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économique

mai 2024

La crise écologique est une menace existentielle pour la vie sur Terre. Le GIEC estime que, sur notre trajectoire actuelle, il est très probable que nous dépassions même la limite des 2 degrés ¹ et que plusieurs points de basculement soient franchis ², au-delà desquels le réchauffement climatique s’accélérera de manière incontrôlée et les phénomènes météorologiques extrêmes deviendront la norme, ce qui conduira à une extinction massive.³ En outre, avec l’effondrement de la biodiversité et les pollutions de toutes sortes, 6 des 9 limites planétaires ont été franchies ⁴, causant des dommages irréversibles à la vie sur Terre et mettant en péril la sécurité alimentaire et hydrique. Face au plus grand défi jamais posé à l’humanité, nous devons prendre des mesures immédiates pour limiter cette catastrophe en cours.

mars 2024

Noami Oreskes vient de publier avec Erik M. Conway Le grand mythe. Comment les industriels nous ont appris à détester l’Etat et à vénérer le marché (Les Liens qui libèrent, 2024), un livre qui raconte comment le fondamentalisme de marché s’est imposé aux Etats-Unis.
L’économiste Mathias Reynaert observe, dans une tribune au « Monde », que la loi européenne sur la restauration de la nature adoptée le 27 février est moins ambitieuse qu’il n’y paraît. La politique de protection n’explique en rien le verdissement progressif de l’Union européenne.
A l'issue du sommet des pays exportateurs de gaz, qui s'est tenu samedi dans la capitale algérienne, les dirigeants ont adopté à l'unanimité la Déclaration d'Alger, qui condamne notamment les sanctions économiques unilatérales."Nous condamnons toutes les restrictions économiques unilatérales prises sans l'approbation préalable du Conseil de sécurité des Nations Unies et toute application extraterritoriale des lois et réglementations nationales contre les Etats membres du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG)", dit la Déclaration d'Alger.

février 2024

L’économie, on lui donne des règles. Et depuis des décennies, nous lui avons donné une règle absolue, voire...
Dans le podcast "Le Tournant" de cette semaine, nous vous proposons une rencontre avec un économiste au profil très particulier. Il s’appelle Olivier Lefèbvre et dans sa vie précédente, il a dirigé la Bourse de Bruxelles. Aujourd’hui, il s’occupe d’une ferme qui pratique notamment le "maraîchage sur sol vivant" et qui teste de nouveaux modèles d’agriculture et de circuits courts. Deux vies bien différentes, au travers desquelles il a développé une vision critique de l’agriculture intensive telle que développée en Europe depuis les années 50. Interview.

janvier 2024

La pêche est la première source de destruction de la vie marine. En conséquence, transformer le secteur de la pêche est un enjeu prioritaire
Multiplication des guerres, réchauffement climatique, essor des régimes autoritaires : le monde court au désastre, mais il nous faut résister à la haine, estime, dans une tribune au « Monde », le sociologue et philosophe.

décembre 2023

La capitale économique de la Birmanie, Rangoun, et ses alentours sont frappés par une pénurie d'essence, ont indiqué mercredi des habitants et un média d'Etat, qui a décrit de longues files d'attente de voitures aux stations-service.Le Global New Light of Myanmar a évoqué des "problèmes de circulation en raison de retards prolongés" à la pompe.Le quotidien contrôlé par la junte a évoqué des "retards dans l'approvisionnement" à partir "du port de Thilawa" jusqu'aux stations-service, entraînant "une offre insuffisante d'essence".

novembre 2023

C’est une alerte de plus à quelques jours de l’ouverture de la COP28, jeudi 30 novembre à Dubaï. Alors que la question des pertes et dommages, qui désignent les dégâts irréversibles liés au changement climatique, sera au cœur des débats, une étude calcule les pertes économiques déjà subies dans le monde depuis trente ans. Sans surprise, ce sont les pays les plus vulnérables qui payent le plus lourd fardeau.
Leurs décisions ne reposent plus essentiellement sur des mécanismes privés, dictés par les marchés, c’est-à-dire par les choix des consommateurs et des entreprises. Nous assistons à une transition vers des décisions d’ordre géostratégique pilotées par les États.

