Veille 2.1

OA - Liste OA - Liste

Sélection du moment:

Arthur Keller, ultra réaliste comme d'habitude.
Infinite growth on a finite planet has pushed us into crisis, and this forum tackles the difficult questions and taboo topics: Bursting the fantasy of sustainability based on clean energy transition and arguing for equitable approaches to global population. Pathways forward include a deliberate contraction of the human enterprise and a planned collapse.
l’économie mondiale connaissait déjà de graves problèmes de croissance avant même que le COVID-19 ne frappe, causés indirectement par les problèmes de ressources. Même avant 2020, de nombreux types de ressources, qu’il s’agisse d’eau douce, de produits énergétiques ou de minerais, devenaient de plus en plus difficiles (et coûteux) à extraire. Si le problème n’avait concerné qu’une ou deux ressources, il aurait été possible de faire de la substitution, mais avec plusieurs ressources majeures, c’était impossible. La seule solution a été la contraction.
Le Fonds monétaire international prévoit une contraction de 8,3% du PIB belge cette année, avant une hausse attendue à 5,4% en 2021. Si cette prévision se confirme, la Belgique ferait moins bien que l'Allemagne (-6% du PIB attendu en 2020, +4,2% en 2021) mais mieux que la France (-9,8% en 2020, +6% en 2021). En 2019, le PIB belge a connu une croissance de 1,4%.
En août, l'inflation s'affichait à -0,2% contre +0,4% en juillet, selon une première estimation de l'Office européen des statistiques. C'est la première fois depuis mai 2016 que l'inflation passe en territoire négatif. Les analystes tablaient sur un déclin un peu moindre.
Après un rapide résumé du contexte dans lequel l’étude «Limits to Growth» a été menée, Meadows en rappelle la conclusion principale. Il était indiqué que si les politiques mises en œuvre dans les années 70 persistaient, le monde connaîtrait une croissance jusqu’aux alentours de 2020 et ensuite un déclin. Sur les 13 scénarios développés, c’est celui de «l’overshoot» (dépassement) qui a prévalu. Nous sommes donc au début de la phase de déclin.
Les dernières données de l’impact du Coronavirus sur l’économie sont alarmantes. Au 1er trimestre 2020, le PIB reculait de 5,8%, du jamais-vu depuis 1949. Le monde de la finance et du néolibéralisme vacille. Les prévisions sont plus sombres que jamais, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et Gerald Darmanin alors ministre des Comptes publics annonçaient le 14 mai une prévision d’un recul du PIB de 8%, et une dette publique qui atteindrait le chiffre record
D’après une première estimation par la Banque nationale, l’activité économique en Belgique s’est contractée de 12,2% au deuxième trimestre 2020 par rapport au trimestre précédent. C'est la plus lourde chute depuis le début des statistiques trimestrielles, qui remonte à 1995. Comparé au premier trimestre de 2019, le Produit intérieur brut (PIB) s’est replié de 14,5%. Au premier trimestre, le PIB avait déjà régressé de 3,5% en variation trimestrielle.
Notre espèce humaine vit sur cette Terre depuis environ 15 000 générations. Jusqu’en 1750, il n’y a eu pratiquement aucune croissance du PIB par personne. Pendant 300 000 ans, la population moyenne n’a connu aucune amélioration globale de son bien-être au cours de sa vie. Ce n’est qu’au cours des 15 dernières générations, soit à peine 0,001 % de l’existence de l’humanité sur Terre, qu’il a été accepté et attendu que la vie pour tous s’améliore continuellement et rapidement.
Extrait de la conférence de Jean-Marc Jancovici à AgroParisTech le mardi 24 septembre 2019.


Langue(3/3)
Médias(8/8)
Résultats pour:
contraction

septembre 2023

Arthur Keller, ultra réaliste comme d'habitude.

février 2022

Infinite growth on a finite planet has pushed us into crisis, and this forum tackles the difficult questions and taboo topics: Bursting the fantasy of sustainability based on clean energy transition and arguing for equitable approaches to global population. Pathways forward include a deliberate contraction of the human enterprise and a planned collapse.

mai 2021

l’économie mondiale connaissait déjà de graves problèmes de croissance avant même que le COVID-19 ne frappe, causés indirectement par les problèmes de ressources. Même avant 2020, de nombreux types de ressources, qu’il s’agisse d’eau douce, de produits énergétiques ou de minerais, devenaient de plus en plus difficiles (et coûteux) à extraire. Si le problème n’avait concerné qu’une ou deux ressources, il aurait été possible de faire de la substitution, mais avec plusieurs ressources majeures, c’était impossible. La seule solution a été la contraction.

octobre 2020

Le Fonds monétaire international prévoit une contraction de 8,3% du PIB belge cette année, avant une hausse attendue à 5,4% en 2021. Si cette prévision se confirme, la Belgique ferait moins bien que l'Allemagne (-6% du PIB attendu en 2020, +4,2% en 2021) mais mieux que la France (-9,8% en 2020, +6% en 2021). En 2019, le PIB belge a connu une croissance de 1,4%.

septembre 2020

En août, l'inflation s'affichait à -0,2% contre +0,4% en juillet, selon une première estimation de l'Office européen des statistiques. C'est la première fois depuis mai 2016 que l'inflation passe en territoire négatif. Les analystes tablaient sur un déclin un peu moindre.

août 2020

Après un rapide résumé du contexte dans lequel l’étude «Limits to Growth» a été menée, Meadows en rappelle la conclusion principale. Il était indiqué que si les politiques mises en œuvre dans les années 70 persistaient, le monde connaîtrait une croissance jusqu’aux alentours de 2020 et ensuite un déclin. Sur les 13 scénarios développés, c’est celui de «l’overshoot» (dépassement) qui a prévalu. Nous sommes donc au début de la phase de déclin.
Les dernières données de l’impact du Coronavirus sur l’économie sont alarmantes. Au 1er trimestre 2020, le PIB reculait de 5,8%, du jamais-vu depuis 1949. Le monde de la finance et du néolibéralisme vacille. Les prévisions sont plus sombres que jamais, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et Gerald Darmanin alors ministre des Comptes publics annonçaient le 14 mai une prévision d’un recul du PIB de 8%, et une dette publique qui atteindrait le chiffre record

juillet 2020