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environnement écologie
Alors que nous nous dirigeons vers un abandon en rase campagne des engagements écologiques, l’administration doit-elle résister ?Suppression de l’Ademe, menaces sur l’Office français de la biodiversité (OFB), sabordage de l’Agence Bio. Mais aussi coupes budgétaires dans le soutien aux voitures électriques, la rénovation énergétique des bâtiments avec MaPrimeRénov’, ou encore le fonds vert des collectivités… Tout l’édifice sur lequel l’administration française fondait quelque espoir de « transition » écologique est en train de sombrer,
Déjà marginalisée en France et en Europe depuis l’irruption de la guerre en Ukraine, la défense du climat et de l’environnement se retrouve piétinée dans le chaos géopolitique créé par l’administration Trump.
Ecrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion participe vendredi 21 mars à une des « grandes assemblées » du Monde au festival Nos futurs, autour du thème « Environnement : faut-il faire peur, désobéir, donner envie ? », avec Pauline Boyer, Mathilde Caillard, Léna Lazare et Nabil Wakim.
La LOA de la jungle. Activement soutenu par la droite, le texte du gouvernement est examiné au Sénat jusqu’au 18 février. Pesticides mis à l’honneur, dépénalisation des atteintes à la biodiversité, accélération des projets de mégabassines… de nombreux reculs environnementaux sont défendus, mais très peu risquent d’être réellement appliqués. Vert fait le point.
Plus d’une vingtaine d’organisations réunies au sein de la coalition Hiatus, parmi lesquelles La Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme, estiment, dans une tribune au « Monde », qu’il faut résister au déploiement massif de l’intelligence artificielle, au nom des droits humains, sociaux et environnementaux.
L’hebdomadaire conservateur polonais “Wprost” consacre la une de son édition datée du 3 janvier 2025 à l’Union européenne, qui, à bas bruit, est en train de diluer son Pacte vert sur fond de guerres commerciales et de menace russe.
Dans cet échange percutant, nous discutons avec Thomas Wagner, créateur du média Bonpote, reconnu pour ses analyses claires et engagées sur les enjeux climatiques. Ensemble, nous explorons une question brûlante : pourquoi ceux qui défendent la planète sont-ils de plus en plus criminalisés ? 👉 Thomas Wagner, à travers ses articles et prises de position, s’est imposé comme une référence dans le débat climatique, dénonçant à la fois l’inaction des pouvoirs publics et la manipulation des discours médiatiques tout en apportant de la compréhension à la science du climat.
Plongée au cœur des enjeux environnementaux majeurs de notre époque avec Hélène Grosbois, une voix forte et visionnaire de l’écologie. Dans cet échange sans filtre, on explore les vérités cachées derrière la crise de la biodiversité, les pesticides, et les limites planétaires. Une conversation poignante qui mêle analyse, critique et espoir, pour mieux comprendre pourquoi la destruction du vivant s’accélère et comment inverser la tendance. Découvrez les solutions et réflexions profondes pour repenser notre rapport à la nature et reconstruire un monde durable.
OFB, Ademe... L'État mène une offensive à l'encontre de ses agences environnementales. Elle s'inscrit dans une puissante dynamique mondiale de rejet de l’écologie par les pouvoirs néolibéraux.
2024 fut une année de statu quo et donc de retard pour l'action climatique. Si nous souhaitons qu'il en soit autrement en 2025, plusieurs
L’ancien président américain Jimmy Carter, mort le 29 décembre 2024, a aussi été un pionnier des politiques environnementales et climatiques américaines. Retour sur son mandat (1977-1981).
