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Arrêtée à l’aéroport de Chisinau par le Centre national de lutte contre la corruption, Evguenia Gutsul, la gouverneure de la province autonome de Gagaouzie, a demandé l’aide de Vladimir Poutine. L’affaire pourrait fragiliser la stabilité de la Moldavie, scrutée par la Russie.
The tiny former Soviet republic’s determination not to be cowed by the Kremlin could provide a template for the west on how to hold back the tide of subversion and corruption
La Transdniestrie, région séparatiste prorusse de Moldavie en pleine crise énergétique depuis l'arrêt des livraisons par Gazprom, a rejeté la nouvelle offre européenne, préférant une alternative hongroise prise en charge financièrement par la Russie." Le gaz sera désormais fourni par une société hongroise" payée par un intermédiaire à Dubaï avec l'accord de la Moldavie, a déclaré lundi sur Telegram le dirigeant de la région séparatiste Vadim Krasnosselski.
La Moldavie a commencé samedi à transporter vers la région séparatiste prorusse de Transdniestrie du gaz acheté avec l'aide de 30 millions d'euros offerte par l'UE, en pleine crise énergétique depuis l'arrêt des livraisons par la Russie.La Commission des situations d'urgence a approuvé "une série de mesures après l'apport européen face au chantage énergétique russe", selon un communiqué du gouvernement.La compagnie nationale Energocom "va assurer l'acheminement du gaz sur la base de l'accord" établi avec le fournisseur local en Transdniestrie, Tiraspoltransgaz.
La présidente moldave Maia Sandu est arrivée à Kiev samedi pour s'entretenir avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans un contexte de tensions énergétiques en Transdniestrie, région séparatiste prorusse enclavée entre les deux pays.Cette bande de terre d'environ un demi-million d'habitants fait face à des coupures de chauffage, d'eau chaude et d'électricité depuis le 1er janvier, en raison de l'expiration du contrat entre Kiev et Moscou qui permettait le transit du gaz russe.
Le Premier ministre moldave a déclaré mercredi à l'AFP que la communauté internationale était prête à offrir du gaz pour mettre fin à la crise énergétique en Transdniestrie, mais qu'une solution durable dépendait du retrait des troupes russes de cette région séparatiste proche de Moscou. Cette bande de terre d'environ un demi-million d'habitants en majorité russophones, enclavée entre l'Ukraine et la Moldavie, fait face à des coupures de chauffage, d'eau chaude et d'électricité depuis presque trois semaines, après que le géant gazier russe Gazprom a coupé le robinet.
Depuis la fin des livraisons de gaz russe à la Moldavie, Valera Alexandru Sava ne chauffe plus que le rez-de-chaussée de sa maison et il n'est pas rare qu'il garde à l'intérieur bonnet et manteau. Comme d'autres habitants, il ne veut pas d'une énergie plus chère venue d'Europe et n'a qu'une hâte: que Moscou rouvre le robinet.Son village de Cocieri se trouve sous contrôle des autorités moldaves tout en étant enclavé en Transdniestrie, territoire séparatiste où stationnent encore des troupes russes plus de trois décennies après la chute de l'URSS.
La Transdniestrie a demandé lundi à la Moldavie de lui vendre et lui livrer du gaz en pleine crise énergétique dans ce territoire séparatiste prorusse depuis l'arrêt, le 1er janvier, des livraisons de gaz russe.Importations depuis la Roumanie dans le reste du paysCette bande de terre d'environ un demi-million d'habitants fait face à des coupures de chauffage, d'eau chaude et d'électricité depuis presque trois semaines, après que le géant gazier russe Gazprom a coupé le robinet.
La journaliste tchèque Petra Prochazkova a réussi à pénétrer dans cette région séparatiste de Moldavie, occupée par l’armée russe et interdite aux médias. Elle a découvert comment ce paradis pour contrebandiers s’était reconverti, grâce au gaz russe gratuit, en centre de minage des cryptomonnaies.
Une catastrophe humanitaire se profile pour les 367 000 habitants de la Transnistrie, une région de Moldavie vivant sous la férule d’un pouvoir séparatiste prorusse. En tablant sur la montée du mécontentement en Transnistrie comme en Moldavie avant les législatives, le Kremlin entend renverser le gouvernement pro-européen.
