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focusclimat réchauffement climatique
L’année a été la plus chaude jamais enregistrée sur le Vieux Continent, avec des températures record dans les régions du Centre, de l’Est et du Sud-Est. Les tempêtes ont été violentes et les inondations généralisées, selon le bilan de Copernicus.
Le rapport sur l’état du climat européen en 2024, publié conjointement par le Service Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ce mardi 15 avril, décrit un Vieux Continent scindé par les extrêmes climatiques.
Les conditions climatiques menacent de plus en plus les infrastructures ferroviaires, alors que le train est appelé à jouer un rôle majeur pour lutter contre le réchauffement. Et la France tarde à agir.
Les scientifiques d’un observatoire américain de référence estiment que sa taille maximale annuelle, atteinte le 22 mars, est la plus petite mesurée en plus de quatre décennies de surveillance satellitaire.
L’Agence internationale de l’énergie conforte un paradoxe bien connu dans son dernier rapport. Le déploiement de technologies bas carbone limite la hausse des émissions de gaz à effet de serre, mais les besoins des pays émergents contribuent à accroître la demande énergétique, relève Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Alors que l’administration Trump s’attaque chaque jour un peu plus à la science et qu’en France, l’écologie est marginalisée par les questions de défense et d’économie, l’Union européenne, soucieuse de renforcer sa souveraineté, doit absolument poursuivre ses objectifs environnementaux et ses investissements dans les énergies propres.
L'étendue cumulée de la banquise autour des deux pôles a atteint un nouveau minimum historique en février 2025, un phénomène particulièrement marqué dans l'Arctique, alerte jeudi le réseau européen Copernicus. Ce recul est observé alors que la planète entame une troisième année d'affilée avec des records de températures.
Calottes râpées. Le courant océanique circumpolaire antarctique pourrait perdre en intensité à cause de la fonte des glaces de l’Antarctique, révèle une nouvelle étude. Au risque d’accentuer la variabilité du climat.
La capacité de la biosphère à absorber le CO2 diminue depuis son pic en 2008, reculant de 0,25 % par an, révèle une étude. Une tendance inquiétante qui pourrait aggraver le réchauffement climatique.
Avec le réchauffement climatique, l’augmentation de l’énergie dans l’atmosphère génère des vents plus forts et des tempêtes plus violentes, ce qui entraîne des vagues plus grosses et plus puissantes. Cela a des répercussions sur les écosystèmes marins, les côtes et même sur le climat global, car les vagues jouent un rôle clé dans le transport de la chaleur et du carbone à travers les océans.
Glaciers sans suite. La fonte mondiale des glaciers s’est accélérée dans la dernière décennie sous l’effet du réchauffement climatique, révèle une étude majeure publiée mardi. Avec d’importantes disparités selon les endroits du monde : les Alpes et les Pyrénées figurent parmi les massifs les plus touchés.
Pour la première fois, une étude scientifique établit un lien entre la hausse des températures et l’explosion des populations de rats en milieu urbain.
Depuis 2023, les océans ont littéralement suffoqué en raison de températures extrêmes pendant plus d'une année. Mais que s'y passe-t-il ?
L'existence du réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre liés aux activités humaines fait l'objet d'un consensus depuis des dizaines d'années parmi les scientifiques. Il est néanmoins régulièrement remis en cause, notamment par le président américain Donald Trump dans une vidéo virale où il assure que les mots employés par les spécialistes ont varié au fil du temps, passant de "refroidissement global" à "réchauffement climatique" puis à "changement climatique". Sous-entendu: il n'y aurait en réalité aucun consensus. Mais ces propos sont trompeurs, déplorent plusieurs spécialistes du climat interrogés par l'AFP.
Un demi degré de réchauffement en plus (+2 °C) triplera la superficie de la Terre trop chaude et invivable pour l’homme.
Face à une accélération sans précédent du réchauffement des océans, symbole alarmant du changement climatique, les scientifiques tirent la sonnette d'alarme sur les conséquences pour notre planète.
Face à des prévisions alarmantes de réchauffement climatique atteignant potentiellement 3,7 °C d'ici 2100, l'urgence d'une action mondiale concertée pour limiter les émissions de gaz à effet de serre n'a jamais été aussi cruciale.
Des scientifiques ont observé une augmentation du nombre de rats dans plusieurs grandes villes à travers le monde, selon une étude.
