Veille 2.1

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Sélection du moment:

Dans son rapport de l’an passé, l’AIE évoquait un « point de retournement historique » avec le pic charbonnier en vue. Changement de ton, dans le rapport 2024. La consommation mondiale devrait progresser de 1% en 2024 (2,4% en 2023). Pour les trois prochaines années, il n’est plus question que d’un plateau (légèrement ascendant en réalité).De la lecture du rapport, j’ai retenu quatre points principaux.
Mauvaise nouvelle pour le climat : la demande mondiale de charbon a atteint un nouveau record en 2024, année la plus chaude jamais enregistrée, et seul l'essor des énergies renouvelables devrait contribuer à la stabiliser jusqu'en 2027, a rapporté l'Agence internationale de l'énergie (AIE) mercredi."Après avoir atteint un niveau record en 2024, la demande mondiale de charbon devrait se stabiliser" jusqu'en 2027 du fait de la forte progression des énergies renouvelables, écrit l'AIE dans son rapport annuel sur le charbon dans le monde sur la période 2024-2027.
Une guerre culturelle a commencé. Continue, ouverte ou cachée, explicite ou détournée, elle concerne le destin de l’humanité tout entière. Elle concerne les savoirs autour de l’énergie, et plus particulièrement les contre-vérités diffusées par les « pétropouvoirs » internationaux.En témoigne l’insolent succès, en librairie, des ouvrages climatosceptiques qui nourrissent explicitement le doute(1).
La géothermie, énergie renouvelable issue de la chaleur naturelle des sous-sols et des nappes souterraines, a un avenir radieux pour répondre aux besoins croissants de la planète en électricité, estime l'Agence Internationale de l'Energie qui incite les pétroliers à investir dans ce domaine.La géothermie pourrait couvrir à elle seule 15% de la croissance de la demande mondiale en électricité entre maintenant et 2050, si le coût des projets continue de se réduire, estime l'AIE dans son rapport de 125 pages, intitulé "L'avenir de l'énergie géothermique", publié vendredi.
Derrière le succès des ouvrages climatosceptiques se joue une guerre culturelle. Les pétrosavoirs, portés par l’industrie fossile, font tout pour minimiser les succès des énergies renouvelables.
La hausse de la production de carburants d'aviation durables (SAF) en 2024 s'avère inférieure aux projections, a regretté mardi la principale association de compagnies, dont les membres comptent majoritairement sur ces produits pour décarboner leurs activités.0,7% du carburant consommé par les avionsEn 2024, la production de ces carburants d'origine non fossile ("sustainable aviation fuels", SAF en anglais) atteindra 1,3 milliard de litres contre 600 millions en 2023, a souligné l'Association internationale du transport aérien (Iata) dans un communiqué.
Milton, Helene, Beryl, Boris, Kong-rey, Kirk… Ces noms résonnent pour les assureurs et les pays comme des gouffres à milliards, causés en l’espace de quelques heures par des inondations et des intempéries extrêmes. L’Europe, l’Asie et le nord de l’Amérique, aucun territoire n’est à l’abri. Ces événements mettent en question la viabilité et la pérennité des régions touchées au hasard des vents. Si le nombre de morts reste pour l’instant supportable par la communauté, les coûts financiers explosent et la quantité d’hydrocarbures et d’électricité nécessaires à la remise en état grimpe de manière exponentielle.
Les soixante-trois projets de terminaux d’exportation de GNL prévus d’ici à 2030 pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de CO2 à cet horizon, quasiment l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon, selon l’ONG Reclaim Finance.
L'Inde a demandé jeudi à la Cour internationale de justice (CIJ) de ne pas créer de nouvelles obligations pour lutter contre le réchauffement climatique, alors que la juridiction travaille à l'élaboration de nouvelles directives mondiales.Le pays a estimé devant la CIJ que le cadre existant de l'ONU était suffisant, provoquant la colère des petits Etats vulnérables qui souhaitent voir la Cour aller plus loin.
