Veille 2.1

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La lutte contre le réchauffement climatique est-elle encore une priorité pour l’Union européenne ? Si le Pacte vert, le fameux Green deal, a été une des grandes réalisations européennes de ces 5 dernières années, l’écologie a été quasi inexistante lors de la campagne pour les européennes. De nombreux citoyens européens et une partie des partis politiques donnent désormais la priorité à la lutte contre la pauvreté ou l’immigration. Inquiets, des scientifiques demandent un nouvel agenda ambitieux pour protéger l’environnement.
Dans les pays de l’UE, les condamnations pour dommages infligés à la biodiversité n’intègrent que très rarement une demande de réparation financière. Une initiative européenne entend équiper les magistrats pour y remédier.
Le système d’importation des végétaux au sein de l’Union européenne permet aux ravageurs et maladies de mettre en péril l’agriculture du Vieux Continent.
Planche de chalut. Cette décision inédite s’accompagne de la création de nouveaux parcs nationaux marins et de moyens renforcés pour protéger ces écosystèmes.
The law will come into force in national parks within two years and in all of the country’s marine protected areas by 2030
Ils manquent pas d’aires. Paris reproche à Londres de mettre en danger la filière de la pêche en interdisant le chalutage dans certaines aires marines protégées du Royaume-Uni.
Au moment où le Royaume-Uni fait preuve d’une détermination exemplaire pour mettre en œuvre les recommandations scientifiques et les engagements internationaux en matière de protection de l’océan et où le gouvernement britannique commence à interdire le chalutage de fond dans quelques zones restreintes de ses aires marines protégées, un axe anti-écologique formé par la droite et l’extrême droite françaises refait surface pour tenter de faire plier Londres et la Commission européenne et empêcher une réelle protection des eaux britanniques. Comble de l’ironie, le pays qui a quitté l’UE est le seul à appliquer sérieusement les règles européennes en matière de protection des océans, des écosystèmes et du climat.
Une note du Conseil Européen ayant fait l’objet d’une fuite, donne un aperçu des priorités stratégiques que les États membres souhaitent proposer à la nouvelle Commission européenne. Qu’en ressort-il ? Les chefs de gouvernement veulent carrément mettre de côté le Green Deal européen ! Canopea et Natagora demandent au Gouvernement belge, qui préside le Conseil, de remettre le climat, la nature et la santé au cœur des priorités européennes. C’est la seule façon de garantir un avenir serein sur le long terme aux citoyen·nes d’Europe et d’ailleurs.
Le Réseau Action Climat distribue les bons et mauvais points. Le 9 avril, la fédération d’associations environnementales a publié un « décryptage » des votes des eurodéputés français durant ce mandat.
Depuis la signature des accords de Paris en 2015, les principaux groupes bancaires de l'Union européenne ont octroyé un total de 256 milliards d'euros de crédit aux entreprises qui menacent les forêts, les savanes et d'autres écosystèmes confrontés à des situations climatiques critiques, selon un rapport du cabinet d'études néerlandais Profundo, rendu public par Greenpeace International, Milieudefensie, Harvest et Global Witness.
Après le revirement de la Hongrie, le vote de l’une des pièces maîtresses du Pacte vert par les ministres de l’Environnement de l’UE a été annulé à la dernière minute. Son avenir semble incertain.
Les ministres de l’Environnement de plusieurs Etats membres ont manifesté lundi leur mécontentement envers ceux qui, actuellement, bloquent l’adoption définitive de la loi européenne sur la restauration de la nature, un important texte du Green Deal portant sur la biodiversité. Les négociateurs du Parlement européen et du Conseil (Etats membres) étaient parvenus en novembre dernier à un accord provisoire, qui a été validé en plénière du Parlement le mois dernier.
Pascal Canfin, président français de la commission de l’Environnement du Parlement européen, s’inquiète du blocage de la loi sur la restauration de la nature. Et affirme disposer de « beaucoup de signaux » concernant une action en sous-main d’Alexander De Croo contre la loi.
La coalition pour la biodiversité tire la sonnette d’alarme. En dépit d’un large plébiscite populaire, d’un accord négocié avec soin en trilogue et d’un vote favorable au Parlement européen, le pouvoir exécutif des États membres pourrait s’opposer à l’adoption de la loi sur la restauration de la nature lors du vote au Conseil des ministres du 25 mars 2024. Sans raison valable, le soutien de la Hongrie ne serait en effet plus assuré, mettant ainsi la loi en péril. Les récentes allégations concernant les prises de positions partisanes au sein de la Présidence belge du Conseil sont alarmantes. La Belgique doit prendre à cœur son rôle de médiateur impartial et efficace au sein de l’Union européenne.
