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énergie climat

décembre 2024

Mauvaise nouvelle pour le climat : la demande mondiale de charbon a atteint un nouveau record en 2024, année la plus chaude jamais enregistrée, et seul l'essor des énergies renouvelables devrait contribuer à la stabiliser jusqu'en 2027, a rapporté l'Agence internationale de l'énergie (AIE) mercredi."Après avoir atteint un niveau record en 2024, la demande mondiale de charbon devrait se stabiliser" jusqu'en 2027 du fait de la forte progression des énergies renouvelables, écrit l'AIE dans son rapport annuel sur le charbon dans le monde sur la période 2024-2027.
Une guerre culturelle a commencé. Continue, ouverte ou cachée, explicite ou détournée, elle concerne le destin de l’humanité tout entière. Elle concerne les savoirs autour de l’énergie, et plus particulièrement les contre-vérités diffusées par les « pétropouvoirs » internationaux.En témoigne l’insolent succès, en librairie, des ouvrages climatosceptiques qui nourrissent explicitement le doute(1).
La géothermie, énergie renouvelable issue de la chaleur naturelle des sous-sols et des nappes souterraines, a un avenir radieux pour répondre aux besoins croissants de la planète en électricité, estime l'Agence Internationale de l'Energie qui incite les pétroliers à investir dans ce domaine.La géothermie pourrait couvrir à elle seule 15% de la croissance de la demande mondiale en électricité entre maintenant et 2050, si le coût des projets continue de se réduire, estime l'AIE dans son rapport de 125 pages, intitulé "L'avenir de l'énergie géothermique", publié vendredi.
Derrière le succès des ouvrages climatosceptiques se joue une guerre culturelle. Les pétrosavoirs, portés par l’industrie fossile, font tout pour minimiser les succès des énergies renouvelables.
La hausse de la production de carburants d'aviation durables (SAF) en 2024 s'avère inférieure aux projections, a regretté mardi la principale association de compagnies, dont les membres comptent majoritairement sur ces produits pour décarboner leurs activités.0,7% du carburant consommé par les avionsEn 2024, la production de ces carburants d'origine non fossile ("sustainable aviation fuels", SAF en anglais) atteindra 1,3 milliard de litres contre 600 millions en 2023, a souligné l'Association internationale du transport aérien (Iata) dans un communiqué.
Milton, Helene, Beryl, Boris, Kong-rey, Kirk… Ces noms résonnent pour les assureurs et les pays comme des gouffres à milliards, causés en l’espace de quelques heures par des inondations et des intempéries extrêmes. L’Europe, l’Asie et le nord de l’Amérique, aucun territoire n’est à l’abri. Ces événements mettent en question la viabilité et la pérennité des régions touchées au hasard des vents. Si le nombre de morts reste pour l’instant supportable par la communauté, les coûts financiers explosent et la quantité d’hydrocarbures et d’électricité nécessaires à la remise en état grimpe de manière exponentielle.
Les soixante-trois projets de terminaux d’exportation de GNL prévus d’ici à 2030 pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de CO2 à cet horizon, quasiment l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon, selon l’ONG Reclaim Finance.
L'Inde a demandé jeudi à la Cour internationale de justice (CIJ) de ne pas créer de nouvelles obligations pour lutter contre le réchauffement climatique, alors que la juridiction travaille à l'élaboration de nouvelles directives mondiales.Le pays a estimé devant la CIJ que le cadre existant de l'ONU était suffisant, provoquant la colère des petits Etats vulnérables qui souhaitent voir la Cour aller plus loin.
La Chine a enregistré son automne le plus chaud depuis les premiers relevés en 1961, a annoncé mercredi le Centre national du climat, en hausse de 1,5 degré par rapport à la moyenne.Entre le 1er septembre et le 30 novembre, la température moyenne au niveau national était de 11,8 degrés, contre 10,3 degrés en moyenne, précise l'institution dans une publication sur le réseau social chinois Wechat.Le géant asiatique est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, responsable selon les scientifiques du changement climatique.
La plus haute juridiction de l'ONU entame lundi à La Haye des audiences historiques visant à définir les obligations juridiques des pays face au changement climatique et pour aider les nations vulnérables à le combattre. Des représentants du Vanuatu et d'autres îles à risque de l'océan Pacifique ouvriront les débats marathon à la Cour internationale de justice (CIJ) à 09H00 GMT devant un panel de 15 juges.


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