Veille 2.1

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Sélection du moment:

Ce 09 septembre, le Ministre wallon du Climat présentait le projet de Plan Air Climat Energie (PACE) 2030. Un plan visant à mettre la Wallonie sur la trajectoire de la neutralité carbone en 2050. Parmi les mesures envisagées figure (enfin !) la réduction des vitesses sur l’ensemble du réseau routier, notamment à 100 km/h sur autoroute. Cette mesure a suscité des commentaires acerbes des présidents du PS et du MR. Commentons à notre tour…
En Belgique, nous bénéficions d’un climat continental tempéré, qui fait que nos pluies sont habituellement assez bien réparties tout au long de l’année. Il pleut globalement la même quantité chaque mois. Pas de la même manière (de la neige et de la bruine en hiver, des gros orages en été), mais le volume total est similaire d’un mois à l’autre . Ce sont ces pluies régulières qui nous permettent de cultiver en irriguant très peu. Force est de constater que cette régularité dans les précipitations se dérègle.
Les limites planétaires sont de mieux en mieux connues et quantifiées. Au point avancé de dégradation actuel, la sobriété s’impose comme voie inévitable si les sociétés humaines souhaitent garder une planète viable. En complément de certaines évolutions technologiques qui permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre (à activité constante), nous ne pouvons faire l’économie d’une limitation des activités les plus polluantes.
L’économie circulaire est présentée depuis une dizaine d’année comme la panacée – THE réponse à tous nos problèmes. le concept s’est rapidement heurté à la réalité physique de la matière : tout processus de transformation produit des déchets. Ainsi, le cercle parfait a évolué, vers ce design, issu du Parlement Européen : un cercle certes, mais avec des entrées et des sorties. Vision encore trop simplifiée, puisque la production de déchets a en réalité lieu à chaque étape ....
Il y a plus de 20 ans déjà l’industrie productrice d’OGM et de pesticides déclarait que les OGM de première génération, dont la technologie était parfaitement maîtrisée, étaient la solution à la faim dans le monde et aux sécheresses, allaient réduire l’utilisation de pesticides, améliorer la qualité́ nutritionnelle, les rendements des cultures. Aucune de ces promesses n’a pourtant été tenue.... À présent, ces firmes devenues encore plus monopolistiques de par leurs fusions font les mêmes promesses mais présentées au gré des opportunités du jour
La 3ème partie du 6ème Rapport du GIEC (AR6WG3) est sortie ce 4 avril. Elle pose sur la table les solutions possibles pour stabiliser le réchauffement du climat à +1.5°C par rapport à 1850 et ce, d’ici la fin du siècle. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis l’époque pré-industriel (1850) n’ont fait qu’augmenter pour atteindre un nième record annuel de 59 000 000 000 tonnes de CO2-eq en 2019. Il nous reste 3 ans pour inverser cette courbe mondiale et atteindre zéro GTCO2-eq/an d’ici 2050. Si nous n’y parvenons pas, nous serons dans une trajectoire de réchauffement qui mettra en péril notre capacité d’adaptation aux changements climatiques et rendra invivables certaines régions du globe. Les scientifiques de ce rapport restent optimistes, nous avons tous les outils nécessaires pour y arriver !
Sylvie Meekers, directrice d’IEW, précise : “ La Wallonie s’est engagée à réduire ces émissions de GES de 55% en 2030, ce qui nous réjouit. Mais au-delà de la fixation d’un objectif, le Gouvernement doit clairement proposer des mesures qui permettront de l’atteindre. Il va falloir aller au-delà de simples mesures cosmétiques. ”
La problématique des pesticides à partir des cas de l’atrazine et de la terbuthylazine. Beaucoup (trop) de pesticides Les pesticides figurent parmi les substances les plus préoccupantes pour la population générale. Ils sont aujourd’hui présents partout.
On parle beaucoup d’électrification avec la voiture électrique et la pompe à chaleur. Mais on craint déjà de manquer d’électricité en 2025 ! Petit tour d’horizon de la consommation d’un ménage en 2050, avant de voir la proportion de solaire et d’éolien nécessaire pour la produire.
C’est tout fanfaron que le Ministre fédéral de l’Agriculture David Clarinval s’est félicité de la publication des chiffres d’Eurostat montrant une diminution de 35% du risque de l’utilisation des pesticides chez nous depuis la période 2011-2013 ! Super, on est enfin sur la bonne voie! Mais, Nature et Progrès conteste ce constat et a réagi tout de go : « L’information du Ministre est fausse » !1 Accusation mensongère, mauvaise foi crasse ? Nenni valèt ! Alors on a creusé pour vous afin de déceler ce qui se cache derrière cette fameuse diminution de 35% du risque global de l’utilisation des pesticides en Belgique2.
Vues par certains comme la panacée pour lutter contre le dérèglement climatique, par d’autres comme une nouvelle stratégie de greenwashing menée par les entreprises pour préserver leur droit de polluer, les solutions fondées sur la nature défraient la chronique. Qu’en est-il exactement ?
Un Belge sur dix souffre d'éco-anxiété sévère. C'est ce qui ressort d'une étude de l'Université catholique de Louvain menée dans huit pays d'Europe et d'Afrique.
