Sélection du moment:
A deux semaines de la COP29, l'ONU sonne une nouvelle fois l'alarme: les engagements climatiques actuels des pays ne sont pas du tout sur la bonne voie pour contenir le réchauffement à 1,5°C et ainsi éviter les conséquences les plus catastrophiques. Ces engagements mènent à seulement 2,6% de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43% préconisés pour espérer limiter le réchauffement climatique à la limite la plus ambitieuse de l'accord de Paris, a alerté lundi l'ONU Climat dans un rapport mis à jour chaque année.
L'ONU a tiré l'alarme lundi sur la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre, à deux semaines de l'ouverture de la COP29. Ces engagements mènent à seulement 2,6 % de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43 % préconisés.
Ce gaz à effet de serre au pouvoir bien plus réchauffant que le CO2 a atteint des niveaux records ces dernières années,
La « transition énergétique » repose sur un certain passé. Sa force de conviction tient à son caractère ambigu à cheval entre histoire et prospective. Tout comme par le passé l’humanité aurait accompli des transitions —du bois au charbon puis du charbon au pétrole— il nous faudrait, confrontés au changement climatique, en accomplir une troisième, vers le nucléaire et/ou les renouvelables. Pourtant, les énergies entrent en symbiose autant qu’en concurrence et ces relations expliquent pourquoi elles tendent à s’additionner plutôt qu’à se substituer. Pourquoi la notion de transition énergétique s’est-elle alors imposée ? Comment ce futur sans passé est-il devenu, à partir des années 1970, celui des gouvernements, des entreprises et des experts, bref, le futur des gens raisonnables ?
"Le déclin de la biodiversité est supérieur à toutes les trajectoires qu'on a pu voir dans le passé"
- Radio Télévision SuisseQuelque 70% des populations de vertébrés sauvages ont disparu en 50 ans. Cette hécatombe est révélatrice de la pression qu’exerce l’humanité sur la nature et les écosystèmes.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a estimé dimanche que les engagements non contraignants annoncés au début de la COP28 par plus d'une centaine de pays et de compagnies pétrolières n'accompliraient d'ici 2030 que 30% de la réduction nécessaire des émissions liées à l'énergie pour parvenir à la neutralité carbone.L'AIE a analysé l'impact potentiel de deux engagements volontaires annoncés avec fanfare le 2 décembre:- celui de 130 pays (mais pas la Chine) à tripler les renouvelables et à améliorer l'efficacité énergétique d'ici 2030;
Dans un commentaire publié ce 30 novembre, le directeur exécutif de l'AIE Fatih Birol souligne « cinq mesures interdépendantes » à mettre en œuvre pour « maintenir la porte ouverte » à une trajectoire « 1,5 °C ». 5 mesures d'ici à 2030 L'AIE appelle, d'ici à 2030, à simultanément :
A deux semaines de la plus importante COP depuis l'accord de Paris, l'humanité continue le "hors-piste": selon l'ONU, les engagements actuels des pays mènent à 2% de baisse des émissions entre 2019 et 2030, au lieu des 43% préconisés pour limiter le réchauffement à 1,5°C.Cette conclusion, établie par un rapport publié mardi, montre que les gouvernements doivent passer des "petits pas" aux "pas de géants lors de la COP28", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC).
Au vu de la situation actuelle (canicules, sécheresse, dérèglements climatiques entraînants des catastrophes naturelles) les signataires insistent sur la nécessité d’une action commune notamment en ce qui concerne l’énergie. La COP28 offrira au monde une chance cruciale de rectifier le tir en ce qui concerne le changement climatique. Aucun pays ne peut le faire seul. S.E. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne ; S.E. Dr Sultan Al-Jaber, président désigné de la COP28, envoyé spécial des Émirats arabes unis pour le climat ; S.E. William Ruto, président du Kenya ; S.E. Mia Mottley, Première ministre de la Barbade ; Dr Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie ; Francesco La Camera, directeur général de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables.
Quels objectifs climatiques la France doit-elle adopter pour être sur une trajectoire compatible avec un réchauffement climatique limité à +1,5 °C ?
- Novethic
Le Haut conseil pour le climat (HCC), organe consultatif mis en place par Emmanuel Macron, vient de publier son désormais traditionnel rapport annuel. Celui-ci passe au crible l'action du gouvernement en matière climatique. Et encore une fois, la trajectoire n'est pas la bonne, aucun secteur n'est sur la bonne voie. Alors que l'année record de 2022 est appelée à devenir la norme, la France ne se prépare pas suffisamment aux conséquences de la crise climatique, alerte le HCC.
Localtis : Le Conseil national de la transition écologique (CNTE) a rendu, ce 4 mai, son avis sur la trajectoire de réchauffement référence à +4°C (en France métropolitaine), à partir de laquelle sera notamment bâti le prochain Plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc) attendu pour 2024.
- Novethic
Shell admet pour la première fois que pour rester sous 1,5°C de réchauffement, il ne faut plus augmenter la production de gaz et de pétrole. Pour autant, la major, sous le coup de plusieurs actions en justice, n'a pas modifié sa trajectoire et mise encore largement sur les énergies fossiles.
Notre pays doit remettre un nouveau plan climat pour atteindre son objectif 2030. Les projections et les premiers signaux politiques provenant de Flandre laissent peu de place à l’optimisme.
Dans une tribune au « Monde », la chercheuse souligne que le manque d’eau s’explique par l’interaction de multiples facteurs, tels le réchauffement climatique et l’artificialisation des sols, et qu’il nous faut voir au-delà des solutions purement techniques.
Près de 1 % d'émissions de CO2 en plus en 2022… malgré les alertes sur le réchauffement climatique, l'humanité continue d'aller à sa perte.
