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Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, selon les premières estimations publiées vendredi de l'organisme Citepa, soit bien moins que la réduction de 5,8% de l'année précédente, déjà insuffisante pour que le pays tienne ses futurs objectifs de décarbonation.
La Commission a reporté le lancement de son plan permettant une baisse de 90 % des émissions d’ici 2040. Un retard dû aux réticences de certains Etats membres.
La solution : l’acier vert par électrolyse - Boston Metal, une startup fondée en partie grâce au MIT, a mis au point une technologie qui pourrait changer la donne : l’électrolyse à oxyde fondu (MOE) à anodes inertes multiples. Ce procédé innovant repose sur l’utilisation de l’électricité pour extraire le fer du minerai sans recourir au coke. En remplaçant ce dernier par une anode métallique insérée dans un réacteur, l’électricité chauffe le minerai de fer à des températures très élevées (environ 1 600 degrés Celsius), ce qui déclenche les réactions nécessaires à la formation du fer en fusion. L’avantage principal de cette méthode est que le sous-produit de la réaction est de l’oxygène plutôt que du CO2, ce qui offre ainsi une solution sans émission de carbone.
D’après une nouvelle étude, les émissions de gaz à effet de serre modifient aussi la densité de la haute atmosphère. Au point que, bientôt, les satellites hors d’usage se désintégreront moins vite, ce qui laissera moins de place pour y placer de nouveaux engins. Explications.
Le ministre de l'Energie du gouvernement Trump avait un message clair lundi à Houston, au Texas, où les énergéticiens sont rassemblés: il est temps de redonner la priorité à la production d'énergies fossiles plutôt qu'à la lutte contre le réchauffement climatique. S'exprimant en ouverture de la CERA Week, un événement professionnel majeur, Chris Wright a évoqué l'abandon de certaines normes ou les efforts du président américain pour promouvoir le gaz naturel liquéfié (GNL) comme exemples de changements par rapport à la présidence de Joe Biden, dont il s'est moqué.
Le britannique BP a enterré mercredi une stratégie climatique autrefois ambitieuse et annoncé un recentrage sur la production et les investissements dans le pétrole et le gaz, avec l'espoir de doper ses bénéfices en berne et ses redistributions aux actionnaires."Nous allons accroître nos investissements et notre production (d'hydrocarbures) pour pouvoir produire de l'énergie à forte marge dans les années à venir" et "nous serons très sélectifs dans nos investissements dans la transition", a résumé dans un communiqué le directeur général Murray Auchincloss.
Jusqu'ici considérées comme les mieux-disantes sur la transition climatique, plusieurs compagnies pétro-gazières européennes ont depuis fait machine arrière pour doper leur rentabilité, dont BP qui a annoncé mercredi se recentrer sur le pétrole et le gaz.L'avenir du pétrole incertain
Des associations de défense de l'environnement ont annoncé mercredi attaquer en justice l'administration Trump pour ses mesures visant à accroître la production pétrolière et gazière en mer, relançant la bataille juridique qui les avait opposées au président américain lors de son premier mandat.Fervent défenseur des énergies fossiles, Donald Trump a annoncé dès le premier jour de son retour au pouvoir un état d'"urgence énergétique" pour doper la production d'hydrocarbures des Etats-Unis.
Fermeture de la frontière, expulsions de masse, relance des énergies fossiles, stopper le “délire transgenre”… Avant même son entrée en fonctions, Donald Trump a averti qu’il comptait détricoter au plus vite l’héritage de Joe Biden et promulguer une centaine de décrets exécutifs dès son retour à la Maison-Blanche ce 20 janvier.
Les récentes mesures satellitaires révèlent une augmentation alarmante du HFC-125, un gaz à effet de serre 3 500 fois plus puissant que le CO₂, posant un défi urgent pour la régulation climatique mondiale.
En septembre 2022, des explosions sous-marines ont gravement endommagé les gazoducs Nord Stream 1 et 2, libérant une quantité stupéfiante de méthane dans l'atmosphère. Les dernières études publiées révèlent que les émissions de méthane dues à cet incident sont plus du double des estimations initiales, posant un risque environnemental bien plus grave que ce que l'on croyait auparavant.
