- Afp
La consommation de gaz des foyers et commerces allemands a bondi avec les premiers frimas de l'automne, un constat "décevant", a estimé jeudi le chef de l'Agence fédérale des réseaux, exhortant à économiser l'énergie pour éviter une pénurie cet hiver.
- Novethic
Les feuilles se ramassent à la pelle… en plein été. Pourtant, malgré les apparences trompeuses, l’automne n’est pas encore arrivé. Si les arbres perdent déjà leur feuillage, c’est en réaction au manque d’eau et aux températures records. Un phénomène qui risque de se répéter, mettant en péril notre végétation et tout l’écosystème qui en dépend.
Au lieu d'un vert éclatant, de nombreux jardins, parcs et bois arborent des teintes du jaune au brun, tandis que les feuilles s'amoncellent aux pieds des arbres: le Royaume-Uni est entré dans un "faux automne" après un été chaud et sec.
Depuis la mi-juillet, la capitale vit un automne anticipé causé par les vagues de chaleur à répétition et la sécheresse. Résultat, les Parisiens ramassent déjà les feuilles mortes.
- AFP
Le climat en Europe a continué de se réchauffer en 2020, les régions arctiques de la Sibérie ayant même connu une année exceptionnelle, avec une température de plus de 4 degrés supérieure à la moyenne, a indiqué jeudi le service européen de surveillance du changement climatique Copernicus.
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Conférence courte (moins de 30 minutes + 20 minutes de questions-réponses) donnée le 26 septembre 2019 à Plaisians dans le cadre de l'Université d'Automne de l'Humanitaire organisée par le groupe URD.