Jean Jouzel

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« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »

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croissance décroissance

2025

This article examines the technocentric bias that characterizes climate mitigation literature, focusing on the reports of the IPCC's Working Group III. This bias stems from structural features of the scientific field that prioritizes innovation, leading to the overrepresentation of technological solutions in climate research. Funding mechanisms further reinforce this tendency by incentivizing collaboration with industrial R&D, creating a self-reinforcing loop in which scientific authority and industrial interests converge. The IPCC's institutional positioning—as a policy-relevant yet politically cautious body—amplifies this dynamic by favoring allegedly “cost-effective” technological pathways that lack practical feasibility.
Si le capitalisme et sa propension à croître à l’infini n’est pas compatible avec le respect des limites planétaires, par quel système le remplacer et comment organiser ce grand basculement ? Bienvenue dans l’ère du post-capitalisme, une nouvelle phase de civilisation qui va nous amener à complètement repenser notre logiciel économique. Timothée Parrique est un économiste originaire de Versailles, en France. Il est actuellement chercheur à la School of Economics and Management de l'Université de Lund (Suède). Il est titulaire d'un doctorat en économie du Centre d'études et de recherches sur le développement (Université de Clermont Auvergne, France) et du Stockholm Resilience Centre (Université de Stockholm, Suède). Timothée est l'auteur de Ralentir ou périr. L'économie de la décroissance (septembre 2022, Seuil), une adaptation pour un large public de sa thèse de doctorat. Il écrit fréquemment sur la croissance verte et le découplage ; il est également l'auteur principal de « Decoupling debunked - Eviden
Je n’aurais jamais pensé écrire une réponse à Serge Latouche, l’un des pionniers de la décroissance.[1] Et pourtant, cela me parait nécessaire tant ses propos envers les degrowth studies sont problématiques.[2] Celui que l’on surnomme « le pape de la décroissance » n’aime pas la littérature anglophone (assez paradoxal d’ailleurs pour quelqu’un qui ne lit presque pas l’anglais). Un « recyclage médiatique » par des « universitaires opportunistes », un « vocable globish discutable » par des jeunes qui « n’ont pas la radicalité de la décroissance » et qui inventent des « monstruosité conceptuelles ». Dans son dernier texte, je suis personnellement attaqué, décrit comme un « rénovateur de la seconde génération », un économiste à la pensée étroite cherchant la célébrité en dénaturant la décroissance.
Lors de son Assemblée générale du 19 novembre 2022, le mpOC a décidé de se dissoudre. Cependant, le mouvement de la décroissance est toujours porté en Belgique par Liège-Décroissance dont plusieurs membres figuraient parmi les fondateurs du mpOC. L’Escargot déchaîné, le journal du mpOC, poursuivra également son chemin via un nouveau site web : www.escargotdechaine.be
À l’origine, L’Escargot déchaîné était le journal du mpOC (Mouvement politique des objecteurs de croissance), mouvement créé en octobre 2009 et dissous en novembre 2022 (le site du mpOC reste accessible : www.mpOC.be). Dans un double souci de pérenniser la mémoire du mpOC et de ne pas laisser les politiques et les médias traditionnels récupérer comme ils le font déjà le travail critique réalisé depuis plusieurs années par les objecteurs de croissance, ce trimestriel continuera néanmoins sa route. Sur ce site vous trouverez tous les anciens numéros de L’Escargot déchaîné publié de 2009 à 2022 ainsi que les nouvelles parutions.
Pour mettre fin au procès contre la croissance, l’économiste, chroniqueur au « Monde », avait proposé dans nos colonnes de créer une mesure corrigée des effets de celle-ci sur l’environnement. Un collectif de dix chercheurs du courant de l’économie écologique lui rétorque dans cette tribune.Il n’y a pas « une » théorie macroéconomique derrière la notion de décroissance, mais une diversité d’équipes de recherche qui coexistent, échangent et renforcent les assises théoriques d’un nouveau modèle économique. Un pan entier de ces recherches est consacré à la modélisation macroéconomique de ce que serait « une transformation planifiée et démocratique du système économique afin de réduire radicalement l’impact écologique et les inégalités et d’améliorer le bien-être », pour reprendre la définition commune la plus récente de la décroissance.
Aux côtés des indicateurs traditionnels comme le PIB, la priorité doit être de se doter d’une mesure corrigée des effets de l’activité sur l’environnement, juge Jean Pisani-Ferry, dans sa chronique.
This brief introduces degrowth – intentional downscaling of the global economy to achieve ecological sustainability and social justice – for people working in environmental and social advocacy. It centers the question: “Has the economy outgrown the planet?” because global ecological limits have reshaped the conditions under which we pursue climate action, environmental justice, and many other pressing aims.
Donald Trump ? L'IA ? L'agriculture ? Jean-Marc Jancovici est mon invité.