Les fuites liées au sabotage des gazoducs sous-marins Nord Stream en 2022 ont représenté environ 465 000 tonnes de méthane, la plus importante quantité d'émissions jamais enregistrée pour ce gaz à effet de serre très puissant, selon de nouvelles études publiées mercredi dans Nature, et Nature Communications.
As Malm and Carton explain, if firm policies were put in place to “leave fossil fuels in the ground”, stranding the assets of fossil fuel companies, there would be “layer upon layer” of value destruction.
Le groupe Crédit Agricole détient 240 millions d’euros dans Repsol, une multinationale qui produit du gaz dans l’Amazonie péruvienne, et en tire d’importants profits, révèle France 24, en partenariat avec Disclose et RFI. D’après notre enquête sur place, la firme gazière est responsable de nombreuses atteintes à l’environnement et à la santé des habitants.
Les émissions de gaz à effet de serre de l'Allemagne, première nation industrielle d'Europe, ont poursuivi leur baisse en 2024, mais au ralenti, faute d'investissements suffisants des entreprises et des ménages dans des technologies plus respectueuses du climat, selon une étude publiée mardi.Après un recul très marqué d'environ 10% en 2023, la courbe de réduction des émissions allemandes s'est "nettement infléchie" l'an dernier avec une baisse limitée à 3%, indique le rapport annuel du groupe d'experts Agora Energiewende, un organisme allemand de référence.
Le président américain profite de ces derniers jours pour légiférer dans tous les sens. Il devrait annoncer ce lundi 6 janvier une vaste interdiction de nouveaux forages offshores.
Sur les trois premiers trimestres de l’année 2024, les émissions de gaz à effet de serre en France ont diminué de 2,4 %, contre 6 % sur la même période en 2023. Lors du troisième trimestre, une hausse de 0,5 % des émissions a même été enregistrée, principalement à cause du chauffage des bâtiments et du trafic routier.
Le dernier Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) du Tourisme réalisé par l'ADEME en France tirait la sonnette d'alarme. Selon les chercheurs, l’impact environnemental du tourisme n’a pas seulement augmenté entre 2009 et 2019, mais il s’est fait à un rythme plus de deux fois supérieur à celui de l’économie mondiale. Le technosolutionnisme permet à peine de limiter la casse...
Les soixante-trois projets de terminaux d’exportation de GNL prévus d’ici à 2030 pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de CO2 à cet horizon, quasiment l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon, selon l’ONG Reclaim Finance.
À l’occasion de la COP29, qui se tient actuellement en Azerbaïdjan, France 24 a enquêté sur les fuites de méthane en Roumanie, pays qui abrite les plus grandes réserves de pétrole d’Europe. Le méthane est un puissant gaz à effet de serre, en partie responsable du réchauffement climatique.
Climat : les émissions de CO2 ont atteint un record historique en 2024, en hausse de 0,8 % sur un an
- Anaïs MoranLes rejets issus du pétrole, du gaz et du charbon ont continué d’augmenter cette année, même si le rythme de la hausse ralentit, selon le consortium scientifique Global Carbon Project.
Les émissions de CO2 issues des énergies fossiles ont augmenté de 0,8 % par rapport à 2023, estiment les scientifiques du Global Carbon Project dans un rapport. Ce qui augure d'un réchauffement de 2 °C atteint dans 27 ans.
Le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, qui accueille cette année la COP de l'ONU sur le climat à Bakou, a répété et assumé mardi son expression de "cadeau de Dieu" pour désigner les hydrocarbures, qui ont fait la richesse de son pays.
COP29 : le Royaume-Uni s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 81 % d’ici à 2035
- Le Monde,Afp,Ce nouvel objectif est l’axe central de la nouvelle contribution que le Royaume-Uni, comme les autres pays signataires de l’accord de Paris sur le climat de 2015, doit déposer à l’ONU d’ici à février. Auparavant le pays s’était engagé à réduire ses émissions de 68 % d’ici à 2030.