Le 13 novembre, la 26e Conférence des parties a pris fin. Autant le savoir, cette nIEWs ne va pas être une analyse poussée de la COP26 : je vais plutôt tenter, avec légèreté, de vous raconter ma semaine à Glasgow. Toutefois, ...
Les inondations du mois de juillet en Wallonie ont marqué d’une pierre noire cet été 2021. Dans les rues les plus touchées, les portes d’entrées sont une à une barricadées par des planches en bois et les panneaux « à vendre » se multiplient. Même si le traumatisme est aujourd’hui encore bien présent, prenons un moment pour mettre les choses en perspective et réfléchir à la place que nous sommes prêts à accorder à l’eau.
Nous investiguons, dans ce second épisode, sur leur régulation via différentes normes et sur l’efficacité de cet outil classique pour, enfin, dans un troisième épisode à venir, aborder la question très actuelle et sensible de la 5 G dans ses aspects sanitaires, énergétiques mais aussi démocratiques.
La question sous-jacente des politiques de transport est celle de la mobilité et de l’accessibilité désirables pour nos sociétés et des moyens de les assurer de manière durable. La voiture a pris un rôle prépondérant dans nos pratiques de mobilité (tant « physiquement » que dans l’imaginaire collectif). Aujourd’hui plus que jamais, ce rôle doit être questionné. C’est pour aider à la réflexion qu’IEW a mis à jour son dossier « L’automobile en questions ».
Afin de permettre à chacun.e de choisir une voiture en « éco-connaissance » de cause, France Nature Environnement (FNE) et son association membre Inspire ont, au terme d’un remarquable travail scientifique et pédagogique mené avec l’appui technique de l’institut Paul Scherrer, rédigé un non moins remarquable guide d’achat que ses auteures présentent à juste titre comme « inédit, impartial et déroutant ».
L’industrie est à l’origine de 30% des gaz à effet de serre en Wallonie et induit de nombreuses pollutions. Mais quantité de matériaux qu’elle fabrique nous servent au quotidien. Ciment, béton et briques, pour nos bâtiments et infrastructures non-biosourcés ; acier et métaux pour nos véhicules et équipements ; plastiques pour certains de nos objets et emballages ; engrais pour l’agriculture conventionnelle ; ou encore verre et papier consommateurs de chaux et autres ressources pour être fabriqués.
L’environnement-santé. Un vaste concept à la croisée du secteur de la santé, de l’environnement et du social. Vaste car il couvre une multitude de thématiques ayant pour souche commune la mise en avant du lien irréfutable entre l’état de notre environnement et notre santé.
L’aménagement du territoire ne manque pas de défis, à commencer par celui de l’adaptation face aux intempéries et face aux épisodes d’extrême chaleur, qui deviennent de plus en plus fréquents et graves.
De nouvelles pathologies ont fait leur apparition dans cette dernière édition.
Suite aux inondations qui ont touché la Belgique cet été, IEW, Natagora et le WWF-Belgique lancent ce lundi 6 septembre une vaste mobilisation pour interpeller les politiques : nonaturenofuture.be.
La soif de biodiesel de l’Europe pour alimenter ses voitures et ses camions a probablement fait disparaître des forêts de la taille de 1.3 fois la Belgique depuis l’introduction de la loi européenne sur les carburants verts en 2010 1. Une nouvelle étude de T&E appelle l’UE et ses états membres à mettre immédiatement un terme à tout soutien au biodiesel de palme et de soja. Ceux-ci augmentent la déforestation,
La Belgique, pays très dépendant de ce combustible fossile, n’est pas en reste… Et ses défenseurs (citons fluxys ou Engie) commencent à gagner de très préoccupantes victoires… En témoigne le document publié par l’administration fédérale : Le rôle des vecteurs énergétiques gazeux dans une Belgique climatiquement neutre. Ce document, présenté comme « un cadre de référence pour les futures prises de décision » par la ministre elle -même dans son introduction, est extrêmement préoccupant pour IEW.
C’est avec ce titre choc que vient d’être présenté le nouveau rapport de l’organisation de coopération et de développement économiques (l’OCDE 2020) qui évalue les performances environnementales de la Belgique. Il était attendu de longue date, la dernière évaluation remontant à 2007. Publié la même semaine que le mémorandum de la coalition climat, cette analyse de l’OCDE est une expertise supplémentaire, qui nous indique qu’il est grand temps de prendre des mesures environnementales importantes
L’eau, l’alimentation, l’électricité, un accès à internet… tous sont des produits ou services essentiels. Et s’il fallait choisir en temps de sécheresse ?
Cet ouvrage du philosophe allemand développe une pensée originale, riche et parfois provocatrice sur notre société. Le capitalisme y est vu comme menant à une transformation anthropologique profonde, mais infantilisante et destructrice, dont il convient de prendre conscience et de se libérer. Pour Anselm Jappe, les crises écologique, sociale et économique révèlent la nature auto-destructrice d’un système qui prétend abolir toute limite. Partant d’un mythe grec quelque peu oublié, il propose une critique renouvelée de nos économies boulimiques.