Ecologie et Politique N° 69/2024. - La plupart des discours sur l'"intelligence artificielle" (IA) tendent à diriger notre attention surtout sur ses prouesses, ses réussites et ses promesses parfois fantasmatiques, certainement pour la rendre plus acceptable. Ils ne disent rien ou presque de son utilité réelle, de ses coûts, de ses dangers, qui sont ainsi minimisés ou voilés, et donc laissés dans l'ombre. C'est sur cette ombre que les textes réunis ici visent à répandre un peu de lumière. En effet, en tant que moyen de renforcement et de complexification du système industriel, l'IA accentue à la fois la déshumanisation, les ravages environnementaux et l'hétéronomie que ce système engendre nécessairement. L'IA réellement existante aggrave dès aujourd'hui la crise écologique et sert à perfectionner des logiques d'accumulation et des technologies de guerre et de contrôle social déjà présentes. Elle est l'outil d'un cybertotalitarisme en marche, qui va se heurter au chaos que provoque son déploiement.
Des données chiffrées sur le traitement médiatique des enjeux environnementaux dans les programmes d’information
Il nous arrive d’entendre cette formule : nos politiques ne sont pas à la hauteur. C’est évident dans le cas de l’écologie, puisque rien ou si peu n’est fait par le gouvernement pour enrayer la machine infernale. Mais sa responsabilité, tout comme celle des multinationales et du fameux 1 %, n’est (presque) plus à prouver. Clément Sénéchal s’attelle ici à comprendre les autres causes, plus discrètes, qui conduisent l’écologie politique à l’échec : celles qui s’enracinent dans son propre camp. Structurellement, l’écologie, fruit de l’environnementalisme, s’est constituée comme une cause des élites.
Le défenseur hondurien de l'environnement, Juan Lopez, a été assassiné par balle, samedi soir dans le nord-est du pays. Un meurtre fermement condamné par les autorités qui ont promis que "justice" serait faite.
L’économiste Maxime Combes déplore que « l’écologie passe à la trappe » dans le budget 2025, qui se distingue par son austérité et pourrait être voté par le RN. Une autre voie, plus émancipatrice, est pourtant possible.
Au moins 196 défenseurs des droits fonciers et environnementaux ont été tués en 2023 pour avoir tenté de protéger la planète, d’après un nouveau rapport de Global Witness publié le mardi 10 septembre. En tout, 2 106 protecteurs de la nature ont été tués entre 2012 et 2023.
L'étrange hypothèse qui structure ce livre est que la seule chose plus dangereuse que la guerre pour la nature et le climat, c'est la paix. Nous sommes en effet les héritiers d'une histoire intellectuelle et politique qui a constamment répété l'axiome selon lequel créer les conditions de la paix entre les hommes nécessitait d'exploiter la nature, d'échanger des ressources et de fournir à tous et toutes la prospérité suffisante.
A partir de ce mardi 27 août, les jeunes de 16 à 25 ans peuvent s’inscrire en ligne pour devenir ambassadeurs du service civique écologique. «Libé» vous explique de quoi il s’agit.
Depuis plusieurs années, la désobéissance civile revient sur le devant de la scène, en particulier dans le domaine de l'écologie. Dans l'espace public, prenne place diverses actions contestataires collective, situées à la frontière de la légalité ou en dehors du cadre établi par la loi, qui sont destinées à sensibiliser la population à l'urgence écologique et à faire pression sur les autorités publiques et les grandes entreprises (décrochage de portraits officiels, occupation de banques, jet de soupe sur les œuvres d'art, interruption de manifestations sportives, etc.).
Nous vivons en excès de production, de consommation. Notre économie du contentement produit ce dont nous n'avons pas vraiment besoin. Or, les dommages sont nombreux pour la planète, pour le règne des vivants, pour l'humanité en tant que famille humaine et pour le bien de chacun.
En 2024, le jour du dépassement est le 1er août, selon l’ONG Global Footprint Network. A compter de cette date, l’humanité prélève plus de ressources que la planète ne peut générer en un an. Natacha Gondran répond à nos questions.
