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IA et climat : un même renoncement. Ce discours de la fatalité rappelle la manière dont sont pris en compte aujourd’hui les enjeux du changement climatique et de ses conséquences dramatiques pour l’humanité. Les pouvoirs publics main dans la main avec les intérêts économiques capitalistes ne veulent plus réfléchir aux moyens de freiner le réchauffement global et l’effondrement du vivant (
A première vue, vous pourrez probablement penser que l’auteur de ces lignes est soit en train de traverser un épisode de déprime passagère nourri par un doomscrolling trop intensif, soit qu’il s’aventure bien loin de ses terrains d’expertise habituels. Les deux seraient inquiétants, cela va sans dire. Pourtant, je souhaite que nous considérions un instant … Continuer la lecture de Et si la troisième guerre mondiale avait déjà commencé ? →
La Chine a indiqué lundi que l'hypothèse d'une fuite d'un virus depuis un laboratoire chinois pour expliquer la pandémie de Covid-19 était "extrêmement improbable", après des accusations en ce sens formulées par la CIA.
Les autorités sanitaires indiennes ont ouvert une enquête pour tenter de déterminer l'origine d'une mystérieuse maladie qui a déjà causé la mort de 17 personnes dans la région du Cachemire (nord-ouest), a rapporté samedi la presse locale.
L’appareil d’Azerbaijan Airlines qui s’est écrasé mercredi 25 décembre, faisant 38 morts, a probablement été confondu avec un drone et touché par un tir anti-aérien russe au-dessus de la Tchétchénie où il devait atterrir.
Lors de son mandat à la Maison Blanche, Donald Trump avait retiré les États-Unis de plusieurs accords internationaux et agences de l'ONU, menaçant même de quitter l'Otan. À l'époque, des hauts fonctionnaires de son équipe agissaient comme "garde-fous" et l'Europe n'était pas en proie à un conflit sur son territoire. Aujourd'hui, face à la possibilité d'un retour au pouvoir du milliardaire, l'Europe se prépare activement à se protéger d'une nouvelle présidence du républicain.
Aux bains des Pâquis à Genève.
En 1974, le sulfureux chimiste James Lovelock formulait, avec la biologiste Lynn Margulis, une théorie comparant la Terre à un super-organisme capable de s’autoréguler. Disqualifiée dans les milieux scientifiques, cette approche imprègne en profondeur la pensée philosophique et écologique actuelle.
Des économistes ont, pour la première fois, calculé précisément les effets (positifs) d’une diminution de la croissance sur l’évolution du climat, observe l’historien Jean-Baptiste Fressoz, dans sa chronique.
Dans un nouvel essai percutant, l’astrophysicien Aurélien Barrau défend une science libre et poétique pour faire face à la destruction du monde.
On l’ignore trop souvent mais les terres excavés et les déblais de chantier constituent, après l’eau, les plus importants flux de matière dans nos villes. Les volumes considérables de matériau produits par les trous creusés pour construire parkings, immeubles, routes et autres infrastructures doivent bien être entreposés quelque part.
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La réédition de ce « manifeste biorégionaliste », déjà recensé dans nos pages, entre en résonance avec l'exigence, désormais critique, de refonder l'architecture à partir de l'attention portée aux territoires et à leurs écologies. L'ouvrage de Mathias Rollot s'ouvre par un constat : la catastrophe écologique et sociale a déjà eu lieu. Il pose ensuite une question : « Pourquoi vouloir encore parler d'“architecture'', alors que les défis actuels sont avant tout d'ordres sociétaux, climatiques, politiques ? »
Dans ce billet, je voudrais proposer une hypothèse prospective que j’appellerais « hypothèse de la reine verte », par analogie avec l’hypothèse de la reine rouge. Cette hypothèse, si elle est vérifiée, présente un obstacle rédhibitoire à la généralisation de la décroissance puis de la post-croissance comme nouveau paradigme civilisationnel mondialisé. Si l’on est convaincu que la décroissance et la post-croissance de manière générale forment ensemble un paradigme indispensable pour éviter les pires scénarios d’effondrement et d’extinction qui menacent l’Humanité, alors il devient nécessaire de formuler des solutions politiques et institutionnelles capables de neutraliser les effets de cette « hypothèse de la reine verte ». Si ces solutions politiques et institutionnelles échouent à se mettre en œuvre pour des raisons contingentes, ou se révèlent impossibles à mettre en œuvre, pour des raisons déterministes, alors l’hypothèse de la reine verte fait partie des éléments de solution au paradoxe de Fermi. C’est-à-
Le biorégionalisme est émancipateur, et c’est en cela même qu’il est nécessairement en rupture avec l’ordre établi, dont les mécanismes biopolitiques ne visent que la reproduction des systèmes de domination
Antoine Bailleux (dir.), Le droit en transition. Les clés juridiques d’une prospérité sans croissance, Bruxelles : Presses de l’Université Saint-Louis, 2020, « Collection générale », vol. 155, 594 p. Compte rendu par Pierre Guibentif (Université Paris-Saclay,...
