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activisme écologie
Show Musk go on. Le siège français de Tesla, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), a été ciblé par des militant·es d’Action justice climat (ex-Alternatiba Paris) lors d’une action éclair ce mardi matin.
Plus d’une vingtaine d’organisations réunies au sein de la coalition Hiatus, parmi lesquelles La Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme, estiment, dans une tribune au « Monde », qu’il faut résister au déploiement massif de l’intelligence artificielle, au nom des droits humains, sociaux et environnementaux.
Aux yeux du philosophe Marc Crépon, l’État est violent par essence, et la non-violence utopique : « À l’origine de tout régime politique, il y a toujours de la violence. Pour savoir quelle est, de deux formes de violence, la plus légitime, nous devons en appeler à un principe qui transcende le droit, qui est celui de la justice...
Selon l’activiste Paul Watson, « on ne peut pas qualifier la protection de l’environnement d’écoterrorisme, ça n’a aucun sens. L’écoterrorisme, c’est ce que font les entreprises de combustibles fossiles et Monsanto. Eux, ils terrorisent l’environnement… » Au-delà de cette mise au point sémantique, le mot « écoterrorisme » a été créé en 1983 par l’écrivain libéral Ron Arnold dans le but de dénoncer les « crimes pour sauver la nature » et fut depuis l’objet de romans et même d’accusations par des hommes politiques. Mais l’usage de la violence est-il toujours injustifié ?
Dans cet échange percutant, nous discutons avec Thomas Wagner, créateur du média Bonpote, reconnu pour ses analyses claires et engagées sur les enjeux climatiques. Ensemble, nous explorons une question brûlante : pourquoi ceux qui défendent la planète sont-ils de plus en plus criminalisés ? 👉 Thomas Wagner, à travers ses articles et prises de position, s’est imposé comme une référence dans le débat climatique, dénonçant à la fois l’inaction des pouvoirs publics et la manipulation des discours médiatiques tout en apportant de la compréhension à la science du climat.
Militants d’agir. Un projet de loi à l'étude au Sénat italien prévoit une répression tous azimuts de nombreuses formes de contestations sociales et une restriction des libertés publiques, notamment des militant·es climat. Conséquence : une mobilisation d’ampleur de la société civile italienne, qui appelle à manifester à Rome ce samedi 14 décembre.
Entretien avec le philosophe Roman Krznaric, père du concept de « bon ancêtre » cher à Usbek & Rica, dont le nouvel essai (History for tomorrow, W.H. Allen, pas encore traduit en français) montre comment le passé peut nous inspirer pour inventer un futur désirable.
Mettre l’écologie à la Une est une gageure que peu relèvent avec autant de succès que le journaliste Hugo Clément. Mais son choix de tendre la main à l’extrême droite fait polémique. L’urgence écologique est-elle soluble dans le programme du RN ? Faut-il vraiment «dépasser les clivages» pour faire avancer la cause ? Et L’écologie a-t-elle «besoin de tout le monde» ? Deux experts répondent.
Le jeune activiste, fondateur de la première Ecole populaire du climat, évoque à l’occasion du Climat Libé Tour à Marseille son envie d’utiliser l’éducation pour «que les premiers concernés s’approprient la question» de l’écologie.
Aïcha Hattab a lancé une association pour réunir les habitants de son quartier et faciliter des actions pour rendre la vie plus facile et saine. Une façon de refuser que l’écologie soit l’apanage des plus aisés.
Féris Barkat est fondateur de l’association Banlieues Climat. Banlieues Climat redonne la parole aux habitantes et habitants des quartiers populaires autour des questions de la crise climatique et écologique.
Après près de dix ans de militantisme chez Greenpeace, Clément Sénéchal, diplômé de de sociologie et de philosophie politique, s’interroge : pourquoi l’écologie essuie-t-elle encore tant d’échecs ? Pour y répondre, l’heure est venue de plonger dans les coulisses d’une “écologie spectacle” en marche depuis les années 1970. Récupérations néolibérales, impasses stratégiques et intellectuelles des ONGs et mouvements de lutte…
Réseau pour une action climatique impactante
Pourquoi ne pas faire de la santé un mot de ralliement des prochaines mobilisations écologiques, plaident les auteurs de cette tribune. Un bon moyen de déjouer la « politique punitive » qui tente de discréditer l'écologie.
Alors que défenseurs des droits de l'Homme et de l’environnement bataillent pour faire reconnaître la nécessité de la désobéissance civile dans les tribunaux, une poignée de relaxes laisse espérer l’avènement d’une jurisprudence plus clémente pour les activistes. 
En septembre 2023, la défenseuse du climat avait été condamnée à trois ans de prison pour évasion fiscale, liée à l’activité de l’ONG Change qu’elle a fondée.
