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Les autorités de l'Est de la Libye ont annoncé lundi la "fermeture de tous les gisements et terminaux pétroliers" ainsi que "l'arrêt des exportations jusqu'à nouvel ordre", sur fond de crise politique majeure avec le gouvernement rival de Tripoli, reconnu par l'ONU. Cette décision qui correspond au blocage des principales infrastructures pétrolières du pays --majoritairement situées dans l'Est-- intervient en riposte à une prise de contrôle lundi matin de la Banque centrale de Libye (BCL) et au remplacement de son gouverneur par les autorités de Tripoli.
Douze fonctionnaires chargés de la gestion des barrages ont été condamnés en Libye à des peines de prison dans le cadre de l'enquête sur les inondations meurtrières qui ont frappé la ville de Derna (dans l'est du pays) en septembre dernier, a indiqué le procureur dimanche.
La région montagneuse de l’Ouest, riche d’oliviers, de figuiers et d’amandiers jusqu’à la fin des années 1990, se vide progressivement de ses habitants et de ses troupeaux. ... Située à 200 km au sud-ouest de Tripoli, cette zone « très pluvieuse jusqu’à la décennie 1986-1996 », selon lui, était connue pour ses plantations d’oliviers, figuiers et amandiers. Aujourd’hui, le spectacle est désolant : au milieu d’un désert rocailleux battu par le vent, les arbustes, souffrant du manque de pluies et de températures dépassant les normales saisonnières, peinent à produire des fruits ou sont complètement asséchés.
Situés à 160 kilomètres à l’est de Tripoli, la ville de Zliten et ses environs voient depuis deux mois le sol dégorger et les nappes phréatiques ne cessent de monter.
La Compagnie nationale de pétrole (NOC) en Libye a annoncé dimanche la reprise de la production pétrolière sur l'un des plus importants gisements pétroliers du pays, après un arrêt de l'activité de deux semaines suite à des protestations sur ce site. "La NOC déclare la levée de l'état de force majeure sur le champ al-Charara et la reprise de la production", a indiqué la compagnie dans un communiqué, sans plus de détails.
Le dernier bilan officiel fait état de 3 922 morts. Quant aux données disponibles sur les disparus, elles restent approximatives.
Dans les colonnes de “Middle East Eye”, deux journalistes libyens ont reconstitué de façon minutieuse la meurtrière coulée d’eau et de boue qui a enseveli la ville de Derna. Une enquête qui révèle une impréparation, voire une impéritie des autorités libyennes de l’Est, dans un pays scindé en deux administrations ennemies.
D’après un groupe pionnier de climatologues, les précipitations à l’origine du déluge meurtrier en Cyrénaïque ont été rendues jusqu’à 50 fois plus probables à cause du changement climatique.
Responsable adjointe des urgences chez Médecins sans frontières, en charge du dossier libyen, Claire Nicolet se veut prudente sur de possibles épidémies qui se pourraient se déclarer autour de Derna, dans l’est du pays.
- France24
Une semaine après les inondations meurtrières à Derna, l'ONU a mis en garde lundi contre la propagation de maladies alors que les secouristes cherchent toujours les corps de milliers de disparus présumés morts. Sur le terrain, les ONG misent en priorité sur la fourniture d'eau, de nourriture et d'assistance médicale et psychologique pour soulager des habitants traumatisés par la catastrophe. Lundi, des centaines d’entre eux ont manifesté pour demander des comptes aux autorités de l'Est.
La tempête Daniel qui a frappé dans la nuit de dimanche à lundi Derna, une ville de 100 000 habitants, a fait au moins 11 300 morts, selon un bilan publié par un organisme de l'ONU. Plus de 10 000 personnes restent toujours portées disparues.
A Derna, les milliers de morts enfouis sous les décombres ou recrachés par la mer font peser le risque d’une épidémie. Même les réseaux d’eau potable ont été contaminés lors des intenses précipitations.
Les ONG alertent sur le risque de propagation de maladies après le sinistre qui a fait des milliers de morts et de disparus dans l’Est de la Libye, où les espoirs de retrouver des survivants s’amenuisent ce samedi 16 septembre.
Les deux barrages qui ont rompu à Derna, provoquant des inondations meurtrières dans l’est de la Libye, présentaient dès 1998 des fissures qui n’ont jamais été réparées, selon plusieurs rapports et études.