Pollueur-payeur: l'administration du président américain sortant Joe Biden a annoncé mardi la finalisation d'une nouvelle réglementation imposant des amendes aux entreprises pétrolières et gazières qui émettent en quantité excessive du méthane, un très puissant gaz à effet de serre.L'annonce a été faite au lendemain de l'ouverture de la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan.
Le Brésil a augmenté son objectif de réduction des gaz à effet de serre de 59 % à 67 % d'ici à 2035, a annoncé le gouvernement du président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva.La nouvelle "contribution déterminée au niveau national" (CDN) du Brésil, basée sur les niveaux de 2005, tente de s'aligner sur les engagements de l'Accord de Paris sur le changement climatique, selon une note officielle publiée vendredi soir.
Le gaz naturel liquéfié (GNL), ressource très disputée dans le monde, est souvent présenté comme une énergie de "transition" pour remplacer le charbon, terriblement polluant. Mais son bilan climatique est alourdi par sa production très gourmande en énergie et les fréquentes fuites de méthane dans l'air.Pourquoi le GNL a-t-il le vent en poupe ?En 2024, la demande mondiale de gaz devrait augmenter de plus de 2,5% à un nouveau record historique, soutenu par les besoins de GNL, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Trajectoire de réchauffement, émissions, concentration de gaz à effet de serre, financements : tous les signaux sont au rouge avant la COP29.
Le ministère français de la Transition écologique a confirmé lundi son objectif de réduire de moitié les émissions brutes de gaz à effet de serre de la France d'ici 2030 par rapport à 1990. La part des énergies fossiles doit baisser tandis que celle de l'électricité doit augmenter, notamment grâce à la construction de réacteurs nucléaires de nouvelle génération.
Si le dioxyde de carbone (CO2) est le plus connu des gaz à effet de serre, d'autres moins familiers du grand public jouent un rôle important dans le réchauffement climatique et font l'objet d'une attention croissante des chercheurs et des responsables politiques.Ainsi le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O) ou des gaz fluorés participent également au réchauffement mondial.
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Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, selon les premières estimations publiées vendredi de l'organisme Citepa, soit bien moins que la réduction de 5,8% de l'année précédente, déjà insuffisante pour que le pays tienne ses futurs objectifs de décarbonation.
La Commission a reporté le lancement de son plan permettant une baisse de 90 % des émissions d’ici 2040. Un retard dû aux réticences de certains Etats membres.
La solution : l’acier vert par électrolyse - Boston Metal, une startup fondée en partie grâce au MIT, a mis au point une technologie qui pourrait changer la donne : l’électrolyse à oxyde fondu (MOE) à anodes inertes multiples. Ce procédé innovant repose sur l’utilisation de l’électricité pour extraire le fer du minerai sans recourir au coke. En remplaçant ce dernier par une anode métallique insérée dans un réacteur, l’électricité chauffe le minerai de fer à des températures très élevées (environ 1 600 degrés Celsius), ce qui déclenche les réactions nécessaires à la formation du fer en fusion. L’avantage principal de cette méthode est que le sous-produit de la réaction est de l’oxygène plutôt que du CO2, ce qui offre ainsi une solution sans émission de carbone.
D’après une nouvelle étude, les émissions de gaz à effet de serre modifient aussi la densité de la haute atmosphère. Au point que, bientôt, les satellites hors d’usage se désintégreront moins vite, ce qui laissera moins de place pour y placer de nouveaux engins. Explications.
Le ministre de l'Energie du gouvernement Trump avait un message clair lundi à Houston, au Texas, où les énergéticiens sont rassemblés: il est temps de redonner la priorité à la production d'énergies fossiles plutôt qu'à la lutte contre le réchauffement climatique. S'exprimant en ouverture de la CERA Week, un événement professionnel majeur, Chris Wright a évoqué l'abandon de certaines normes ou les efforts du président américain pour promouvoir le gaz naturel liquéfié (GNL) comme exemples de changements par rapport à la présidence de Joe Biden, dont il s'est moqué.