Clément Sénéchal a été pendant plusieurs années chargé de plaidoyer chez Greenpeace France. Dans Pourquoi l’écologie perd toujours, il décrypte les écueils des ONG environnementales ; le culte de l’image, la frilosité politique et un certain rapport au renoncement dont il s’agirait de s’extraire.
Le défenseur hondurien de l'environnement, Juan Lopez, a été assassiné par balle, samedi soir dans le nord-est du pays. Un meurtre fermement condamné par les autorités qui ont promis que "justice" serait faite.
Au moins 196 défenseurs des droits fonciers et environnementaux ont été tués en 2023 pour avoir tenté de protéger la planète, d’après un nouveau rapport de Global Witness publié le mardi 10 septembre. En tout, 2 106 protecteurs de la nature ont été tués entre 2012 et 2023.
Le calendrier révolutionnaire de Reporterre a renommé août. Place au mois d'outarde ! Un mois qui fait l'éloge des penseuses et penseurs du vivant, de l'écosabotage et de la vie simple pour sortir de l’exploitation capitaliste.
Alors que l’extrême droite menace de gagner plusieurs élections régionales allemandes, 1 400 activistes se sont réunis dans un camp climat à Erfurt pour faire le lien entre antifascisme et écologie.
Le collectif «Futuro Vegetal» a aspergé de peinture la façade d’une villa de la star du football Lionel Messi à Ibiza, une action présentée ce mardi 6 août comme une critique de «la responsabilité des riches» dans la crise climatique.
Blocages routiers, occupations, manifestations, ZAD, sabotage d'infrastructures écocidaires... Le mouvement écologiste recourt à des modes d'actions de plus en plus variés, dont l'utilité fait débat. D'après une étude, les actions les plus radicales peuvent être largement soutenues, à condition de bien définir l'adversaire.
Depuis plusieurs années, la désobéissance civile revient sur le devant de la scène, en particulier dans le domaine de l'écologie. Dans l'espace public, prenne place diverses actions contestataires collective, situées à la frontière de la légalité ou en dehors du cadre établi par la loi, qui sont destinées à sensibiliser la population à l'urgence écologique et à faire pression sur les autorités publiques et les grandes entreprises (décrochage de portraits officiels, occupation de banques, jet de soupe sur les œuvres d'art, interruption de manifestations sportives, etc.).
Philosophe et chercheur sur l’histoire du sabotage, Victor Cachard loue l’« efficacité » des récents incendies contre les lignes de TGV. Il estime que la revendication publiée « permet d’engager la bataille des idées ». Victor Cachard est philosophe, auteur de plusieurs livres sur le sabotage et son ancrage dans le milieu écologiste. Il a notamment écrit deux tomes sur l’histoire du sabotage aux éditions Libre.
Depuis 2022, l'interruption d'événements sportifs par des militants climat est devenue une image médiatique récurrente. Pourquoi cette nouvelle forme d'action est-elle investie ? Pour quels résultats ?
Plusieurs organisations dédiées à la décarbonation, se disant « apartisanes », ne donnent aucune consigne explicite pour contrer l’arrivée aux manettes de l’extrême droite. Si, « comme partout dans la société », la dissolution de l’Assemblée a provoqué un certain émoi pour nombre d’associations dédiées à la décarbonation, leur leitmotiv est de se revendiquer « apartisan » — comme l’a écrit l’association la Fresque du climat. Dans un long courriel à ses 80 000 animateurs, elle explique qu’elle ne donnera « aucune (...)
À 20 ans, Féris Barkat, cofondateur de Banlieues climat, est l’un des nouveaux visages des jeunes Français engagés pour l’environnement. Son souhait : permettre aux jeunes des quartiers populaires de s’émanciper par l’écologie. Strasbourg (Bas-Rhin), reportage « Alors, qui se sent prêt à aller parler changement climatique dans les écoles ? » En face de Féris Barkat, professeur du jour, trois mains se lèvent. En cette fin février, une dizaine de formateurs en herbe se sont réunis à Hautepierre, dans l’ouest (...)
La justice cambodgienne a infligé mardi des peines de prison de six à huit ans à dix militants écologistes accusés de complot en vue de commettre des crimes, dans une nouvelle tentative de "museler" l'opposition selon des groupes de défense des droits humains.
Adeptes de blocage de route ou de jet de purée sur des tableaux, les activistes de Letzte Generation, en Allemagne, changent de stratégie. Ils ont décidé de se présenter aux élections européennes. Berlin, correspondance 1er juin, à Leipzig. Quelques flûtistes ont interrompu le meeting du parti libéral (FDP), membre de la coalition gouvernementale. Même soulevée par les forces de police, une activiste continuait son interprétation de la célèbre chanson du film Titanic. « Nous sommes sur un bateau en (...)


