Veille 2.1

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Sélection du moment:

Ce ne sont pas les mauvaises nouvelles de cette année sur le front climatique qui semblent empêcher les géants pétroliers de revenir sur leurs promesses de réduire leurs émissions. Coup sur coup, trois des plus gros ont fait des annonces allant dans l’autre direction.
Avec la réglementation qui restreint l’utilisation du bisphénol A, l’industrie se tourne vers de nouvelles substances pour le remplacer. Le Détecteur de rumeurs a vérifié ce qu’on sait des risques de ces substituts.
Sept des huit « frontières planétaires » ont été franchies, conclut une étude parue cette semaine, à laquelle les médias ont fait écho. Il s’agit d’une remise à jour d’un concept énoncé pour la première fois en 2009 et auquel les auteurs ont ajouté un « coût » qui n’était pas sur leurs radars à l’époque.
Depuis le début de l’année, la déforestation de l’Amazonie est de 40% inférieure à la même période en 2022. Un progrès qui peut être vu comme une victoire pour le nouveau président Luiz Inacio Lula da Silva, mais qui se heurte aux freins d’oppositions régionales et d’une industrie pas prête à céder facilement ses acquis.
Une « percée historique ». Une « révolution » pour la production d’énergie. Les superlatifs n’ont pas manqué autour du dévoilement, mardi, de la première fusion nucléaire jamais réussie en laboratoire. Mais avant d’espérer voir de l’électricité produite à grande échelle grâce à la fusion nucléaire, il faudra compter non pas des années, mais des décennies.
De la soupe sur un tableau de Van Gogh, de la purée sur une toile de Monet, de la cire sur une statue du roi Charles, les actions directes des militants écologistes de Just Stop Oil ont été très médiatisées. Cela interpelle même des scientifiques.
Coup sur coup cette semaine, trois rapports ont apporté un regard différent sur l’avenir : deux tracent un portrait sombre des promesses des différents pays, et un offre une lueur d’espoir… grâce à la guerre en Ukraine.
Longtemps décriée, la géoingénierie pourrait-elle acquérir ses lettres de noblesse en sauvant les glaces du Groenland? C’est l’objectif que semblent s’être donnés des entrepreneurs et au moins un milliardaire.
On est en septembre, et le Groenland continue de fondre. C’est l’avertissement inquiet qu’avait lancé au début du mois le glaciologue américain Jason Box, depuis son poste d’observation sur la banquise, alors que la pluie se mettait à tomber.
Si personne ne peut dire de quelle façon évoluera la variole du singe dans les prochains mois, une chose fait de plus en plus consensus: les différents gouvernements concernés ont manqué le bateau. Avec désormais 15 000 cas recensés depuis le mois de mai —et la possibilité, si la tendance exponentielle se maintient, d’atteindre 100 000 cas en août— il est clair que l’épidémie a échappé à tout contrôle dans plusieurs pays. Pas assez d’efforts de dépistage, de traçage des contacts ou de vaccination des groupes vulnérables.
La vague de chaleur intense qui frappe l’Europe cette semaine n’est pas la première, mais ces canicules ont augmenté en fréquence et en intensité depuis 40 ans.
Il avait été suggéré à la mi-juin que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) allait peut-être déclencher son plus haut niveau d’alerte pour l’épidémie de variole du singe. Le 25 juin, la décision était reportée. Mais même si ce niveau d’alerte était déclenché, cela permettrait-il de contrôler l’épidémie?
Lorsque de la pluie tombe sur le plus haut point de la calotte glaciaire du Groenland, ça n’est pas une bonne nouvelle. Pourtant, une nouvelle analyse de cet événement survenu en août dernier, révèle que cette pluie n’était qu’un élément mineur d’un plus vaste ensemble.
Le récent documentaire de la réalisatrice canadienne Jennifer Abbott, L’ampleur de toutes choses, aborde les changements climatiques sous l’angle de la perte et du deuil – celle de sa sœur, décédée d’un cancer, mais aussi d’une sortie de crise que les innovations technologiques ne peuvent nous offrir.
On ne le croirait pas à écouter Fox News ou les élus républicains, mais même aux États-Unis, l’opinion publique est résolument en faveur de politiques d’aide aux énergies renouvelables, et ne doute plus de la nécessité d’agir contre le réchauffement climatique.
