Sélection du moment:
filtre:
émission ges co2
Que veut Emmanuel Macron ? Longtemps, le président français a été un fervent soutien du pacte vert européen, dont se sont dotés les Vingt-Sept pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais, depuis les élections européennes de juin 2024 et la dissolution manquée de l’Assemblée nationale, il est devenu un ardent défenseur de la simplification, voire de la dérégulation, quitte à oublier ses engagements passés. Dix ans après l’accord de Paris, sa détermination a faibli. Jeudi 26 juin, à l’occasion d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens à Bruxelles, Emmanuel Macron a prévu de mettre sur la table le sujet de l’objectif 2040 de réduction des émissions de CO2 au sein de l’Union européenne (UE), qui doit emmener les Vingt-Sept vers la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Porté notamment par l’évolution de son mix énergétique, le pays le plus émetteur de CO2 du monde pourrait enfin voir ses émissions décroître ces prochaines années. Sous certaines conditions.
Avec 60 scientifiques de 54 institutions et 17 pays, nous avons réactualisé le suivi des indicateurs clés du changement climatique et de l'influence humaine jusqu'à fin 2024, sur la base des réactualisations des jeux de données et méthodes évalués dans le 6ème rapport du GIEC (2021) qui portaient souvent jusqu'à fin 2019.
Ce n’était qu’une question de temps. Une nouvelle étude montre que limiter le réchauffement planétaire à +1.5°C est désormais inatteignable. Cette annonce aura de très lourdes conséquences politiques, économiques et sociales. Nous savions depuis la sortie du rapport du GIEC en août 2021 que tous les scénarios SSP repris par le GIEC anticipaient un dépassement de ce seuil. Pierre Friedlingstein, auteur du groupe 1 du GIEC, disait en fin d’année 2023 qu’il “semble désormais inévitable que nous dépassions l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris“.
Selon un collectif de scientifiques, l’objectif fixé par l’accord de Paris en 2015 ne pourra pas être atteint en raison de l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
Lorsque l’on parle d’atténuation du changement climatique, on pense souvent au fait de replanter des arbres, qui consomment du CO2, ou à des solutions techniques consistant à recapturer le gaz carbonique depuis l’atmosphère. Mais ces approches, si elles peuvent être intéressantes, sont irréalistes pour stocker le réchauffement, si on souhaite continuer à brûler des ressources fossiles jusqu’à épuisement.
Mais chassez le naturel... et nous y revoici. La nouvelle que vient de publier Le Monde est hélas en ligne avec l'actualité. En effet, l'objectif le plus ambitieux de l'Accord de Paris, à savoir limiter le réchauffement à 1,5 °C, est désormais hors de portée : https://lnkd.in/dskHdKRB La raison ? Le CO2 est un oxyde. Sur terre, les oxydes sont des molécules très stables. L'eau, par exemple, est un oxyde (d'hydrogène), et cela fait 4 milliards d'années qu'elle est présente sous forme d'eau.
Non seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti en France, mais celle attendue en 2025 sera "essentiellement" liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation de l'économie, indiquent mercredi des prévisions de l'Insee.
Le seuil de 1,5 °C de réchauffement planétaire sera dépassé sur plusieurs années, alerte un consortium international de scientifiques. Problème : le budget carbone pour le limiter sera bientôt épuisé.
Même si l’humanité cessait immédiatement toutes ses émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique ne s’arrêterait pas instantanément. Pourquoi ? Et quand pourrions-nous espérer une stabilisation des températures ?
Le pays est le premier émetteur mondial, mais le premier investisseur dans les énergies renouvelables et les voitures électriques. Ses émissions ont baissé début 2025
En cette année de la mer et dans la perspective de la troisième conférence des Nations unies sur l’océan, Aurore Morin et Fanny Pointet, membres des ONG IFAW et Transport & Environment, rappellent, dans une tribune au « Monde », les importantes conséquences environnementales du transport maritime. Ralentir les navires constitue, selon elles, un levier stratégique.
D’après une étude publiée par l’Observatoire des conflits et de l’environnement, la course à l’armement observée à travers le monde - de l’Union européenne aux Etats-Unis - «aggrave la crise climatique à long terme». Et renforce encore davantage la probabilité de nouveaux conflits.
La justice allemande a reconnu mercredi le principe d’une responsabilité mondiale des entreprises productrices d’électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l’endroit où ils se produisent. La décision pourrait cependant ne pas faire jurisprudence.