Cyclones, hausse des températures, incendies... Face au réchauffement climatique, tous les indicateurs sont alarmants : rien ne va. Face à cela, le climatologue et ancien vice-président du GIEC Jean Jouzel est sans équivoque : "Nous regardons ailleurs".
Une analyse rendue publique ce mardi 28 janvier par un réseau de scientifiques internationaux, World Weather Attribution (WWA), confirme que le changement climatique a notamment contribué à retarder la saison des pluies.
Les agriculteurs jouent un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. En tant que principaux acteurs de l'agriculture, ils sont à la fois contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre et victimes des impacts climatiques tels que la sécheresse, les incendies et la diminution des rendements…
Devenue une véritable source d'inspiration et une icône pour celles et ceux qui aujourd'hui font de l’urgence climatique et de l'écologie des priorités et des combats à mener, la pensée de l’anthropologue Philippe Descola est l’une des plus marquantes de notre temps.
Le principal moteur de la surchauffe réside dans l’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, essentiellement en raison de la combustion de charbon, de pétrole et de gaz. Elle a entraîné une multiplication des canicules, inondations, sécheresses et incendies.
Chaque année la grippe et d’autres virus causent des vagues d’infections qui "peuvent mettre sous tension le système de soins au niveau des généralistes et des hôpitaux, et peuvent avoir un impact important sur la société en termes économiques ou d’absentéisme. C’est pourquoi une série de mesures sont prises, dont la protection par la vaccination des personnes plus âgées par exemple. On a tiré beaucoup de leçons et on a acquis de l’expérience de la période Covid. Mais on ne peut pas empêcher le fait que chaque année on sera confronté à ces épidémies", explique le docteur Emmanuel André, microbiologiste à l’hôpital universitaire UZ Leuven, interrogé sur La Première. C’est ainsi que, comme cela avait été mis en place lors de la crise Covid, chaque semaine un groupe d’experts surveille les infections respiratoires afin de donner des recommandations préventives dans les hôpitaux, par exemple.
Dans les Carpates ukrainiennes, les traditions de Noël sont menacées par des températures de plus en plus douces. “The Kyiv Independent” met en lumière ces rituels en mutation, entre chants de Noël sous la pluie et sculptures de glace qui disparaissent peu à peu.
Heïdi Sevestre, glaciologue française, nous présente les différents types de glace, leurs rôles, et la conséquence du réchauffement climatique sur ces dernières. Elle nous présente surtout le graphique des points de bascule.
Alors que les dirigeants mondiaux se sont réunis à la COP29 en Azerbaïdjan pour discuter de l’action climatique, des scientifiques se demandent s’il est encore possible de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius par rapport aux moyennes préindustrielles.
Ouragans, sécheresses, inondations : la facture alarmante du réchauffement climatique en 2024
Climate Central a évalué comment le réchauffement des températures, attribué au dérèglement climatique, a affecté le nombre de jours à + 0°C en décembre, janvier et février dans 123 pays de l'hémisphère nord entre 2014-2023.
Alors que 2024 sera la première année au-dessus d'1,5°C de réchauffement climatique, une étude révèle que cela pourrait accélérer l'extinction des espèces animales.
Selon un rapport de l’Agence d’observation atmosphérique et océanique américaine, la région polaire vient d’opérer un «changement spectaculaire» : elle n’est désormais plus un puits de carbone, mais bien une source supplémentaire.
De précédentes études, dont celles du GIEC, estimaient que la neutralité carbone d'ici 2050 permettrait de limiter le réchauffement climatique sous les 2 °C. Une nouvelle étude basée sur une IA de prédiction avancée avance cependant que cet objectif est en réalité presque hors d’atteinte.
Comme le prouve une hécatombe d'éléphants au Botswana, la crise climatique peut favoriser les empoisonnements de la faune à l'échelle mondiale
Le fait que la planète se réchauffe à un rythme sans précédent, en lien avec les activités humaines, fait l'objet d'un large consensus scientifique. Pourtant, des publications sur les réseaux sociaux prétendent depuis fin novembre que le réchauffement climatique serait une "arnaque", s'appuyant sur le fait que certaines zones se réchauffent "plus rapidement" que le reste du monde.
Le think tank The Shift Project promeut, dans un rapport fouillé publié ce jeudi, une sortie de crise grâce à la transition vers l’agroécologie. Et réunit les syndicats agricoles, divisés sur le sujet, pour discuter de l’avenir du secteur.
