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Efficacité : Transition, le contexte initial, Thomas Norway sur 2000Watts.org
Le pétrole a été mis sur orbite grâce aux deux guerres mondiales. L'or noir porte depuis la croissance mondiale et ses qualités intrinsèques lui ont permis d’être plus efficient que le charbon pour de nombreux usages et de porter la croissance mondiale à des niveaux inégalés souligne Thomas Norway dans ce 10ème épisode de sa série sur l'Efficicité.
C’est bientôt Noël et avec le nombre de politiciens bien sages qu’il y a sur notre planète, le Père-Noël n’a pas eu besoin de passer trop de temps dans le BlackFriday. Aura-t-il acheté le parfum pour enfant que Nabilla vient de lancer avec son fiston de 5 ans ? A elle seule, cette dernière phrase indique l’état actuel du monde. Une certitude : les démocraties ne sont pas faîtes pour survivre à la frénésie des réseaux sociaux et des médias.
Pour croître, les villes se sont spécialisées afin d'avoir une puissance de production plus importantes et les machines ont remplacé la force humaine. Les habitants ont ainsi du temps pour produire de nouveaux biens et services. Dans cette équation, le transport est le symbole du surplus de production, alors que le transport est une pure perte d'énergie écrit Thomas Norway dans ce 9ème épisode de sa série sur l'efficacité. Quand la nouvelle technologie "machine à vapeur" se développe au XVIII siècle, au début ce n’est pas cher ! La production s’emballe jusqu’en 1800 car chaque nouvelle machine est plus efficace et plus efficiente en produisant toujours plus d’excédents permettant d’innover et d’améliorer.
Etant donné l’augmentation continue du taux d’oxygène dans l’atmosphère, l’énergie disponible s’est raréfiée pour toute la chaîne alimentaire. Ceci a obligé les dinosaures à devenir de plus en plus efficaces et donc à s’essayer à un gigantisme inégalé tout en amenant ces géants vers une disparition inéluctable. L’astéroïde ou le volcanisme n’ont fait qu’abréger leurs souffrances en sifflant prématurément la fin du match. On peut faire le lien avec le gigantisme de la mondialisation lié à des orientations sociétales depuis plus de 50 ans avec un appel politique à l’efficacité salvatrice pour contrecarrer la raréfaction de l’énergie fossile et leurs externalités délétères.
Dans la série d'articles sur l'efficience énergétique – Quand on pense au nanisme et au gigantisme du règne animal, on ne peut que penser à un moment aux dinosaures et à leur extinction liée probablement à la chute d’un astéroïde et/ou à un volcanisme important. Les animaux qui veulent occuper la niche écologique utilisant un pic annuel de production de nourriture ont un surcoût induit par le stockage de cette nourriture.
Un animal peut être considéré comme une machine thermodynamique qui transforme l’énergie chimique des aliments en énergie mécanique, thermique et autres formes nécessaires à la survie. Bien que les processus biologiques soient plus complexes que ceux des machines classiques, les principes thermodynamiques fondamentaux s’appliquent également aux organismes vivants.
Permafrost and glaciers in the high Arctic form an impermeable ‘cryospheric cap’ that traps a large reservoir of subsurface methane, preventing it from reaching the atmosphere. Cryospheric vulnerability to climate warming is making releases of this methane possible. On Svalbard, where air temperatures are rising more than two times faster than the average for the Arctic, glaciers are retreating and leaving behind exposed forefields that enable rapid methane escape. Here we document how methane-rich groundwater springs have formed in recently revealed forefields of 78 land-terminating glaciers across central Svalbard, bringing deep-seated methane gas to the surface. Waters collected from these springs during February–May of 2021 and 2022 are supersaturated with methane up to 600,000 times greater than atmospheric equilibration. Spatial sampling reveals a geological dependency on the extent of methane supersaturation, with isotopic evidence of a thermogenic source. We estimate annual methane emissions from prog
Je ne pense pas avoir un jour rencontré une personne véritablement méchante par contre, j’ai rencontré beaucoup de personnes malheureuses, peinées, jalouses… Simplement, des gens qui ont peur ou qui souffrent. Il faut sortir de la logique de l’autruche en se disant "jusqu’ici, tout va bien", il faut sortir la tête du sable et comprendre seul et collectivement les enjeux actuels et futurs. Comme disait Vincent Mignerot "Se tromper soi-même est compréhensible. Chacun fait ce qu’il peut pour gérer ses émotions. Tromper les autres est plus grave."
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‘Battle for the nation’s soul’: Norway faces debate about gas and oil wealth | Norway | The Guardian
- Philip OltermannRussia’s war in Ukraine has earned Norway billions – and caused controversy. Thanks to oil and gas reserves in the waters off its coast, Norway is not only extremely rich but getting richer still. Already the World Bank’s seventh wealthiest country by GDP per capita at the start of this year, the resource-rich Scandinavian country’s profits have ballooned to record levels over the last 12 months, as prices on the energy markets tripled due to Russia’s invasion of Ukraine and Norway replaced bellicose Moscow as Europe’s largest supplier of gas.
Knowing how to appeal to apocalyptic fear, political fear, and private fear will help a leader name reality in a credible manner and assess which fear to prioritize at a given time.
Le soleil ça permet aussi de faire pousser des trucs comme des arbres, de l’herbe, des pastèques ou des pommes de terre. La biomasse, si elle n’est pas détruite par des pluies diluviennes, un nuage de sauterelles, un incendie, le manque d’eau, des ravageurs locaux ou importés et bien ça a l’air sympa de loin quand même pour produire de l’énergie utile aux humains ou des balades aussi champêtres que romantiques. Mais de près, avec des chiffres et des calculs, est-ce que la bioénergie serait pertinente pour la transition des sociétés humaines ? A vos calculettes et règle de trois : 5,4,3,0
Produire beaucoup et pas cher avec de l'énergie pas cher et beaucoup de main-d’œuvre pas chère pour faire pas cher. Voilà, résumé en quelques mots, les fondements de notre système économique mondial. Cependant, un problème majeur actuel c’est que ça pollue un chouïa (dont du CO2) et une solution pourrait être d’électrifier l’ensemble du secteur du transport. Est-ce qu’en électrifiant les transports et surtout les véhicules particuliers, ne serions-nous pas en train de lâcher la proie pour l’ombre ? Mais au fait, quel est le rôle du transport ?
Le soleil est un astre qui anime les humains depuis fort longtemps au travers d’histoires, de mythes, de religions, de discussions autour de la machine à café et de rêves de sociétés futuristes alimentées uniquement par son énergie infinie et sans conséquence. Toute la question est de connaître les éventuelles limites physiques à cette énergie primaire bas-carbone qui laverait nos sociétés plus vert que vert et disponible en senteur : dogmatisme, greenwashing ou sobriété. En effet, comme pour tout produit, il faut bien lire les petites lignes car, tôt ou tard, quelqu’un doit toujours payer l’addition.
La fin de l’âge de pierre ne s’est pas terminée par la disparition des pierres. La fin de l’âge du pétrole ne se terminera pas par la disparition du pétrole. Cependant, les extractions de gaz et de pétrole, comme dans toutes les autres matières premières, nécessitent de plus en plus d’efforts et d’énergies. A l’image de la devise des jeux olympiques, la société humaine cherche son énergie plus profondément, plus loin et plus épars. L’efficacité technologique ayant également des limites, on se retrouve devant l’obligation de mettre de plus en plus d’énergies pour en obtenir de moins en moins en retour et ça… c’est ballot.
The only indigenous people left in Europe are struggling to keep their way of life as the Arctic warms up