Les députés européens ont validé jeudi un assouplissement des règles imposées aux constructeurs automobiles en matière d’émissions de CO2, afin de leur éviter des amendes en 2025, un souhait de l’exécutif européen pour soutenir cette industrie en crise.
Selon une étude de Transport & Environnement, les compagnies aériennes ont retrouvé leur niveau d'émissions de CO2 d'avant la crise du Covid. Près de 70 % de la pollution des avions échappent au marché carbone de l'UE.
Comme si de rien n’était. En 2024, le secteur européen de l’aviation a presque retrouvé ses niveaux d’avant l’épidémie de coronavirus. Selon une nouvelle analyse de Transport & Environnement, il a atteint 96% du nombre de vols et 98% des émissions de CO2 de 2019.
Émissions de CO2, pollution, travail forcé… Dans une nouvelle étude, Greenpeace, Max Havelaar et l’Institut Veblen alertent sur les conséquences sociales et écologiques des principaux aliments importés en France. Les trois organisations appellent à la mise en application rapide de réglementations.
Les opérateurs télécoms et les centres de données, régulièrement pointés du doigt pour leur impact environnemental, ont vu leurs émissions de gaz à effet de serre à nouveau progresser en 2023 en France, d'après une enquête de l'Autorité de régulation du secteur publiée jeudi. Les émissions venant des opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont atteint 397.000 tonnes d'équivalent CO2, en augmentation de 4% sur un an, a précisé l'Arcep, soit l'équivalent de 225 vols aller-retour entre Paris et New York. La même année, les émissions de gaz à effet de serre avaient au total diminué de 5,8% en France.
Het internationaal afgesproken klimaatdoel van maximaal 2° C opwarming is "dood". Dat zegt de gerenommeerde klimaatwetenschapper James Hansen. Volgens hem is de snelheid waarmee de Aarde opwarmt zwaar onderschat en dreigen we versneld af te stevenen op extreme weerfenomenen en klimaatrampen.
Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, étudie l’introduction de « flexibilités » à l’objectif de réduire de 90 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2040, auquel seule une petite dizaine d’Etats membres est favorable.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, selon les premières estimations publiées vendredi de l'organisme Citepa, soit bien moins que la réduction de 5,8% de l'année précédente, déjà insuffisante pour que le pays tienne ses futurs objectifs de décarbonation.
Le déploiement des technologies bas carbone limite la croissance des émissions, mais le réchauffement climatique contribue à accroître la demande en électricité, souligne l’Agence internationale de l’énergie.
La Commission a reporté le lancement de son plan permettant une baisse de 90 % des émissions d’ici 2040. Un retard dû aux réticences de certains Etats membres.
L’ensemble des 54 pays du continent africain émet moins de 4 % des émissions mondiales, moins que la Chine, les Etats-Unis ou l’Inde.
Les émissions de gaz à effet de serre du Royaume-Uni ont diminué de 3,6% en 2024, le pays faisant figure de bon élève alors que son utilisation du charbon est tombée l'an dernier au plus bas depuis 1666, un siècle avant la révolution industrielle, selon une étude. Le Royaume-Uni a fermé fin septembre sa dernière centrale à charbon, mettant un terme à l'utilisation de ce combustible dans sa production d'électricité, une première pour un membre du G7, avant d'interdire en novembre toute nouvelle mine de charbon dans le pays.
Les exploitants de nouveaux projets bas carbone communiquent fréquemment sur les émissions de CO2 « évitées ». Cette notion d'émissions évitées peut également constituer un argument commercial, rappelle l'Ademe (« par l’achat de ce produit, vous économisez x tonnes de CO2 pour le climat »).
Une nouvelle étude, Carbon Majors, fait état de ce chiffre effarant, et appelle les entreprises à rendre publique leur contribution au réchauffement.
La Chine a manqué un objectif climatique majeur en 2024 et ses émissions de carbone ont connu une légère hausse, malgré des ajouts records en matière d'énergies renouvelables, selon des données officielles publiées vendredi.D'après des analystes, ces chiffres montrent que le plus grand émetteur mondial est en retard sur un de ses engagements cruciaux de l'Accord de Paris sur le climat.L'intensité carbone, qui mesure les émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB, a diminué de 3,4% l'an passé, a indiqué le Bureau national des statistiques (BNS).
