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Pour Claire Nouvian et Sébastien Mabile, la lutte contre le dérèglement climatique ne se fera pas sans une prise en main du sujet par les citoyens. Cela commence par «le courage de dire la vérité» face à l’incohérence des autorités.L’année 2025 sera «Océan» ou ne sera pas. Claire Nouvian, fondatrice de l’association Bloom, et Sébastien Mabile, avocat spécialiste du droit de l’environnement, soutien des Soulèvements de la Terre, veulent y croire. Et pour cause : si les océans produisent 50 % de l’oxygène que nous respirons et captent près de 30 % des émissions de dioxyde de carbone – ce qui en fait le principal puits de carbone sur Terre –, ils restent menacés.
Alors que ce dimanche 2 février dans le Finistère, des centaines de personnes se sont retrouvées pour un grand bal antifasciste au pied du manoir de Bolloré dans son fief historique de Fouesnant, voici une 1ère synthèse de la vague d'actions contre l'empire Bolloré :
Les réquisitions de la procureure de la République à l’encontre de deux militant·es des Soulèvements de la terre ont scandalisé la salle d’audience, lors de leur procès le 22 novembre : prison avec sursis, amendes et interdiction des droits civiques. La cause ? Iels ne se sont pas rendu·es physiquement devant une commission d’enquête parlementaire en juillet 2023. Le délibéré sera rendu en janvier.
Prison, amendes, et privation des droits civiques ont été requis à l'encontre de Léna Lazare et Basile Dutertre, porte-parole des Soulèvements de la Terre, pour ne pas s'être rendu à une commission d'enquête parlementaire.
Poursuivis pour ne pas s’être présentés à une commission d’enquête parlementaire, une première dans le droit français, les écologistes Léna Lazare et Basile Dutertre risquent de lourdes peines.
Rand'eau pour le climat. Une soixante de membres du collectif Bassines non merci et des Soulèvements de la Terre a parcouru 1 300 kilomètres pour se rendre depuis le marais poitevin jusqu’à Vicence, en Vénétie (Italie), où s’est tenu du 5 au 8 septembre un camp pour le climat dans la forêt.
Au Québec, le fleuve Saint-Laurent et ses berges sont artificialisés. Les collectifs de défense se regroupent au sein des Soulèvements du fleuve, inspirés des Soulèvements français.
Dans la nuit du 25 au 26 juillet, quatre actes de sabotages [1] [1] dont un a priori... visant les infrastructures de la SNCF viennent de paralyser le réseau TGV français. Si nous ne connaissons pour l’instant rien des motivations des auteurs, c’est à tout le moins un gigantesque camouflet pour les services de renseignement français et une excellente occasion de republier cet entretien de Greta Kaczynski avec Anaël Chataignier autrice de Ecosabotage. De la théorie à l’action. Elles reviennent sur l’histoire du sabotage, son influence sur le cours de certains mouvements politiques, et sa fécondité dans le cadre des luttes écolos.
La manifestation du 25 mars 2023 à Sainte-Soline contre les mégabassines fait déjà date dans l’histoire des luttes écologiques et sociales. En dépit du récit politique et médiatique dominant qui a présenté les manifestant·es comme de violent·es « écoterroristes », l’ampleur du nombre de personnes mobilisées, leur détermination et la convergence de leurs luttes confirment la montée en puissance d’une résistance politique à la destruction du vivant. Ce livre contribue à la production d’un contre-récit décrivant ce qu’il s’est réellement passé autour de ce village des Deux-Sèvres.
Face à la multiplication des épisodes de sécheresse, le monde agricole s'interroge sur ses pratiques d'irrigation.
Le collectif a appelé à manifester ce vendredi 25 mai contre l’implantation de Green Dock, un entrepôt logistique géant sur les bords de Seine.
Comment agir à la hauteur du désastre écologique ? Où trouver les forces pour tirer le frein d’arrêt d’une civilisation qui œuvre à sa propre destruction ? Comment se donner les moyens d’une bifurcation hors du monde de l’économie ? Certains s’accrochent à capitaliser les petits gestes ou essaient de croire à une transition écologique gouvernementale, d’autres s’enterrent dans le cynisme ou s’abandonnent à la désolation. Depuis trois ans, les Soulèvements de la terre proposent une autre hypothèse : s’organiser pour déployer un mouvement d’action directe de masse, trouver les complicités et forger les alliances qui permettent de penser et d’agir.
Depuis des siècles, du nord au sud, des mouvements populaires se battent pour défendre une idée simple : la terre et l’eau appartiennent à tou·tes, ou peut-être à personne. Les Soulèvements de la terre n’inventent rien ou si peu. Ils renouent avec une conviction dont jamais nous n’aurions dû nous départir.