Les partenaires humanitaires demandent 71,4 millions de dollars «pour répondre aux besoins les plus urgents» des personnes les plus touchées. Le bilan humain approche des 3 000 morts.
Le pays n’en finit pas jeudi 14 septembre de compter ses morts après des crues dévastatrices qui ont emporté des quartiers entiers et fait des milliers de morts.
- Novethic
Phénomène météorologique "medicane", instabilité politique, infrastructures vétustes… Les causes derrière les inondations meurtrières qui ont dévasté l’est de la Libye sont multifactorielles. La catastrophe a engendré plus de 3 800 victimes selon un bilan provisoire, auquel pourrait s’ajouter une crise sanitaire alors que les secours sur place manquent de moyens face à l’ampleur des dégâts.
La ville de Derna compte ses morts par milliers ce mercredi 13 septembre, et craint un bilan très lourd, après que deux barrages ont cédé sous la pression de pluies diluviennes mardi. «Libé» fait le point sur la situation.
Après les vagues de chaleur et les incendies, les inondations en Grèce et en Libye… les événements climatiques extrêmes s’enchaînent en Méditerranée. Yves Tramblay, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement en explique les raisons.
Différents bilans humains de la catastrophe, émanant de sources diverses, ont coexisté dans les médias français depuis les premières communications des autorités. Aucun chiffre définitif n’est pour l’instant disponible.
L’est du pays a été frappé dimanche par la tempête Daniel. « Les besoins humanitaires dépassent largement les capacités du Croissant-Rouge libyen et même les capacités du gouvernement », a alerté la Croix-Rouge.
Les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours sur plusieurs pays du bassin méditerranéen ont causé des dégâts considérables et un nombre de morts encore incertain.
Les pluies diluviennes ont frappé le pays alors que la Turquie, la Syrie et le Maroc ont déjà connu depuis le début de l’année des catastrophes meurtrières.
La tempête Daniel a touché l’est du pays dimanche après-midi, après être passée par la Grèce, la Turquie et la Bulgarie.
La puissante tempête méditerranéenne Daniel, qui a frappé l'est de la Libye dimanche et lundi, a entraîné des inondations faisant au moins 150 morts et d'importants dégâts matériels.
La tempête Daniel a frappé l’est du pays dimanche 10 septembre. Le bilan pourrait être très lourd. Trois jours de deuil national ont été annoncés par un conseil des ministres extraordinaire.
Le chef de l'exécutif dans l'est de la Libye avait annoncé "plus de 2000 morts", mais aucune source médical n'a confirmé ce bilan.
Le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 a affaibli les organismes étatiques de réglementation et relégué au second plan la protection de l’environnement.
Des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique ont constaté mardi que 10 conteneurs avec environ 2,5 tonnes d'uranium naturel sous forme de concentré d'uranium manquaient à l'appel d'un site en Libye.
Le géant italien Eni va investir 8 milliards de dollars dans le développement de sites gaziers offshore au large de la Libye, au terme d'un accord avec la Compagnie libyenne nationale de pétrole (NOC), a annoncé mercredi le patron de la NOC Farhat Bengdara."Nous sommes parvenus à un accord avec la société Eni pour le développement du secteur pétrolier et gazier, visant deux champs offshore susceptibles de produire 850 millions de mètres cubes de gaz" par jour, a fait savoir M. Bengdara lors d'un entretien télévisé avec la chaîne locale al-Masar.
La Libye cherche à augmenter sa production pétrolière "à 2 millions de barils par jour d'ici trois à cinq ans", a fait savoir le patron de la Compagnie nationale de pétrole NOC qui participe à un salon international sur le pétrole aux Emirats arabe unis. Cela signifierait un quasi doublement par rapport aux niveaux actuels de 1,2 million de barils par jour qui devraient générer "des revenus du pétrole pouvant atteindre entre 35 à 37 milliards de dollars cette année", indique Farhat Bengdara, chef de la NOC, dans une publication mardi sur Facebook.
Coupures d'électricité incessantes, inflation, insécurité... les Libyens subissent de plein fouet le chaos qui frappe leur pays depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi. Les infrastructures sont déficientes, l'économie à terre, les services défaillants.
Les manifestants, dont certains ont brandi le drapeau vert de l’ancien régime de Mouammar Kadhafi, ont crié leur colère contre l’incurie de leurs dirigeants et la détérioration des conditions de vie dans un pays pourtant doté des réserves pétrolières les plus abondantes d’Afrique.