octobre 2023

L’économie chinoise se fissure de plus en plus et chacun se demande si cette crise va affecter l’édifice économique mondial ou rester au sein de la maison Chine. La Banque mondiale a jugé, lundi 2 octobre, que la propagation était en marche : elle estime dorénavant que l’Asie va connaître une croissance de 4,5 % en 2024 alors qu’avant l’été, l’institution misait encore sur une hausse de 4,8 % du PIB de cette région.

septembre 2023

La suspension du conglomérat Evergrande à la bourse de Hongkong ce jeudi marque un pas de plus dans la crise économique que traverse le pays, signe de l’incapacité du régime à relancer la croissance et inspirer confiance à la population.
Les pluies torrentielles de début septembre ont noyé la plaine de Thessalie, à l’est du pays. Une catastrophe sanitaire menace. L’impact économique est désastreux, d’autant que la région est une zone agricole de première importance pour le pays.
Cet article avait été commencé sous la forme d’un court fil Twitter sur la mise-à-jour en cours des projections de PIB et de population des scénarios SSP, les scénarios socioéconomiques utilisés comme base pour une majeure partie des projections climatiques, notamment dans les rapports du GIEC. Ce fil est rapidement devenu beaucoup trop long, car pour montrer l’intérêt de cette actualité, il faut expliquer ce que sont les scénarios SSP, comment ils sont élaborés, ce à quoi ils servent, leur intérêt ainsi que leurs limites. De plus, comme Twitter bloque désormais l’accès à celles et ceux qui n’ont pas de compte, en voici une version sous forme d’article, bien plus développée. Ce sujet permet de revenir sur l’origine de la croissance économique dans les scénarios climatiques, et sur les alternatives actuellement développées avec des scénarios limitant la demande en énergie, voire décroissants.
Libre Eco week-end | Le Dossier. Les économistes francophones de l'Economic Prospective Club se sont penchés sur cette question évidemment d'actualité au vu des crises, de différentes natures, vécues durant la dernière décennie.
Le continent africain s'impose de plus en plus sur la scène climatique internationale. Avec son premier sommet consacré au sujet, l'Afrique a envoyé un signal clair au reste du monde : elle veut devenir la championne de la transition énergétique. À condition que les ressources produites servent en priorité aux Africains et pas seulement à l'exportation.
Un terme a aujourd’hui une certaine vogue, celui de «polycrise» utilisé, entre autres, par l’historien économique américain Adam Tooze pour caractériser la situation actuelle où plusieurs crises, actuelles ou potentielles, interagissent. «Une polycrise n’est pas seulement une situation où l’on est confronté à des crises multiples. Il s’agit d’une situation […] où le tout est encore plus dangereux que la somme des parties.»[1]
Il est désormais clair que si nous ne transformons pas nos économies, elles seront les victimes d’événements climatiques extrêmes. Les règles européennes gouvernant la coordination des politiques économiques nationales doivent donc être adaptées à cette nouvelle donne, souligne Isabelle Brachet dans une tribune sur EURACTIV.
Belgique: Le collectif de citoyens « Attaque la ZACC » estime que le projet ne tient pas compte des nouveaux risques liés aux inondations, estime le collectif, dénonçant sa réalisation comme « irresponsable », et pointant du doigt une « artificialisation » des sols d’une zone de plus de 80ha, entre Herve et Battice.
D’ici 2050, si aucune mesure n’est prise, le nombre d’espèces envahissantes à travers le monde pourrait augmenter de 36 % par rapport à 2005 et les coûts économiques pourraient quadrupler, selon un nouveau rapport de l’ONU.

août 2023

L’Hysacam n’assure plus le ramassage des ordures à Douala. Fin 2022, l’Etat devait 11,6 millions d’euros à la société privée, délégataire de ce service public.
Plus de cinquante ans après sa publication, la « lettre Mansholt » rappelle les occasions manquées de bifurquer à temps vers un modèle de développement plus respectueux des limites physiques de la planète. Mais il n’est jamais trop tard, et le programme d’action proposé par le social-démocrate néerlandais à la Commission européenne en 1972 paraît toujours actuel.
De l’industrialisation au XIXe siècle jusqu’aux politiques climatiques actuelles, les régulations environnementales des entreprises ont connu plusieurs phases mais n’ont jamais été à la hauteur des défis. Le problème s’aggrave encore avec la fragmentation politique de la communauté internationale et les nouvelles tensions géopolitiques.