Les points de basculement climatique (CTP) sont des conditions au-delà desquelles les changements dans une partie du système climatique deviennent auto-entretenus. Ces changements peuvent entraîner des impacts brusques, irréversibles et dangereux, avec de graves implications pour l’humanité. Le déclenchement de CTP entraîne des impacts importants et pertinents, notamment une élévation substantielle du niveau de la mer due à l’effondrement des calottes glaciaires, le dépérissement de biomes biodiversifiés tels que la forêt amazonienne ou les coraux d’eau chaude, et la libération de carbone due au dégel du pergélisol.
La hausse des températures océaniques a augmenté la vitesse des vents de tous les ouragans de l’Atlantique en 2024, selon une étude publiée mercredi 20 novembre, confirmant que le dérèglement climatique amplifie la puissance des tempêtes.
Malgré une meilleure compréhension des risques climatiques, la Belgique reste peu préparée aux canicules qui la menacent.
Onu bilan. D’importants rapports viennent de paraître, en amont de la 29ème conférence mondiale (COP29) sur le climat, qui démarre ce lundi à Bakou (Azerbaïdjan). Ils dressent un portrait calamiteux de l’état de l’action internationale. Tour d’horizon de leurs principales leçons.
Le réchauffement des océans et des mers est un enjeu majeur dans le contexte du changement climatique actuel. Les conséquences seront nombreuses d'ici à la fin du siècle : orages violents, nuits tropicales, canicules marines… Quelles répercussions auront ces phénomènes sur notre quotidien et notre santé ?
Alors que la COP29 s'ouvre dans quelques jours, le service européen Copernicus estime, jeudi, qu'"il est désormais quasiment certain que 2024 sera l'année la plus chaude jamais enregistrée et la première année avec plus d'1,5° C au-dessus des niveaux préindustriels".
Dans une tribune au « Monde », la géographe Magali Reghezza-Zitt alerte quant aux risques majeurs que l’inaction climatique engendre : chaque dixième de degré supplémentaire augmente de façon exponentielle les extrêmes hydroclimatiques.
Dans son huitième rapport annuel consacré aux conséquences du changement climatique sur la santé, la revue scientifique «The Lancet» révèle, ce mercredi 30 octobre, que le bien-être et la survie des personnes se dégradent.
Les 50 milliardaires les plus riches du monde engendrent des émissions de CO2 démesurées, par rapport à celles des plus pauvres.
L'action climatique des États doit faire un "bond en avant" dans les prochains mois, sinon l'espoir de maintenir le réchauffement planétaire à moins de 1,5 °C "sera bientôt mort", alerte jeudi l'ONU dans un rapport pointant l'absence de progrès significatifs depuis un an.
Selon le document, publié à moins d'un mois de la COP29, les politiques de réduction des émissions mises en place par les pays entraîneraient un réchauffement "catastrophique" de 3,1°C au cours du siècle.
Alors que l'objectif des accords de Paris semble de plus en plus inatteignable, des acteurs de la cause climatique s'interroge sur les leviers réels pouvant être actionnés lors des conférences sur le Climat.
Le changement climatique se traduit par un renforcement des extrêmes secs et des extrêmes humides, comme lors de l’épisode de fortes pluies qui a eu lieu dans le centre-est et le sud-est de la France, explique le climatologue Aurélien Ribes dans un entretien au « Monde ».
Au cours de l'histoire, l'espèce humaine a toujours pu s'adapter, mais les défis climatiques actuels sont peut être trop importants.
Libre Immo | Pas moins de 2 300 logements et 35 000 m² de surface commerciale devaient sortir de terre dans la ville du nord-ouest de la France. En lieu et place, une promenade sera aménagée.
Tout réchauffement du climat, même temporaire, au-delà de 1,5°C, limite jugée la plus sûre par les scientifiques, entraînerait des "conséquences irréversibles" pour l’avenir de l’humanité, conclut une vaste étude publiée dans Nature. Dans une telle trajectoire, des "points de bascule" seraient atteints, comme le dégel du pergélisol et des tourbières, deux immenses réservoirs de carbone qui, s’ils disparaissaient, libéreraient d’énormes volumes de gaz à effet de serre qui réchaufferaient la planète.