À première vue, rien ne ressemble plus à une molécule de CO2 qu’une autre molécule de CO2. Voilà que des chercheurs proposent une voie alternative pour les distinguer, plus facile que les méthodes actuelles et qui pourrait venir en aide à ceux qui cherchent à déterminer la quantité très précise de gaz à effet de serre que nous envoyons là-haut.
En lice pour le prix de la nouvelle la moins étonnante de l’année: une étude des propos tenus par les quatre plus grandes compagnies pétrolières conclut qu’elles font du greenwashing —de l’écoblanchiment.
La carboneutralité est sur toutes les lèvres. Les entreprises, les organisations, les pays, annoncent tour à tour leur objectif de carboneutralité. Mais l’atteindre dépend du mode de comptabilité. Le Détecteur de rumeurs a vérifié ce qu’incluent (ou non) les calculs.
Lorsqu’on fait « l’analyse du cycle de vie » d’un produit, il s’agit de l’ensemble de son empreinte sur l’environnement, depuis sa fabrication jusqu’à sa décomposition. Mais le microplastique, qu’on savait déjà tenace, vient de s’enrichir d’une nouvelle étape: ce qui se retrouve dans les océans… peut nous retomber dessus au milieu des gouttes de pluie.
Même les pesticides « bio » ont un impact sur l’évolution des espèces des alentours. Selon une étude réalisée en Belgique sur de minuscules crustacés vivant dans des étangs à proximité des champs, ces petites bêtes s’adaptent différemment, tout dépendant du type de produit utilisé par les fermiers.
Les dirigeants des compagnies pétrolières avaient-ils été prévenus, dès les années 1970, de leur responsabilité dans les futurs changements climatiques? La comparution récente, devant les élus de Washington, de quatre de ces dirigeants, a relancé les comparaisons avec leurs homologues du tabac qui, dans les années 1980 et 1990, avaient été accusés d’avoir dissimulé de l’information sur l’impact nocif de la cigarette. La comparaison tient-elle? Le Détecteur de rumeurs a remonté le temps.
Glasgow n’est pas seulement la ville où se joue l’avenir de notre civilisation. C’est aussi la ville où s’est joué l’avenir de la révolution industrielle, celle qui a permis de brûler à grande échelle autant de combustibles fossiles.
Ce jeudi, quatre représentants de l’industrie pétrolière ont comparu devant les élus, à Washington. Une comparution qui a beaucoup été comparée à une audience similaire, il y a 27 ans, de hauts dirigeants de l’industrie du tabac. Pourquoi cette comparaison ?
Ces campagnes s’inscrivent dans ce que des sociologues et des économistes appellent la « rhétorique du délai » (en anglais, discourses of delay). Alors que les industries pétrolières et gazières avaient une longue histoire de déni des changements climatiques, leur message est à présent plus subtil et, à maints égards, plus efficace qu’un simple rejet de la science du climat.
Lors de la Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), en novembre en Écosse, beaucoup de pays arriveront avec un bilan gênant. Le Canada est-il le pire? Il n’est en tout cas pas parmi les meilleurs, constate le Détecteur de rumeurs.
Une autre étude sur l’efficacité des masques contre le coronavirus, mais celle-ci dépasse les précédentes par plusieurs longueurs: 340 000 personnes, et de surcroît une étude randomisée, c’est-à-dire dans laquelle les participants sont assignés au hasard à un des groupes.
Si l’augmentation des températures atteint les trois degrés à la fin du siècle, l’enfant né en 2020 pourrait observer dans sa vie deux fois plus de feux et d’ouragans, trois fois plus d’inondations, quatre fois plus de récoltes détruites, et 36 fois plus de canicules, que ce que ses grands-parents nés en 1960 ont observé.
L’atteinte des objectifs fixés par l’Accord de Paris paraît de plus en plus illusoire. Y a-t-il encore lieu d’espérer un revirement majeur de la situation lors de la COP26 qui se tiendra en Écosse en novembre? Le Détecteur de rumeurs résume la situation.
Les attentes envers le prochain cycle de négociations sur les changements climatiques sont très élevées. Trop élevées? Le Détecteur de rumeurs fait le point.