Le Japon s'est engagé mardi à réduire de 60% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2035 par rapport à 2013, dans le cadre d'un plan climatique à l'ambition relevée, et qui s'accompagne d'une révision de sa stratégie énergétique.La quatrième économie mondiale, encore très dépendante des hydrocarbures et accusée d'avoir le mix énergétique le plus polluant des puissances du G7, s'est déjà fixé pour objectif d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050.
Alors que se tient du 20 au 24 janvier le Forum économique mondial à Davos, les jets privés affluent en Suisse. L’occasion d’un portrait-robot, entre émissions de gaz à effet de serre et controverses.
Pour faire face à la hausse de ses émissions, l'aérien s’apprête à augmenter la part des carburants alternatifs pour faire voler ses avions. Une stratégie dont les résultats pourraient être affaiblis si le trafic n’est pas maîtrisé.
Dans un rapport publié ce lundi, l'ONG Transport & Environment estime que la trajectoire du monde de l’aviation met en péril les objectifs climatiques que l’UE s’est fixés. Et aimerait des mesures contre le développement des aéroports.
Les États-Unis, deuxième pollueur mondial, n'ont réduit leurs émissions de gaz à effet de serre que de 0,2% en 2024 par rapport à l'année précédente, bien loin de leurs objectifs climatiques, estime jeudi un rapport indépendant.Après un recul estimé à 3,3% en 2023, la baisse de ces émissions a quasiment stagné, selon une première estimation du centre de recherche américain Rhodium Group. Une projection qui écarte dangereusement les Etats-Unis de leur trajectoire, et ce avant même l'entrée en fonction le 20 janvier de Donald Trump, grand défenseur des énergies fossiles.
Nos usages numériques ne sont pas sans conséquence sur le climat. TikTok, la plateforme de vidéos virale, en est la preuve.
Les émissions de gaz à effet de serre liées au tourisme représentent près de 9 % du total mondial, selon une étude publiée mardi dans « Nature Communications ». Ses auteurs mettent en garde contre cette croissance insoutenable pour le climat.
Climat : les émissions de CO2 ont atteint un record historique en 2024, en hausse de 0,8 % sur un an
- Anaïs MoranLes rejets issus du pétrole, du gaz et du charbon ont continué d’augmenter cette année, même si le rythme de la hausse ralentit, selon le consortium scientifique Global Carbon Project.
COP29 : le Royaume-Uni s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 81 % d’ici à 2035
- Le Monde,Afp,Ce nouvel objectif est l’axe central de la nouvelle contribution que le Royaume-Uni, comme les autres pays signataires de l’accord de Paris sur le climat de 2015, doit déposer à l’ONU d’ici à février. Auparavant le pays s’était engagé à réduire ses émissions de 68 % d’ici à 2030.
L'Europe est en bonne voie pour atteindre ses objectifs de réduction de rejets de gaz à effet de serre d'ici 2030 mais elle doit accélérer pour arriver à la neutralité carbone en 2050, selon le géant énergéticien français Engie. "L'Europe doit accélérer et réduire ses émissions de 4% par an jusqu'en 2050 pour arriver à la neutralité carbone", contre 2% par an entre 2010 et 2020, affirme le groupe mardi dans son scénario de décarbonation de l'Europe à l'horizon 2050.
Le ministère français de la Transition écologique a confirmé lundi son objectif de réduire de moitié les émissions brutes de gaz à effet de serre de la France d'ici 2030 par rapport à 1990. La part des énergies fossiles doit baisser tandis que celle de l'électricité doit augmenter, notamment grâce à la construction de réacteurs nucléaires de nouvelle génération.
La France va fortement réduire sa consommation d'énergies fossiles d'ici 2030, avec en ligne de mire la diminution de 50% de ses émissions brutes de gaz à effet de serre par rapport à 1990, a annoncé le gouvernement en présentant lundi sa feuille de route pour l'énergie et le climat d'ici à 2050.
La Commission européenne s'est réjouie jeudi d'une baisse des émissions nettes de gaz à effet de serre de 8,3% en 2023 dans l'UE, par rapport à l'année précédente, grâce au développement des énergies renouvelables.Un niveau d'émissions inférieur de 37% au niveau de 1990"Il s'agit de la plus forte baisse annuelle depuis des décennies, à l'exception de 2020, lorsque le Covid-19 a entraîné une réduction des émissions de 9,8%", souligne Bruxelles dans un communiqué.