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activisme écologie

février 2025

Show Musk go on. Le siège français de Tesla, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), a été ciblé par des militant·es d’Action justice climat (ex-Alternatiba Paris) lors d’une action éclair ce mardi matin.
Plus d’une vingtaine d’organisations réunies au sein de la coalition Hiatus, parmi lesquelles La Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme, estiment, dans une tribune au « Monde », qu’il faut résister au déploiement massif de l’intelligence artificielle, au nom des droits humains, sociaux et environnementaux.
Aux yeux du philosophe Marc Crépon, l’État est violent par essence, et la non-violence utopique : « À l’origine de tout régime politique, il y a toujours de la violence. Pour savoir quelle est, de deux formes de violence, la plus légitime, nous devons en appeler à un principe qui transcende le droit, qui est celui de la justice...

janvier 2025

Selon l’activiste Paul Watson, « on ne peut pas qualifier la protection de l’environnement d’écoterrorisme, ça n’a aucun sens. L’écoterrorisme, c’est ce que font les entreprises de combustibles fossiles et Monsanto. Eux, ils terrorisent l’environnement… » Au-delà de cette mise au point sémantique, le mot « écoterrorisme » a été créé en 1983 par l’écrivain libéral Ron Arnold dans le but de dénoncer les « crimes pour sauver la nature » et fut depuis l’objet de romans et même d’accusations par des hommes politiques. Mais l’usage de la violence est-il toujours injustifié ?
Dans cet échange percutant, nous discutons avec Thomas Wagner, créateur du média Bonpote, reconnu pour ses analyses claires et engagées sur les enjeux climatiques. Ensemble, nous explorons une question brûlante : pourquoi ceux qui défendent la planète sont-ils de plus en plus criminalisés ? 👉 Thomas Wagner, à travers ses articles et prises de position, s’est imposé comme une référence dans le débat climatique, dénonçant à la fois l’inaction des pouvoirs publics et la manipulation des discours médiatiques tout en apportant de la compréhension à la science du climat.

décembre 2024

Militants d’agir. Un projet de loi à l'étude au Sénat italien prévoit une répression tous azimuts de nombreuses formes de contestations sociales et une restriction des libertés publiques, notamment des militant·es climat. Conséquence : une mobilisation d’ampleur de la société civile italienne, qui appelle à manifester à Rome ce samedi 14 décembre.

octobre 2024

Entretien avec le philosophe Roman Krznaric, père du concept de « bon ancêtre » cher à Usbek & Rica, dont le nouvel essai (History for tomorrow, W.H. Allen, pas encore traduit en français) montre comment le passé peut nous inspirer pour inventer un futur désirable.
Mettre l’écologie à la Une est une gageure que peu relèvent avec autant de succès que le journaliste Hugo Clément. Mais son choix de tendre la main à l’extrême droite fait polémique. L’urgence écologique est-elle soluble dans le programme du RN ? Faut-il vraiment «dépasser les clivages» pour faire avancer la cause ? Et L’écologie a-t-elle «besoin de tout le monde» ? Deux experts répondent.
Le jeune activiste, fondateur de la première Ecole populaire du climat, évoque à l’occasion du Climat Libé Tour à Marseille son envie d’utiliser l’éducation pour «que les premiers concernés s’approprient la question» de l’écologie.
Aïcha Hattab a lancé une association pour réunir les habitants de son quartier et faciliter des actions pour rendre la vie plus facile et saine. Une façon de refuser que l’écologie soit l’apanage des plus aisés.
Féris Barkat est fondateur de l’association Banlieues Climat. Banlieues Climat redonne la parole aux habitantes et habitants des quartiers populaires autour des questions de la crise climatique et écologique.
Après près de dix ans de militantisme chez Greenpeace, Clément Sénéchal, diplômé de de sociologie et de philosophie politique, s’interroge : pourquoi l’écologie essuie-t-elle encore tant d’échecs ? Pour y répondre, l’heure est venue de plonger dans les coulisses d’une “écologie spectacle” en marche depuis les années 1970. Récupérations néolibérales, impasses stratégiques et intellectuelles des ONGs et mouvements de lutte…
Réseau pour une action climatique impactante
Pourquoi ne pas faire de la santé un mot de ralliement des prochaines mobilisations écologiques, plaident les auteurs de cette tribune. Un bon moyen de déjouer la « politique punitive » qui tente de discréditer l'écologie.

septembre 2024

Alors que défenseurs des droits de l'Homme et de l’environnement bataillent pour faire reconnaître la nécessité de la désobéissance civile dans les tribunaux, une poignée de relaxes laisse espérer l’avènement d’une jurisprudence plus clémente pour les activistes.