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juillet 2023

Ce ne sont pas les mauvaises nouvelles de cette année sur le front climatique qui semblent empêcher les géants pétroliers de revenir sur leurs promesses de réduire leurs émissions. Coup sur coup, trois des plus gros ont fait des annonces allant dans l’autre direction.

juin 2023

Avec la réglementation qui restreint l’utilisation du bisphénol A, l’industrie se tourne vers de nouvelles substances pour le remplacer. Le Détecteur de rumeurs a vérifié ce qu’on sait des risques de ces substituts.
Sept des huit « frontières planétaires » ont été franchies, conclut une étude parue cette semaine, à laquelle les médias ont fait écho. Il s’agit d’une remise à jour d’un concept énoncé pour la première fois en 2009 et auquel les auteurs ont ajouté un « coût » qui n’était pas sur leurs radars à l’époque.

mai 2023

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Depuis le début de l’année, la déforestation de l’Amazonie est de 40% inférieure à la même période en 2022. Un progrès qui peut être vu comme une victoire pour le nouveau président Luiz Inacio Lula da Silva, mais qui se heurte aux freins d’oppositions régionales et d’une industrie pas prête à céder facilement ses acquis.

décembre 2022

Une « percée historique ». Une « révolution » pour la production d’énergie. Les superlatifs n’ont pas manqué autour du dévoilement, mardi, de la première fusion nucléaire jamais réussie en laboratoire. Mais avant d’espérer voir de l’électricité produite à grande échelle grâce à la fusion nucléaire, il faudra compter non pas des années, mais des décennies.

novembre 2022

De la soupe sur un tableau de Van Gogh, de la purée sur une toile de Monet, de la cire sur une statue du roi Charles, les actions directes des militants écologistes de Just Stop Oil ont été très médiatisées. Cela interpelle même des scientifiques.

octobre 2022

Coup sur coup cette semaine, trois rapports ont apporté un regard différent sur l’avenir : deux tracent un portrait sombre des promesses des différents pays, et un offre une lueur d’espoir… grâce à la guerre en Ukraine.
Longtemps décriée, la géoingénierie pourrait-elle acquérir ses lettres de noblesse en sauvant les glaces du Groenland? C’est l’objectif que semblent s’être donnés des entrepreneurs et au moins un milliardaire.

septembre 2022

On est en septembre, et le Groenland continue de fondre. C’est l’avertissement inquiet qu’avait lancé au début du mois le glaciologue américain Jason Box, depuis son poste d’observation sur la banquise, alors que la pluie se mettait à tomber.

juillet 2022

Si personne ne peut dire de quelle façon évoluera la variole du singe dans les prochains mois, une chose fait de plus en plus consensus: les différents gouvernements concernés ont manqué le bateau. Avec désormais 15 000 cas recensés depuis le mois de mai —et la possibilité, si la tendance exponentielle se maintient, d’atteindre 100 000 cas en août— il est clair que l’épidémie a échappé à tout contrôle dans plusieurs pays. Pas assez d’efforts de dépistage, de traçage des contacts ou de vaccination des groupes vulnérables.
La vague de chaleur intense qui frappe l’Europe cette semaine n’est pas la première, mais ces canicules ont augmenté en fréquence et en intensité depuis 40 ans.

juin 2022

Il avait été suggéré à la mi-juin que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) allait peut-être déclencher son plus haut niveau d’alerte pour l’épidémie de variole du singe. Le 25 juin, la décision était reportée. Mais même si ce niveau d’alerte était déclenché, cela permettrait-il de contrôler l’épidémie?
Lorsque de la pluie tombe sur le plus haut point de la calotte glaciaire du Groenland, ça n’est pas une bonne nouvelle. Pourtant, une nouvelle analyse de cet événement survenu en août dernier, révèle que cette pluie n’était qu’un élément mineur d’un plus vaste ensemble.

avril 2022

Le récent documentaire de la réalisatrice canadienne Jennifer Abbott, L’ampleur de toutes choses, aborde les changements climatiques sous l’angle de la perte et du deuil – celle de sa sœur, décédée d’un cancer, mais aussi d’une sortie de crise que les innovations technologiques ne peuvent nous offrir.