Une analyse de séquences génétiques liées au marché de Huanan (Wuhan) suggère que des chiens viverrins infectés ont contribué à déclencher la pandémie de COVID-19, renforçant l'hypothèse que des animaux vendus au marché ont propagé le virus. Cela ne prouve pas que ces animaux ont déclenché la pandémie, mais cela rend cette théorie plus plausible. Les détails sur l'analyse génétique n'ont été révélés que récemment, ce qui soulève des questions sur la raison pour laquelle les données ont été retenues par la Chine.
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Cette semaine il s’est passé une chose dans l’actualité climatique française qui mérite de s’y attarder, au vu des incompréhensions et des controverses suscitées. L’info en question : la stratégie d’adaptation au changement climatique de la France va désormais s’appuyer aussi sur l’hypothèse d’un réchauffement de + 4°C (semble-t-il en France même si cela n’a pas été précisé) d'ici la fin du siècle... ce qui correspondrait à un
L’hypothèse de James Lovelock est que Gaïa est un superorganisme constitué de toute vie, y compris celle de Homo sapiens, qui règle la composition de l’air et de la température à la surface de la planète, dans les meilleures conditions, ce qui permet d’assurer la continuation de la vie. La régulation de la Planète par la biosphère est donc le point central de l’hypothèse controversée de Gaïa.
Le scientifique britannique James Lovelock, mort à 103 ans, était connu pour sa célèbre « hypothèse Gaïa ». À la croisée des disciplines, elle décrit la Terre comme capable de s’autoréguler.
L’environnementaliste britannique James Lovelock, connu pour avoir alerté avant l'heure sur la crise climatique et pour son "hypothèse Gaïa" présentant la terre comme un être vivant capable de s'autoréguler, est décédé à l'âge de 103 ans.
l’urine humaine est présentée comme une ressource, issue du vivant, venant remplacer des ressources souterraines en voie de disparition. Ce discours interroge, dans la mesure où il place l’usage agricole des excrétats dans une logique de substitution vis-à-vis des pratiques de fertilisation actuelles, sans discussion ou remise en perspective de ces dernières.
Le collectif « Tous dehors » a signé le 13 juin 2022 une tribune « Nous avons besoin de politiques ambitieuses pour permettre à chacun de vivre des expériences de nature dès le plus jeune âge ». Outre l’importance de ces expériences de nature pour les apprentissages, en notamment de la biodiversité, de nombreuses recherches récentes soulignent l’importance du contact avec la nature — parc urbain ou milieux naturels tels que forêt, plage … — pour la santé humaine, en particulier celle des enfants (Beery & Jørgensen, 2017). Des études épidémiologiques s’accumulent et révèlent le lien entre l’environnement et la santé. Ainsi, une étude abondamment relayée a montré l’influence positive sur la réduction du stress[1] du temps d’exposition à la nature, concluant à la préconisation d’une pratique libre et choisie de deux heures par semaine dans la nature (White et al., 2019).
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé mardi avoir identifié 348 cas probables d'hépatite d'origine inconnue, et privilégier l'hypothèse d'un adénovirus pour expliquer cette mystérieuse maladie qui touche principalement des enfants.
Peut-on croître sans polluer ? C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle. Quoi de mieux que le rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique pour éclairer la question du « découplage », cette hypothèse d’une dissociation entre croissance du PIB et émissions de gaz à effet de serre. Direction le Chapitre 2 où une partie est dédiée au sujet (voir : Le découplage dans le rapport AR6 du GIEC). Cette partie mobilise 21 études scientifiques et la grande majorité d’entre elles sont sceptiques. Le découplage y est décrit comme « insuffisant » avec des taux de réduction « bien trop faibles », et la croissance verte comme une stratégie « trompeuse » et « malavisée » qui « repose en partie sur la foi ».
Supposée contrebalancer les dégradations infligées à la biosphère, la pratique de la « compensation » se généralise et gagne tous les secteurs d’activité. Nombre de voix en dénoncent les abus, mais c’est en réalité son principe même qui est fallacieux. Des scientifiques de l’Atécopol expliquent pourquoi et demandent son interdiction pour libérer la politique écologique de l’emprise néolibérale.
Le réchauffement climatique n’est plus une hypothèse, c’est un fait vérifiable par tous. Mais le climat et ses effets spectaculaires ne sont que la face visible d’un bouleversement de plus grand. Bruno David, président du Muséum d’Histoire naturelle, se demande si nous pouvons encore redresser le tir.
- La Libre
Le gouvernement anglais a publié sur son site internet une étude qui prédit l'évolution du covid ces prochains mois au Royaume-Uni. Les chercheurs ont déterminé quatre scénarios, allant du plus optimiste au plus pessimiste, qui partent tous du principe que le covid continuera à circuler et que des variants apparaîtront. Voici le détail de ces hypothèses à moyen terme.
