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A cause d’El Niño, phénomène météorologique naturel qui dure de neuf à douze mois et qui devrait se renforcer à la fin de cette année, les « conditions climatiques extrêmes » pourraient se multiplier.
Au cours du mois écoulé, le prix du riz a augmenté de 50 % en Indonésie. Dans ce contexte, “Koran Tempo” réclame une intervention urgente de l’État pour réguler les marchés ébranlés par la hausse du prix des carburants. L’archipel est le troisième producteur et consommateur mondial de cette céréale.
Plutôt ne rien planter que de ne pas pouvoir payer ses factures d’électricité : telle est aujourd’hui la situation à laquelle font face un grand nombre d’agriculteurs européens, constate le “Financial Times”. Si bien que les étals des supermarchés risquent d’être bien vides dans quelques mois.
La flambée des prix de l'alimentation et de l'énergie dans le monde a fait plonger dans la pauvreté depuis mars et en seulement trois mois 71 millions de personnes vivant dans des pays à revenus faibles, indique un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) publié jeudi.
Alors qu’avant le début de la guerre en Ukraine il y avait 150 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, elles sont aujourd’hui 280 millions, explique Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté, interrogé sur La Première. A cela s’ajoutent, dans une série de pays, "des conflits, des ruptures climatiques, une dette qui les empêche d’acheter des produits alimentaires à des prix exorbitants qui résultent de l’affolement des marchés. Dans ces pays (comme l’Ethiopie, le Sud-Soudan, le Nigéria, le Yémen, l’Afghanistan, la Somalie), le risque de famine se précise d’heure en heure. Malheureusement la communauté internationale n’a pas les moyens de réagir et il y a tout lieu de s’inquiéter pour la vingtaine de pays que la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le Programme alimentaire (PAM) ont identifiés".
Pour réduire ses dépendances, le continent réfléchit à investir davantage dans des céréales, racines et tubercules tels que le sorgho, le mil, le manioc ou l’igname.
The Bank of England governor warned last week of ‘apocalyptic’ food price rises. Yet war in Ukraine, climate change and inflation are already taking their toll all over the world. Apocalypse is an alarming idea, commonly taken to denote catastrophic destruction foreshadowing the end of the world. But in the original Greek, apokálypsis means a revelation or an uncovering. One vernacular definition is “to take the lid off something”.
Les graines de nouvelles "émeutes de la faim" sont-elles plantées en Afrique sub-saharienne ? Un peu tôt pour le dire, mais la flambée des prix alimentaires fait craindre au Fonds monétaire international des "troubles sociaux" sur le continent.
Dans un marché secoué par les conséquences en cascade de la crise ukrainienne et, dans une moindre mesure, les inquiétudes sur les risques météorologiques aux États-Unis pour les prochaines récoltes.
L’indice des prix alimentaires a atteint un nouveau record en mars, bondissant de 34 % par rapport à la même période l’an dernier. Ce "bond de géant", provoqué par l’invasion russe en Ukraine, grenier à blé de l'Europe, a des répercussions dramatiques sur des pays très dépendants de ses importations. En France, c’est aussi la réalisation de la transition alimentaire qui est remise en cause, les consommateurs se détournant des produits plus haut de gamme comme le bio, face à la "stagflation".
Selon l’organisation des Nations unies pour l’alimentation, le panier moyen avait augmenté en mars de 12,6 % après le déclenchement de la guerre en Ukraine, et la hausse dépassait les 33 % sur un an. Pour les pays les plus pauvres, c’est la famine qui menace.
L’Argentine a interrompu l’exportation d’huile et de farine de soja, deux des principaux produits d’exportation du pays. La décision de l’Argentine est susceptible de faire augmenter le prix des produits à base de soja dans le monde entier.
Toujours disponible en Europe, l’ingrédient de base du pain et des pâtes subit une explosion de ses tarifs mondiaux à cause du conflit russo-ukrainien et de la reprise économique post-covid. Gare à la flambée des produits finis !