Le britannique BP a enterré mercredi une stratégie climatique autrefois ambitieuse et annoncé un recentrage sur la production et les investissements dans le pétrole et le gaz, avec l'espoir de doper ses bénéfices en berne et ses redistributions aux actionnaires."Nous allons accroître nos investissements et notre production (d'hydrocarbures) pour pouvoir produire de l'énergie à forte marge dans les années à venir" et "nous serons très sélectifs dans nos investissements dans la transition", a résumé dans un communiqué le directeur général Murray Auchincloss.
Jusqu'ici considérées comme les mieux-disantes sur la transition climatique, plusieurs compagnies pétro-gazières européennes ont depuis fait machine arrière pour doper leur rentabilité, dont BP qui a annoncé mercredi se recentrer sur le pétrole et le gaz.L'avenir du pétrole incertain
Des associations de défense de l'environnement ont annoncé mercredi attaquer en justice l'administration Trump pour ses mesures visant à accroître la production pétrolière et gazière en mer, relançant la bataille juridique qui les avait opposées au président américain lors de son premier mandat.Fervent défenseur des énergies fossiles, Donald Trump a annoncé dès le premier jour de son retour au pouvoir un état d'"urgence énergétique" pour doper la production d'hydrocarbures des Etats-Unis.
Fermeture de la frontière, expulsions de masse, relance des énergies fossiles, stopper le “délire transgenre”… Avant même son entrée en fonctions, Donald Trump a averti qu’il comptait détricoter au plus vite l’héritage de Joe Biden et promulguer une centaine de décrets exécutifs dès son retour à la Maison-Blanche ce 20 janvier.
Les récentes mesures satellitaires révèlent une augmentation alarmante du HFC-125, un gaz à effet de serre 3 500 fois plus puissant que le CO₂, posant un défi urgent pour la régulation climatique mondiale.
En septembre 2022, des explosions sous-marines ont gravement endommagé les gazoducs Nord Stream 1 et 2, libérant une quantité stupéfiante de méthane dans l'atmosphère. Les dernières études publiées révèlent que les émissions de méthane dues à cet incident sont plus du double des estimations initiales, posant un risque environnemental bien plus grave que ce que l'on croyait auparavant.
Les fuites liées au sabotage des gazoducs sous-marins Nord Stream en 2022 ont représenté environ 465 000 tonnes de méthane, la plus importante quantité d'émissions jamais enregistrée pour ce gaz à effet de serre très puissant, selon de nouvelles études publiées mercredi dans Nature, et Nature Communications.
As Malm and Carton explain, if firm policies were put in place to “leave fossil fuels in the ground”, stranding the assets of fossil fuel companies, there would be “layer upon layer” of value destruction.
Le groupe Crédit Agricole détient 240 millions d’euros dans Repsol, une multinationale qui produit du gaz dans l’Amazonie péruvienne, et en tire d’importants profits, révèle France 24, en partenariat avec Disclose et RFI. D’après notre enquête sur place, la firme gazière est responsable de nombreuses atteintes à l’environnement et à la santé des habitants.
Les émissions de gaz à effet de serre de l'Allemagne, première nation industrielle d'Europe, ont poursuivi leur baisse en 2024, mais au ralenti, faute d'investissements suffisants des entreprises et des ménages dans des technologies plus respectueuses du climat, selon une étude publiée mardi.Après un recul très marqué d'environ 10% en 2023, la courbe de réduction des émissions allemandes s'est "nettement infléchie" l'an dernier avec une baisse limitée à 3%, indique le rapport annuel du groupe d'experts Agora Energiewende, un organisme allemand de référence.
Le président américain profite de ces derniers jours pour légiférer dans tous les sens. Il devrait annoncer ce lundi 6 janvier une vaste interdiction de nouveaux forages offshores.
Sur les trois premiers trimestres de l’année 2024, les émissions de gaz à effet de serre en France ont diminué de 2,4 %, contre 6 % sur la même période en 2023. Lors du troisième trimestre, une hausse de 0,5 % des émissions a même été enregistrée, principalement à cause du chauffage des bâtiments et du trafic routier.