La Chine a enregistré son automne le plus chaud depuis les premiers relevés en 1961, a annoncé mercredi le Centre national du climat, en hausse de 1,5 degré par rapport à la moyenne.Entre le 1er septembre et le 30 novembre, la température moyenne au niveau national était de 11,8 degrés, contre 10,3 degrés en moyenne, précise l'institution dans une publication sur le réseau social chinois Wechat.Le géant asiatique est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, responsable selon les scientifiques du changement climatique.
La plus haute juridiction de l'ONU entame lundi à La Haye des audiences historiques visant à définir les obligations juridiques des pays face au changement climatique et pour aider les nations vulnérables à le combattre. Des représentants du Vanuatu et d'autres îles à risque de l'océan Pacifique ouvriront les débats marathon à la Cour internationale de justice (CIJ) à 09H00 GMT devant un panel de 15 juges.
L'avenir de la planète est en jeu, a affirmé lundi un représentant du Vanuatu devant la plus haute juridiction de l'ONU, ouvrant un processus historique qui vise à établir un cadre juridique sur la manière dont les pays devraient lutter contre le changement climatique. Plus de 100 pays et organisations présenteront des observations sur le sujet, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré devant la Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye.
La plus haute juridiction de l'ONU a entamé lundi à La Haye des audiences historiques visant à définir les obligations juridiques des pays face au changement climatique et pour aider les nations vulnérables à le combattre. Le juge président Nawaf Salam a ouvert les audiences au cours desquelles plus de 100 pays et organisations présenteront des observations sur le sujet, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré devant la Cour internationale de justice (CIJ), basée à La Haye.
Droit de réponse : Dominique Finon a publié sur notre site ces derniers jours une tribune dans laquelle il déplore « l’étrange politisation » de l’Agence internationale de l’énergie. Claude Mandil, ancien directeur général de l’AIE, a souhaité lui apporter quelques précisions. 
La COP29 s'est terminée sur un goût amer, les pays en développement n'ayant pas obtenu un montant d'aide climatique au niveau espéré. Une déception qui risque de réduire leurs ambitions futures en matière de réduction de gaz à effet de serre, estiment plusieurs experts.Selon l'accord de Paris, les Etats doivent présenter tous les cinq ans leur plans d'actions climatiques au travers des "contributions déterminées au niveau national" (NDC). La troisième salve de révision, avec des objectifs à 2035, doit être publiée d'ici février.
La consommation de charbon en Chine, principal pays émetteur de gaz à effet de serre, va probablement atteindre son pic en 2025 avant de décliner grâce aux efforts de Pékin pour développer des énergies plus propres, selon un rapport publié mercredi.Plus de la moitié (52%) des experts interrogés dans le cadre d'un rapport publié par les groupes de réflexion Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA) et International Society for Energy Transition Studies (ISETS) s'attendent à ce que la consommation de charbon de la Chine atteigne son maximum l'année prochaine.
Face à des résultats toujours insuffisants, des propositions se font jour pour sélectionner les hôtes des conférences climat, exclure les lobbyistes des énergies fossiles et passer à la mise en œuvre pratique des accords.
La COP29 s'est terminée à Bakou tôt dimanche matin, avec un accord mais beaucoup de frustrations. Nous avons interrogé Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l'Ifri sur ce résultat et sur les perspectives des négociations climatiques.
La conférence sur les changements climatiques COP29 s'est terminée dimanche sans mention explicite de la "transition" vers la sortie des énergies fossiles, un recul jugé "inquiétant" par nombre d'experts qui y voient un "pas en arrière" dans les chances de maintenir la planète sous 1,5 degré de réchauffement.
La promesse des pays riches à la COP29 de débloquer 300 milliards de dollars par an de finance climatique pour les pays pauvres a suscité leur colère, mais elle témoigne également d'une évolution des réalités politiques mondiales. Les deux semaines marathon de la COP à Bakou se sont ouvertes quelques jours après l'élection à la présidentielle américaine de Donald Trump, qui affiche son scepticisme aussi bien sur la question du climat que celle de l'aide internationale.
