Uniquement les Articles de la décennie 2020
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L'Union européenne reste le plus gros acheteur de gaz naturel liquéfié (GNL) russe […] Ce commerce est soutenu par des relations commerciales de longue date entre des entreprises européennes et le projet Yamal LNG. TotalEnergies, un géant français de l'énergie, détient 20 % du projet et achète également une grande partie de son gaz. De même, SEFE, une entreprise publique allemande, est un acheteur clé, ce qui illustre la dépendance directe du gouvernement envers les revenus générés par les exportations de GNL pour le Kremlin. Yamal LNG dépend également fortement des infrastructures exploitées par l'Occident, notamment des navires-citernes brise-glace spécialisés et des ports européens clés.
Vingt-cinq pays ont approvisionné Israël en pétrole durant la guerre dans la bande de Gaza, selon un rapport publié jeudi par l'ONG Oil Change International qui dénonce un système énergétique fossile alimentant à la fois la crise climatique et ce qu'elle qualifie de "génocide".
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi des sanctions contre deux géants du secteur des hydrocarbures russes, Rosneft et Lukoil, les premières sanctions d'importance prises par Donald Trump contre la Russie depuis son retour au pouvoir. Voici ce que l'on sait sur ces mesures, leur portée et leurs possibles conséquences économiques et politiques, alors que l'UE a annoncé parallèlement un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d'ici fin 2026.
L'Union européenne a franchi lundi une étape importante dans ses efforts pour assécher l'économie de guerre de la Russie, la majorité des Etats membres ayant approuvé le principe d'une interdiction, d'ici fin 2027, des importations de gaz naturel russe. Cette mesure phare, proposée par la Commission européenne au printemps, était au menu d'un conseil des ministres européens de l'Energie à Luxembourg, où elle a recueilli un large consensus. La Slovaquie et la Hongrie, pays enclavés et très dépendants des hydrocarbures russes, étaient opposés à cette interdiction mais ont été mis en minorité.
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
Les ministres de l'Énergie de l'Union européenne devraient approuver lundi l'interdiction totale des importations de gaz russe d'ici fin 2027, proposée au printemps par la Commission. Une adoption définitive espérée avant le Nouvel An "Je m'attends à ce que nous ayons la majorité requise pour soutenir cette mesure", a déclaré à la presse le ministre danois de l'Énergie Lars Aagaard, qui préside cette réunion ministérielle à Luxembourg. Une fois endossée par les 27, la mesure devra encore être négociée avec le Parlement européen. Le Danemark, qui exerce la présidence tournante de l'UE jusqu'à la fin de l'année, espère une adoption définitive avant le Nouvel An, a précisé M. Aagaard.
La mesure approuvée par les Vingt-Sept ce lundi 20 octobre à la majorité doit maintenant être négociée avec le Parlement européen.
Trois ans et demi après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent à acheter des hydrocarbures russes et financent ainsi l’effort de guerre de Moscou.
Des sites de production de gaz en Ukraine ont été mis à l'arrêt jeudi après une nouvelle vague de frappes russes, qui mettent sous pression le réseau énergétique à l'approche de l'hiver. La Russie a multiplié depuis plusieurs semaines les tirs de drones et missiles sur les infrastructures électriques et gazières, ainsi que sur le réseau ferroviaire en Ukraine, provoquant des coupures de courant dans quasiment tout le pays.
Une attaque aérienne massive a mis hors d’usage environ 60 % des capacités de production gazière de l’Ukraine. Kiev devra dépenser environ 2 milliards d’euros d’ici à mars pour importer du gaz venant de l’Europe.
La Russie a lancé pendant la nuit "la plus grande attaque" sur des sites de production de gaz en Ukraine depuis le début de son invasion en 2022, avec 35 missiles et 60 drones, a annoncé vendredi l'opérateur d'Etat Naftogaz. L'armée russe pilonne les installations énergétiques - surtout électriques - ukrainiennes depuis 2022 mais c'est l'hiver dernier qu'elle a commencé à spécifiquement cibler les sites de gaz. "L'ennemi a mené la plus grande attaque massive contre l'infrastructure d'extraction de gaz depuis le début de la guerre", a déclaré Naftogaz dans un communiqué. La Première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko a accusé la Russie de "terroriser la population civile" et de chercher à perturber "la saison de chauffage", sur Telegram.