Planter des arbres pour freiner le réchauffement climatique. L’idée est séduisante. Mais est-elle réaliste ? Des chercheurs affirment aujourd’hui que oui. Toutefois, pour obtenir des résultats, il faudra se montrer ambitieux et prudent.
Les scientifiques s'accordent à dire que notre planète se réchauffe, mais ce réchauffement climatique s'accélère-t-il vraiment ?
La climatologue Stella Bourdin, spécialiste des tempêtes à l’université d’Oxford, décrypte une saison cyclonique atypique, qui a vu le «monstre» Milton saccager les Etats-Unis et un ex-ouragan tropical déferler sur la France.
Une étude analyse les aspects irréversibles d’un dépassement de la limite la plus ambitieuse fixée par l’accord de Paris. Et rappelle l’urgence de réduire les émissions carbones maintenant plutôt que de miser sur d’hypothétiques technologies d’élimination du CO2 atmosphérique.
La superficie occupée par les plantes, principalement des mousses, a été multipliée par quatorze depuis 1986, avec une accélération récente. Cette colonisation pourrait être liée à la hausse des températures et la réduction de la banquise.
L’installation permet d’expérimenter la vie sous un climat extrême. Une expérience, créée par l’explorateur et chercheur Christian Clot, qui entend ainsi pousser chacun à l’action.
Un rapport de l’observatoire européen, publié lundi, rapporte que plus d’un cinquième de la surface océanique mondiale a connu une vague de chaleur sévère en 2023. Ce réchauffement s’explique par le fait que les océans ont absorbé depuis 1970 « plus de 90 % de l’excès de chaleur du système climatique ».
Les intenses précipitations qui ont entraîné des inondations mortelles en Europe centrale ces dernières semaines ont été aggravées par le dérèglement climatique dû aux activités humaines, relève l’étude d’attribution publiée ce 25 septembre.
Pour mettre en contexte le réchauffement climatique actuel, une équipe de chercheurs a réalisé une vaste étude portant sur l’évolution de la température moyenne du globe sur les derniers 485 millions d’années. Les résultats ne font que conforter notre implication dans l’origine de la crise actuelle et les risques que courent les écosystèmes face à ce dérèglement excessivement rapide.
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L’année a été la plus chaude jamais enregistrée sur le Vieux Continent, avec des températures record dans les régions du Centre, de l’Est et du Sud-Est. Les tempêtes ont été violentes et les inondations généralisées, selon le bilan de Copernicus.
Le rapport sur l’état du climat européen en 2024, publié conjointement par le Service Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ce mardi 15 avril, décrit un Vieux Continent scindé par les extrêmes climatiques.
Les conditions climatiques menacent de plus en plus les infrastructures ferroviaires, alors que le train est appelé à jouer un rôle majeur pour lutter contre le réchauffement. Et la France tarde à agir.
Les scientifiques d’un observatoire américain de référence estiment que sa taille maximale annuelle, atteinte le 22 mars, est la plus petite mesurée en plus de quatre décennies de surveillance satellitaire.
L’Agence internationale de l’énergie conforte un paradoxe bien connu dans son dernier rapport. Le déploiement de technologies bas carbone limite la hausse des émissions de gaz à effet de serre, mais les besoins des pays émergents contribuent à accroître la demande énergétique, relève Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Alors que l’administration Trump s’attaque chaque jour un peu plus à la science et qu’en France, l’écologie est marginalisée par les questions de défense et d’économie, l’Union européenne, soucieuse de renforcer sa souveraineté, doit absolument poursuivre ses objectifs environnementaux et ses investissements dans les énergies propres.
L'étendue cumulée de la banquise autour des deux pôles a atteint un nouveau minimum historique en février 2025, un phénomène particulièrement marqué dans l'Arctique, alerte jeudi le réseau européen Copernicus. Ce recul est observé alors que la planète entame une troisième année d'affilée avec des records de températures.
Calottes râpées. Le courant océanique circumpolaire antarctique pourrait perdre en intensité à cause de la fonte des glaces de l’Antarctique, révèle une nouvelle étude. Au risque d’accentuer la variabilité du climat.
La capacité de la biosphère à absorber le CO2 diminue depuis son pic en 2008, reculant de 0,25 % par an, révèle une étude. Une tendance inquiétante qui pourrait aggraver le réchauffement climatique.