À compter de ce 1er août, l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la Terre peut générer en une année. Ce « jour du dépassement » illustre l’immense pression que les humains infligent continuellement à la planète. Calculée tous les ans par l’ONG Global Footprint Network, la date de ce jour symbolique signifie qu’environ 1,75 Terre serait nécessaire pour couvrir le mode de vie actuel de l’humanité. En d’autres termes, lors des 5 prochains mois, les ressources naturelles consommées par l’activité humaine ne pourront être régénérées par la planète bleue, créant des tensions qui s’accumulent année après année. « Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, actuellement il est possible de consommer plus que ce que la nature régénère, dans la mesure où nous pouvons par exemple couper les arbres plus rapidement qu’ils ne repoussent, surexploiter les stocks existants de poissons, etc. De cette manière, comme en comptabilité financière, on peut dépenser plus que ce que l’on gagne », explique Mathis Wackern
Depuis 2022, l'interruption d'événements sportifs par des militants climat est devenue une image médiatique récurrente. Pourquoi cette nouvelle forme d'action est-elle investie ? Pour quels résultats ?
En se dotant d'un ministère de l'environnement dès 1971 la France a pu paraître pionnière. Mais lorsqu'on se penche sur ses moyens conférés et son incarnation, il y a de quoi relativiser.
Le Pacte vert pourrait être affaibli pour permettre à Ursula von Der Leyen de rester à la tête de la Commission européenne.
« J’ai envie de jeter l’éponge » : de nombreux agents et fonctionnaires de l’environnement se disent très inquiets d’une victoire du RN aux législatives.
Comme chaque matin, Maxime Binet reçoit dans le “Café sans filtre” un invité afin d’évoquer les sujets chauds de l’actualité. Etienne de Callataÿ voit positivement le glissement vers des gouvernements de centre-droit : “J’y vois du positif par rapport à ce qui était redouté au niveau européen et au niveau belge. Du côté francophone, ce glissement vers la droite est tout à fait étonnant même si, au niveau européen, c’est la tendance de ces dernières décennies. La surprise, c’est que la Wallonie participe à ce glissement.”
Ukraine, Gaza, pouvoir d’achat, école, agriculture… Les partis de gauche ont acté la création d’un « Nouveau Front populaire ». Voici les principales mesures contenues dans leur programme.
« L’écologie à la française » conçue par Emmanuel Macron n’a pas de quoi nous rendre fiers, démontre l’auteur de cette tribune. Elle ne respecte pas le droit de la nature face aux intérêts économiques.
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environnement écologie
Alors que nous nous dirigeons vers un abandon en rase campagne des engagements écologiques, l’administration doit-elle résister ?Suppression de l’Ademe, menaces sur l’Office français de la biodiversité (OFB), sabordage de l’Agence Bio. Mais aussi coupes budgétaires dans le soutien aux voitures électriques, la rénovation énergétique des bâtiments avec MaPrimeRénov’, ou encore le fonds vert des collectivités… Tout l’édifice sur lequel l’administration française fondait quelque espoir de « transition » écologique est en train de sombrer,
Déjà marginalisée en France et en Europe depuis l’irruption de la guerre en Ukraine, la défense du climat et de l’environnement se retrouve piétinée dans le chaos géopolitique créé par l’administration Trump.
Ecrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion participe vendredi 21 mars à une des « grandes assemblées » du Monde au festival Nos futurs, autour du thème « Environnement : faut-il faire peur, désobéir, donner envie ? », avec Pauline Boyer, Mathilde Caillard, Léna Lazare et Nabil Wakim.
La LOA de la jungle. Activement soutenu par la droite, le texte du gouvernement est examiné au Sénat jusqu’au 18 février. Pesticides mis à l’honneur, dépénalisation des atteintes à la biodiversité, accélération des projets de mégabassines… de nombreux reculs environnementaux sont défendus, mais très peu risquent d’être réellement appliqués. Vert fait le point.
Plus d’une vingtaine d’organisations réunies au sein de la coalition Hiatus, parmi lesquelles La Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme, estiment, dans une tribune au « Monde », qu’il faut résister au déploiement massif de l’intelligence artificielle, au nom des droits humains, sociaux et environnementaux.