La Compagnie nationale de pétrole en Libye (NOC) a annoncé mardi l'arrêt des opérations dans un nouveau terminal pétrolier, celui de Brega, un blocage qui paralyse davantage l'industrie pétrolière dans le pays miné par les tensions politiques. La suspension des opérations au terminal de Brega (est), qui a une capacité d'exportation quotidienne de 60.000 barils, survient au lendemain de la fermeture du terminal de Zouetina (est) et de plusieurs sites pétroliers. Incapable de respecter ses engagements contractuels, la NOC a déclaré "l'état de force majeure sur le port pétrolier de Brega", selon un communiqué de cette compagnie qui gère le secteur des hydrocarbures en Libye.
La Compagnie nationale de pétrole en Libye (NOC) a annoncé lundi l'arrêt des opérations sur deux sites pétroliers majeurs, le terminal de Zouetina et le champ d'al-Charara, après la fermeture de plusieurs autres installations en lien avec des protestations et des rivalités politiques. Ces blocages surviennent au moment où la Libye, qui peine à tourner la page des années du régime de Mouammar Kadhafi renversé en 2011, est en proie à une grave crise institutionnelle, avec deux exécutifs rivaux.
A lors que la Libye est en pleine crise politique, avec deux gouvernements concurrents revendiquant le pouvoir exécutif, l’ONU a mis en garde contre toute « provocation », jeudi 10 mars, à la suite d’informations sur une mobilisation de groupes armés autour de la capitale, Tripoli.
La Compagnie nationale de pétrole (NOC) en Libye a annoncé dimanche la suspension de la production pétrolière de deux gisements majeurs, causant d'importantes pertes pour ce pays très dépendant de la vente d'hydrocarbures et qui connaît une grave crise politique. La production a été stoppée après qu'un groupe armé a "fermé les vannes acheminant le brut" sur les sites d'al-Charara et al-Fil, forçant la compagnie à "déclarer l'état de force majeure", mesure qui permet une exonération de sa responsabilité en cas de non-respect des contrats de livraison, a indiqué la NOC sur Facebook.
Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) a débuté ses travaux dimanche à Doha avant un sommet mardi avec ses dirigeants pour examiner les moyens d'accroitre leur production, en pleine crise entre la Russie et l'Ukraine. Les Occidentaux redoutent une attaque d'ampleur de Moscou contre l'Ukraine, une situation qui suscite des craintes pour leur approvisionnement en gaz russe et a contribué à l'envolée les prix du gaz. Le FPEG réunit ses 11 pays membres -Qatar, Russie, Iran, Algérie, Bolivie, Egypte, Guinée équatoriale, Libye, Nigeria, Trinité-et-Tobago et Venezuela- représentant plus de 70% des réserves de gaz mondiales.
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Ils "visent à développer des projets solaires pour apporter de l'électricité aux populations de Libye et à investir dans des projets de réduction du brûlage du gaz sur les champs pétroliers pour alimenter en gaz des centrales électriques ainsi qu'à contribuer à l'objectif national de restaurer la production de pétrole du pays pour atteindre 2 millions de barils par jour et alimenter les marchés mondiaux", a précisé le géant français.
Dix ans de chaos dans la Libye post-Kadhafi ont eu raison de la qualité des eaux de la capitale libyenne, où la baignade est théoriquement interdite.
Refuge pour les flamants roses et les tortues, l’île libyenne de Farwa, connue pour sa faune exceptionnelle, est menacée par la pollution, la pêche illégale et intensive, au grand dam d’une poignée de militants écologistes qui tentent de la sauver.
Un rapport de l’ONU suggère que des drones kamikazes autonomes ont pu être utilisés par les forces gouvernementales libyennes en mars 2020, assure le site du New Scientist. Ce serait la première fois que ce type d’arme est utilisé sans aucune intervention humaine sur le champ de bataille. Mais des experts interrogés par France 24 mettent en garde contre des conclusions hâtives.
D’après un rapport des Nations unies publié en mars dernier, des attaques de drones sans aucune intervention humaine ont été recensées en Libye. On ne sait pas s’il y a eu des victimes, mais cet événement prouverait que les tentatives de réguler les robots tueurs ont déjà un train de retard.
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