Les Soulèvements de la terre | Un extrait du livre "Premières secousses" qui rend compte de l'occupation du glacier de la Girose en 2023.
Le collectif Bassines non merci et les Soulèvements de la Terre organisent plusieurs actions autour de Sainte-Soline du 22 au 31 mars, un an après les violents affrontements entre gendarmes et opposants aux mégabassines.
Opter pour une stratégie, formuler « un » chemin (il peut, il doit y en avoir d’autres) relève toujours d’un pari. Nous ne prétendons pas à l’exhaustivité, ni à des réponses définitives. Nous cherchons simplement à identifier des points d’appui pour construire une politique terrestre du soulèvement digne de ce nom, et déstructurer les institutions et les appareils qui participent au verrouillage de la situation.
Voilà une semaine que le monde agricole exprime sa colère au grand jour et en acte : celui d'un métier devenu quasiment impraticable, croulant sous la brutalité des dérèglements écologiques qui s'annoncent et sous des contraintes économiques, normatives, administratives et technologiques asphyxiantes. Alors que les blocages se poursuivent un peu partout, nous soumettons quelques mises au point sur la situation depuis le mouvement des Soulèvements de la terre.
On se souvient que pour lancer leur 6e saison, les Soulèvements de la terre avaient pris de l’altitude en occupant un chantier sur le glacier de la Girose (le communiqué depuis tout là-haut ainsi qu’un reportage photos sont accessibles ici.) Alessandro Pignocchi, qui faisait manifestement parti de cette équipée montagnarde, nous la raconte avec humour, finesse et aquarelle.
Léna Lazare et Basile Dutertre, porte-parole des Soulèvements de la Terre, seront en procès en novembre prochain. Cela s’ancre dans un « continuum de répression du mouvement écologiste » assurent leurs soutiens.
Plus d’un an après la première manifestation de Sainte-Soline, un rapport pointe les engagements «peu ambitieux» des agriculteurs tandis que les tentatives de dialogue n’ont entraîné que peu d’avancées concrètes.
Du 9 au 12 décembre, plus de 150 collectifs écologistes se mobilisent contre le cimentier Lafarge et le monde «tentaculaire et criminel» du béton. Des actions ont lieu partout en France, notamment ce dimanche.
La liste des actions passées - Du 3 au 8 décembre ...
Alors que s’ouvre le débat public de la CNDP « La mer en débat », sur l’avenir de notre littoral, de la biodiversité marine et de l’éolien en mer, faisons un point sur un exemple problématique du développement de l'éolien offshore, éclairé d’une parole scientifique soulignant que la planification actuelle doit être revue afin d’éviter la destruction irrémédiable des habitats et de la faune marine.
Les vicissitudes des Soulèvements de la Terre interrogent sur la violence des mouvements écologistes. Violence qui a une fonction clé : celle d'un grand spectacle qui entend imaginer un nouveau monde.
La décision de dissoudre les Soulèvements de la Terre, même annulée par le Conseil d’État, interroge la définition de l’incitation à la violence. Et rappelle pourquoi l’atteinte aux biens provoque des réactions épidermiques.
Depuis deux ans, Les Soulèvements de la Terre sont devenus le fer de lance des contestations écologiques en France. En fédérant autour d’eux, ils ont déjà remporté plusieurs victoires et inauguré de nouvelles formes de luttes.
C’est une victoire pour le mouvement écologiste et un camouflet pour le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Jeudi 9 novembre, le Conseil d’État a annulé la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre.
- Novethic
La décision du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui voulait en finir avec les Soulèvements de la Terre via leur dissolution, n’était ni "nécessaire, ni adaptée, ni proportionnée". C’est l’avis du Conseil d’État qui a annulé la dissolution du collectif jeudi 9 novembre en application du droit français qui garantit constitutionnellement la liberté d’association. Cela remet clairement en cause les accusations "d’éco- terrorisme" sur lesquelles reposait la dissolution. Une victoire pour le mouvement et ses soutiens.
Le collectif écologiste avait été dissous le 21 juin en conseil des ministres, le gouvernement dénonçant le « recours à la violence » des membres du groupe. Le Conseil d’Etat a en revanche maintenu la dissolution du Groupe antifasciste Lyon et environs, de l’Alvarium et de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie.
Le Conseil d’État examine le 27 octobre la légalité de la dissolution des Soulèvements de la Terre, voulue par le ministre de l’Intérieur. L’issue de cette audience hautement symbolique est incertaine.