La France a dénoncé jeudi la "trajectoire très préoccupante" de la politique nucléaire de l'Iran après un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) évoquant des particules d'uranium enrichi à plus de 80%. "Ce rapport fait état d'une trajectoire très préoccupante de l'Iran qui n'a aucune justification", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, évoquant "un développement sans précédent et extrêmement grave".
Entre l’accord de Paris sur le climat, celui sur la biodiversité et les objectifs de développement durable, les avancées étaient loin d’être gagnées dans un contexte de multiples crises. Mais les promesses restent insuffisantes et leur mise en œuvre pose question.
Pour la première fois, un groupe de chercheurs a démontré la présence d’un refroidissement et d’une contraction généralisés de la très haute atmosphère, une évolution anticipée par les climatologues dès les années 1980 en réponse à une augmentation des concentrations atmosphériques en gaz à effet de serre. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Journal of Geophysical Research : Atmospheres.
À l’occasion de la sortie de la série-documentaire “Un Monde Nouveau” de Cyril Dion et Thierry Robert sur Arte.tv, le climatologue Chirstophe Cassou revient les scénarios du réchauffement climatique.
Plusieurs responsables européens ont affirmé lundi que la guerre en Ukraine, qui a entraîné un recours accru au charbon et au gaz naturel liquéfié, ne ferait pas dérailler la trajectoire climatique de l'UE, en pleines négociations en amont de la COP27. Les ministres de l'Environnement des Vingt-Sept sont réunis lundi pour décider d'un mandat unique de l'UE pour la COP27, à l'heure où la réduction drastique des livraisons de gaz russe a amené le continent à gonfler ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), à décider de nouveaux projets d'infrastructures gazières (terminaux...), tout en recourant davantage au charbon.
Une nouvelle étude, publiée par le cabinet PwC, montre qu'aucun des pays du G20 n'a pris les mesures nécessaires pour décarboner son économie, au rythme imposé par l'Accord de Paris. Cela reporte l'effort sur les prochaines années, avec une baisse de l'intensité carbone qui doit désormais atteindre 15,2 % en moyenne annuelle... contre 0,5 % atteinte en 2021. En France notamment, les émissions de gaz à effet de serre ont encore stagné au premier semestre 2022, à rebours des engagements pris.
Alors que la Cop 27 débutera dans tout juste deux mois, l’objectif de l’accord de Paris consistant à maintenir la hausse des températures mondiales sous les 1,5 °C semble toujours éloigné, en particulier dans l’économie.
Dans un article paru l’année dernière, l’historien David Potter, auteur de Disruption : Why Things Change (2021), propose une analyse éclairante du changement sociétal. Selon lui, « les signes montrent que nous sommes dans une période propice aux bouleversements. » Après avoir étudié des exemples historiques sur le temps long, Potter constate que « les grands bouleversements de l’histoire mondiale suivent un schéma clairement identifiable. » Il cite alors les principales caractéristiques d’un changement de trajectoire évolutive d’une société.
La 3ème partie du 6ème Rapport du GIEC (AR6WG3) est sortie ce 4 avril. Elle pose sur la table les solutions possibles pour stabiliser le réchauffement du climat à +1.5°C par rapport à 1850 et ce, d’ici la fin du siècle. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis l’époque pré-industriel (1850) n’ont fait qu’augmenter pour atteindre un nième record annuel de 59 000 000 000 tonnes de CO2-eq en 2019. Il nous reste 3 ans pour inverser cette courbe mondiale et atteindre zéro GTCO2-eq/an d’ici 2050. Si nous n’y parvenons pas, nous serons dans une trajectoire de réchauffement qui mettra en péril notre capacité d’adaptation aux changements climatiques et rendra invivables certaines régions du globe. Les scientifiques de ce rapport restent optimistes, nous avons tous les outils nécessaires pour y arriver !
En récupérant un discours environnementaliste vidé de sa substance, le greenwashing est l’outil principal du maintient du status quo, déguisé derrière un monde écologisé grâce aux énergies décarbonées, aux smart cities, à l’économie circulaire ou à la capture du carbone.
Les 3 points essentiels à retenir sur le dernier volet du rapport d’évaluation du GIEC. Entretien avec Prof. Julia Steinberger.
Profitant de la guerre en Ukraine et des tensions sur les marchés de l’énergie, des engrais et du blé, des lobbies réactionnaires ont lancé une campagne de désinformation sur la souveraineté alimentaire de l’Europe. Agiter le spectre de la pénurie pour proposer de produire plus et moins bien (en s’appuyant notamment sur les engrais chimiques et les pesticides), il s’oppose à la trajectoire Farm2Fork (de la ferme à la fourchette) qui vise à relocaliser notre agriculture, diminuer notre dépendance aux pesticides et aux engrais et redonner de la valeur aux produits alimentaires. Ces lobbies invisibles ne participent pas au débat mais profite de leur logique d’influence pour orienter les décisions européennes.
Un rapport des Nations unies dévoilé mercredi 23 février indique une trajectoire inquiétante concernant l’augmentation des feux de forêt. À l’horizon 2030, les “incendies extrêmes” augmenteront de 14 %, puis de 30 % en 2050, et jusqu’à 50 % à la fin du siècle. La manière de les affronter devra changer radicalement.
Les effets du changement climatique sont nombreux et leur multiplication ainsi que leurs conséquences désastreuses sur nos modes de vies, nos aménagements et notre économie suivent une trajectoire aléatoire mais crescendo. Jean-Marc Jancovici, le Réveilleur et François Gémène nous montrent des exemples et nous expliquent leur logique d'apparition. Tout ça avec un p'tit brin d'humour à la VDB