Les engagements climatiques actuels des pays mènent à seulement 2,6% de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43% préconisés pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, a alerté lundi l'ONU Climat, à deux semaines de la COP29.
L'ONU a tiré l'alarme lundi sur la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre, à deux semaines de l'ouverture de la COP29. Ces engagements mènent à seulement 2,6 % de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43 % préconisés.
Les engagements climatiques actuels des pays mènent à seulement 2,6% de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43% préconisés pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, a alerté lundi l'ONU Climat, à deux semaines de la COP29.
Les émissions de l’État de l’Ouest américain ont diminué de 2,4 % entre 2021 et 2022, notamment grâce à des améliorations dans le secteur du transport. En vingt ans, elles ont baissé de 20 %, et l’économie a continué de progresser. Climat et croissance économique peuvent donc faire bon ménage, selon une responsable de l’État.
A Dunkerque (Nord), entre mer, centrale nucléaire et cheminées d'usines, un immense chantier d'infrastructures électriques prend forme: fer de lance de la réindustrialisation verte, le territoire se prépare à répondre à une demande exponentielle en électricité.Les enjeux sont gigantesques pour ce bassin portuaire qui représente à lui seul 21% des émissions de gaz à effet de serre industrielles de la France et ambitionne d'être un modèle de décarbonation pour lutter contre le réchauffement climatique.
En s’immatriculant au Libéria, aux îles Marshall, au Panama ou encore à Malte, de nombreux armateurs contournent les normes environnementales et taxes imposés par les pays dont ils ont la nationalité.
Le Canada est ainsi passé de la onzième à la quatrième place sur la liste des plus grands émetteurs de CO₂ au monde, derrière la Chine, les Etats-Unis et l’Inde.
Un basculement lié aux feux de forêt qui ont ravagé le pays en 2023.
Deux organisations, un réseau d’associations environnementales et une ONG d’action en justice pour les droits humains, ont annoncé mardi qu’elles passeraient devant le Tribunal de l’UE pour tenter d’obtenir des quotas d’émissions de gaz à effet de serre plus réduits pour les prochaines années. Les quotas annoncés par la Commission européenne en 2023 "sont contraires au droit environnemental et aux engagements internationaux" de l’UE, comme l’Accord de Paris, avancent CAN Europe et GLAN.
La baisse de 4 % des émissions de CO2 de l'Union européenne en un an s'explique surtout par une réduction de l’activité économique. En réalité, nos émissions n'ont pas tant bougé, explique Bastien Cuq du Réseau Action Climat.
Les émissions de CO2 attribuées à l'utilisation des technologies numériques comptent pour « environ 2,5% de l'empreinte carbone de la France », indique France Stratégie dans une note publiée fin juillet. Mais le numérique peut-il également contribuer aux trajectoires de décarbonation ?Quelle contribution du numérique à la décarbonation ? (France Stratégie, juillet 2024).
Les associations Réseau Action Climat et France Nature Environnement publient, mardi, un rapport estimant que la baisse des émissions industrielles de gaz à effet de serre est davantage liée à une chute de la production qu’à une réelle décarbonation du secteur.
Depuis le début de l’année, le pays enregistre une baisse sensible de ses émissions de CO₂, attribuée pour l’essentiel à l’augmentation massive de ses capacités de production d’électricité solaire et éolienne. Pékin a peut-être atteint son pic d’émissions en 2023, suggère “Bloomberg”.
Les flatulences et rots du bétail vont être l’objet d’une taxe au Danemark dès 2030 pour faire baisser l’empreinte carbone du pays et financer la transition écologique du secteur agricole.
La consommation d’énergies fossiles semble avoir atteint un pic en Europe et aux États-Unis, mais elle continue à croître dans les pays du Sud, selon le rapport annuel de l’Energy Institute, un centre de recherche britannique qui fonde ses analyses sur une gigantesque base de données.
Les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de 2% en Suède en 2023, a indiqué mercredi l'Agence de protection de l'environnement, au moment où les experts craignent que la politique du gouvernement n'entraine un rebond à court terme.En mars, une agence chargée de l'évaluation de la politique climatique a estimé que la politique gouvernementale en matière de climat allait provoquer une augmentation des émissions de gaz en 2024 et que les objectifs annoncés pour 2030 ne seraient pas tenus.