Si Moscou intensifie ses attaques contre les réseaux gaziers et les centrales électriques ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, Kiev riposte en accélérant le rythme des frappes sur les installations pétrolières russes. Objectif : enrayer la machine de guerre et déstabiliser l'économie russe.
La Commission européenne a proposé vendredi que l'UE mette fin plus tôt que prévu à ses importations de gaz naturel liquéfié russe, après les appels répétés en ce sens du président américain Donald Trump. Cette proposition est contenue dans un 19e "paquet" de sanctions contre la Russie, qui cible aussi des entités (entreprises, banques, etc) en Chine, Inde ou Asie centrale, accusées d'aider la Russie à contourner les sanctions occidentales ou à vendre son pétrole. "L'économie de guerre de la Russie est soutenue par les revenus de (ses) hydrocarbures (...), il est temps de fermer le robinet", a lancé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans une brève allocution.
La Commission européenne propose que l'UE mette fin plus tôt que prévu à ses importations de gaz naturel liquéfié russe, après les appels en ce sens de Donald Trump, a annoncé vendredi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas […] "Notre objectif est d'accélérer l'élimination progressive du gaz naturel liquéfié russe d'ici au 1er janvier 2027", a-t-elle précisé sur X.
Dans le cadre de l’accord commercial entre l’Union européenne et les Etats-Unis, l’Europe s’engage à procéder à des achats stratégiques outre-Atlantique d’une valeur de 750 milliards de dollars (environ 650 milliards d’euros), couvrant les carburants.
L'accord conclu entre Washington et Bruxelles prévoit que l'Union européenne achète pour 250 milliards de dollars par an d'énergies fossiles américaines sur 3 ans (soit 750 milliards de dollars au total), une promesse qui s'annonce difficile à tenir, voire qui est "irréaliste" selon des experts de l'énergie interrogés par l'AFP. En 2024, la facture totale des importations énergétiques de l'UE s'est élevée à 375 milliards d'euros, ou 435,5 milliards de dollars, ce qui signifie que l'Europe des 27 devrait désormais acheter aux États-Unis plus de la moitié de son énergie importée.
L'Union européenne s'est engagée à importer d'énormes quantités d'énergie américaine pour éviter une guerre commerciale avec Donald Trump. Des commandes de gaz naturel liquéfié, de pétrole ou de charbon qui pourraient mettre en péril les objectifs de décarbonation européens.
D'une dépendance à l'autre. A mesure que l'Union européenne se sèvre du gaz russe, elle ouvre grands ses portes (et ses ports) au GNL américain. En échange de droits de douane abaissés à 15%, Ursula von der Leyen a promis d'augmenter significativement les importations d'hydrocarbures américains. Un deal loin d'être gagnant pour la transition.
Le deal conclu comprend l'achat de 750 milliards de dollars d'énergie américaine sur trois ans. Cette hausse des importations concerne notamment le gaz naturel liquéfié. Un signal environnemental et climatique catastrophique.
Le Réseau Action Climat est une fédération d’associations nationales et locales qui luttent contre les causes des changements climatiques de l’échelle internationale à l’échelle locale.
Certains experts doutent de la capacité de l'Europe à acheter pour 250 milliards de dollars d'énergie américaine.
Dans le cadre de l'accord sur les droits de douane obtenu ce dimanche, l’Union européenne et les États-Unis ont annoncé un accord de principe pour l’achat de 750 milliards de dollars d’énergie américaine sur les trois prochaines années. Derrière cette annonce spectaculaire se dessine un projet stratégique de réorientation énergétique, destiné à réduire la dépendance à la Russie. Mais cet accord est encore très flou, comme le fait remarquer l’économiste Sophie Meritet, spécialiste de l’énergie.
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a exhorté dimanche la Chine à contribuer à dissuader l'Iran de fermer le détroit d'Ormuz, une route commerciale essentielle, à la suite des frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens. "J'encourage le gouvernement chinois à Pékin à les appeler à ce sujet, car ils dépendent fortement du détroit d'Ormuz pour leur pétrole", a déclaré M. Rubio sur la chaîne américaine Fox News.