Le pétrole fournit 31% de notre consommation d’énergie, dont 90-95% de l’énergie des transports (voiture, camion, avion, bateau), la majorité de la pétrochimie (intrants agricoles, médicaments, plastiques…) loin devant le gaz. Au-delà des chiffres, qui ne rendent que partiellement compte de la réalité, le pétrole est le système sanguin de nos existences. Et par renforcement synergique des énergies, plus de pétrole = plus de consommation de charbon, de gaz, de nucléaire et d’énergies renouvelables (et moins de pétrole = moins de renouvelables ? hypothèse à suivre).
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IA et climat : un même renoncement. Ce discours de la fatalité rappelle la manière dont sont pris en compte aujourd’hui les enjeux du changement climatique et de ses conséquences dramatiques pour l’humanité. Les pouvoirs publics main dans la main avec les intérêts économiques capitalistes ne veulent plus réfléchir aux moyens de freiner le réchauffement global et l’effondrement du vivant (
A première vue, vous pourrez probablement penser que l’auteur de ces lignes est soit en train de traverser un épisode de déprime passagère nourri par un doomscrolling trop intensif, soit qu’il s’aventure bien loin de ses terrains d’expertise habituels. Les deux seraient inquiétants, cela va sans dire. Pourtant, je souhaite que nous considérions un instant … Continuer la lecture de Et si la troisième guerre mondiale avait déjà commencé ? →
La Chine a indiqué lundi que l'hypothèse d'une fuite d'un virus depuis un laboratoire chinois pour expliquer la pandémie de Covid-19 était "extrêmement improbable", après des accusations en ce sens formulées par la CIA.
Les autorités sanitaires indiennes ont ouvert une enquête pour tenter de déterminer l'origine d'une mystérieuse maladie qui a déjà causé la mort de 17 personnes dans la région du Cachemire (nord-ouest), a rapporté samedi la presse locale.
L’appareil d’Azerbaijan Airlines qui s’est écrasé mercredi 25 décembre, faisant 38 morts, a probablement été confondu avec un drone et touché par un tir anti-aérien russe au-dessus de la Tchétchénie où il devait atterrir.
Lors de son mandat à la Maison Blanche, Donald Trump avait retiré les États-Unis de plusieurs accords internationaux et agences de l'ONU, menaçant même de quitter l'Otan. À l'époque, des hauts fonctionnaires de son équipe agissaient comme "garde-fous" et l'Europe n'était pas en proie à un conflit sur son territoire. Aujourd'hui, face à la possibilité d'un retour au pouvoir du milliardaire, l'Europe se prépare activement à se protéger d'une nouvelle présidence du républicain.
Aux bains des Pâquis à Genève.
En 1974, le sulfureux chimiste James Lovelock formulait, avec la biologiste Lynn Margulis, une théorie comparant la Terre à un super-organisme capable de s’autoréguler. Disqualifiée dans les milieux scientifiques, cette approche imprègne en profondeur la pensée philosophique et écologique actuelle.
Des économistes ont, pour la première fois, calculé précisément les effets (positifs) d’une diminution de la croissance sur l’évolution du climat, observe l’historien Jean-Baptiste Fressoz, dans sa chronique.
Dans un nouvel essai percutant, l’astrophysicien Aurélien Barrau défend une science libre et poétique pour faire face à la destruction du monde.
On l’ignore trop souvent mais les terres excavés et les déblais de chantier constituent, après l’eau, les plus importants flux de matière dans nos villes. Les volumes considérables de matériau produits par les trous creusés pour construire parkings, immeubles, routes et autres infrastructures doivent bien être entreposés quelque part.
abs_empty
La réédition de ce « manifeste biorégionaliste », déjà recensé dans nos pages, entre en résonance avec l'exigence, désormais critique, de refonder l'architecture à partir de l'attention portée aux territoires et à leurs écologies. L'ouvrage de Mathias Rollot s'ouvre par un constat : la catastrophe écologique et sociale a déjà eu lieu. Il pose ensuite une question : « Pourquoi vouloir encore parler d'“architecture'', alors que les défis actuels sont avant tout d'ordres sociétaux, climatiques, politiques ? »
Dans ce billet, je voudrais proposer une hypothèse prospective que j’appellerais « hypothèse de la reine verte », par analogie avec l’hypothèse de la reine rouge. Cette hypothèse, si elle est vérifiée, présente un obstacle rédhibitoire à la généralisation de la décroissance puis de la post-croissance comme nouveau paradigme civilisationnel mondialisé. Si l’on est convaincu que la décroissance et la post-croissance de manière générale forment ensemble un paradigme indispensable pour éviter les pires scénarios d’effondrement et d’extinction qui menacent l’Humanité, alors il devient nécessaire de formuler des solutions politiques et institutionnelles capables de neutraliser les effets de cette « hypothèse de la reine verte ». Si ces solutions politiques et institutionnelles échouent à se mettre en œuvre pour des raisons contingentes, ou se révèlent impossibles à mettre en œuvre, pour des raisons déterministes, alors l’hypothèse de la reine verte fait partie des éléments de solution au paradoxe de Fermi. C’est-à-
Le biorégionalisme est émancipateur, et c’est en cela même qu’il est nécessairement en rupture avec l’ordre établi, dont les mécanismes biopolitiques ne visent que la reproduction des systèmes de domination