La police australienne a arrêté au cours du week-end 170 militants pour le climat qui avaient brièvement perturbé l'activité de l'un des plus grands ports charbonniers du monde avec un blocus flottant.Une flotte de kayaks, de planches à pagaie et de bateaux pneumatiques a bloqué l'entrée du port de Newcastle, au nord de Sydney, qui exporte des millions de tonnes de charbon chaque année. La police a déclaré dimanche soir que 156 adultes et 14 jeunes avaient été arrêtés et inculpés d'infractions pour notamment "perturbation d'une installation majeure".
L'accord conclu dimanche à la COP29 est "décevant" et "pas à la hauteur des enjeux", a regretté dimanche la ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.Malgré "plusieurs avancées", dont le triplement des financements en faveur des pays pauvres menacés par le changement climatique, la conférence de Bakou a été marquée "par une vraie désorganisation et une absence de leadership de la présidence" azerbaïdjanaise, a affirmé la ministre dans une déclaration transmise à l'AFP.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exprimé des sentiments mitigés à propos de l'accord sur le financement de la lutte contre le changement climatique conclu en Azerbaïdjan tôt dimanche matin, exhortant les Etats à le considérer comme une "fondation" à consolider."J'avais espéré un résultat plus ambitieux - tant sur le plan financier que sur celui de l'atténuation - pour relever le grand défi auquel nous sommes confrontés", a-t-il déclaré dans un communiqué, appelant "les gouvernements à considérer cet accord comme une fondation - pour continuer à construire".
La 29e conférence des Nations unies sur le changement climatique a adopté plusieurs décisions, dont la principale a fixé aux pays riches l'obligation de financer 300 milliards de dollars par an d'ici 2035 pour soutenir la transition énergétique et l'adaptation au changement climatique des pays en développement.
Les pays les plus pauvres et vulnérables au changement climatique ont laissé éclater leur colère samedi contre la présidence azerbaïdjanaise de la conférence de l'ONU à Bakou, estimant n'avoir pas été entendus sur leurs besoins financiers et promettant de continuer à se battre en prolongation.Après plus de 24 heures de retard, la séance de clôture de la COP29 a enfin débuté samedi soir, par un appel du président de la conférence, Moukhtar Babaïev, à ce que les pays surmontent leurs "divisions".Cette séance pourrait durer une partie de la nuit et inclure des suspensions.
La ministre des Affaires étrangères allemande, venue à Bakou pour le sprint final de la COP29, a accusé samedi la présidence azerbaïdjanaise du sommet des Nations unies sur le climat d'être sous l'influence de certaines puissances pétrolières, visant implicitement l'Arabie saoudite, sans la nommer.
L'appel à la "transition" vers la sortie des énergies fossiles, acquis principal de la COP28 de Dubaï combattu par l'Arabie saoudite, n'apparaît pas explicitement dans les principaux textes finaux présentés à la conférence sur le climat de l'ONU, la COP29, à Bakou dimanche.L'appel à "opérer une transition juste, ordonnée et équitable vers une sortie des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques" avait été arraché dans la douleur en 2023.
L'Union européenne, premier bailleur mondial pour le climat, a relevé samedi son engagement financier pour les pays en développement, mais quoiqu'il arrive d'ici la nuit, nombre de pays semblent résignés à repartir mécontents de la conférence sur le climat de l'ONU à Bakou.La présidence azerbaïdjanaise de la COP29 prévoit de publier vers 14H00 (10H00 GMT) son ultime proposition de compromis, avant de le soumettre à l'approbation des près de 200 pays réunis ici vers 18H00 (14H00 GMT), 24 heures après la fin théorique de la conférence.
Ce vendredi 22 novembre est le dernier jour de la COP29 à Bakou. Les négociateurs n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur un financement pour aider les pays en développement à faire face au changement climatique et un autre point est devenu clivant : les pays pétroliers ne veulent même plus faire mention de l’accord de l’année dernière, qui vise à sortir progressivement des énergies fossiles.
Le négociateur de l'Union européenne à la COP29, Wopke Hoesktra, a estimé jeudi que le projet d'accord publié dans la nuit était "inacceptable" en l'état.