Iran’s parliament approved a measure to close the vital global trade route, through which more than a fifth of the world’s oil supply passes through daily
Le détroit d'Ormuz est un point de passage clé pour le commerce mondial de pétrole, que l'Iran a souvent menacé de bloquer dans les situations de crise. Des députés iraniens ont à nouveau brandi cette menace après les frappes américaines sur des installations nucléaires en Iran, mais la décision reste aux mains du Conseil national de sécurité, la plus haute instance de sécurité du pays.
Du fait des sanctions et de l’effondrement des cours, les recettes des ventes de carburant fossile de la Russie à l’étranger ont drastiquement diminué sur les cinq premiers mois de l’année.
La Commission a détaillé mardi les étapes en vue d'interdire les importations de gaz russe dans l'Union européenne d'ici à fin 2027 et de contourner le veto de la Hongrie et de la Slovaquie au sein des 27. Cette proposition législative va être soumise aux Etats membres et au Parlement. Les discussions s'annoncent sensibles car certains pays redoutent des difficultés juridiques pour mettre un terme aux contrats de longue durée scellés avec la Russie. La Commission européenne revendique une approche "progressive".
Si l’Europe s’est pratiquement sevrée du pétrole russe, le gaz de Poutine arrive toujours sur le continent, notamment par bateaux sous forme liquéfiée. Bruxelles prévoit la fin totale des importations d’énergie russe d’ici 2027.
Le gouvernement britannique a annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre la "flotte fantôme" utilisée par la Russie pour exporter son pétrole et son gaz, en amont d’une réunion de défense des pays du nord de l’Europe à Oslo.
Trois après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent de consommer encore beaucoup de gaz russe, en particulier du gaz naturel liquéfié (GNL): la Commission européenne doit présenter mardi un plan pour se passer des énergies russes, mais le sevrage s'annonce délicat, compte tenu d'obstacles politiques et juridiques. Pourquoi ce gaz est-il si important pour l'Europe?
Comment fonctionne l'accord ? Les deux Etats doivent mettre en place un fonds d'investissement à parts égales pour la reconstruction de l'Ukraine et qui devrait donner aux Etats-Unis un accès à ses ressources naturelles: minerais, terres rares, gaz, pétrole. D'après la ministre ukrainienne de l'Economie, Ioulia Svyrydenko, il s'agira de financer des "projets d'extraction" de ces ressources naturelles, dont Kiev "conservera l'entière propriété et le contrôle". Les bénéfices dégagés par le fonds seront réinvestis en Ukraine, laquelle n'aura "aucune dette" à rembourser pour l'aide américaine fournie depuis 2022. Il s'agira de financer uniquement des projets d'extractions et d'infrastructures minières, pétrolières et gazières en Ukraine pour les dix prochaines années.
Les frappes russes sur les infrastructures gazières pendant l'hiver ont réduit de moitié la production nationale de gaz en Ukraine, a annoncé mardi le Premier ministre ukrainien, qui espère notamment compenser ces pertes par des importations. La Russie pilonne les installations énergétiques - surtout électriques - ukrainiennes depuis le début de son offensive de grande envergure contre l'Ukraine en 2022 mais c'est l'hiver dernier, selon des médias, qu'elle a commencé à spécifiquement cibler les sites de production de pétrole et surtout de gaz.
L'opérateur énergétique ukrainien Naftogaz a accusé vendredi la Russie d'avoir frappé ses infrastructures gazières, en violation d'un fragile accord annoncé par Washington et censé interdire les frappes sur les sites énergétiques.
Le Kremlin a indiqué mardi que la trêve dans les frappes sur les infrastructures énergétiques en Ukraine et en Russie, discutée lors de pourparlers avec les Etats-Unis, concernait notamment les raffineries, les gazoducs et les centrales électriques. Cette trêve de 30 jours avait été annoncée le 18 mars par les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump mais jamais réellement appliquée, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement de poursuivre les attaques.
Kiev et Moscou se sont accusés vendredi davoir attaqué limportante station de mesure de gaz de Soudja, occupée par les forces ukrainiennes depuis lété 2024 dans la région russe frontalière de Koursk et qui autrefois permettait le transport du gaz russe vers lEurope via le territoire ukrainien.La télévision dEtat russe Rossia 24, ainsi que plusieurs chaînes russes dactualités sur Telegram, dont Baza --réputée proche des forces de lordre-- et Mash, ont publié des images de la station en flammes, accusant larmée ukrainienne den être responsable.Aucune annonce officielle na été faite toutefois par les autorités russes.