Annually updated, IPCC AR6 consistent indicators of human-induced global warming, greenhouse gas emissions, and the remaining global carbon budget.
filtre:
émission ges co2
Que veut Emmanuel Macron ? Longtemps, le président français a été un fervent soutien du pacte vert européen, dont se sont dotés les Vingt-Sept pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais, depuis les élections européennes de juin 2024 et la dissolution manquée de l’Assemblée nationale, il est devenu un ardent défenseur de la simplification, voire de la dérégulation, quitte à oublier ses engagements passés. Dix ans après l’accord de Paris, sa détermination a faibli. Jeudi 26 juin, à l’occasion d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens à Bruxelles, Emmanuel Macron a prévu de mettre sur la table le sujet de l’objectif 2040 de réduction des émissions de CO2 au sein de l’Union européenne (UE), qui doit emmener les Vingt-Sept vers la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Porté notamment par l’évolution de son mix énergétique, le pays le plus émetteur de CO2 du monde pourrait enfin voir ses émissions décroître ces prochaines années. Sous certaines conditions.
Avec 60 scientifiques de 54 institutions et 17 pays, nous avons réactualisé le suivi des indicateurs clés du changement climatique et de l'influence humaine jusqu'à fin 2024, sur la base des réactualisations des jeux de données et méthodes évalués dans le 6ème rapport du GIEC (2021) qui portaient souvent jusqu'à fin 2019.
Ce n’était qu’une question de temps. Une nouvelle étude montre que limiter le réchauffement planétaire à +1.5°C est désormais inatteignable. Cette annonce aura de très lourdes conséquences politiques, économiques et sociales. Nous savions depuis la sortie du rapport du GIEC en août 2021 que tous les scénarios SSP repris par le GIEC anticipaient un dépassement de ce seuil. Pierre Friedlingstein, auteur du groupe 1 du GIEC, disait en fin d’année 2023 qu’il “semble désormais inévitable que nous dépassions l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris“.
Selon un collectif de scientifiques, l’objectif fixé par l’accord de Paris en 2015 ne pourra pas être atteint en raison de l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
Lorsque l’on parle d’atténuation du changement climatique, on pense souvent au fait de replanter des arbres, qui consomment du CO2, ou à des solutions techniques consistant à recapturer le gaz carbonique depuis l’atmosphère. Mais ces approches, si elles peuvent être intéressantes, sont irréalistes pour stocker le réchauffement, si on souhaite continuer à brûler des ressources fossiles jusqu’à épuisement.
Mais chassez le naturel... et nous y revoici. La nouvelle que vient de publier Le Monde est hélas en ligne avec l'actualité. En effet, l'objectif le plus ambitieux de l'Accord de Paris, à savoir limiter le réchauffement à 1,5 °C, est désormais hors de portée : https://lnkd.in/dskHdKRB La raison ? Le CO2 est un oxyde. Sur terre, les oxydes sont des molécules très stables. L'eau, par exemple, est un oxyde (d'hydrogène), et cela fait 4 milliards d'années qu'elle est présente sous forme d'eau.
Non seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti en France, mais celle attendue en 2025 sera "essentiellement" liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation de l'économie, indiquent mercredi des prévisions de l'Insee.
Le seuil de 1,5 °C de réchauffement planétaire sera dépassé sur plusieurs années, alerte un consortium international de scientifiques. Problème : le budget carbone pour le limiter sera bientôt épuisé.
Même si l’humanité cessait immédiatement toutes ses émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique ne s’arrêterait pas instantanément. Pourquoi ? Et quand pourrions-nous espérer une stabilisation des températures ?
Le pays est le premier émetteur mondial, mais le premier investisseur dans les énergies renouvelables et les voitures électriques. Ses émissions ont baissé début 2025
En cette année de la mer et dans la perspective de la troisième conférence des Nations unies sur l’océan, Aurore Morin et Fanny Pointet, membres des ONG IFAW et Transport & Environment, rappellent, dans une tribune au « Monde », les importantes conséquences environnementales du transport maritime. Ralentir les navires constitue, selon elles, un levier stratégique.
D’après une étude publiée par l’Observatoire des conflits et de l’environnement, la course à l’armement observée à travers le monde - de l’Union européenne aux Etats-Unis - «aggrave la crise climatique à long terme». Et renforce encore davantage la probabilité de nouveaux conflits.
La justice allemande a reconnu mercredi le principe d’une responsabilité mondiale des entreprises productrices d’électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l’endroit où ils se produisent. La décision pourrait cependant ne pas faire jurisprudence.
