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Electrisés par l’assassinat de Charlie Kirk, évangéliques et catholiques ultraconservateurs imposent leur «guerre spirituelle» au cœur de l’administration américaine. Avec en ligne de mire, les droits des femmes et des minorités.
Le deuxième mandat présidentiel de Donald Trump marque le retour en force de la religion aux États-Unis. Une montée en puissance en politique et dans l’espace public comme en témoignent les 65.000 personnes rassemblées dans le stade de Gendale en Arizona pour rendre hommage au "martyr" Charlie Kirk. Trump a séduit les électeurs évangéliques et une partie des chrétiens conservateurs. Il est soutenu par l’extrême droite antisémite mais aussi par la droite juive pro-israélienne, une "synthèse que seul Trump est capable de faire". Le 47e président américain a réussi à convaincre cet électorat malgré sa personnalité extravagante, éloignée des préceptes religieux. Calcul politique ? À n’en pas douter. Et depuis son investiture, le conservatisme religieux se déploie.
C’est un refus qui passe très mal auprès de Donald Trump. Celui de la prestigieuse université Harvard contre les exigences du président américain, voulant remettre en cause son fonctionnement, ses politiques d’admission des étudiants et de recrutement du personnel ainsi que ses programmes académiques. "L’université ne renoncera pas à son indépendance ni à ses droits constitutionnels", a assuré lundi son président, Alan Garber, dans une lettre retentissante adressée aux étudiants et aux enseignants.
Aux États-Unis, voilà quelques années que les programmes scolaires et les universités sont régulièrement pris pour cible par les militants ultraconservateurs. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, cet assaut contre l’éducation prend une ampleur inédite et se décline au niveau fédéral comme dans les districts scolaires.
Trois courants idéologiques à la fois contraires et convergents, les ultraconservateurs chrétiens, les nationaux-populistes et les techno-libertariens, sont portés par la victoire de Donald Trump.Cette internationale n’est pas structurée comme les internationales socialistes et communistes du XXe siècle, Des tentatives d’unification sont toutefois à l’œuvre depuis une décennie. Ancien conseiller stratégique de Donald Trump de 2016 à 2017, l’idéologue suprémaciste Steve Bannon avait lancé, en 2018 à Bruxelles, Le Mouvement, une fondation destinée à fédérer les populistes et nationalistes d’extrême droite en Europe.
L’idéologue américain d’extrême droite a réalisé ce geste à la fin de son discours à la Conservative Political Action Conference.
Le Conseil de l’éducation de l’Etat américain a voté, la semaine dernière, pour exclure des manuels scolaires de sciences du programme en raison d’une approche jugée trop « partiale » par les conservateurs.
Un vote sur la loi de restauration de la nature aura lieu au parlement européen la semaine prochaine. Des activistes et des personnalités de la société civile soulignent l’importance du rôle que peuvent jouer certains des eurodéputés belges et les invitent à orienter leur voix en faveur de la préservation de la biodiversité.