Ni chauffage, ni eau chaude et des pénuries d'électricité: les habitants de Transdniestrie, région séparatiste prorusse de Moldavie, subissent de plein fouet la fin des livraisons de gaz russe, après avoir profité des décennies durant d'approvisionnements quasi-gratuits.Pour faire face, place au système D: les autorités encouragent la population à ramasser du bois mort pour faire tourner leurs poêles et des industries, aujourd'hui à l'arrêt, pourraient être relancées de nuit pour mieux répartir la consommation énergétique sur la journée.
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a accusé mardi soir la Russie "d'utiliser le gaz comme arme" et de mener une "guerre hybride" en Moldavie, où le territoire séparatiste prorusse de Transdniestrie n'est plus approvisionné en gaz russe depuis début janvier."La Russie continue d'utiliser le gaz comme arme et la Moldavie est une fois de plus la cible de sa guerre hybride", a dénoncé la diplomate sur le réseau social X.
La Transdniestrie, territoire séparatiste prorusse de Moldavie, se trouve en situation de "crise énergétique" et "humanitaire", s'est alarmé mercredi un responsable local, une semaine après l'arrêt des livraisons vitales de gaz russe.Ce petit territoire, qui compte officiellement moins d'un demi-million d'habitants, échappe au contrôle des autorités moldaves depuis une guerre en 1992, après l'effondrement de l'URSS.
La Transdniestrie, territoire séparatiste prorusse de Moldavie, a annoncé l'instauration de coupures de courant vendredi soir pour la population en raison de l'arrêt des livraisons de gaz russe, vitales pour son demi-million d'habitants.Des coupures entre 18h et 22hCe petit territoire qui échappe au contrôle de la capitale Chisinau depuis la chute de l'URSS avait déjà mis à l'arrêt jeudi de nombreuses entreprises industrielles face au manque d'électricité. Cette fois, les habitants sont concernés.
L’arrêt, mercredi, du transit du gaz russe via l’Ukraine risque d’avoir un impact disproportionné sur la Moldavie. Le pouvoir russe semble même prêt à sacrifier ses alliés en Transnistrie, ultra-dépendant du gaz russe, si cela peut permettre de déstabiliser le gouvernement pro-Européen de la présidente Maia Sandu.
Le géant russe Gazprom a annoncé samedi qu'il cesserait de livrer du gaz à la Moldavie au 1er janvier suite à un différend financier avec cette ex-république soviétique venant de réélire une présidente pro-européenne."Gazprom va introduire une réduction à zéro m3 par jour de ses livraisons de gaz naturel à la République de Moldavie, à compter du 1er janvier 2025 à 05H00 GMT", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le Parlement moldave anticipe un arrêt au 1er janvier 2025 des livraisons de gaz russe. Une façon pour le Kremlin de saper la popularité de la présidente Maia Sandu, une pro-européenne qui vient de se faire réélire, pour un second mandat.
Malgré des efforts de déstabilisation russe massifs, la sortante pro-européenne l’a emporté, notamment grâce au vote de la diaspora. Elle a salué «une leçon de démocratie».
Après le dépouillement de plus de 98 % des bulletins, le référendum pour adopter dans la Constitution le principe d’une future adhésion à l’Union européenne n’a toujours pas délivré sa réponse, sur fond de soupçons d’ingérence russe. Les électeurs étaient aussi appelés à se prononcer pour le premier tour de l’élection présidentielle, dominé par la présidente sortante.
Les Moldaves ont voté à une très courte majorité en faveur d'un rapprochement avec l'Union européenne (UE) lors d'un référendum organisé dimanche. Selon des résultats presque définitifs publiés lundi, le "oui" l'a emporté avec 50,17% des voix.
Les Moldaves ont approuvé de justesse dimanche le principe d'une adhésion à l'UE, mais le résultat extrêmement serré sonne comme un camouflet pour la présidente pro-européenne Maia Sandu qui a répliqué en fustigeant des ingérences étrangères.
Les résultats des votes du 20 octobre affaiblissent la présidente pro-européenne, Maia Sandu. C’est un avertissement pour la Géorgie, qui se rend aux urnes le 26 octobre, mais aussi pour l’Union européenne : Moscou ne lâche rien.