Les députés européens ont validé jeudi un assouplissement des règles imposées aux constructeurs automobiles en matière d’émissions de CO2, afin de leur éviter des amendes en 2025, un souhait de l’exécutif européen pour soutenir cette industrie en crise.
Selon une étude de Transport & Environnement, les compagnies aériennes ont retrouvé leur niveau d'émissions de CO2 d'avant la crise du Covid. Près de 70 % de la pollution des avions échappent au marché carbone de l'UE.
Comme si de rien n’était. En 2024, le secteur européen de l’aviation a presque retrouvé ses niveaux d’avant l’épidémie de coronavirus. Selon une nouvelle analyse de Transport & Environnement, il a atteint 96% du nombre de vols et 98% des émissions de CO2 de 2019.
Émissions de CO2, pollution, travail forcé… Dans une nouvelle étude, Greenpeace, Max Havelaar et l’Institut Veblen alertent sur les conséquences sociales et écologiques des principaux aliments importés en France. Les trois organisations appellent à la mise en application rapide de réglementations.
Les opérateurs télécoms et les centres de données, régulièrement pointés du doigt pour leur impact environnemental, ont vu leurs émissions de gaz à effet de serre à nouveau progresser en 2023 en France, d'après une enquête de l'Autorité de régulation du secteur publiée jeudi. Les émissions venant des opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont atteint 397.000 tonnes d'équivalent CO2, en augmentation de 4% sur un an, a précisé l'Arcep, soit l'équivalent de 225 vols aller-retour entre Paris et New York. La même année, les émissions de gaz à effet de serre avaient au total diminué de 5,8% en France.
Het internationaal afgesproken klimaatdoel van maximaal 2° C opwarming is "dood". Dat zegt de gerenommeerde klimaatwetenschapper James Hansen. Volgens hem is de snelheid waarmee de Aarde opwarmt zwaar onderschat en dreigen we versneld af te stevenen op extreme weerfenomenen en klimaatrampen.
Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, étudie l’introduction de « flexibilités » à l’objectif de réduire de 90 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2040, auquel seule une petite dizaine d’Etats membres est favorable.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, selon les premières estimations publiées vendredi de l'organisme Citepa, soit bien moins que la réduction de 5,8% de l'année précédente, déjà insuffisante pour que le pays tienne ses futurs objectifs de décarbonation.
Le déploiement des technologies bas carbone limite la croissance des émissions, mais le réchauffement climatique contribue à accroître la demande en électricité, souligne l’Agence internationale de l’énergie.
La Commission a reporté le lancement de son plan permettant une baisse de 90 % des émissions d’ici 2040. Un retard dû aux réticences de certains Etats membres.
L’ensemble des 54 pays du continent africain émet moins de 4 % des émissions mondiales, moins que la Chine, les Etats-Unis ou l’Inde.
Les émissions de gaz à effet de serre du Royaume-Uni ont diminué de 3,6% en 2024, le pays faisant figure de bon élève alors que son utilisation du charbon est tombée l'an dernier au plus bas depuis 1666, un siècle avant la révolution industrielle, selon une étude. Le Royaume-Uni a fermé fin septembre sa dernière centrale à charbon, mettant un terme à l'utilisation de ce combustible dans sa production d'électricité, une première pour un membre du G7, avant d'interdire en novembre toute nouvelle mine de charbon dans le pays.
Les exploitants de nouveaux projets bas carbone communiquent fréquemment sur les émissions de CO2 « évitées ». Cette notion d'émissions évitées peut également constituer un argument commercial, rappelle l'Ademe (« par l’achat de ce produit, vous économisez x tonnes de CO2 pour le climat »).
Une nouvelle étude, Carbon Majors, fait état de ce chiffre effarant, et appelle les entreprises à rendre publique leur contribution au réchauffement.
La Chine a manqué un objectif climatique majeur en 2024 et ses émissions de carbone ont connu une légère hausse, malgré des ajouts records en matière d'énergies renouvelables, selon des données officielles publiées vendredi.D'après des analystes, ces chiffres montrent que le plus grand émetteur mondial est en retard sur un de ses engagements cruciaux de l'Accord de Paris sur le climat.L'intensité carbone, qui mesure les émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB, a diminué de 3,4% l'an passé, a indiqué le Bureau national des statistiques (BNS).