Avec le réchauffement climatique, l’augmentation de l’énergie dans l’atmosphère génère des vents plus forts et des tempêtes plus violentes, ce qui entraîne des vagues plus grosses et plus puissantes. Cela a des répercussions sur les écosystèmes marins, les côtes et même sur le climat global, car les vagues jouent un rôle clé dans le transport de la chaleur et du carbone à travers les océans.
Glaciers sans suite. La fonte mondiale des glaciers s’est accélérée dans la dernière décennie sous l’effet du réchauffement climatique, révèle une étude majeure publiée mardi. Avec d’importantes disparités selon les endroits du monde : les Alpes et les Pyrénées figurent parmi les massifs les plus touchés.
Pour la première fois, une étude scientifique établit un lien entre la hausse des températures et l’explosion des populations de rats en milieu urbain.
Depuis 2023, les océans ont littéralement suffoqué en raison de températures extrêmes pendant plus d'une année. Mais que s'y passe-t-il ?
L'existence du réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre liés aux activités humaines fait l'objet d'un consensus depuis des dizaines d'années parmi les scientifiques. Il est néanmoins régulièrement remis en cause, notamment par le président américain Donald Trump dans une vidéo virale où il assure que les mots employés par les spécialistes ont varié au fil du temps, passant de "refroidissement global" à "réchauffement climatique" puis à "changement climatique". Sous-entendu: il n'y aurait en réalité aucun consensus. Mais ces propos sont trompeurs, déplorent plusieurs spécialistes du climat interrogés par l'AFP.
Un demi degré de réchauffement en plus (+2 °C) triplera la superficie de la Terre trop chaude et invivable pour l’homme.
Face à une accélération sans précédent du réchauffement des océans, symbole alarmant du changement climatique, les scientifiques tirent la sonnette d'alarme sur les conséquences pour notre planète.
Face à des prévisions alarmantes de réchauffement climatique atteignant potentiellement 3,7 °C d'ici 2100, l'urgence d'une action mondiale concertée pour limiter les émissions de gaz à effet de serre n'a jamais été aussi cruciale.
Des scientifiques ont observé une augmentation du nombre de rats dans plusieurs grandes villes à travers le monde, selon une étude.
Cyclones, hausse des températures, incendies... Face au réchauffement climatique, tous les indicateurs sont alarmants : rien ne va. Face à cela, le climatologue et ancien vice-président du GIEC Jean Jouzel est sans équivoque : "Nous regardons ailleurs".
Une analyse rendue publique ce mardi 28 janvier par un réseau de scientifiques internationaux, World Weather Attribution (WWA), confirme que le changement climatique a notamment contribué à retarder la saison des pluies.
Les agriculteurs jouent un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. En tant que principaux acteurs de l'agriculture, ils sont à la fois contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre et victimes des impacts climatiques tels que la sécheresse, les incendies et la diminution des rendements…
Devenue une véritable source d'inspiration et une icône pour celles et ceux qui aujourd'hui font de l’urgence climatique et de l'écologie des priorités et des combats à mener, la pensée de l’anthropologue Philippe Descola est l’une des plus marquantes de notre temps.
Le principal moteur de la surchauffe réside dans l’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, essentiellement en raison de la combustion de charbon, de pétrole et de gaz. Elle a entraîné une multiplication des canicules, inondations, sécheresses et incendies.
Chaque année la grippe et d’autres virus causent des vagues d’infections qui "peuvent mettre sous tension le système de soins au niveau des généralistes et des hôpitaux, et peuvent avoir un impact important sur la société en termes économiques ou d’absentéisme. C’est pourquoi une série de mesures sont prises, dont la protection par la vaccination des personnes plus âgées par exemple. On a tiré beaucoup de leçons et on a acquis de l’expérience de la période Covid. Mais on ne peut pas empêcher le fait que chaque année on sera confronté à ces épidémies", explique le docteur Emmanuel André, microbiologiste à l’hôpital universitaire UZ Leuven, interrogé sur La Première. C’est ainsi que, comme cela avait été mis en place lors de la crise Covid, chaque semaine un groupe d’experts surveille les infections respiratoires afin de donner des recommandations préventives dans les hôpitaux, par exemple.
Dans les Carpates ukrainiennes, les traditions de Noël sont menacées par des températures de plus en plus douces. “The Kyiv Independent” met en lumière ces rituels en mutation, entre chants de Noël sous la pluie et sculptures de glace qui disparaissent peu à peu.