Levée de bouclier des lobbies économiques et industriels contre la loi sur le devoir de vigilance européen, y compris en Chine et aux Etats-Unis.
Les Européens et les gouvernements belges sont toujours divisés sur la loi européenne sur la restauration de la nature. Le vote approche et certains agissent en sous-main pour faire capoter le dossier. Le nom du Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) est cité. Un sondage du WWF suggère que la population en veut pourtant davantage.
Face à la perte galopante de biodiversité, les naturalistes testent diverses approches pour préserver la diversité des écosystèmes. Parmi elles, le réensauvagement aussi appelé “rewilding”, une méthode née aux États-Unis qui rencontre un succès croissant en Europe mais n’est pas épargnée pas les ratés et les controverses.
C’est une victoire arrachée après une longue bataille. Le 27 février, le crime d’écocide a été inscrit dans le droit européen comme l’a annoncé l’eurodéputée Marie Toussaint. Commerce illégal du bois, épuisement des ressources en eau, violations de la législation européenne sur les substances chimiques, pollution causée par les navires, incendies de forêt, pollution généralisée de l’air, de l’eau et du sol... Toutes ces infractions pénales s’apparentent désormais à un écocide.
Le Parlement européen a voté mardi de justesse une législation imposant la restauration des écosystèmes abîmés, et ce malgré la farouche opposition de la droite à l'unisson des organisations agricoles. Il s'agit de la validation d'un accord qui avait été trouvé à la mi-novembre, et qui implique notamment de restaurer d'ici 2030 au moins 30 % des habitats abîmés, puis 60 % d'ici 2040 et 90 % d'ici 2050.
Le retour du loup dans des régions de l’Union européenne d’où il était absent depuis longtemps entraîne de plus en plus de conflits avec les communautés locales d’agriculteurs et de chasseurs.
À travers leurs (in) décisions, nos décideurs forcent une “pause environnementale” – pour ne pas dire régression – et sabotent nos dernières chances de préserver la stabilité de la biosphère, compromettant ainsi à moyen terme l’habitabilité de notre Terre.
À travers leurs (in) décisions, nos décideurs forcent une “pause environnementale” – pour ne pas dire régression – et sabotent nos dernières chances de préserver la stabilité de la biosphère, compromettant ainsi à moyen terme l’habitabilité de notre Terre.
A l’issue d’intenses négociations, les Etats de l’UE ont décidé des quotas de pêche à partir de l’année prochaine. Le lieu jaune était notamment au cœur des discussions.
La plupart des textes-clés du Pacte vert européen, annoncé par Bruxelles en 2019, ont été reportés, rejetés ou vidés de leur substance. Longtemps garantes du verdissement des Etats membres, les institutions communautaires opèrent un recul général sur la question environnementale, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Ils ont enfin décidé de s’occuper sérieusement de notre environnement. (On espère). Jeudi dernier, l’Union européenne et le Parlement européen ont trouvé un terrain d’entente pour une loi qui va changer la donne et inédit dans notre civilisation thermo-industrielle qui éclate la planète pour construire des supermarchés, des routes et des parking à la con.Leur …
La coalition belge pour la biodiversité se dit vendredi déçue que de nombreuses exceptions figurent dans l’accord...
Ce 9 novembre, les institutions européennes se sont réunies pour décider d’un accord préliminaire sur le texte final de la loi européenne sur la restauration de la nature. La Coalition Biodiversité a des sentiments mitigés : « Nous sommes heureux que l’accord reprenne tous les écosystèmes qui étaient initialement inclus dans le projet de loi, mais les articles sont affaiblis par rapport à la proposition de la Commission européenne et à la position du Conseil. Il est décevant de constater que de nombreuses exceptions ont été incluses et que les obligations des États membres sont trop souples. »
Le Parlement européen et les Etats membres se sont entendus jeudi 9 novembre au soir sur une proposition de texte moins ambitieuse que la version initiale de la Commission mais qui concernera bien tous les écosystèmes.
La présence en Europe de la fourmi de feu a, pour la première fois, été récemment attestée par une équipe de scientifiques. Cette fourmi fait partie du top 10 des espèces invasives les plus nuisibles, d’après le dernier rapport de référence en la matière.
Une étude publiée lundi 11 septembre révèle que la fourmi de feu a été identifiée en Sicile. C’est l’une des espèces les plus invasives au monde, qui peut rendre certains milieux « infréquentables ».