- Belga
Yara International, l'un des plus grands producteurs mondiaux d'engrais, prévient que la guerre en Ukraine pourrait entraîner une crise alimentaire à l'échelle planétaire. "Un choc" est imminent, tant pour l'approvisionnement en denrées alimentaires qu'au niveau des prix, a déclaré lundi Svein Tore Holsether, le patron de Yara, dans une interview accordée à la chaîne britannique BBC.
Les budgets prévus et la révision des conditions d’accès à certaines aides européennes font craindre à la FWA une "mise à mal du modèle agricole familial wallon" et "une hausse très probable des importations et des prix de l’alimentation pour les consommateurs".
Explications ? Des stocks mondiaux de blés meuniers au plus bas, des récoltes décevantes et une demande, sur fond d’essor démographique, au plus haut. S’y ajoute l’explosion du coût des engrais et du fret maritime. Le cocktail devient explosif pour des pays dépendants comme la Turquie, l’Égypte, l’Algérie ou le Nigeria qui importent respectivement 50 %, 62 %, 66 % et 100 % de leur blé.
On les appelle "engrais azotés". Les agriculteurs s’en servent au printemps pour stimuler la croissance des plantes. Mais depuis peu, leurs prix montent en flèche. Ce problème ne concerne que l’agriculture pour l’instant, mais pourrait aussi toucher le consommateur à moyen terme.
Si la récente flambée des prix énergétiques s’est imposée dans le débat public, la hausse des prix des matières agricoles est, elle, passée presque inaperçue. Elle est pourtant bien là et annonce de graves turbulences.
Il y a quelques semaines, les prix des denrées alimentaires ont augmenté d’environ un tiers dans le monde entier par rapport à l’année précédente. Les causes ne sont pas nouvelles à l’exception de l’une d’entre elles : une pénurie d’engrais.
Les prix mondiaux des produits alimentaires ont à nouveau progressé en septembre, "sous l'effet d'un resserrement de l'offre et d'une forte demande" de produits de base comme le blé et l'huile de palme, a annoncé jeudi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Son indice en la matière a en effet atteint son niveau le plus élevé depuis dix ans. Les aliments pourraient donc devenir encore plus chers dans un avenir proche, par exemple au supermarché.
Les mauvaises récoltes, la forte demande et les perturbations de la chaîne d'approvisionnement ont fait augmenter l'indice du coût des denrées alimentaires d'un tiers sur une année complète.
Il n’y a pas qu’en Belgique que les aliments sont devenus plus chers. Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont augmenté de près de 33 % par rapport à l’année dernière.
- ONU FAO
L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) estiment que 87 % des aides publiques annuelles aux producteurs agricoles nuisent à l’horizon 2030
- La Libre
La moitié des entreprises du secteur font face à des problèmes de livraison d'ingrédients tels que les arômes, les huiles, l'inuline ou le dextrose, mais aussi de matériaux d'emballage comme le plastique, l'aluminium ou le carton.
La moitié des entreprises de l'industrie alimentaire font face à des problèmes de livraison d'ingrédients, signale dans L'Echo mardi la fédération du secteur Fevia. L'envolée des prix ne peut toutefois pas être répercutée sur les prix de ventes.
Les prix mondiaux des produits alimentaires ont fortement progressé en mai, atteignant leur niveau le plus haut depuis septembre 2011, a annoncé jeudi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
A surge in food prices is deepening the pain caused by Covid-19 across the developing world, forcing millions into hunger and contributing to social problems that could lead to more political unrest and migration.
Cultures asséchées, rendements irréguliers, augmentation des prix des denrées alimentaires, les impacts du changement climatique mais aussi de la pandémie de la COVID-19 affectent durement les populations les plus vulnérables et leur environnement. Avec la hausse des températures, la qualité des cultures s’appauvrit, les aliments sont plus rares et les prix s’envolent, privant une partie de la population de nourriture. Selon l’ONU, plus de 88 millions de personnes souffrent déjà de faim aiguë dans le monde.