Heïdi Sevestre, glaciologue française, nous présente les différents types de glace, leurs rôles, et la conséquence du réchauffement climatique sur ces dernières. Elle nous présente surtout le graphique des points de bascule.
Alors que les dirigeants mondiaux se sont réunis à la COP29 en Azerbaïdjan pour discuter de l’action climatique, des scientifiques se demandent s’il est encore possible de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius par rapport aux moyennes préindustrielles.
Ouragans, sécheresses, inondations : la facture alarmante du réchauffement climatique en 2024
Climate Central a évalué comment le réchauffement des températures, attribué au dérèglement climatique, a affecté le nombre de jours à + 0°C en décembre, janvier et février dans 123 pays de l'hémisphère nord entre 2014-2023.
Alors que 2024 sera la première année au-dessus d'1,5°C de réchauffement climatique, une étude révèle que cela pourrait accélérer l'extinction des espèces animales.
Selon un rapport de l’Agence d’observation atmosphérique et océanique américaine, la région polaire vient d’opérer un «changement spectaculaire» : elle n’est désormais plus un puits de carbone, mais bien une source supplémentaire.
De précédentes études, dont celles du GIEC, estimaient que la neutralité carbone d'ici 2050 permettrait de limiter le réchauffement climatique sous les 2 °C. Une nouvelle étude basée sur une IA de prédiction avancée avance cependant que cet objectif est en réalité presque hors d’atteinte.
Comme le prouve une hécatombe d'éléphants au Botswana, la crise climatique peut favoriser les empoisonnements de la faune à l'échelle mondiale
Le fait que la planète se réchauffe à un rythme sans précédent, en lien avec les activités humaines, fait l'objet d'un large consensus scientifique. Pourtant, des publications sur les réseaux sociaux prétendent depuis fin novembre que le réchauffement climatique serait une "arnaque", s'appuyant sur le fait que certaines zones se réchauffent "plus rapidement" que le reste du monde.
Le think tank The Shift Project promeut, dans un rapport fouillé publié ce jeudi, une sortie de crise grâce à la transition vers l’agroécologie. Et réunit les syndicats agricoles, divisés sur le sujet, pour discuter de l’avenir du secteur.
Les points de basculement climatique (CTP) sont des conditions au-delà desquelles les changements dans une partie du système climatique deviennent auto-entretenus. Ces changements peuvent entraîner des impacts brusques, irréversibles et dangereux, avec de graves implications pour l’humanité. Le déclenchement de CTP entraîne des impacts importants et pertinents, notamment une élévation substantielle du niveau de la mer due à l’effondrement des calottes glaciaires, le dépérissement de biomes biodiversifiés tels que la forêt amazonienne ou les coraux d’eau chaude, et la libération de carbone due au dégel du pergélisol.
La hausse des températures océaniques a augmenté la vitesse des vents de tous les ouragans de l’Atlantique en 2024, selon une étude publiée mercredi 20 novembre, confirmant que le dérèglement climatique amplifie la puissance des tempêtes.
Malgré une meilleure compréhension des risques climatiques, la Belgique reste peu préparée aux canicules qui la menacent.
Onu bilan. D’importants rapports viennent de paraître, en amont de la 29ème conférence mondiale (COP29) sur le climat, qui démarre ce lundi à Bakou (Azerbaïdjan). Ils dressent un portrait calamiteux de l’état de l’action internationale. Tour d’horizon de leurs principales leçons.
Le réchauffement des océans et des mers est un enjeu majeur dans le contexte du changement climatique actuel. Les conséquences seront nombreuses d'ici à la fin du siècle : orages violents, nuits tropicales, canicules marines… Quelles répercussions auront ces phénomènes sur notre quotidien et notre santé ?
Alors que la COP29 s'ouvre dans quelques jours, le service européen Copernicus estime, jeudi, qu'"il est désormais quasiment certain que 2024 sera l'année la plus chaude jamais enregistrée et la première année avec plus d'1,5° C au-dessus des niveaux préindustriels".
Dans une tribune au « Monde », la géographe Magali Reghezza-Zitt alerte quant aux risques majeurs que l’inaction climatique engendre : chaque dixième de degré supplémentaire augmente de façon exponentielle les extrêmes hydroclimatiques.
