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économique
Dans un contexte de tensions sur l’approvisionnement en ressources minérales stratégiques, le débat sur la réouverture des mines en France et en Europe est passé au premier plan. Mais pas de prospection et d’exploitation minière sans géologie ! La place de cette science dans nos sociétés est tout aussi centrale pour tirer parti des ressources précieuses qu’abrite le sous-sol, explique le président de la Société géologique de France.
En annonçant le limogeage « avec effet immédiat » de Lisa Cook, une gouverneure de la banque centrale des Etats-Unis, Donald Trump remet en cause l’indépendance de cette institution, pilier essentiel de la stabilité économique américaine et mondiale.
Alors que les Etats-Unis sont la principale destination des exportations de marchandises indiennes, l’imposition de taxes douanières de 50 %, dès le 27 août, frappera durement les secteurs du textile et de la joaillerie.
À raison de 2 000 milliards de dollars, l'Europe est le premier créancier étranger des États-Unis. Une dépréciation de 10 % du dollar ferait perdre à nos économies 200 milliards d'euros. Nous devons repenser notre exposition au dollar.
Le niveau des réserves d’eau dans les barrages inquiète. Il est critique dans la province de Téhéran, les quatre principales retenues d’eau alimentant la capitale n’étant remplies qu’à 12 % de leur capacité, contre 60 % à 70 % habituellement.
Le président américain Donald Trump a assuré qu'il allait nommer dans la semaine une nouvelle personne à la tête de la principale agence de statistiques économiques des Etats-Unis, dont il vient de renvoyer la commissaire, soulevant des inquiétudes sur l'indépendance de cet organisme.
Ajoutant à la violence la famine et la soif, le siège hors d’âge dans lequel Israël enferme l’enclave palestinienne commande des réactions à la hauteur du carnage en cours, c’est-à-dire des sanctions – politiques, diplomatiques, économiques ou culturelles.
En plus d’être une initiative forte, le texte qui dit non à l’acétamipride impose le débat sur les contradictions de nos modèles économiques et agricoles.
Nous sommes à un moment unique de l’histoire. L’année 2025 pourrait bien être retenue par les générations futures comme un point de bascule entre deux époques radicalement différentes. D’un côté, un 20e siècle qui s’achève, marqué par des systèmes politiques, économiques et énergétiques rigides qui ont façonné notre monde pendant près d’un siècle. De l’autre, un 21e siècle naissant, porté par des technologies révolutionnaires qui promettent de redessiner notre manière de vivre, de travailler, et même de penser.
Dans cet épisode, on explore les fondements et les fractures du système économique et monétaire mondial. Comment l’hégémonie du dollar façonne-t-elle l’ordre géopolitique ? Que révèle la montée des dettes publiques et des tensions commerciales ? Que disent les cryptomonnaies de notre rapport à la confiance et au pouvoir ? Et pourquoi sommes-nous peut-être à la fin d’un cycle historique ouvert après 1945 ? Avec Bruno Colmant, économiste et auteur, on décrypte les dynamiques profondes qui bouleversent le capitalisme contemporain — et ce que cela implique pour notre avenir collectif.
Dans les Deux-Sèvres, la Coopérative de l’eau qui gère les mégabassines est en difficulté financière. Les coûts de ces ouvrages ont explosé, alors que s’accumulent les jugements défavorables et les ras-le-bol d’agriculteurs.
Aux côtés des indicateurs traditionnels comme le PIB, la priorité doit être de se doter d’une mesure corrigée des effets de l’activité sur l’environnement, juge Jean Pisani-Ferry, dans sa chronique.
La croissance économique est la norme depuis des siècles et il semble impossible de s'en passer sans créer des heurts sociaux. De ce fait, la croissance économique semble être un élément nécessaire : elle est souhaitée, désirée et non-négociable. […] Mais cette apparente universalité du désir de croissance mérite d’être interrogée : est-elle réellement choisie, ou résulte-t-elle d’un système de contraintes historiques, géopolitiques, sociales et physiques ?
Non seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti en France, mais celle attendue en 2025 sera "essentiellement" liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation de l'économie, indiquent mercredi des prévisions de l'Insee.
Six chercheurs, membres du collectif Social-Ecological Transitions, parmi lesquels l’économiste Eloi Laurent et le politiste Bruno Palier, appellent, dans une tribune au « Monde », à la mise en œuvre d’une sécurité sociale écologique pour maintenir les acquis de la Sécurité sociale, créée il y a bientôt quatre-vingts ans.
Le travail est au cœur de nos vies… et peut-être aussi au cœur de nos impasses. Pourquoi travaillons-nous autant ? À quoi ce temps et cette énergie servent-ils vraiment ? Et surtout, comment repenser le travail dans un monde où la crise écologique nous oblige à produire et consommer moins, alors même que la dette publique, la compétition économique mondiale et la pression sociale nous poussent à accélérer toujours davantage ? Dans cet épisode, Dominique Méda, philosophe et sociologue, professeure à l’Université Paris Dauphine, nous aide à penser cette tension structurante de notre époque. Spécialiste des politiques publiques du travail, de la protection sociale et de la transition écologique, elle interroge les fondements de notre modèle économique et les mythes qui l’accompagnent : croissance, compétitivité, plein emploi, progrès technologique… tout est passé au crible de l’analyse historique, sociale et politique.