Le Japon s'est engagé mardi à réduire de 60% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2035 par rapport à 2013, dans le cadre d'un plan climatique à l'ambition relevée, et qui s'accompagne d'une révision de sa stratégie énergétique.La quatrième économie mondiale, encore très dépendante des hydrocarbures et accusée d'avoir le mix énergétique le plus polluant des puissances du G7, s'est déjà fixé pour objectif d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050.
Alors que se tient du 20 au 24 janvier le Forum économique mondial à Davos, les jets privés affluent en Suisse. L’occasion d’un portrait-robot, entre émissions de gaz à effet de serre et controverses.
Pour faire face à la hausse de ses émissions, l'aérien s’apprête à augmenter la part des carburants alternatifs pour faire voler ses avions. Une stratégie dont les résultats pourraient être affaiblis si le trafic n’est pas maîtrisé.
Dans un rapport publié ce lundi, l'ONG Transport & Environment estime que la trajectoire du monde de l’aviation met en péril les objectifs climatiques que l’UE s’est fixés. Et aimerait des mesures contre le développement des aéroports.
Les États-Unis, deuxième pollueur mondial, n'ont réduit leurs émissions de gaz à effet de serre que de 0,2% en 2024 par rapport à l'année précédente, bien loin de leurs objectifs climatiques, estime jeudi un rapport indépendant.Après un recul estimé à 3,3% en 2023, la baisse de ces émissions a quasiment stagné, selon une première estimation du centre de recherche américain Rhodium Group. Une projection qui écarte dangereusement les Etats-Unis de leur trajectoire, et ce avant même l'entrée en fonction le 20 janvier de Donald Trump, grand défenseur des énergies fossiles.
Nos usages numériques ne sont pas sans conséquence sur le climat. TikTok, la plateforme de vidéos virale, en est la preuve.
Les émissions de gaz à effet de serre liées au tourisme représentent près de 9 % du total mondial, selon une étude publiée mardi dans « Nature Communications ». Ses auteurs mettent en garde contre cette croissance insoutenable pour le climat.
Climat : les émissions de CO2 ont atteint un record historique en 2024, en hausse de 0,8 % sur un an
(13/11) - Anaïs MoranLes rejets issus du pétrole, du gaz et du charbon ont continué d’augmenter cette année, même si le rythme de la hausse ralentit, selon le consortium scientifique Global Carbon Project.
COP29 : le Royaume-Uni s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 81 % d’ici à 2035
(12/11) - Le Monde,Afp,Ce nouvel objectif est l’axe central de la nouvelle contribution que le Royaume-Uni, comme les autres pays signataires de l’accord de Paris sur le climat de 2015, doit déposer à l’ONU d’ici à février. Auparavant le pays s’était engagé à réduire ses émissions de 68 % d’ici à 2030.
L'Europe est en bonne voie pour atteindre ses objectifs de réduction de rejets de gaz à effet de serre d'ici 2030 mais elle doit accélérer pour arriver à la neutralité carbone en 2050, selon le géant énergéticien français Engie. "L'Europe doit accélérer et réduire ses émissions de 4% par an jusqu'en 2050 pour arriver à la neutralité carbone", contre 2% par an entre 2010 et 2020, affirme le groupe mardi dans son scénario de décarbonation de l'Europe à l'horizon 2050.
Le ministère français de la Transition écologique a confirmé lundi son objectif de réduire de moitié les émissions brutes de gaz à effet de serre de la France d'ici 2030 par rapport à 1990. La part des énergies fossiles doit baisser tandis que celle de l'électricité doit augmenter, notamment grâce à la construction de réacteurs nucléaires de nouvelle génération.
La France va fortement réduire sa consommation d'énergies fossiles d'ici 2030, avec en ligne de mire la diminution de 50% de ses émissions brutes de gaz à effet de serre par rapport à 1990, a annoncé le gouvernement en présentant lundi sa feuille de route pour l'énergie et le climat d'ici à 2050.
La Commission européenne s'est réjouie jeudi d'une baisse des émissions nettes de gaz à effet de serre de 8,3% en 2023 dans l'UE, par rapport à l'année précédente, grâce au développement des énergies renouvelables.Un niveau d'émissions inférieur de 37% au niveau de 1990"Il s'agit de la plus forte baisse annuelle depuis des décennies, à l'exception de 2020, lorsque le Covid-19 a entraîné une réduction des émissions de 9,8%", souligne Bruxelles dans un communiqué.