La Russie a accusé samedi, pour la deuxième fois en deux mois, l'Ukraine d'avoir attaqué avec des drones des infrastructures du gazoduc TurkStream, la seule conduite d'acheminement de gaz russe menant vers l'Europe depuis l'arrêt du transit le 1er janvier via le territoire ukrainien. Selon le ministère russe de la Défense, les forces ukrainiennes ont tiré trois drones sur la station Rousskaïa située dans le village de Gaï-Kodzor, dans la région méridionale de Krasnodar.
Donald Trump réclame à l’Ukraine des contreparties à l’aide fournie par les États-Unis ces dernières années. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se dit prêt à recevoir des "investissements" américains et compte faire peser les richesses du sol de son pays dans les négociations de paix. Titane, lithium, terres rares… quels sont ces minéraux si convoités en Ukraine ? Décryptage.
La Russie a accusé lundi l'Ukraine d'avoir attaqué par les airs et sans succès une station de distribution gazière du gazoduc TurkStream, seul voie d'acheminement de gaz russe vers l'Europe depuis l'arrêt du transit le 1er janvier via le territoire ukrainien.Le secteur énergétique est un champ de bataille clé du conflit: depuis près de trois ans, Moscou est largement amputé de revenus clés, le marché européen du gaz s'étant en grande partie refermé en représailles de l'assaut et du fait du sabotage de Nord Stream en mer Baltique en septembre 2022.
Le géant gazier russe Gazprom, en proie à des difficultés financières résultant de l'assaut de Moscou contre l'Ukraine, envisage de supprimer environ 40% des postes au sein de son siège à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), a indiqué lundi à l'AFP un porte-parole du groupe. Cette annonce intervient deux semaines après la fin du lucratif transit de gaz russe via l'Ukraine, une décision prise par Kiev pour limiter les revenus de Moscou après trois ans de conflit.
Les gouvernements américain et britannique ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions coordonnées contre le secteur énergétique russe, notamment contre Gazprom Neft, afin de saper "la plus grande source de financement du Kremlin" au service de l'effort de guerre en Ukraine.A quelques jours de l'investiture le 20 janvier du président américain élu Donald Trump, le département du Trésor a détaillé une série de sanctions visant entre autres deux des principales sociétés russes du secteur, Gazprom Neft et Sourgoutneftegaz.
Moscou a accusé samedi les Etats-Unis d'être prêts à risquer l'instabilité énergétique mondiale en imposant de nouvelles sanctions de grande envergure au secteur énergétique russe.Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre le secteur énergétique russe --notamment le géant pétrolier Gazprom Neft--, afin de saper "la plus grande source de financement du Kremlin" au service de l'effort de guerre en Ukraine, quelques jours seulement avant le départ du président Joe Biden.
Les gouvernements américain et britannique ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions coordonnées contre le secteur énergétique russe, notamment contre Gazprom Neft, afin de saper "la plus grande source de financement du Kremlin" au service de l'effort de guerre en Ukraine. A quelques jours de l'investiture le 20 janvier du président américain élu Donald Trump, le département du Trésor a détaillé une série de sanctions visant entre autres deux des principales sociétés russes du secteur, Gazprom Neft et Sourgoutneftegaz.
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a accusé mardi soir la Russie "d'utiliser le gaz comme arme" et de mener une "guerre hybride" en Moldavie, où le territoire séparatiste prorusse de Transdniestrie n'est plus approvisionné en gaz russe depuis début janvier."La Russie continue d'utiliser le gaz comme arme et la Moldavie est une fois de plus la cible de sa guerre hybride", a dénoncé la diplomate sur le réseau social X.
La Transdniestrie, territoire séparatiste prorusse de Moldavie, a annoncé l'instauration de coupures de courant vendredi soir pour la population en raison de l'arrêt des livraisons de gaz russe, vitales pour son demi-million d'habitants.Des coupures entre 18h et 22hCe petit territoire qui échappe au contrôle de la capitale Chisinau depuis la chute de l'URSS avait déjà mis à l'arrêt jeudi de nombreuses entreprises industrielles face au manque d'électricité. Cette fois, les habitants sont concernés.
L’arrêt de l’approvisionnement en gaz via l’Ukraine, en plein hiver, fait grimper les prix en Europe
(02/01) - Isabelle HanneLe mégawattheure a plusieurs fois dépassé 50 euros depuis mardi, son niveau le plus élevé depuis octobre 2023, contre moins de 30 euros à la même époque l’année dernière.