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Pour Claire Nouvian et Sébastien Mabile, la lutte contre le dérèglement climatique ne se fera pas sans une prise en main du sujet par les citoyens. Cela commence par «le courage de dire la vérité» face à l’incohérence des autorités.L’année 2025 sera «Océan» ou ne sera pas. Claire Nouvian, fondatrice de l’association Bloom, et Sébastien Mabile, avocat spécialiste du droit de l’environnement, soutien des Soulèvements de la Terre, veulent y croire. Et pour cause : si les océans produisent 50 % de l’oxygène que nous respirons et captent près de 30 % des émissions de dioxyde de carbone – ce qui en fait le principal puits de carbone sur Terre –, ils restent menacés.
Alors que ce dimanche 2 février dans le Finistère, des centaines de personnes se sont retrouvées pour un grand bal antifasciste au pied du manoir de Bolloré dans son fief historique de Fouesnant, voici une 1ère synthèse de la vague d'actions contre l'empire Bolloré :
Les réquisitions de la procureure de la République à l’encontre de deux militant·es des Soulèvements de la terre ont scandalisé la salle d’audience, lors de leur procès le 22 novembre : prison avec sursis, amendes et interdiction des droits civiques. La cause ? Iels ne se sont pas rendu·es physiquement devant une commission d’enquête parlementaire en juillet 2023. Le délibéré sera rendu en janvier.
Prison, amendes, et privation des droits civiques ont été requis à l'encontre de Léna Lazare et Basile Dutertre, porte-parole des Soulèvements de la Terre, pour ne pas s'être rendu à une commission d'enquête parlementaire.
Poursuivis pour ne pas s’être présentés à une commission d’enquête parlementaire, une première dans le droit français, les écologistes Léna Lazare et Basile Dutertre risquent de lourdes peines.
Rand'eau pour le climat. Une soixante de membres du collectif Bassines non merci et des Soulèvements de la Terre a parcouru 1 300 kilomètres pour se rendre depuis le marais poitevin jusqu’à Vicence, en Vénétie (Italie), où s’est tenu du 5 au 8 septembre un camp pour le climat dans la forêt.
Au Québec, le fleuve Saint-Laurent et ses berges sont artificialisés. Les collectifs de défense se regroupent au sein des Soulèvements du fleuve, inspirés des Soulèvements français.
Dans la nuit du 25 au 26 juillet, quatre actes de sabotages [1] [1] dont un a priori... visant les infrastructures de la SNCF viennent de paralyser le réseau TGV français. Si nous ne connaissons pour l’instant rien des motivations des auteurs, c’est à tout le moins un gigantesque camouflet pour les services de renseignement français et une excellente occasion de republier cet entretien de Greta Kaczynski avec Anaël Chataignier autrice de Ecosabotage. De la théorie à l’action. Elles reviennent sur l’histoire du sabotage, son influence sur le cours de certains mouvements politiques, et sa fécondité dans le cadre des luttes écolos.
La manifestation du 25 mars 2023 à Sainte-Soline contre les mégabassines fait déjà date dans l’histoire des luttes écologiques et sociales. En dépit du récit politique et médiatique dominant qui a présenté les manifestant·es comme de violent·es « écoterroristes », l’ampleur du nombre de personnes mobilisées, leur détermination et la convergence de leurs luttes confirment la montée en puissance d’une résistance politique à la destruction du vivant. Ce livre contribue à la production d’un contre-récit décrivant ce qu’il s’est réellement passé autour de ce village des Deux-Sèvres.
Face à la multiplication des épisodes de sécheresse, le monde agricole s'interroge sur ses pratiques d'irrigation.
Le collectif a appelé à manifester ce vendredi 25 mai contre l’implantation de Green Dock, un entrepôt logistique géant sur les bords de Seine.
Comment agir à la hauteur du désastre écologique ? Où trouver les forces pour tirer le frein d’arrêt d’une civilisation qui œuvre à sa propre destruction ? Comment se donner les moyens d’une bifurcation hors du monde de l’économie ? Certains s’accrochent à capitaliser les petits gestes ou essaient de croire à une transition écologique gouvernementale, d’autres s’enterrent dans le cynisme ou s’abandonnent à la désolation. Depuis trois ans, les Soulèvements de la terre proposent une autre hypothèse : s’organiser pour déployer un mouvement d’action directe de masse, trouver les complicités et forger les alliances qui permettent de penser et d’agir.
Depuis des siècles, du nord au sud, des mouvements populaires se battent pour défendre une idée simple : la terre et l’eau appartiennent à tou·tes, ou peut-être à personne. Les Soulèvements de la terre n’inventent rien ou si peu. Ils renouent avec une conviction dont jamais nous n’aurions dû nous départir.