juillet 2023

On le savait déjà, les grands prédateurs tel le loup ont des effets bénéfiques d’un point de vue écologique : sélection naturelle, maîtrise des populations d’ongulés, réduction des risques sanitaires… Trop peu d’études cherchent à estimer les bénéfices économiques importants dus à leur présence par la réduction des dégâts agricoles et forestiers. Moins connus encore sont les effets de limitation des accidents routiers, pourtant importants.

juin 2023

« L’agriculture française va mal : parmi l’ensemble des tenants de modèles agricoles que tout oppose ou presque, voilà une idée qui fait largement consensus. Quels sont les symptômes ? Des impacts écologiques catastrophiques, négligés, bien que largement documentés, mais aussi une saignée sociale : la “modernisation” de l’agriculture se traduit par une disparition continuelle et massive des paysans. Durant la seconde moitié du XXe siècle, tandis que le nombre de tracteurs de nos campagnes augmentait d’environ 1000 %, le nombre de fermes chutait de 70 % et celui des actifs agricoles de 82 %. En d’autres termes, ce sont plus de quatre actifs sur cinq qui ont quitté le travail agricole en seulement quatre décennies, entre 1954 et 1997.
La Chine connaît son mois de mai le plus chaud depuis un siècle. La canicule détruit les récoltes et met certaines industries à l'arrêt, avec des conséquences sur la croissance économique.
L'ONU a annoncé la semaine passée que l'apparition du courant Pacifique El Nino est de plus en plus probable. Il élève la température mondiale, et son effet portera surtout sur 2024. Mais les huit dernières années ont déjà été les plus chaudes de l'Histoire (lien), alors cet hiver et les mois suivants dépasseront probablement les [...]

mai 2023

France Stratégie, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, est un organisme de réflexion, d’expertise et de concertation placé auprès du Premier ministre. 4 missions orchestrent son action : Évaluer, Anticiper, Débattre, Proposer
Guillaume Kerlero de Rosbo, chercheur à l’Institut Rousseau, plaide, dans une tribune au « Monde », pour une loi de programmation pluriannuelle de financement de la transition.
Compte-tenu du rythme et de l'ampleur de l'effort à fournir dans la lutte contre le réchauffement climatique, il devient indispensable de prendre en compte dès maintenant son impact sur l'économie. La Première ministre a confié à Jean Pisani-Ferry une mission d'évaluation des impacts macroéconomiques de la transition écologique, dont France Stratégie assure le secrétariat et qui bénéficie de l'appui de l'Inspection générale des finances. Le rapport de synthèse publié aujourd’hui vise à améliorer la compréhension des impacts macroéconomiques de la transition climatique, en sorte que les décisions qui vont devoir être prises soient « le mieux informées possible ».
Le climatologue Jean Jouzel vient de publier un livre d’entretiens où il raconte son itinéraire de chercheur engagé pour le climat. Il a contribué, depuis les années 1970, à un travail scientifique mondialement reconnu sur l’étude des climats du passé pour comprendre le climat présent à partir de l’analyse de carottes de glace. Il a assumé des responsabilités au sein du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) mandaté par les Nations unies pour éclairer et mobiliser les décideurs politiques.
Les sanctions économiques prises par les États-Unis et leurs alliés contre la Russie sont sans précédent : pour la première fois dans la mondialisation d’après-guerre, les sanctions les plus fortes — le gel des avoirs de la banque centrale et l’interdiction des exportations de produits technologiques — ont été appliquées contre une puissance de premier plan. Déployées simultanément sur les terrains financier et économique, elles rendent visible et concret tout le potentiel de l’arme économique, appuyée sur les structures de pouvoir liées au crédit et à la production, pour reprendre la terminologie de Susan Strange1 — autrement dit, combinant ce que Nicholas Mulder2 nomme l’approche du Trésor et celle de l’Amirauté, la première cherchant à assécher l’accès aux devises, la seconde aux approvisionnements stratégiques.
François Grosse a présenté son ouvrage Croissance soutenable ? La société au défi de l’économie circulaire (Presses universitaires de Grenoble, mai 2023) à Futuribles le 11 mai 2023. Cette table ronde était animée par Hugues de Jouvenel, président d'honneur de Futuribles International et rédacteur en chef de la revue Futuribles.…
À l'approche de la conférence "Beyond Growth 2023", un responsable des Verts, des experts et une militante écologiste débattent sur Euronews, de la manière dont nos économies sont évaluées sur leur croissance et non sur des critères climatiques et sociaux.