Le dernier Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) du Tourisme réalisé par l'ADEME en France tirait la sonnette d'alarme. Selon les chercheurs, l’impact environnemental du tourisme n’a pas seulement augmenté entre 2009 et 2019, mais il s’est fait à un rythme plus de deux fois supérieur à celui de l’économie mondiale. Le technosolutionnisme permet à peine de limiter la casse...
Les soixante-trois projets de terminaux d’exportation de GNL prévus d’ici à 2030 pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de CO2 à cet horizon, quasiment l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon, selon l’ONG Reclaim Finance.
À l’occasion de la COP29, qui se tient actuellement en Azerbaïdjan, France 24 a enquêté sur les fuites de méthane en Roumanie, pays qui abrite les plus grandes réserves de pétrole d’Europe. Le méthane est un puissant gaz à effet de serre, en partie responsable du réchauffement climatique.
Climat : les émissions de CO2 ont atteint un record historique en 2024, en hausse de 0,8 % sur un an
(13/11) - Anaïs MoranLes rejets issus du pétrole, du gaz et du charbon ont continué d’augmenter cette année, même si le rythme de la hausse ralentit, selon le consortium scientifique Global Carbon Project.
Les émissions de CO2 issues des énergies fossiles ont augmenté de 0,8 % par rapport à 2023, estiment les scientifiques du Global Carbon Project dans un rapport. Ce qui augure d'un réchauffement de 2 °C atteint dans 27 ans.
Le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, qui accueille cette année la COP de l'ONU sur le climat à Bakou, a répété et assumé mardi son expression de "cadeau de Dieu" pour désigner les hydrocarbures, qui ont fait la richesse de son pays.
COP29 : le Royaume-Uni s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 81 % d’ici à 2035
(12/11) - Le Monde,Afp,Ce nouvel objectif est l’axe central de la nouvelle contribution que le Royaume-Uni, comme les autres pays signataires de l’accord de Paris sur le climat de 2015, doit déposer à l’ONU d’ici à février. Auparavant le pays s’était engagé à réduire ses émissions de 68 % d’ici à 2030.
Pollueur-payeur: l'administration du président américain sortant Joe Biden a annoncé mardi la finalisation d'une nouvelle réglementation imposant des amendes aux entreprises pétrolières et gazières qui émettent en quantité excessive du méthane, un très puissant gaz à effet de serre.L'annonce a été faite au lendemain de l'ouverture de la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan.
Le Brésil a augmenté son objectif de réduction des gaz à effet de serre de 59 % à 67 % d'ici à 2035, a annoncé le gouvernement du président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva.La nouvelle "contribution déterminée au niveau national" (CDN) du Brésil, basée sur les niveaux de 2005, tente de s'aligner sur les engagements de l'Accord de Paris sur le changement climatique, selon une note officielle publiée vendredi soir.
Le gaz naturel liquéfié (GNL), ressource très disputée dans le monde, est souvent présenté comme une énergie de "transition" pour remplacer le charbon, terriblement polluant. Mais son bilan climatique est alourdi par sa production très gourmande en énergie et les fréquentes fuites de méthane dans l'air.Pourquoi le GNL a-t-il le vent en poupe ?En 2024, la demande mondiale de gaz devrait augmenter de plus de 2,5% à un nouveau record historique, soutenu par les besoins de GNL, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Trajectoire de réchauffement, émissions, concentration de gaz à effet de serre, financements : tous les signaux sont au rouge avant la COP29.
Le ministère français de la Transition écologique a confirmé lundi son objectif de réduire de moitié les émissions brutes de gaz à effet de serre de la France d'ici 2030 par rapport à 1990. La part des énergies fossiles doit baisser tandis que celle de l'électricité doit augmenter, notamment grâce à la construction de réacteurs nucléaires de nouvelle génération.
Si le dioxyde de carbone (CO2) est le plus connu des gaz à effet de serre, d'autres moins familiers du grand public jouent un rôle important dans le réchauffement climatique et font l'objet d'une attention croissante des chercheurs et des responsables politiques.Ainsi le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O) ou des gaz fluorés participent également au réchauffement mondial.