L’hebdomadaire conservateur polonais “Wprost” consacre la une de son édition datée du 3 janvier 2025 à l’Union européenne, qui, à bas bruit, est en train de diluer son Pacte vert sur fond de guerres commerciales et de menace russe.
Dans cet échange percutant, nous discutons avec Thomas Wagner, créateur du média Bonpote, reconnu pour ses analyses claires et engagées sur les enjeux climatiques. Ensemble, nous explorons une question brûlante : pourquoi ceux qui défendent la planète sont-ils de plus en plus criminalisés ? 👉 Thomas Wagner, à travers ses articles et prises de position, s’est imposé comme une référence dans le débat climatique, dénonçant à la fois l’inaction des pouvoirs publics et la manipulation des discours médiatiques tout en apportant de la compréhension à la science du climat.
Plongée au cœur des enjeux environnementaux majeurs de notre époque avec Hélène Grosbois, une voix forte et visionnaire de l’écologie. Dans cet échange sans filtre, on explore les vérités cachées derrière la crise de la biodiversité, les pesticides, et les limites planétaires. Une conversation poignante qui mêle analyse, critique et espoir, pour mieux comprendre pourquoi la destruction du vivant s’accélère et comment inverser la tendance. Découvrez les solutions et réflexions profondes pour repenser notre rapport à la nature et reconstruire un monde durable.
OFB, Ademe... L'État mène une offensive à l'encontre de ses agences environnementales. Elle s'inscrit dans une puissante dynamique mondiale de rejet de l’écologie par les pouvoirs néolibéraux.
2024 fut une année de statu quo et donc de retard pour l'action climatique. Si nous souhaitons qu'il en soit autrement en 2025, plusieurs
L’ancien président américain Jimmy Carter, mort le 29 décembre 2024, a aussi été un pionnier des politiques environnementales et climatiques américaines. Retour sur son mandat (1977-1981).
Ecologie et Politique N° 69/2024. - La plupart des discours sur l'"intelligence artificielle" (IA) tendent à diriger notre attention surtout sur ses prouesses, ses réussites et ses promesses parfois fantasmatiques, certainement pour la rendre plus acceptable. Ils ne disent rien ou presque de son utilité réelle, de ses coûts, de ses dangers, qui sont ainsi minimisés ou voilés, et donc laissés dans l'ombre. C'est sur cette ombre que les textes réunis ici visent à répandre un peu de lumière. En effet, en tant que moyen de renforcement et de complexification du système industriel, l'IA accentue à la fois la déshumanisation, les ravages environnementaux et l'hétéronomie que ce système engendre nécessairement. L'IA réellement existante aggrave dès aujourd'hui la crise écologique et sert à perfectionner des logiques d'accumulation et des technologies de guerre et de contrôle social déjà présentes. Elle est l'outil d'un cybertotalitarisme en marche, qui va se heurter au chaos que provoque son déploiement.
Des données chiffrées sur le traitement médiatique des enjeux environnementaux dans les programmes d’information
Il nous arrive d’entendre cette formule : nos politiques ne sont pas à la hauteur. C’est évident dans le cas de l’écologie, puisque rien ou si peu n’est fait par le gouvernement pour enrayer la machine infernale. Mais sa responsabilité, tout comme celle des multinationales et du fameux 1 %, n’est (presque) plus à prouver. Clément Sénéchal s’attelle ici à comprendre les autres causes, plus discrètes, qui conduisent l’écologie politique à l’échec : celles qui s’enracinent dans son propre camp. Structurellement, l’écologie, fruit de l’environnementalisme, s’est constituée comme une cause des élites.
Le défenseur hondurien de l'environnement, Juan Lopez, a été assassiné par balle, samedi soir dans le nord-est du pays. Un meurtre fermement condamné par les autorités qui ont promis que "justice" serait faite.