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Alors que la société canadienne The Metals Company et les Etats-Unis s’allient en vue d’extraire des minerais des grands fonds océaniques, les experts avertissent sur les quantités exploitables limitées, le coût et les risques de la production.
Alors que l’Autorité internationale des fonds marins prépare un code minier pour les planchers océaniques est réunie en conseil, The Metals Company menace de se lancer dans l’exploitation de ces milieux fragiles et méconnus en s’en remettant au droit américain. En vertu de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, l’instance onusienne prépare depuis plus de dix ans le futur code minier qui devra, tout en préservant l’environnement, encadrer l’exploitation de « la zone », c’est-à-dire des fonds marins et océaniques et de leur sous-sol situés dans les eaux internationales. Une durée bien trop longue au goût de The Metals Company.
Alors que les négociations reprennent ce lundi 17 mars en Jamaïque dans l’espoir de parvenir à l’adoption d’un code minier encadrant l’extraction minière en haute mer, les scientifiques, poussés par les industriels, tentent de percer les mystères de la biodiversité de ces zones très convoitées.
Dans l’océan Pacifique, à 4 kilomètres de profondeur et dans l’obscurité la plus totale, des scientifiques ont découvert avec stupeur de l’oxygène provenant non pas d’organismes vivants mais de sortes de galets contenant des métaux.
Fruit de la collaboration d’une centaine d’auteurs de 28 pays, le rapport de la Commission océanographique intergouvernementale publié lundi 3 juin dresse un état des lieux inquiétant du monde océanique.
L'avenir des grands fonds marins en jeu à l’AIFM : moratoire ou exploitation minière ? Alors qu’une première séance de négociations au sein de l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM) sur la préparation d’un code minier pour la haute mer s’est achevée le 29 mars 2024, le débat se poursuit autour de la question d’autoriser ou non l’exploitation minière des grands fonds marins. A cette occasion, la France s'est exprimée au nom de 13 États, appelant à former une large coalition de nations pour s'opposer à l'exploitation minière des fonds marins. En attendant la seconde partie de cette 29ème session de l’AIFM qui aura lieu en juillet 2024 à Kingston en Jamaïque, décryptage des enjeux de cette réunion cruciale pour l’avenir des grands fonds marins.
Alors que la réunion annuelle de l’assemblée de l’Autorité internationale des fonds marins se tient cette semaine, une coalition de pays emmenés par Paris demande un moratoire international sur cette activité industrielle.
L’exploitation minière des profondeurs de l’océan pourrait devenir réalité d’ici à 2025. La possibilité d’une «pause de précaution», défendue par de plus en plus d’Etats, est débattue en Jamaïque, au siège de l’AIFM.
Des sociétés minières veulent exploiter les minerais dans les profondeurs des océans. ONG et scientifiques craignent une catastrophe environnementale. Dans une enquête de Mise au Point, ils dénoncent les activités d’une firme fribourgeoise basée à Châtel-Saint-Denis.
Si la France a renoncé à explorer les grands fonds océaniques, de jeunes sociétés testent des engins pour collecter, par 6 000 mètres de fond, des nodules polymétalliques qui pourraient satisfaire les besoins mondiaux en batteries. Avec de fortes incertitudes sur l’impact environnemental d’une telle activité.
La seule position valable pour Emmanuel Macron, dans le prolongement du One Ocean Summit de Brest, est de défendre ce moratoire sur l’exploitation des grands fonds devant l’autorité régulatrice, l’Autorité Internationale des Fonds Marins (AIFM). Tout autre positionnement ne serait qu’hypocrisie et jeu de manches”.
Les déchets plastique ont désormais envahi presque chaque recoin des océans. À tel point qu’une nouvelle étude révèle en avoir découvert dans les entrailles de créatures habitant les abysses. Ces crustacés, semblables à de petites crevettes, vivent dans les plus profondes fosses océaniques connues sur Terre. Des microplastiques, ces minuscules morceaux de plastique qui mesurent moins de cinq millimètres, ont été retrouvés dans chacune de ces fosses et dans les entrailles de 72 % des amphipodes prélevés.
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