Un gazoduc transnational a été fermé mercredi 1er janvier après que Kiev a refusé de renouveler un accord autorisant le transit de gaz russe sur son territoire. Un arrêt qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne menée par l’Ukraine et ses alliés pour saper la capacité de Moscou à financer son effort de guerre, observe la presse internationale.
La Moldavie a déjà commencé à éteindre ses lumières, la Slovaquie menace l'Ukraine de représailles: l'annonce par Kiev de la fin du transit du gaz russe sur son territoire sème le trouble en Europe de l'Est. Aucune livraison n'est prévue mercredi 1er janvier, selon des données publiées mardi par l'opérateur ukrainien GTSOU, actant l'expiration d'un contrat établi en 2019 entre la compagnie Naftogaz et le géant russe Gazprom.Dans ce contexte, le cours du gaz européen a atteint la barre symbolique des 50 euros le mégawattheure, une première depuis plus d'un an.
Dans quelques jours, l'Ukraine n'autorisera plus le transit du gaz russe sur son territoire en direction des pays européens, a prévenu son président Volodymyr Zelensky. Une décision qui affectera la Slovaquie, la Moldavie et dans une moindre mesure la Hongrie.- Une dépendance qui reste forte -Dans l'Union européenne (UE), les importations de gaz en provenance de Russie ont chuté à moins de 10% en 2023, contre plus de 40% en 2021.
Le président russe Vladimir Poutine a reconnu jeudi que l'annonce de Kiev de ne pas prolonger le contrat avec Gazprom pour livrer du gaz russe aux Européens via l'Ukraine au-delà du 31 décembre entraînera des "pertes" financières pour Moscou.Or les revenus tirés de la vente de ses hydrocarbures sont vitaux pour la Russie afin de poursuivre notamment son offensive en Ukraine, opération militaire qui a entraîné une pluie de sanctions occidentales contre le pays.
Guerre en Ukraine : Kiev veut arrêter complètement le transit du gaz et du pétrole russes - La Libre
(30/08) - Belga,L'Ukraine prévoit d'arrêter complètement le transit de gaz et de pétrole en provenance de Russie à partir du 1er janvier 2025, a indiqué vendredi le conseiller au président ukrainien Volodymyr Zelensky, Mykhaïlo Podoliak, dans une interview avec la chaîne de télévision Novyny.LIVE.
L'Ukraine a annoncé son intention de ne pas renouveler le contrat la liant jusqu'au 31 décembre à la Russie pour faire transiter le gaz russe vers l'Europe via son réseau étendu de gazoducs.Une décision déplorée par le Kremlin et qui amène son lot d'incertitudes pour les pays européens, historiquement importateurs de gaz russe malgré leurs efforts pour s'en affranchir depuis l'invasion de l'Ukraine.
La décision prise par l'Ukraine de ne pas prolonger le contrat actuel existant avec Gazprom pour livrer du gaz russe aux Européens via l'Ukraine au-delà du 31 décembre prochain "portera gravement atteinte aux intérêts des consommateurs européens", a déploré le Kremlin mercredi.14 milliards de m3 livrés via l'Ukraine en 2023Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était montré catégorique mardi : "Personne ne va prolonger l'accord avec la Russie, c'est fini."
Le sabotage du gazoduc russe Nord Stream en 2022 en mer Baltique a été validé au plus haut niveau à Kiev, affirme jeudi le Wall Street Journal, y compris au départ par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
L'Autriche a annoncé mardi la mise en place d'une commission pour se sevrer du gaz russe, qui représente toujours 90% de ses importations plus de deux ans après le début de l'invasion de l'Ukraine.Cette instance sera "chargée d'examiner le contrat de livraison entre Gazprom et le groupe autrichien OMV", prolongé il y a six ans jusqu'en 2040, et d'analyser "les possibilités et les risques" en cas de rétractation, a déclaré à la presse la ministre écologiste de l'Environnement Leonore Gewessler.
Le président colombien Gustavo Petro a annoncé samedi la prochaine suspension des exportations de charbon de son pays vers Israël tant que la guerre dans la bande de Gaza se poursuivra."Nous suspendrons les exportations de charbon à Israël jusqu'à ce qu'il arrête le génocide", a écrit sur le réseau social X ce dirigeant de gauche.