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septembre 2022

Ce 09 septembre, le Ministre wallon du Climat présentait le projet de Plan Air Climat Energie (PACE) 2030. Un plan visant à mettre la Wallonie sur la trajectoire de la neutralité carbone en 2050. Parmi les mesures envisagées figure (enfin !) la réduction des vitesses sur l’ensemble du réseau routier, notamment à 100 km/h sur autoroute. Cette mesure a suscité des commentaires acerbes des présidents du PS et du MR. Commentons à notre tour…

juillet 2022

En Belgique, nous bénéficions d’un climat continental tempéré, qui fait que nos pluies sont habituellement assez bien réparties tout au long de l’année. Il pleut globalement la même quantité chaque mois. Pas de la même manière (de la neige et de la bruine en hiver, des gros orages en été), mais le volume total est similaire d’un mois à l’autre . Ce sont ces pluies régulières qui nous permettent de cultiver en irriguant très peu. Force est de constater que cette régularité dans les précipitations se dérègle.

juin 2022

Les limites planétaires sont de mieux en mieux connues et quantifiées. Au point avancé de dégradation actuel, la sobriété s’impose comme voie inévitable si les sociétés humaines souhaitent garder une planète viable. En complément de certaines évolutions technologiques qui permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre (à activité constante), nous ne pouvons faire l’économie d’une limitation des activités les plus polluantes.
L’économie circulaire est présentée depuis une dizaine d’année comme la panacée – THE réponse à tous nos problèmes. le concept s’est rapidement heurté à la réalité physique de la matière : tout processus de transformation produit des déchets. Ainsi, le cercle parfait a évolué, vers ce design, issu du Parlement Européen : un cercle certes, mais avec des entrées et des sorties. Vision encore trop simplifiée, puisque la production de déchets a en réalité lieu à chaque étape ....