Les engagements climatiques actuels des pays mènent à seulement 2,6% de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43% préconisés pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, a alerté lundi l'ONU Climat, à deux semaines de la COP29.
L'ONU a tiré l'alarme lundi sur la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre, à deux semaines de l'ouverture de la COP29. Ces engagements mènent à seulement 2,6 % de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43 % préconisés.
Les engagements climatiques actuels des pays mènent à seulement 2,6% de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43% préconisés pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, a alerté lundi l'ONU Climat, à deux semaines de la COP29.
Les émissions de l’État de l’Ouest américain ont diminué de 2,4 % entre 2021 et 2022, notamment grâce à des améliorations dans le secteur du transport. En vingt ans, elles ont baissé de 20 %, et l’économie a continué de progresser. Climat et croissance économique peuvent donc faire bon ménage, selon une responsable de l’État.
A Dunkerque (Nord), entre mer, centrale nucléaire et cheminées d'usines, un immense chantier d'infrastructures électriques prend forme: fer de lance de la réindustrialisation verte, le territoire se prépare à répondre à une demande exponentielle en électricité.Les enjeux sont gigantesques pour ce bassin portuaire qui représente à lui seul 21% des émissions de gaz à effet de serre industrielles de la France et ambitionne d'être un modèle de décarbonation pour lutter contre le réchauffement climatique.
En s’immatriculant au Libéria, aux îles Marshall, au Panama ou encore à Malte, de nombreux armateurs contournent les normes environnementales et taxes imposés par les pays dont ils ont la nationalité.
Le Canada est ainsi passé de la onzième à la quatrième place sur la liste des plus grands émetteurs de CO₂ au monde, derrière la Chine, les Etats-Unis et l’Inde.
Un basculement lié aux feux de forêt qui ont ravagé le pays en 2023.
Deux organisations, un réseau d’associations environnementales et une ONG d’action en justice pour les droits humains, ont annoncé mardi qu’elles passeraient devant le Tribunal de l’UE pour tenter d’obtenir des quotas d’émissions de gaz à effet de serre plus réduits pour les prochaines années. Les quotas annoncés par la Commission européenne en 2023 "sont contraires au droit environnemental et aux engagements internationaux" de l’UE, comme l’Accord de Paris, avancent CAN Europe et GLAN.
La baisse de 4 % des émissions de CO2 de l'Union européenne en un an s'explique surtout par une réduction de l’activité économique. En réalité, nos émissions n'ont pas tant bougé, explique Bastien Cuq du Réseau Action Climat.
Les émissions de CO2 attribuées à l'utilisation des technologies numériques comptent pour « environ 2,5% de l'empreinte carbone de la France », indique France Stratégie dans une note publiée fin juillet. Mais le numérique peut-il également contribuer aux trajectoires de décarbonation ?Quelle contribution du numérique à la décarbonation ? (France Stratégie, juillet 2024).
Les associations Réseau Action Climat et France Nature Environnement publient, mardi, un rapport estimant que la baisse des émissions industrielles de gaz à effet de serre est davantage liée à une chute de la production qu’à une réelle décarbonation du secteur.
Depuis le début de l’année, le pays enregistre une baisse sensible de ses émissions de CO₂, attribuée pour l’essentiel à l’augmentation massive de ses capacités de production d’électricité solaire et éolienne. Pékin a peut-être atteint son pic d’émissions en 2023, suggère “Bloomberg”.
Les flatulences et rots du bétail vont être l’objet d’une taxe au Danemark dès 2030 pour faire baisser l’empreinte carbone du pays et financer la transition écologique du secteur agricole.
La consommation d’énergies fossiles semble avoir atteint un pic en Europe et aux États-Unis, mais elle continue à croître dans les pays du Sud, selon le rapport annuel de l’Energy Institute, un centre de recherche britannique qui fonde ses analyses sur une gigantesque base de données.
Les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de 2% en Suède en 2023, a indiqué mercredi l'Agence de protection de l'environnement, au moment où les experts craignent que la politique du gouvernement n'entraine un rebond à court terme.En mars, une agence chargée de l'évaluation de la politique climatique a estimé que la politique gouvernementale en matière de climat allait provoquer une augmentation des émissions de gaz en 2024 et que les objectifs annoncés pour 2030 ne seraient pas tenus.
Annually updated, IPCC AR6 consistent indicators of human-induced global warming, greenhouse gas emissions, and the remaining global carbon budget.