Greenpeace Belgique, Vredesactie et Bond Beter Leefmilieu appellent les villes et communes belges - principaux actionnaires de Fluxys - à s'opposer au transit par la Belgique de gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Selon ces ONG environnementales, 72% des transbordements du GNL russe dans l'UE sont effectués à Zeebrugge, par l'opérateur gazier belge. Son commerce via la Belgique a rapporté à la Russie un milliard d'euros de taxes rien que l'année dernière, déplorent les trois organisations.
Le Kremlin a accusé lundi l'Ukraine d'avoir frappé la veille le terminal gazier du port d'Oust-Louga, près de Saint-Pétersbourg, sur la rive russe de la mer Baltique, soit à quelque 900 km de la frontière ukrainienne."Le régime de Kiev continue de montrer son visage bestial en frappant des sites d'infrastructure civile", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur un important incendie qui s'est déclaré dimanche dans le terminal gazier géré par l'entreprise Novatek.
Le géant britannique des hydrocarbures BP a annoncé lundi suspendre lui aussi tout transit en mer Rouge, dans la foulée de plusieurs géants du transport maritime mondial vendredi et samedi, après des attaques perpétrées par des rebelles Houthis du Yémen. Une annonce qui a provoqué un frémissement sur le marché européen du gaz, où le TTF de la bourse d'Amsterdam, est passé de 33 à 37 euros le MWh en quelques heures seulement, alors que sa tendance était à la baisse depuis le début du mois. Et ce malgré un hiver doux, et des stocks européens bien remplis.
Un commandant des forces spéciales ukrainiennes a joué un rôle clé dans le sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre 2022 en mer Baltique, selon une enquête conjointe du Washington Post et du Spiegel diffusée samedi.Roman Tchervinski, 48 ans, qui a servi dans les Forces d'opérations spéciales ukrainiennes, a été le "coordinateur" du sabotage, selon le quotidien américain et le magazine allemand.Ils citent des responsables en Ukraine et ailleurs en Europe, ainsi que d'autres personnes ayant connaissance de l'opération, qui ont parlé sous couvert de l'anonymat.
En quelques jours, l'indice TTF du gaz sur le marché néerlandais, qui fait référence au niveau européen, est passé de...
L’enquête concernant la fuite sur le gazoduc sous-marin entre la Finlande et l’Estonie se concentre désormais sur la thèse du sabotage, ont affirmé des sources proches du dossier à l’agence de presse financière Bloomberg. Selon elles, il n’y a cependant pas encore de "conclusions finales".
L'armée israélienne a annoncé lundi avoir frappé "plus de 500 cibles" dans la nuit sur la bande de Gaza pour tenter de reprendre le contrôle face aux combattants du Hamas, au troisième jour d'affrontements qui ont fait plus de 1.100 morts dans les deux camps."Pendant la nuit, des avions de combats, des hélicoptères, des aéronefs et l'artillerie ont frappé plus de 500 cibles des terroristes du Hamas et du Jihad islamique", a annoncé l'armée dans un communiqué.
L'armée israélienne a ordonné lundi un "siège complet" de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, au troisième jour de l'offensive surprise et massive lancée par le mouvement islamiste palestinien, comparée par Israël au 11 septembre 2001.Après cette attaque sans précédent par terre, air et mer, déclenchée samedi en plein Shabbat, le repos hebdomadaire juif, par le Hamas, l'armée israélienne a annoncé avoir le "contrôle" lundi des localités du sud du pays prises pour cible. Mais "il pourrait y avoir encore des terroristes dans la zone", a averti le porte-parole de l'armée.
Le géant étatique russe Gazprom a annoncé mardi une lourde chute de son bénéfice net semestriel à 2,84 milliards d'euros, toujours plombé par la baisse de ses exportations de gaz vers l'Europe dans le sillage du conflit en Ukraine.Sur les six premier mois de l'année, le bénéfice net a été divisé par plus de 8, tombant à 296 milliards de roubles (2,84 milliards d'euros), contre 2.500 milliards de roubles (24,04 milliards d'euros) à la même période de 2022.
L'ONG Global Witness a accusé dimanche les entreprises TotalEnergies et Shell de commercialiser du gaz russe, et de contribuer à "financer la guerre de ce pays en Ukraine".