mai 2022

Il y a plus de 20 ans déjà l’industrie productrice d’OGM et de pesticides déclarait que les OGM de première génération, dont la technologie était parfaitement maîtrisée, étaient la solution à la faim dans le monde et aux sécheresses, allaient réduire l’utilisation de pesticides, améliorer la qualité́ nutritionnelle, les rendements des cultures. Aucune de ces promesses n’a pourtant été tenue.... À présent, ces firmes devenues encore plus monopolistiques de par leurs fusions font les mêmes promesses mais présentées au gré des opportunités du jour
La 3ème partie du 6ème Rapport du GIEC (AR6WG3) est sortie ce 4 avril. Elle pose sur la table les solutions possibles pour stabiliser le réchauffement du climat à +1.5°C par rapport à 1850 et ce, d’ici la fin du siècle. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis l’époque pré-industriel (1850) n’ont fait qu’augmenter pour atteindre un nième record annuel de 59 000 000 000 tonnes de CO2-eq en 2019. Il nous reste 3 ans pour inverser cette courbe mondiale et atteindre zéro GTCO2-eq/an d’ici 2050. Si nous n’y parvenons pas, nous serons dans une trajectoire de réchauffement qui mettra en péril notre capacité d’adaptation aux changements climatiques et rendra invivables certaines régions du globe. Les scientifiques de ce rapport restent optimistes, nous avons tous les outils nécessaires pour y arriver !

mars 2022

Sylvie Meekers, directrice d’IEW, précise : “ La Wallonie s’est engagée à réduire ces émissions de GES de 55% en 2030, ce qui nous réjouit. Mais au-delà de la fixation d’un objectif, le Gouvernement doit clairement proposer des mesures qui permettront de l’atteindre. Il va falloir aller au-delà de simples mesures cosmétiques. ”

février 2022

La problématique des pesticides à partir des cas de l’atrazine et de la terbuthylazine. Beaucoup (trop) de pesticides Les pesticides figurent parmi les substances les plus préoccupantes pour la population générale. Ils sont aujourd’hui présents partout.
On parle beaucoup d’électrification avec la voiture électrique et la pompe à chaleur. Mais on craint déjà de manquer d’électricité en 2025 ! Petit tour d’horizon de la consommation d’un ménage en 2050, avant de voir la proportion de solaire et d’éolien nécessaire pour la produire.
C’est tout fanfaron que le Ministre fédéral de l’Agriculture David Clarinval s’est félicité de la publication des chiffres d’Eurostat montrant une diminution de 35% du risque de l’utilisation des pesticides chez nous depuis la période 2011-2013 ! Super, on est enfin sur la bonne voie! Mais, Nature et Progrès conteste ce constat et a réagi tout de go : « L’information du Ministre est fausse » !1 Accusation mensongère, mauvaise foi crasse ? Nenni valèt ! Alors on a creusé pour vous afin de déceler ce qui se cache derrière cette fameuse diminution de 35% du risque global de l’utilisation des pesticides en Belgique2.
Vues par certains comme la panacée pour lutter contre le dérèglement climatique, par d’autres comme une nouvelle stratégie de greenwashing menée par les entreprises pour préserver leur droit de polluer, les solutions fondées sur la nature défraient la chronique. Qu’en est-il exactement ?

décembre 2021

Un Belge sur dix souffre d'éco-anxiété sévère. C'est ce qui ressort d'une étude de l'Université catholique de Louvain menée dans huit pays d'Europe et d'Afrique.
Le 13 novembre, la 26e Conférence des parties a pris fin. Autant le savoir, cette nIEWs ne va pas être une analyse poussée de la COP26 : je vais plutôt tenter, avec légèreté, de vous raconter ma semaine à Glasgow. Toutefois, ...
Les inondations du mois de juillet en Wallonie ont marqué d’une pierre noire cet été 2021. Dans les rues les plus touchées, les portes d’entrées sont une à une barricadées par des planches en bois et les panneaux « à vendre » se multiplient. Même si le traumatisme est aujourd’hui encore bien présent, prenons un moment pour mettre les choses en perspective et réfléchir à la place que nous sommes prêts à accorder à l’eau.
Nous investiguons, dans ce second épisode, sur leur régulation via différentes normes et sur l’efficacité de cet outil classique pour, enfin, dans un troisième épisode à venir, aborder la question très actuelle et sensible de la 5 G dans ses aspects sanitaires, énergétiques mais aussi démocratiques.