Dans son huitième rapport annuel consacré aux conséquences du changement climatique sur la santé, la revue scientifique «The Lancet» révèle, ce mercredi 30 octobre, que le bien-être et la survie des personnes se dégradent.
Les 50 milliardaires les plus riches du monde engendrent des émissions de CO2 démesurées, par rapport à celles des plus pauvres.
L'action climatique des États doit faire un "bond en avant" dans les prochains mois, sinon l'espoir de maintenir le réchauffement planétaire à moins de 1,5 °C "sera bientôt mort", alerte jeudi l'ONU dans un rapport pointant l'absence de progrès significatifs depuis un an.
Selon le document, publié à moins d'un mois de la COP29, les politiques de réduction des émissions mises en place par les pays entraîneraient un réchauffement "catastrophique" de 3,1°C au cours du siècle.
Alors que l'objectif des accords de Paris semble de plus en plus inatteignable, des acteurs de la cause climatique s'interroge sur les leviers réels pouvant être actionnés lors des conférences sur le Climat.
Le changement climatique se traduit par un renforcement des extrêmes secs et des extrêmes humides, comme lors de l’épisode de fortes pluies qui a eu lieu dans le centre-est et le sud-est de la France, explique le climatologue Aurélien Ribes dans un entretien au « Monde ».
Au cours de l'histoire, l'espèce humaine a toujours pu s'adapter, mais les défis climatiques actuels sont peut être trop importants.
Libre Immo | Pas moins de 2 300 logements et 35 000 m² de surface commerciale devaient sortir de terre dans la ville du nord-ouest de la France. En lieu et place, une promenade sera aménagée.
Tout réchauffement du climat, même temporaire, au-delà de 1,5°C, limite jugée la plus sûre par les scientifiques, entraînerait des "conséquences irréversibles" pour l’avenir de l’humanité, conclut une vaste étude publiée dans Nature. Dans une telle trajectoire, des "points de bascule" seraient atteints, comme le dégel du pergélisol et des tourbières, deux immenses réservoirs de carbone qui, s’ils disparaissaient, libéreraient d’énormes volumes de gaz à effet de serre qui réchaufferaient la planète.
Planter des arbres pour freiner le réchauffement climatique. L’idée est séduisante. Mais est-elle réaliste ? Des chercheurs affirment aujourd’hui que oui. Toutefois, pour obtenir des résultats, il faudra se montrer ambitieux et prudent.
Les scientifiques s'accordent à dire que notre planète se réchauffe, mais ce réchauffement climatique s'accélère-t-il vraiment ?
La climatologue Stella Bourdin, spécialiste des tempêtes à l’université d’Oxford, décrypte une saison cyclonique atypique, qui a vu le «monstre» Milton saccager les Etats-Unis et un ex-ouragan tropical déferler sur la France.
Une étude analyse les aspects irréversibles d’un dépassement de la limite la plus ambitieuse fixée par l’accord de Paris. Et rappelle l’urgence de réduire les émissions carbones maintenant plutôt que de miser sur d’hypothétiques technologies d’élimination du CO2 atmosphérique.
La superficie occupée par les plantes, principalement des mousses, a été multipliée par quatorze depuis 1986, avec une accélération récente. Cette colonisation pourrait être liée à la hausse des températures et la réduction de la banquise.
L’installation permet d’expérimenter la vie sous un climat extrême. Une expérience, créée par l’explorateur et chercheur Christian Clot, qui entend ainsi pousser chacun à l’action.
Un rapport de l’observatoire européen, publié lundi, rapporte que plus d’un cinquième de la surface océanique mondiale a connu une vague de chaleur sévère en 2023. Ce réchauffement s’explique par le fait que les océans ont absorbé depuis 1970 « plus de 90 % de l’excès de chaleur du système climatique ».
Les intenses précipitations qui ont entraîné des inondations mortelles en Europe centrale ces dernières semaines ont été aggravées par le dérèglement climatique dû aux activités humaines, relève l’étude d’attribution publiée ce 25 septembre.
Pour mettre en contexte le réchauffement climatique actuel, une équipe de chercheurs a réalisé une vaste étude portant sur l’évolution de la température moyenne du globe sur les derniers 485 millions d’années. Les résultats ne font que conforter notre implication dans l’origine de la crise actuelle et les risques que courent les écosystèmes face à ce dérèglement excessivement rapide.