L'alimentation en énergie de l'Ukraine cet hiver constituera le défi "le plus sévère" à relever depuis le début de l'invasion russe en février 2022, s'alarme jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui préconise dix mesures pour aider le pays à restaurer ses infrastructures attaquées, afin de faire face à l'arrivée du froid.
L'Europe va aider l'Ukraine à maintenir "la lumière allumée" cet hiver avec une aide matérielle et financière après les destructions massives de centrales électriques par les troupes russes et l'alerte lancée jeudi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui s'inquiète aussi pour la Moldavie.
Les 27 pays de l'Union européenne ont confirmé l'ouverture mardi prochain de négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie, a annoncé vendredi la présidence belge du Conseil de l'UE sur le réseau X.
La Moldavie a démarré mardi des travaux pour mieux relier son réseau électrique à la Roumanie voisine et réduire sa dépendance à l'énergie russe, dont le petit pays candidat à l'UE veut s'émanciper totalement.Le projet permettra à Chisinau de se passer de la centrale thermique de Cuciurgan, située dans la région séparatiste prorusse de Transdniestrie, qui fournit actuellement 70% de l'électricité.
La Transnistrie , une région séparatiste prorusse de Moldavie, a affirmé vendredi qu'un drone explosif avait frappé une station radar sur l'une de ses bases militaires, sans faire de victimes, ni de dégâts importants, trois semaines après un incident similaire.
- Afp
L'explosion a provoqué un incendie sur la base militaire.
La Gagaouzie pourrait-elle devenir une seconde Transnistrie ? C'est ce que l'on pourrait penser après que la gouverneure de cette petite région de Moldavie a reçu l’assurance de Moscou de la soutenir contre “les actions illégales” du gouvernement moldave. France 24 fait le point sur cette nouvelle porte d'entrée pour les opérations de déstabilisation russes.
La Russie a assuré mercredi avoir pour "priorité" la "protection" de la population de la Transdniestrie, un territoire séparatiste prorusse de Moldavie qui a appelé Moscou à l'aide face à la "pression accrue" de Chisinau.
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Arrêtée à l’aéroport de Chisinau par le Centre national de lutte contre la corruption, Evguenia Gutsul, la gouverneure de la province autonome de Gagaouzie, a demandé l’aide de Vladimir Poutine. L’affaire pourrait fragiliser la stabilité de la Moldavie, scrutée par la Russie.
The tiny former Soviet republic’s determination not to be cowed by the Kremlin could provide a template for the west on how to hold back the tide of subversion and corruption
La Transdniestrie, région séparatiste prorusse de Moldavie en pleine crise énergétique depuis l'arrêt des livraisons par Gazprom, a rejeté la nouvelle offre européenne, préférant une alternative hongroise prise en charge financièrement par la Russie." Le gaz sera désormais fourni par une société hongroise" payée par un intermédiaire à Dubaï avec l'accord de la Moldavie, a déclaré lundi sur Telegram le dirigeant de la région séparatiste Vadim Krasnosselski.
La Moldavie a commencé samedi à transporter vers la région séparatiste prorusse de Transdniestrie du gaz acheté avec l'aide de 30 millions d'euros offerte par l'UE, en pleine crise énergétique depuis l'arrêt des livraisons par la Russie.La Commission des situations d'urgence a approuvé "une série de mesures après l'apport européen face au chantage énergétique russe", selon un communiqué du gouvernement.La compagnie nationale Energocom "va assurer l'acheminement du gaz sur la base de l'accord" établi avec le fournisseur local en Transdniestrie, Tiraspoltransgaz.
La présidente moldave Maia Sandu est arrivée à Kiev samedi pour s'entretenir avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans un contexte de tensions énergétiques en Transdniestrie, région séparatiste prorusse enclavée entre les deux pays.Cette bande de terre d'environ un demi-million d'habitants fait face à des coupures de chauffage, d'eau chaude et d'électricité depuis le 1er janvier, en raison de l'expiration du contrat entre Kiev et Moscou qui permettait le transit du gaz russe.
