Jean Jouzel

OA - Liste

« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »

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2025

Le réchauffement climatique n’est aujourd’hui plus un possible avenir que l’on peut éviter : il est une réalité. Le nombre d’éléments faisant partie intégrante de notre quotidien, qui va être amené à être transformé, voire limité, serait trop long à dresser. Pourtant, nous avons tous les éléments nécessaires permettant de renverser la situation actuelle. Reste à enclencher le mouvement, vers ce nouveau modèle énergétique dont nous avons les clés. Tout en présentant les différents bienfaits pour la société, tant d’un point de vue collectif qu’individuel, ce livre nous présente les solutions concrètes vers un changement nécessaire, en le justifiant et en rappelant l’urgence l’actuelle. Car il ne s’agit plus seulement de penser ce nouveau modèle sociétal, mais bien de faire.
This article examines the technocentric bias that characterizes climate mitigation literature, focusing on the reports of the IPCC's Working Group III. This bias stems from structural features of the scientific field that prioritizes innovation, leading to the overrepresentation of technological solutions in climate research. Funding mechanisms further reinforce this tendency by incentivizing collaboration with industrial R&D, creating a self-reinforcing loop in which scientific authority and industrial interests converge. The IPCC's institutional positioning—as a policy-relevant yet politically cautious body—amplifies this dynamic by favoring allegedly “cost-effective” technological pathways that lack practical feasibility.
Le Centre européen de contrôle des maladies évoque 27 épisodes de transmission du chikungunya pour le moment en 2025. Changement climatique oblige, « une transmission plus longue, plus répandue et plus intense de maladies véhiculées par les moustiques devient la nouvelle normalité », selon sa directrice.
L'Antarctique semble soumis à une série de changements "abrupts" qui se renforcent mutuellement, aux conséquences potentiellement catastrophiques pour le monde entier, alerte une équipe de recherche dans une étude publiée mercredi dans la revue Nature.
Le pourtour méditerranéen subit une nouvelle vague de canicules et d’incendies d’ampleur. Les pays touchés peinent à affronter les conséquences de ces événements intenses.
Pas vraiment le genre de livre qu’on lit au bord d’une piscine… et pourtant. Je viens de terminer l’ouvrage de Pierre-Etienne Franc, Sauver le monde pour le changer (et pas l’inverse). Un texte lucide qui ne parvient pas vraiment à rendre le lecteur optimiste sur l’issue de la transition énergétique... Le ton m’a rappelé mes échanges avec Dominique Bourg lors de l’écriture de notre livre « La finance et les limites planétaires ». On voit le chaos approcher, on tente d’être proactifs et volontaires, mais la vérité est que les solutions restent lointaines.
Si vous revenez de vacances : de France, d’Espagne ou d’Italie, vous êtes peut-être passé à proximité de champs de maïs copieusement arrosés alors que la sécheresse et la canicule sévissent. De plus en plus d’agriculteurs irriguent également en Wallonie et avec le changement climatique ou la répétition des sécheresses, va-t-on un jour voir les mêmes dispositifs d’irrigation se généraliser chez nous ?
D’après le réseau scientifique World Weather Attribution, le dérèglement climatique a fait augmenter d’environ 2 °C les températures en Finlande, en Norvège et en Suède. Ces conditions mettent à rude épreuve les systèmes de soins, les écosystèmes et les éleveurs de rennes samis dans une région mal équipée pour cette chaleur.
Dans une étude publiée dans la revue «Biology Letters» mercredi 13 août, des scientifiques australiens ont découvert un kookaburra mâle qui pond des œufs.
Italie, France, Portugal, Balkans... La canicule sévit dans de nombreux pays d'Europe, où des incendies intenses et parfois meurtriers, comme en Espagne, poussent à des milliers d'évacuations. Les scientifiques pointent du doigt le changement climatique.