Les Soulèvements de la terre | Un extrait du livre "Premières secousses" qui rend compte de l'occupation du glacier de la Girose en 2023.
Le collectif Bassines non merci et les Soulèvements de la Terre organisent plusieurs actions autour de Sainte-Soline du 22 au 31 mars, un an après les violents affrontements entre gendarmes et opposants aux mégabassines.
Opter pour une stratégie, formuler « un » chemin (il peut, il doit y en avoir d’autres) relève toujours d’un pari. Nous ne prétendons pas à l’exhaustivité, ni à des réponses définitives. Nous cherchons simplement à identifier des points d’appui pour construire une politique terrestre du soulèvement digne de ce nom, et déstructurer les institutions et les appareils qui participent au verrouillage de la situation.
Voilà une semaine que le monde agricole exprime sa colère au grand jour et en acte : celui d'un métier devenu quasiment impraticable, croulant sous la brutalité des dérèglements écologiques qui s'annoncent et sous des contraintes économiques, normatives, administratives et technologiques asphyxiantes. Alors que les blocages se poursuivent un peu partout, nous soumettons quelques mises au point sur la situation depuis le mouvement des Soulèvements de la terre.
On se souvient que pour lancer leur 6e saison, les Soulèvements de la terre avaient pris de l’altitude en occupant un chantier sur le glacier de la Girose (le communiqué depuis tout là-haut ainsi qu’un reportage photos sont accessibles ici.) Alessandro Pignocchi, qui faisait manifestement parti de cette équipée montagnarde, nous la raconte avec humour, finesse et aquarelle.
Léna Lazare et Basile Dutertre, porte-parole des Soulèvements de la Terre, seront en procès en novembre prochain. Cela s’ancre dans un « continuum de répression du mouvement écologiste » assurent leurs soutiens.
Plus d’un an après la première manifestation de Sainte-Soline, un rapport pointe les engagements «peu ambitieux» des agriculteurs tandis que les tentatives de dialogue n’ont entraîné que peu d’avancées concrètes.
Du 9 au 12 décembre, plus de 150 collectifs écologistes se mobilisent contre le cimentier Lafarge et le monde «tentaculaire et criminel» du béton. Des actions ont lieu partout en France, notamment ce dimanche.
La liste des actions passées - Du 3 au 8 décembre ...
Alors que s’ouvre le débat public de la CNDP « La mer en débat », sur l’avenir de notre littoral, de la biodiversité marine et de l’éolien en mer, faisons un point sur un exemple problématique du développement de l'éolien offshore, éclairé d’une parole scientifique soulignant que la planification actuelle doit être revue afin d’éviter la destruction irrémédiable des habitats et de la faune marine.
Les vicissitudes des Soulèvements de la Terre interrogent sur la violence des mouvements écologistes. Violence qui a une fonction clé : celle d'un grand spectacle qui entend imaginer un nouveau monde.
La décision de dissoudre les Soulèvements de la Terre, même annulée par le Conseil d’État, interroge la définition de l’incitation à la violence. Et rappelle pourquoi l’atteinte aux biens provoque des réactions épidermiques.
Depuis deux ans, Les Soulèvements de la Terre sont devenus le fer de lance des contestations écologiques en France. En fédérant autour d’eux, ils ont déjà remporté plusieurs victoires et inauguré de nouvelles formes de luttes.
C’est une victoire pour le mouvement écologiste et un camouflet pour le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Jeudi 9 novembre, le Conseil d’État a annulé la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre.
La décision du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui voulait en finir avec les Soulèvements de la Terre via leur dissolution, n’était ni "nécessaire, ni adaptée, ni proportionnée". C’est l’avis du Conseil d’État qui a annulé la dissolution du collectif jeudi 9 novembre en application du droit français qui garantit constitutionnellement la liberté d’association. Cela remet clairement en cause les accusations "d’éco- terrorisme" sur lesquelles reposait la dissolution. Une victoire pour le mouvement et ses soutiens.
Le collectif écologiste avait été dissous le 21 juin en conseil des ministres, le gouvernement dénonçant le « recours à la violence » des membres du groupe. Le Conseil d’Etat a en revanche maintenu la dissolution du Groupe antifasciste Lyon et environs, de l’Alvarium et de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie.
Le Conseil d’État examine le 27 octobre la légalité de la dissolution des Soulèvements de la Terre, voulue par le ministre de l’Intérieur. L’issue de cette audience hautement symbolique est incertaine.