Dès 2021, Gazprom a « initié une stratégie de limitation de ses exportations de gaz à destination de l’UE » et privilégié un acheminement de son gaz via les gazoducs Nord Stream et TurkStream, ce qui lui permettait de contourner l’Ukraine et la Pologne comme pays de transit, rappelle le rapport ci-après mis en ligne ce 10 mai par l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) dans le cadre de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques
L'État norvégien a encaissé des revenus pétro-gaziers record l'an dernier, du fait notamment de la guerre en Ukraine qui a contribué à propulser le prix du gaz à des sommets historiques en Europe, selon des chiffres officiels publiés lundi. D'après des estimations de l'Institut norvégien de statistique SSB, l'Etat a engrangé 1.457 milliards de couronnes (131 milliards d'euros) de revenus liés aux hydrocarbures, "de loin le chiffre le plus élevé jamais enregistré". À titre de comparaison, c'est près de trois fois plus qu'en 2021 (498 milliards de couronnes).
Rivaux régionaux, le Maroc et l'Algérie sont engagés dans deux mégaprojets de gazoduc concurrents les reliant au Nigeria, en ciblant le marché européen, mais dans un contexte où l'UE voudrait se passer du gaz d'ici la fin de la décennie.Le plus récent est le gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP), long d'environ 6.000 km, qui devrait traverser 13 pays africains sur la façade atlantique pour acheminer des milliards de mètres cubes de gaz nigérian jusqu'au royaume chérifien. De là, il doit être connecté au Gazoduc Maghreb Europe (GME).
Le Produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne devrait reculer de 0,3% en 2023 sous le coup d'une inflation massive et du manque de gaz russe, sur fond de guerre en Ukraine, selon une étude de l'institut IFO publiée lundi. "Nous glissons vers une récession hivernale", estime Timo Wollmershäuser, directeur des études conjoncturelles de cet institut, l'un des plus influents en Allemagne, qui abaisse ainsi de 4 points sa précédente prévision de juin.
Le gaz sibérien produit par une coentreprise de TotalEnergies a permis de fabriquer du carburant destiné à alimenter des avions de guerre russes engagés dans le conflit en Ukraine, révèle «le Monde» en se basant sur une enquête de l’ONG Global Witness.
L’activiste climat de 25 ans qui a dû fuir son pays en mars dénonce une « guerre fossile », financée par la dépendance de l’Europe au pétrole, charbon et gaz russes.
Cette chute du transit via l'Ukraine intervient alors que l'inquiétude monte en Allemagne, dépendante du gaz russe, à la veille de l'arrêt total à partir de lundi du gazoduc Nord Stream 1 en raison de travaux de maintenance.
La consommation mondiale de gaz devrait légèrement reculer en 2022 du fait de la guerre en Ukraine, qui devrait freiner la progression de la demande pour les années à venir, indique l'AIE mardi.
Alors que la Russie a réduit de 40 % ses livraisons de gaz, Berlin a déclenché le second niveau d’alerte du plan d’urgence gaz et s’interroge sur l’avenir des trois derniers réacteurs nucléaires.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
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Le gouvernement allemand a confirmé qu’il aura davantage recours au charbon « pour produire de l’électricité » , alors que l’entreprise d’État russe Gazprom ne cesse de baisser ses livraisons à l’Europe.
Le gestionnaire du réseau français de transport de gaz GRTgaz a annoncé vendredi ne plus recevoir de gaz russe par gazoduc depuis le 15 juin, avec "l'interruption du flux physique entre la France et l'Allemagne".
Robinet coupé en Pologne, Bulgarie et Finlande, débit fortement réduit vers l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, et plus aucun mètre cube vers la France : les Européens dénoncent le chantage au gaz de Vladimir Poutine, alors que le continent veut profiter de l'été pour remplir ses stocks.
La Russie a intensifié sa pression sur l'approvisionnement énergétique de l'Europe, en limitant drastiquement les flux de gaz vers le continent dans un geste dénoncé comme "politique" par l'Allemagne. Le géant russe Gazprom a annoncé mercredi baisser d'encore un tiers ses livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream, affirmant avoir été forcé d'arrêter un équipement de l'allemand Siemens. C'est la même raison technique qui avait été invoquée mardi par l'énergéticien russe pour justifier une première baisse de 40% de ses flux.
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