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focusclimat énergie

décembre 2024

Dans son rapport de l’an passé, l’AIE évoquait un « point de retournement historique » avec le pic charbonnier en vue. Changement de ton, dans le rapport 2024. La consommation mondiale devrait progresser de 1% en 2024 (2,4% en 2023). Pour les trois prochaines années, il n’est plus question que d’un plateau (légèrement ascendant en réalité).De la lecture du rapport, j’ai retenu quatre points principaux.
Mauvaise nouvelle pour le climat : la demande mondiale de charbon a atteint un nouveau record en 2024, année la plus chaude jamais enregistrée, et seul l'essor des énergies renouvelables devrait contribuer à la stabiliser jusqu'en 2027, a rapporté l'Agence internationale de l'énergie (AIE) mercredi."Après avoir atteint un niveau record en 2024, la demande mondiale de charbon devrait se stabiliser" jusqu'en 2027 du fait de la forte progression des énergies renouvelables, écrit l'AIE dans son rapport annuel sur le charbon dans le monde sur la période 2024-2027.
Une guerre culturelle a commencé. Continue, ouverte ou cachée, explicite ou détournée, elle concerne le destin de l’humanité tout entière. Elle concerne les savoirs autour de l’énergie, et plus particulièrement les contre-vérités diffusées par les « pétropouvoirs » internationaux.En témoigne l’insolent succès, en librairie, des ouvrages climatosceptiques qui nourrissent explicitement le doute(1).
La géothermie, énergie renouvelable issue de la chaleur naturelle des sous-sols et des nappes souterraines, a un avenir radieux pour répondre aux besoins croissants de la planète en électricité, estime l'Agence Internationale de l'Energie qui incite les pétroliers à investir dans ce domaine.La géothermie pourrait couvrir à elle seule 15% de la croissance de la demande mondiale en électricité entre maintenant et 2050, si le coût des projets continue de se réduire, estime l'AIE dans son rapport de 125 pages, intitulé "L'avenir de l'énergie géothermique", publié vendredi.
Derrière le succès des ouvrages climatosceptiques se joue une guerre culturelle. Les pétrosavoirs, portés par l’industrie fossile, font tout pour minimiser les succès des énergies renouvelables.
La hausse de la production de carburants d'aviation durables (SAF) en 2024 s'avère inférieure aux projections, a regretté mardi la principale association de compagnies, dont les membres comptent majoritairement sur ces produits pour décarboner leurs activités.0,7% du carburant consommé par les avionsEn 2024, la production de ces carburants d'origine non fossile ("sustainable aviation fuels", SAF en anglais) atteindra 1,3 milliard de litres contre 600 millions en 2023, a souligné l'Association internationale du transport aérien (Iata) dans un communiqué.
Milton, Helene, Beryl, Boris, Kong-rey, Kirk… Ces noms résonnent pour les assureurs et les pays comme des gouffres à milliards, causés en l’espace de quelques heures par des inondations et des intempéries extrêmes. L’Europe, l’Asie et le nord de l’Amérique, aucun territoire n’est à l’abri. Ces événements mettent en question la viabilité et la pérennité des régions touchées au hasard des vents. Si le nombre de morts reste pour l’instant supportable par la communauté, les coûts financiers explosent et la quantité d’hydrocarbures et d’électricité nécessaires à la remise en état grimpe de manière exponentielle.
Les soixante-trois projets de terminaux d’exportation de GNL prévus d’ici à 2030 pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de CO2 à cet horizon, quasiment l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon, selon l’ONG Reclaim Finance.
L'Inde a demandé jeudi à la Cour internationale de justice (CIJ) de ne pas créer de nouvelles obligations pour lutter contre le réchauffement climatique, alors que la juridiction travaille à l'élaboration de nouvelles directives mondiales.Le pays a estimé devant la CIJ que le cadre existant de l'ONU était suffisant, provoquant la colère des petits Etats vulnérables qui souhaitent voir la Cour aller plus loin.
La Chine a enregistré son automne le plus chaud depuis les premiers relevés en 1961, a annoncé mercredi le Centre national du climat, en hausse de 1,5 degré par rapport à la moyenne.Entre le 1er septembre et le 30 novembre, la température moyenne au niveau national était de 11,8 degrés, contre 10,3 degrés en moyenne, précise l'institution dans une publication sur le réseau social chinois Wechat.Le géant asiatique est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, responsable selon les scientifiques du changement climatique.
La plus haute juridiction de l'ONU entame lundi à La Haye des audiences historiques visant à définir les obligations juridiques des pays face au changement climatique et pour aider les nations vulnérables à le combattre. Des représentants du Vanuatu et d'autres îles à risque de l'océan Pacifique ouvriront les débats marathon à la Cour internationale de justice (CIJ) à 09H00 GMT devant un panel de 15 juges.
L'avenir de la planète est en jeu, a affirmé lundi un représentant du Vanuatu devant la plus haute juridiction de l'ONU, ouvrant un processus historique qui vise à établir un cadre juridique sur la manière dont les pays devraient lutter contre le changement climatique. Plus de 100 pays et organisations présenteront des observations sur le sujet, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré devant la Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye.
La plus haute juridiction de l'ONU a entamé lundi à La Haye des audiences historiques visant à définir les obligations juridiques des pays face au changement climatique et pour aider les nations vulnérables à le combattre. Le juge président Nawaf Salam a ouvert les audiences au cours desquelles plus de 100 pays et organisations présenteront des observations sur le sujet, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré devant la Cour internationale de justice (CIJ), basée à La Haye.

novembre 2024

Droit de réponse : Dominique Finon a publié sur notre site ces derniers jours une tribune dans laquelle il déplore « l’étrange politisation » de l’Agence internationale de l’énergie. Claude Mandil, ancien directeur général de l’AIE, a souhaité lui apporter quelques précisions. 
La COP29 s'est terminée sur un goût amer, les pays en développement n'ayant pas obtenu un montant d'aide climatique au niveau espéré. Une déception qui risque de réduire leurs ambitions futures en matière de réduction de gaz à effet de serre, estiment plusieurs experts.Selon l'accord de Paris, les Etats doivent présenter tous les cinq ans leur plans d'actions climatiques au travers des "contributions déterminées au niveau national" (NDC). La troisième salve de révision, avec des objectifs à 2035, doit être publiée d'ici février.