Le Premier ministre moldave a déclaré mercredi à l'AFP que la communauté internationale était prête à offrir du gaz pour mettre fin à la crise énergétique en Transdniestrie, mais qu'une solution durable dépendait du retrait des troupes russes de cette région séparatiste proche de Moscou. Cette bande de terre d'environ un demi-million d'habitants en majorité russophones, enclavée entre l'Ukraine et la Moldavie, fait face à des coupures de chauffage, d'eau chaude et d'électricité depuis presque trois semaines, après que le géant gazier russe Gazprom a coupé le robinet.
Depuis la fin des livraisons de gaz russe à la Moldavie, Valera Alexandru Sava ne chauffe plus que le rez-de-chaussée de sa maison et il n'est pas rare qu'il garde à l'intérieur bonnet et manteau. Comme d'autres habitants, il ne veut pas d'une énergie plus chère venue d'Europe et n'a qu'une hâte: que Moscou rouvre le robinet.Son village de Cocieri se trouve sous contrôle des autorités moldaves tout en étant enclavé en Transdniestrie, territoire séparatiste où stationnent encore des troupes russes plus de trois décennies après la chute de l'URSS.
La Transdniestrie a demandé lundi à la Moldavie de lui vendre et lui livrer du gaz en pleine crise énergétique dans ce territoire séparatiste prorusse depuis l'arrêt, le 1er janvier, des livraisons de gaz russe.Importations depuis la Roumanie dans le reste du paysCette bande de terre d'environ un demi-million d'habitants fait face à des coupures de chauffage, d'eau chaude et d'électricité depuis presque trois semaines, après que le géant gazier russe Gazprom a coupé le robinet.
La journaliste tchèque Petra Prochazkova a réussi à pénétrer dans cette région séparatiste de Moldavie, occupée par l’armée russe et interdite aux médias. Elle a découvert comment ce paradis pour contrebandiers s’était reconverti, grâce au gaz russe gratuit, en centre de minage des cryptomonnaies.
Une catastrophe humanitaire se profile pour les 367 000 habitants de la Transnistrie, une région de Moldavie vivant sous la férule d’un pouvoir séparatiste prorusse. En tablant sur la montée du mécontentement en Transnistrie comme en Moldavie avant les législatives, le Kremlin entend renverser le gouvernement pro-européen.
Ni chauffage, ni eau chaude et des pénuries d'électricité: les habitants de Transdniestrie, région séparatiste prorusse de Moldavie, subissent de plein fouet la fin des livraisons de gaz russe, après avoir profité des décennies durant d'approvisionnements quasi-gratuits.Pour faire face, place au système D: les autorités encouragent la population à ramasser du bois mort pour faire tourner leurs poêles et des industries, aujourd'hui à l'arrêt, pourraient être relancées de nuit pour mieux répartir la consommation énergétique sur la journée.
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a accusé mardi soir la Russie "d'utiliser le gaz comme arme" et de mener une "guerre hybride" en Moldavie, où le territoire séparatiste prorusse de Transdniestrie n'est plus approvisionné en gaz russe depuis début janvier."La Russie continue d'utiliser le gaz comme arme et la Moldavie est une fois de plus la cible de sa guerre hybride", a dénoncé la diplomate sur le réseau social X.
La Transdniestrie, territoire séparatiste prorusse de Moldavie, se trouve en situation de "crise énergétique" et "humanitaire", s'est alarmé mercredi un responsable local, une semaine après l'arrêt des livraisons vitales de gaz russe.Ce petit territoire, qui compte officiellement moins d'un demi-million d'habitants, échappe au contrôle des autorités moldaves depuis une guerre en 1992, après l'effondrement de l'URSS.
La Transdniestrie, territoire séparatiste prorusse de Moldavie, a annoncé l'instauration de coupures de courant vendredi soir pour la population en raison de l'arrêt des livraisons de gaz russe, vitales pour son demi-million d'habitants.Des coupures entre 18h et 22hCe petit territoire qui échappe au contrôle de la capitale Chisinau depuis la chute de l'URSS avait déjà mis à l'arrêt jeudi de nombreuses entreprises industrielles face au manque d'électricité. Cette fois, les habitants sont concernés.
L’arrêt, mercredi, du transit du gaz russe via l’Ukraine risque d’avoir un impact disproportionné sur la Moldavie. Le pouvoir russe semble même prêt à sacrifier ses alliés en Transnistrie, ultra-dépendant du gaz russe, si cela peut permettre de déstabiliser le gouvernement pro-Européen de la présidente Maia Sandu.