Uniquement les Articles de la décennie 2020
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Décès dus aux vagues de chaleur ou à la pollution de l'air, expansion des maladies infectieuses à vecteur, zones de sécheresse… Les chercheurs du "Lancet Countdown" alertent sur les menaces sanitaires dues au changement climatique. Treize des 20 indicateurs de suivi ont atteint "des niveaux sans précédent" pour cette édition qui paraît ce mercredi.
Si vous revenez de vacances : de France, d’Espagne ou d’Italie, vous êtes peut-être passé à proximité de champs de maïs copieusement arrosés alors que la sécheresse et la canicule sévissent. De plus en plus d’agriculteurs irriguent également en Wallonie et avec le changement climatique ou la répétition des sécheresses, va-t-on un jour voir les mêmes dispositifs d’irrigation se généraliser chez nous ?
Plus de la moitié (52%) des sols en Europe et sur le pourtour méditerranéen étaient affectés par la sécheresse au début du mois de juillet, selon l'analyse par l'AFP des dernières données de l'Observatoire européen de la sécheresse (EDO).
Les fortes chaleurs et le manque de pluie ont significativement accru le risque de propagation des feux de forêt en France. Ce mercredi 2 juillet, la région parisienne, le Centre et les Pays-de-la-Loire sont aussi inflammables que les départements de l’Arc méditerranéen.
La crise climatique menace notre droit à la vie, a alerté lundi le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, au moment où un intense phénomène de canicule se poursuit dans le sud de l'Europe. "La hausse des températures, l'élévation du niveau de la mer, les inondations, les sécheresses et les incendies de forêt menacent nos droits à la vie, à la santé, à un environnement propre, sain et durable, et bien plus encore", a déclaré Volker Türk, lors d'une discussion sur le changement climatique devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève.
Des zones du nord et du centre de la Chine suffoquaient cette semaine sous des chaleurs record pour un mois de mai, a rapporté mardi un média d'État, le pays se préparant à un nouvel été de fortes températures. La Chine subit depuis plusieurs étés une série d'événements météorologiques extrêmes, des canicules aux sécheresses en passant par des pluies diluviennes et des inondations.
Le soleil encore très généreux ce dimanche, comme il l’a été pendant la majeure partie des vacances scolaires qui s’achèvent. Il fait d’ailleurs exceptionnellement sec en cette période de l’année. On peut même parler d’un printemps record.
Les 10% des personnes les plus riches de la planète sont responsables des deux tiers du réchauffement climatique depuis 1990, dévoile une étude inédite publiée dans Nature climate change.
L’année a été la plus chaude jamais enregistrée sur le Vieux Continent, avec des températures record dans les régions du Centre, de l’Est et du Sud-Est. Les tempêtes ont été violentes et les inondations généralisées, selon le bilan de Copernicus.
Le rapport sur l’état du climat européen en 2024, publié conjointement par le Service Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ce mardi 15 avril, décrit un Vieux Continent scindé par les extrêmes climatiques.
L’Europe est en première ligne face au dérèglement climatique et n’a pas été épargnée en 2024, avec un fort contraste entre l’est et l’ouest. C’est ce que révèlent l’organisme européen Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale dans leur bilan annuel ce mardi. On fait le point.
Le rapport sur l’état du climat de l’Europe en 2024 montre un contraste entre les conséquences de la crise climatique à l’est et à l’ouest du continent, alors qu’il est celui qui se réchauffe le plus vite sur la planète.
Records de chaleurs, de pluies, de sécheresses... Dans un rapport, Météo-France décrit le climat d’une France à +4 °C, soit la hausse des températures prévue pour 2100. Des canicules s’étendant de mi-mai à mi-septembre, et pouvant durer deux mois continus ; des épisodes de sécheresse durant des années ; une multiplication par dix des jours de vagues de chaleur et de nuits tropicales ; des montagnes privées de neige pendant la majorité de l’hiver…
Au cœur de la science du climat, il existe une déconnexion déconcertante entre les projections climatiques et les projections démographiques. En effet, si l’on compare les deux, on pourrait penser que les spécialistes de la population et les spécialistes du climat vivent dans deux mondes complètement différents.