avril 2023

Désireuse d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2060, la Chine va, outre le renouvelable, grandement miser sur le nucléaire. Avec une production qui va exploser dans les prochaines décennies, jusqu’à dépasser celle des États-Unis et la laisser loin derrière.
Entrevue avec l’écologiste Hugo Séguin.
La révision de la réglementation Reach, nécessaire pour répondre à l’ambition européenne d’éliminer les substances chimiques les plus toxiques, a été reportée à fin 2023. Il y a pourtant urgence.
Les transitions énergétiques peuvent être très rapides. Nous sommes dans cette situation mais en avons-nous conscience?
Pour le philosophe Pierre Charbonnier, un nouveau compromis social peut être bâti pour répondre à l’impératif écologique, sans remettre en cause les progrès sociaux auxquels est attachée la majorité de la population.
Vers un traité international sur la pollution par les plastiques : enjeux, options, positions de négociations SABINE ROUX DE BEZIEUX ET NATHALIE VAN DEN BROECK Alors que 81 % des produits fabriqués en plastique finissent en déchet en moins d’un an et que sa production devrait doubler d’ici 2050, la pollution plastique, problème planétaire croissant, exige une réponse internationale urgente. Dans ce contexte, l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement a adopté, en mars 2022, une résolution historique qui a ouvert la voie à la négociation d’un traité mondial pour mettre fin à la pollution plastique. En se saisissant du sujet, le CESE souhaite porter la voix de la société civile organisée dans ces négociations en posant les conditions d’un traité ambitieux dans ses objectifs car juridiquement contraignant.
L’économie solidaire, qui concentre l’activité économique sur la satisfaction des besoins humains, le développement durable et la justice sociale, joue un rôle d’une importance particulière dans les pays en développement, où elle favorise la réduction de la pauvreté et améliore la qualité de vie des communautés locales grâce à l’appropriation collective ou communautaire, gestion participative et redistribution équitable des bénéfices.
Xerfi Canal a reçu Alexandre Monnin, docteur en philosophie, professeur permanent à l'ESC Clermont Business School, pour parler du pilotage de la redirection écologique.

mars 2023

Les Nations Unies (ONU) ont récemment lancé une campagne autour d'une légumineuse qui pourrait en théorie régler bien des problèmes.

février 2023

Les ONG NewClimate Institute et Carbon Market Watch pointent dans une étude les manquements et les ambiguïtés de 24 multinationales qui affirment viser la « neutralité carbone ».
Jeudi, une centaine de mesures a été présentée par les 150 délégué·es du «Grand défi», une assemblée du monde économique tirée au sort. Objectif ? Inciter les entreprises à se mettre au diapason de l’urgence écologique.
Comme l’affirment Legault, Theurillat-Cloutier et Savard dans Pour une écologie du 99 %[3], nous avons de bonnes raisons de croire que le capitalisme est incompatible avec la préservation de la vie humaine sur terre. Il convient d’abord de montrer les limites des solutions qui passent, notamment, par un marché du carbone et insister plutôt sur l’importance d’une véritable démocratisation de l’économie. Pour ce faire, il faudra délaisser la théorie des jeux et les autres théories économiques qui ne remettent pas en cause les fondements de l’ordre destructeur du monde.
Dans son dernier ouvrage, l’historien montre comment la notion de progrès est un instrument qui a servi historiquement à imposer certaines techniques au détriment d’autres.

