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Sociale
Travailler ne protège plus de la faim. C’est une réalité qui témoigne d’une crise sociale et démocratique, analyse Yann Auger, directeur général d’Andès, les épiceries solidaires.
Pourquoi l’histoire de l’énergie est-elle intimement liée à celle des inégalités sociales ? Comment penser les débats sur la transition énergétique à l’aune des conflits de répartition des richesses ? Depuis des millénaires, l’usage de l’énergie façonne les sociétés humaines, structurant leurs hiérarchies et leurs rapports de pouvoir. Sa maîtrise est un vecteur d’émancipation autant qu’elle est un outil de domination. La propriété des ressources et des infrastructures énergétiques est un terrain de luttes sociales, politiques et géostratégiques. Selon qui possède l’énergie, des choix de société radicalement différents peuvent advenir. Mais comment le lien entre énergie et inégalités s’est-il construit depuis la Préhistoire ?
Une étude publiée vendredi dans « The Lancet » établit que les systèmes alimentaires sont un facteur majeur de dégradation de l’environnement et de hausse des maladies chroniques et des inégalités. Elle suggère à la fois un régime moins carné et un meilleur partage de la valeur.
En France, les biens détenus par les 0,01 % les plus riches se trouveraient à l’étranger, causant une perte fiscale de plus de 80 milliards d’euros. Comment limiter cette fraude fiscale ? Une réponse porte sur le fonctionnement des banques offshore, notamment l’encadrement des filiales étrangères de ces grandes banques globales basées dans des paradis fiscaux.
De plus en plus de voix s'élèvent parmi les chefs d'entreprise pour réclamer plus de justice fiscale, et même soutenir la taxe Zucman.
Une question se pose aux écologistes : comment stopper le « backlash » contre l’écologie, cette offensive réactionnaire contre les politiques soutenues et développées depuis près de vingt ans ? Car un constat terrible s’impose : les politiques écologiques se heurtent à la défiance, voire à l’hostilité, des classes populaires, notamment hors des grandes agglomérations.
Que pouvons-nous faire ensemble pour cesser de détruire la Terre qui nous permet d’exister ? Si la sobriété des modes de vie est une, voire la voie, avons-nous toutes et tous les possibilités concrètes d’agir dans ce sens ? La sobriété est souvent envisagée comme un ensemble de pratiques quotidiennes qui consistent à mieux et moins consommer (objets, mobilité, alimentation, énergie, matières, etc.) mais à quelles conditions ces pratiques sont-elles possibles ? Nous n’avons en effet pas nécessairement les moyens physiques, symboliques, économiques, émotionnels, sociaux, politiques ou encore culturels d’adopter un mode de vie sobre quand bien même nous le souhaiterions et en porterions les valeurs. Entre vouloir et faire se niche le pouvoir faire faisant émerger des questions de justice sociale. Valérie Guillard propose d’expliciter et d’illustrer ce qui, de l’être, du faire et de l’avoir permettrait l’accès à une sobriété socialement juste.
Un rapport piloté par l’UCLouvain, et associant l’ULB et Sciences Po Paris, propose des pistes pour adapter la sécurité sociale face aux risques climatiques comme les risques d’inondation, de vagues de chaleur ou encore de pandémie. Un rapport commenté dans notre podcast Les Clés.
Pourquoi avons-nous tant de mal à nous adapter au changement climatique ? Quand l’asphalte chauffe, le thermomètre ne suffit pas à guider notre action : c’est notre manière de lire ses chiffres qui va décider de nos gestes. Perceptions, émotions et normes sociales forment un récit qui guide nos comportements – et qui façonne nos vulnérabilités face aux chaleurs extrêmes.
Dans le quartier d’Outremeuse, une initiative inédite voit le jour : des citoyens, en partenariat avec la maison médicale "La Passerelle", développent un projet pilote de sécurité sociale de l’alimentation.
Depuis 2019, les membres du collectif pour une Sécurité sociale de l’alimentation échangent, construisent et portent un projet de société à la hauteur des enjeux agricoles et alimentaires. Forts de travaux bien plus anciens, ils partagent leurs expériences, leurs convictions et leurs points de vue pour essayer de penser les institutions d’une socialisation de l’agriculture et de l’alimentation, seule voie à même de répondre aux urgences démocratiques, sociales et écologiques auxquelles nous sommes confrontés.
The Other Economy - Ressources bibliographiques et documentaires sur les enjeux économiques et écologiques
Dans la commune de Loos-en-Gohelle, le modèle de participation citoyenne qui combine chantiers participatifs, monnaie locale et sécurité sociale alimentaire est rentré dans les mœurs. Un succès basé sur l’accessibilité populaire.
Alors que les risques environnementaux se multiplient et que la transition écologique est de plus en plus complexe, l’idée d’une « Sécu verte » fait son chemin. Portée par un think tank français, la notion vise à faciliter l’accès à la transition écologique mais également, lutter contre les inégalités pour plus de justice sociale.
Le Belge Olivier De Schutter, rapporteur spécial sur les droits de l'homme et l'extrême pauvreté de l'ONU, tente de faire bouger les lignes.
La pièce maîtresse du programme économique et sécuritaire du président américain pourrait être votée ce lundi 30 juin au Sénat, avec à la clé un désastre social et climatique.
Il y a dix ans entrait en vigueur la loi relative à l'économie sociale et solidaire (ESS), dite loi Hamon, qui a défini le périmètre de cette économie solidaire, démocratique et à lucrativité limitée. A cette occasion, Novethic a rencontré celui qui fut l'instigateur de cette loi, Benoît Hamon, ancien ministre et désormais président d'ESS France, pour évoquer l'importance de ce secteur, face aux dérives du capitalisme contemporain.
Le changement climatique bouleverse la donne en matière de gestion des risques naturels. Il pourrait rendre obsolète et inefficace le système assurantiel, chargé aujourd’hui d’indemniser les logements sinistrés, comme l’industrialisation a révolutionné la couverture des risques sociaux au xixe siècle.
Six chercheurs, membres du collectif Social-Ecological Transitions, parmi lesquels l’économiste Eloi Laurent et le politiste Bruno Palier, appellent, dans une tribune au « Monde », à la mise en œuvre d’une sécurité sociale écologique pour maintenir les acquis de la Sécurité sociale, créée il y a bientôt quatre-vingts ans.
This paper analyses General Social Survey (United States) data and provides evidence that the advent of Facebook and other social media platforms has widened the gap in scepticism towards science between low-educated Americans and their more highly educated counterparts. The same trend holds true when considering distrust in medicine, the press and television. Overall, the results suggest that education may serve as a protective factor against the influence of fake news, disinformation and misinformation. Additionally, a heterogeneity analysis shows that the increase in distrust is particularly pronounced among young people. Further analyses reveal that political affiliation plays a role in shaping attitudes towards science and that the likelihood of voting for the Republican Party has increased among low-educated individuals. A comprehensive set of robustness and placebo tests supports the reliability of these findings.