Selon la neuvième édition du rapport britannique “The Lancet Countdown”, qui fait référence, la chaleur, les sécheresses et les inondations impactent de plus en plus fortement la santé des humains, dans le monde entier.
Nicolas Ghilain est climatologue à l’université de Liège et à l’IRM, où il crée et améliore des outils de modélisation du climat régional, afin de répondre à la question cruciale : à quoi ressemblera le climat belge dans le futur ? En particulier, il essaie de déterminer si nous devrons faire face plus fréquemment à des événements extrêmes (pluies intenses, vagues de chaleur et sécheresses), et de quelle intensité. Il étudie également l’influence de l’aménagement du territoire et de la végétation sur le climat, un sujet d’étude encore récent.
Si les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître au rythme actuel, la majeure partie de la France métropolitaine pourrait basculer sous un climat de type méditerranéen à la fin du siècle. Vagues de chaleur, sécheresses ou au contraire inondations et tensions sur l’eau, mise en difficulté de la biodiversité, voire propagation de maladies… Nombreux sont les impacts attendus du changement climatiques.
Chaleur tourne. Les impacts du changement climatique se sont particulièrement fait ressentir en Europe lors de l’année la plus chaude jamais mesurée sur Terre, dévoilent l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et Copernicus, le service européen de surveillance de la planète.
Les vagues de chaleur tardives frappent de plein fouet la viticulture. Dans l’Aude, la sécheresse «catastrophique» menace la survie des ceps, quand d’autres territoires craignent pour la qualité du vin après les vendanges.
Sécheresses, inondations et vagues de chaleur : le chaos climatique a touché tous les continents et coûté des milliards selon le dernier rapport annuel l’Organisation météorologique mondiale (OMM) publié le 21 avril. Voici les informations à retenir :
Genève, le 21 avril 2023 (OMM) – Des sommets des montagnes aux profondeurs des océans, le changement climatique a poursuivi sa progression en 2022, constate le rapport publié annuellement par l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Sécheresses, inondations et vagues de chaleur ont touché des communautés sur tous les continents et ont coûté plusieurs milliards de dollars des États-Unis d’Amérique (É.‑U.). La glace de mer de l’Antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais enregistré et la fonte de certains glaciers européens a littéralement dépassé les records.
Le changement climatique ne fragilise pas seulement l'Amazonie à travers les sécheresses et les vagues de chaleur, mais aussi par les orages.
Quelles que soient les températures en décembre, sur l’ensemble de l’année, la moyenne sera de 14,2 °C. Selon Météo-France, les canicules de l’été auraient été « hautement improbables et nettement moins intenses sans l’effet du changement climatique ».
Jeudi, il faisait 29°C à Hendaye et 28 °C à Nay, dans les Pyrénées-Atlantiques. Dans les Landes, les Hautes-Pyrénées et le nord de l’Auvergne, on attend encore jusqu’à 30 °C. Le bulletin météo est digne d’un mois d’été. Pourtant, il concerne les derniers jours d’octobre. Jamais un épisode de chaleur tardif à cette époque de l’année n’avait été aussi long et intense. Il concerne l’Europe mais est particulièrement sévère en France. Ce vendredi, la fournaise automnale devrait atteindre son maximum. Météo France anticipe même «des températures jamais vues après un 25 octobre» dans certaines villes, comme à Bordeaux ou Clermont-Ferrand.
Cet été 2022 peut paraître lunaire à tout spécialiste du climat qui observe ce que nous raconte l’histoire. A partir du moment où nous sortons du champ des probabilités de la variabilité naturelle du climat – qui font aller et venir des années plus sèches, d’autres plus chaudes ou encore plus humides, ou engendrent des lois des séries d’années consécutives qui se ressemblent – nous basculons dans le hors norme. Il est essentiel de comprendre ce qu’est ce «hors norme».
L’Organisation météorologique mondiale (OMM) pointe le risque de déplacements de populations liés à la raréfaction des ressources en eau dans la région du monde la moins émettrice de gaz à effet de serre.
Pas un jour de répit. Depuis le début de l’été, le dérèglement climatique secoue sans cesse la planète. Vagues de chaleur à répétition, sécheresses, incendies, orages, inondations… L’hémisphère Nord a connu une saison estivale aux épisodes intenses et incessants. Un été où nombre d’inquiétants records ont été battus, laissant présager un avenir effrayant.