janvier 2023

Pour le titre de son livre, Bruno Comant s'est inspiré de l'Encyclique de Pie XI contre le nazisme en 1937 qui traduisait à l'époque une grande angoisse face à notre capacité de répondre aux enjeux majeurs du moment. Après quelques années de malaises, les réalités climatiques, militaires, énergétiques et économiques sont les premières secousses de multiples chocs sociétaux d'une envergure titanesque. Tous les déséquilibres vont s'embraser et se conjuguer avec rapidité et violence. Il en résultera des conflagrations écologiques et socio-économiques dont les premières détonations sont aujourd'hui audibles. Face à ces défis stupéfiants, il faut immédiatement rebâtir l'efficacité stratégique des États européens tout en clôturant l'hégémonie du néolibéralisme anglo-saxon. S'il existe des périodes politiques, il faut désormais un temps étatique.
Le dirigeant de Dubaï a communiqué concernant l'établissement d'un nouveau calendrier économie.

décembre 2022

Depuis plusieurs semaines, le pays, ravagé par la guerre et la crise économique, est confronté à de graves pénuries de carburant qui affectent l’alimentation en électricité et les moyens de se chauffer. Et ce alors que la saison hivernale a commencé.
L’économiste Nouriel Roubini, qui avait prédit la crise des subprimes en 2006, publie aujourd’hui «Mégamenaces». Catastrophes naturelles, menaces climatiques, crise économique, endettement... Il nous a accordé une interview exclusive sur sa vision du monde en 2022.
On a beaucoup parlé dernièrement du besoin urgent d’opérer une transition radicale de l’économie mondiale par l’abandon des énergies fossiles pour éviter une catastrophe climatique. Ce problème comporte deux aspects. D’une part, nous devons trouver la volonté politique de changer avant qu’il ne soit trop tard. D’autre part, nous devons veiller à ce que l’astronomique coût social de cette restructuration économique à venir soit réparti équitablement.
Ingénieur, consultant, enseignant, vulgarisateur, militant… Jean-Marc Jancovici, 61 ans cette année, est devenu en France une figure incontournable dans les discussions sur la transition énergétique et une voix influente. Après un premier livre sur l’effet de serre coécrit en 2001 avec le climatologue Hervé Le Treut, il a publié ou contribué à une dizaine d’ouvrages sur le climat et l’énergie. Le dernier, Le plan de transformation de l’économie française pour sortir le plus rapidement possible de l’impasse des énergies fossiles, a été présenté début 2022, en amont des élections, par The Shift Project, association qu’il a créée et préside.
Face à l’état catastrophique de la planète, la jeunesse devrait se tourner vers l’écologie politique. Elle ne le fait pas, car ce courant n’assume pas clairement la rupture avec le dogme de la croissance, regrette, dans une tribune au « Monde », la députée Génération écologie des Deux-Sèvres Delphine Batho.

octobre 2022

Interrogée dans le cadre de la série de PODCAST "Déclic – Le Tournant", la sociologue Isabelle Ferreras revient sur l’enjeu de la croissance et des limites de notre vie sur terre. Pour elle, il est urgent de développer d’autres indicateurs que ceux de la croissance économique, elle évoque notamment la notion de prospérité.
Une conclusion s’impose : même en supposant que toutes les actions entreprises soient nécessaires, elles ne sont clairement pas suffisantes et il nous faut changer de trajectoire plus rapidement que nous ne le faisons aujourd’hui.
Au contraire, nous explique notre invité, Timothée Parrique pour qui “cette obsession moderne pour l’accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l’effondrement écologique”.
La crise économique et l’inflation déclenchent la vague d’émigration la plus importante jamais enregistrée en Argentine. Dans les bars à vin des quartiers aisés de Buenos Aires, les fêtes d’adieu sont désormais plus fréquentes que les fêtes d’anniversaire, rapporte le “Financial Times”.
Devant le dérèglement climatique, le monde de la publicité a une crise de conscience. Mais ceux qui tentent de le faire changer de l’intérieur peinent à peser face à la puissance économique des entreprises.