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juin 2024

La lutte contre le réchauffement climatique est-elle encore une priorité pour l’Union européenne ? Si le Pacte vert, le fameux Green deal, a été une des grandes réalisations européennes de ces 5 dernières années, l’écologie a été quasi inexistante lors de la campagne pour les européennes. De nombreux citoyens européens et une partie des partis politiques donnent désormais la priorité à la lutte contre la pauvreté ou l’immigration. Inquiets, des scientifiques demandent un nouvel agenda ambitieux pour protéger l’environnement.

mai 2024

Dans les pays de l’UE, les condamnations pour dommages infligés à la biodiversité n’intègrent que très rarement une demande de réparation financière. Une initiative européenne entend équiper les magistrats pour y remédier.

avril 2024

Le système d’importation des végétaux au sein de l’Union européenne permet aux ravageurs et maladies de mettre en péril l’agriculture du Vieux Continent.
Planche de chalut. Cette décision inédite s’accompagne de la création de nouveaux parcs nationaux marins et de moyens renforcés pour protéger ces écosystèmes.
Ils manquent pas d’aires. Paris reproche à Londres de mettre en danger la filière de la pêche en interdisant le chalutage dans certaines aires marines protégées du Royaume-Uni.
The law will come into force in national parks within two years and in all of the country’s marine protected areas by 2030
Au moment où le Royaume-Uni fait preuve d’une détermination exemplaire pour mettre en œuvre les recommandations scientifiques et les engagements internationaux en matière de protection de l’océan et où le gouvernement britannique commence à interdire le chalutage de fond dans quelques zones restreintes de ses aires marines protégées, un axe anti-écologique formé par la droite et l’extrême droite françaises refait surface pour tenter de faire plier Londres et la Commission européenne et empêcher une réelle protection des eaux britanniques. Comble de l’ironie, le pays qui a quitté l’UE est le seul à appliquer sérieusement les règles européennes en matière de protection des océans, des écosystèmes et du climat.
Une note du Conseil Européen ayant fait l’objet d’une fuite, donne un aperçu des priorités stratégiques que les États membres souhaitent proposer à la nouvelle Commission européenne. Qu’en ressort-il ? Les chefs de gouvernement veulent carrément mettre de côté le Green Deal européen ! Canopea et Natagora demandent au Gouvernement belge, qui préside le Conseil, de remettre le climat, la nature et la santé au cœur des priorités européennes. C’est la seule façon de garantir un avenir serein sur le long terme aux citoyen·nes d’Europe et d’ailleurs.
Le Réseau Action Climat distribue les bons et mauvais points. Le 9 avril, la fédération d’associations environnementales a publié un « décryptage » des votes des eurodéputés français durant ce mandat.

mars 2024

Depuis la signature des accords de Paris en 2015, les principaux groupes bancaires de l'Union européenne ont octroyé un total de 256 milliards d'euros de crédit aux entreprises qui menacent les forêts, les savanes et d'autres écosystèmes confrontés à des situations climatiques critiques, selon un rapport du cabinet d'études néerlandais Profundo, rendu public par Greenpeace International, Milieudefensie, Harvest et Global Witness.
Après le revirement de la Hongrie, le vote de l’une des pièces maîtresses du Pacte vert par les ministres de l’Environnement de l’UE a été annulé à la dernière minute. Son avenir semble incertain.
Les ministres de l’Environnement de plusieurs Etats membres ont manifesté lundi leur mécontentement envers ceux qui, actuellement, bloquent l’adoption définitive de la loi européenne sur la restauration de la nature, un important texte du Green Deal portant sur la biodiversité. Les négociateurs du Parlement européen et du Conseil (Etats membres) étaient parvenus en novembre dernier à un accord provisoire, qui a été validé en plénière du Parlement le mois dernier.
Pascal Canfin, président français de la commission de l’Environnement du Parlement européen, s’inquiète du blocage de la loi sur la restauration de la nature. Et affirme disposer de « beaucoup de signaux » concernant une action en sous-main d’Alexander De Croo contre la loi.
La coalition pour la biodiversité tire la sonnette d’alarme. En dépit d’un large plébiscite populaire, d’un accord négocié avec soin en trilogue et d’un vote favorable au Parlement européen, le pouvoir exécutif des États membres pourrait s’opposer à l’adoption de la loi sur la restauration de la nature lors du vote au Conseil des ministres du 25 mars 2024. Sans raison valable, le soutien de la Hongrie ne serait en effet plus assuré, mettant ainsi la loi en péril. Les récentes allégations concernant les prises de positions partisanes au sein de la Présidence belge du Conseil sont alarmantes. La Belgique doit prendre à cœur son rôle de médiateur impartial et efficace au sein de l’Union européenne.
Levée de bouclier des lobbies économiques et industriels contre la loi sur le devoir de vigilance européen, y compris en Chine et aux Etats-Unis.