– Outil de recherche de références documentaires –
Les champs auteur(e)s & mots-clés sont cliquables. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.
filtre:
métaux
Pékin est le premier producteur mondial de ces minéraux essentiels pour le numérique, l’automobile, l’énergie ou l’armement, devenus une source de tensions avec les Etats-Unis.
Alors que la transition énergétique accélère en Europe, une idée semble s’être imposée dans le débat public. Notre dépendance aux énergies fossiles aurait glissé vers une nouvelle dépendance, cette fois aux matières premières critiques, comme le lithium ou les terres rares. […] Si cette analogie alerte, à juste titre, sur la vulnérabilité européenne des approvisionnements en métaux – pour une large part envers la Chine, elle repose sur une vision simpliste et trompeuse des chaînes d’approvisionnement mondiales, de la nature physique de ces ressources et des rapports de force géoéconomiques. Elle participe à véhiculer de fausses croyances non seulement sur la nature du commerce international de ces matières premières critiques, mais aussi, plus globalement, sur la nature de la transition énergétique.Peut-on vraiment comparer le lithium au gaz russe ? Le cobalt au baril de Brent ? La réponse est : non. Pour plusieurs raisons.
Et si la transition énergétique n’était pas le simple glissement d’une dépendance au pétrole vers une dépendance aux métaux critiques ? Les discours politiques empruntent souvent cette analogie séduisante, mais la réalité est plus complexe. Le risque serait que cette comparaison donne un mauvais cadrage aux enjeux de la transition énergétique.
Le riche homme d’affaires Gerard Barron est le cerveau de The Metals Company, une entreprise canadienne qui veut être la première au monde à extraire des métaux précieux des abysses, dès 2026. Son projet est sur le point de se concrétiser grâce à ses liens étroits avec la sphère politique américaine, encore faut-il que l’Autorité internationale des fonds marins le laisse faire. Portrait.
Le tribunal administratif de Montpellier a donné un an à l’Etat pour réparer « le préjudice écologique constaté », notamment la présence de métaux lourds et d’arsenic dans les sédiments et les rivières de la vallée de l’Orbiel.
L'État doit allouer des moyens supplémentaires au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), confronté à une évolution de ses missions dictée notamment par les besoins d'approvisionnements en métaux et minéraux stratégiques pour la transition écologique et énergétique, estime la Cour des comptes vendredi dans deux rapports. Le "renouveau géologique minier en cours" constitue "un défi" pour le BRGM, "qui n'a pas été sollicité avec intensité sur ce segment au cours des trois précédentes décennies", note la Cour des comptes dans un rapport consacré à cette structure.
De plus en plus de crèmes solaires se présentent comme « respectueuses » de l’environnement. Est-ce vraiment le cas ? En 2023, une expertise de l’Anses a mis en évidence les risques posés par plusieurs substances chimiques pour le milieu marin, et en particulier pour les récifs coralliens. En cause, des pesticides, des métaux, mais également des filtres UV utilisés dans les crèmes solaires, comme le salicylate de 2-éthylhexyle, l’enzacamène, l’octocrylène, la benzophénone-3 et l’octinoxate.
Téléphones, voitures électriques ou autres robots à batterie… le monde a de plus en plus besoin de matières premières dites "critiques". Si l'Union européenne importe aujourd’hui ces métaux rares, elle mise dans le futur en partie sur l’extraction. Où se trouvent ces matières premières en Belgique ? Plongée dans le sous-sol de notre plat pays.
Une étude scientifique souligne la présence de cachalots dans une zone marine où les États-Unis veulent extraire des métaux rares. De quoi rappeler la nécessité d'approfondir les connaissances scientifiques sur l'impact de l'exploitation minière en eaux profondes, souligne Greenpeace.
Chaque batterie de vélo ou de trottinette est constituée de dizaines de cellules de lithium, des petits accumulateurs qui ressemblent aux piles standard de télécommandes, reliées entre elles par du nickel qui assure la conductivité, et gérées par une carte électronique. Ces composants, qui stockent l'énergie, représentent "80% de l'empreinte carbone" de la batterie, et "70% du coût économique", selon M. Régnier, qui entend "prouver qu'on peut donner une seconde vie aux cellules et donc aux batteries". Car le plus gros de l'empreinte carbone d'une batterie, c'est l'extraction minière et le raffinage des métaux critiques qui composent les cellules, en provenance en grande partie de Chine, et rare en Europe.
De nouvelles usines de recyclage des batteries automobiles voient le jour en France, dont celle de la startup Battri inaugurée vendredi, avec pour objectif de garder en Europe les métaux stratégiques comme le lithium ou le nickel.
Face aux tensions qui pèsent sur l’approvisionnement en métaux critiques, la France et l’Union européenne songent à relancer l’industrie minière. Mais reste à savoir si ce renouveau minier est compatible avec la protection de la nature. Un projet de recherche entend fournir au législateur les outils pour répondre à cette question.
Une récente méta analyse laisse penser que plusieurs centaines de millions d’hectares de sols en Europe et en Asie dépassent les limites sanitaires relatives à la pollution aux métaux lourds. Selon les chercheurs, ceci pourrait représenter un marqueur de l’Anthropocène, ère géologique durant laquelle l’impact de l’activité humaine sur la planète est prédominant.
La santé des sols est en danger. La présence de métaux à des taux excessifs, synonyme de risques pour la santé humaine et les écosystèmes, a été retrouvée dans 14 % à 17 % des sols agricoles du monde, soit quelque 242 millions d’hectares, révèle une étude internationale publiée jeudi 17 avril dans la revue Science. Entre 0,9 et 1,4 milliard de personnes vivent ainsi dans des zones à haut risque. Une pollution dont l’ampleur risque encore d’augmenter du fait de la consommation croissante de métaux, alertent les chercheurs.
Faut-il construire à Fessenheim, près de l'ancienne centrale nucléaire fermée en 2020, une usine de recyclage de métaux très faiblement radioactifs? La question soulève de vifs débats de santé publique, a souligné lundi la Commission nationale du débat public (CNDP), relayant des interrogations sur l'"acceptabilité" du projet. Dans son bilan du débat organisé à propos de ce projet de "Technocentre" porté par EDF - et qui a mobilisé 2.675 participants entre octobre et février -, la CNDP souligne que "la question des très faibles doses et de leur acceptabilité - sociale autant que sanitaire - a été centrale et âprement discutée".
Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom.
Pour voir les références d’un mot-clé, cliquez dessus.