C’est une nouvelle épine pour les producteurs d’électricité. Après un été caniculaire et une sécheresse historique, les cours d’eau sont à sec. Conséquence : ils n’alimentent plus correctement les barrages et la production hydroélectrique française accuse le coup. Sur les trois premières semaines d’août, celle-ci a chuté de 40 % par rapport à l’an dernier, estime Le Parisien. La baisse était de 35 % en juillet.
La vague de chaleur que l’Europe a subi les derniers jours ramène une fois de plus la question du climat à l’avant-plan. Les scientifiques prédisent que l’atmosphère continuera à se réchauffer considérablement dans les prochaines décennies, au point d’atteindre, d’ici la fin du siècle, une augmentation estimée entre 2 et 5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Cela nous impacte déjà aujourd’hui : inondations, dômes de chaleur, feux de forêts, sécheresses, événements météorologiques extrêmes en sont quelques exemples désormais bien connus. Mais ce sont surtout nos enfants et petits-enfants qui en subiront les plus fortes conséquences.
Plus de 400 études d’attribution d’événements extrêmes ont été réalisées depuis 2004. Si l’influence du changement climatique sur les vagues de chaleur ou de froid ne fait plus guère de doute, davantage d’incertitudes subsistent concernant les précipitations ou les sécheresses.
Dans ce numéro, après un mois de mai caniculaire un peu partout dans le monde, nous décryptons les effets du dérèglement climatique sur le quotidien de millions d’habitants, de Karachi à Bagdad, en passant par la Sibérie, l’Ouest américain et l’Afrique.
La France vit un « épisode de chaleur exceptionnel ». L’été sera sec : d’ici là, les nappes ne se rechargeront plus. L’Inde et le Pakistan, eux, suffoquent.
Nouvelle illustration du changement climatique : le mois de mars qui s'achève en Inde est le plus chaud enregistré depuis 122 ans. Des températures records ont été enregistrées jusque dans l’Himalaya alors que les pluies se sont faites particulièrement rares.
La province argentine de Corrientes, qui abrite de nombreux marécages, zones humides et écosystèmes rares, est la proie des flammes depuis le début de l’année. En quelques semaines, près de 600 000 hectares, soit 7 % de sa superficie, ont brûlé, et le feu continue de progresser à raison de 20 000 hectares chaque jour.
Faut-il se préparer à un été de canicule et de sécheresse ? C’est ce que laissent, à première vue, entrevoir les observations du programme européen Copernicus, qui recense les données climatiques.
Nous sommes actuellement à +1°C de réchauffement moyen, et ressentons un peu plus chaque année les conséquences d’un dixième de degré d'écart. Limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à +2°C peut donc faire une différence énorme.
De klimaatopwarming leidt tot meer langdurige weersituaties in de zomermaanden, stelt onderzoek in het wetenschappelijk tijdschrift Nature. Vooral in Europa vertaalt zich dat in meer hittegolven, droogtes en intense regenperiodes.
Savez-vous que les arbres, au cours de leur longue vie, subissent des myriades d’agressions et de stress ? Ils luttent contre les insectes ravageurs, les microbes pathogènes, les plantes compétitrices ou parasites. Les forêts souffrent également des dérèglements climatiques et des changements environnementaux catastrophiques provoqués par les activités humaines : vagues de chaleur, tempêtes et tornades, sécheresses à répétition, maladies émergentes et exploitation excessive.
Nous vivons ces derniers mois une explosion de catastrophes climatiques partout dans le monde. Canicules accablantes, records de chaleur, sécheresses interminables, méga-incendies, précipitations torrentielles, inondations dévastatrices, tempêtes ravageuses…
C’est une petite musique fort peu enthousiasmante mais assurément sensationnaliste qui s’invite à nos oreilles chaque été : les sécheresses, accompagnées par des vagues de chaleur toujours plus intenses, causent de sérieux dégâts économiques, biologiques et parfois sanitaires. Sommes-nous donc destinés à vivre avec le « manque d’eau », pour reprendre une expression popularisée, si ce n’est galvaudée, à mesure que l’on empile les records de canicule et de sécheresse ?
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