ONU, Banque mondiale, OCDE : les instances internationales travaillent de plus en plus sur des indicateurs économiques alternatifs au PIB. Une conversion lente, qui n'a toujours pas permis de détrôner l'indicateur roi.
En janvier, quand il avait présenté son budget préliminaire pour l’exercice 2025-2026, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, avait tablé sur un excédent de 363 millions de dollars (322 millions d’euros). Quatre mois – et un changement de président – plus tard, le démocrate se prépare à un déficit de 12 milliards de dollars. L’effet Donald Trump, le « Trump slump », accuse-t-il, soit le ralentissement de l’activité économique généré par les incertitudes liées au programme du président américain.
Le président américain a été reçu en grande pompe mardi par Mohammed Ben Salman, avec qui il a signé un « partenariat économique stratégique ». La Maison Blanche a estimé le montant total des investissements saoudiens à 600 milliards de dollars.
Dans son classement mondial de 2025 publié ce vendredi 2 mai, l’ONG pointe un recul inédit des conditions d’exercice du journalisme dans une majorité de pays. La France recule à la 25e place.
L’économiste Alain Grandjean et l’investisseur Fanny Picard appellent, dans une tribune au « Monde », les acteurs économiques européens à accompagner la transition écologique, sous peine de voir s’effondrer notre société tout entière.
En plein chaos économique et financier, Donald Trump, Elon Musk et le secrétaire au Trésor, Scott Bessent – les trois figures de la politique économique américaine –, ont annoncé chacun une nouvelle, mardi 22 avril, attestant d’un léger retour à l’orthodoxie économique susceptible de requinquer les marchés financiers. Le président américain a fait savoir qu’il n’avait pas l’intention de limoger Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale (Fed) avant la fin de son mandat, en 2026, après l’en avoir menacé depuis quelques jours.
La Californie a contesté mercredi en justice les droits de douane imposés par Donald Trump, car l'Etat dirigé par les démocrates estime que le président américain ne pouvait pas les instituer sans l'accord du Congrès.
Les économistes américains Scott Baker, Nick Bloom et Steven Davis ont mis en place un indicateur d’incertitude de politique économique, basé notamment sur la lecture de milliers d’articles de journaux. Plus il est élevé, plus la situation est chaotique. Il existe un indice mondial et un indice pour les États-Unis.
La proclamation tonitruante par Donald Trump, le 2 avril dernier, d’une hausse brutale des tarifs douaniers à l’encontre de très nombreux pays du monde ne répond pas uniquement à une (très discutable, par ailleurs) logique économique. Elle s’inscrit pleinement de la vision du monde éminemment conflictuelle chère au locataire de la Maison Blanche.
Récession, flambée des prix, représailles étrangères... Les droits de douane annoncés mercredi par Donald Trump vont secouer l'économie américaine et mondiale. Certains experts s'attendent à des effets comparables à ceux provoqués, en 1930, par loi Hawley-Smoot. Une hausse des droits de douane qui avait aggravé la crise de 1929 et contribué à plonger les États-Unis dans l'une des plus graves récessions qu'ils aient jamais connues.
L’escroc du siècle Bernard Madoff a fini ses jours dans une prison fédérale de Caroline du Nord, en avril 2021, à l’âge de 82 ans. Ses cadets ne semblent pas en voie de subir cette funeste destinée : le président américain, Donald Trump, n’en finit pas de gracier les délinquants économiques, arnaqueurs d’épargnants, menteurs invétérés. « Les grâces de Trump montrent qu’il n’y a jamais eu de meilleur moment pour être un escroc en col blanc », écrit le site d’information Axios.
Dans un monde où l’information est devenue à la fois omniprésente et suspecte, la destruction délibérée de bases de données scientifiques évoque de sombres souvenirs historiques. Elle représente une menace sérieuse pour l’avenir de la connaissance partagée, le progrès scientifique global et, plus fondamentalement, la richesse des nations. Depuis le 20 janvier 2025, l’administration aux commandes de la première puissance mondiale mène une campagne méthodique contre les données, particulièrement celles à caractère scientifique. Plus de 3 400 jeux de données, dont 2 000 à vocation scientifique, ont été supprimés des sites gouvernementaux américains. Cette offensive cible prioritairement les informations relatives au changement climatique, à la santé publique et à l’équité sociale.
Derrière l'omnibus et le mouvement de simplification du Green Deal, c'est l'action coordonnée des lobbys européens contre la régulation qui opère.
L’appétit des Gafam et le contexte géopolitique ont relancé les recherches sur les centrales nucléaires dans le monde, avec l’espoir de produire en série des petits réacteurs à coût réduit et sécurité renforcée.