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pergélisol

mai 2024

Alors que la COP 28 vient de conclure ses travaux et que le GIEC entame un nouveau cycle, les émissions de gaz à effet de serre demeurent au centre des débats sur les changements climatiques. Diverses zones riches en carbone organique, telles que le pergélisol ou les tourbières, sont affectées par les changements climatiques et contribuent à des émissions qui s'ajoutent à celles des combustibles fossiles. Afin de mieux appréhender les enjeux mondiaux liés à ces phénomènes, nous avons interviewé la Pre Sophie Opfergelt, géologue et maître de recherches FNRS à l'UCLouvain (Institut ELI), à propos de ses travaux sur le pergélisol en Alaska. Nous avons ensuite abordé le thème des tourbières tropicales avec le Pr Suspense Averti Ifo, enseignant-chercheur à ’Université Marien N'Gouab (Brazzaville, République du Congo). En fin de Lettre, l’agenda reprend des événements liés aux changements climatiques et aux activités du GIEC.

avril 2024

Elle travaille à l'interface du monde minéral et du monde vivant. Les travaux de recherche de Sophie Opfergelt, Chercheuse qualifié FNRS à l’Earth and Life Institute de l’UCL, portent sur les réactions à la surface de la terre entre l’eau et les minéraux qui composent les roches. Ces réactions n’échappent pas aux changements liés au réchauffement climatique. Sophie Opfergelt tente de quantifier l’influence des facteurs extérieurs et d’évaluer l’impact de ceux-ci sur les cycles des éléments qui interviennent dans ces réactions. Spécialiste du permafrost ou pergélisol (sol gelé en permanence) elle revient d'une expédition et nous explique concrètement ce qui s'y déroule en ce moment...

mars 2024

La Norvège, qui administre l'archipel, ne veut pas gérer les cadavres enterrés dans le permafrost. Ce sol gelé en permanence empêche les corps de se décomposer et peut préserver des virus pendant des dizaines de milliers d'années. Avant de les voir réémerger avec le dégel…

janvier 2024

Les cratères explosifs géants de Sibérie déconcertent les scientifiques depuis leur découverte. Une nouvelle explication solide appelée « l’effet bouchon de champagne » a été proposée, offrant peut-être l'éclairage tant attendu sur ce mystère arctique.
Des « virus zombies » emprisonnés depuis des millénaires dans le pergélisol arctique pourraient bientôt être libérés et provoquer de nouvelles pandémies.

octobre 2023

Trois chercheuses belges sont actuellement en Alaska pour étudier le permafrost. Cette couche, normalement gelée en permanence, l’est de moins en moins. La géologue, Sophie Opfergelt, professeure à la faculté des bioingénieurs de l’UCLouvain, coordonne cette expédition.

juillet 2023

C’est l’un des endroits les plus mystérieux de la planète, des plus dangereux aussi. Lui, c’est le cratère de Batagaika, immense gouffre thermokarstique d’environ 800 mètres de large et de 100 mètres de profondeur. Situé à 660 kilomètres au nord-est de la ville de Yakutsk en Russie, celui que les habitants de la région ont surnommé les "portes de l’enfer" inquiète, car il ne cesse de s’agrandir.

juin 2023

Depuis début juin, la Sibérie est confrontée à des températures records : le 3 juin, la ville de Kourgan située à l’est de Moscou, près de la frontière avec le Kazakhstan, voyait son thermomètre monter à 38,3 °C. « L’histoire climatique mondiale écrit une nouvelle page incroyable aujourd’hui avec une vague de chaleur extrême en Sibérie », écrivait alors sur Twitter le climatologue Maximiliano Herrera, qui suit les records de températures à travers le monde. Depuis, les records tombent les uns après les autres. Le 7 juin, on relevait 40,1 °C dans la ville de Kljuci, 39,5 °C à Rubcovsk, 39 °C à Volchiha et 38,5 °C à Alejskaja.
Alors que les incendies ravagent toujours une partie des forêts canadiennes, la Sibérie, cette région du nord-est de la Russie, suffoque quant à elle sous des chaleurs inédites. Début juin, le mercure a dépassé plusieurs fois les 40°C. Une mauvaise nouvelle pour la planète, mais une aubaine pour la Russie.
Cette immense région de Russie est en proie à des chaleurs caniculaires. Le mercure a dépassé les 40°C début juin, accentuant un peu plus les risques d’incendies et accélérant la fonte du pergélisol, bombe à retardement pour le climat.

mai 2023

Avec le réchauffement de la planète, les terres glacées du nord de l’Amérique dégèlent. Outre le carbone, elles libèrent un élément plus menaçant à court terme pour les populations et les écosystèmes : du mercure. Reste à savoir en quelle quantité, ce que les scientifiques tentent de déterminer, retrace “Hakai magazine”.

avril 2023

Alors que les experts font état depuis longtemps de la menace posée par la libération de quantités massives de gaz à effet de serre — méthane et CO2 — qui vont s’échapper avec le dégel du pergélisol, une nouvelle étude démontre que des contaminants toxiques de toutes sortes, accumulés depuis des décennies sur des sites industriels dans le Grand Nord, sont également à risque de s’échapper.

janvier 2023

Sous l'effet du réchauffement climatique, le dégel des sols de l'Arctique relâche des pathogènes parfois endormis depuis des dizaines de milliers d'années.
Un virus a été réveillé en laboratoire après 50 000 ans passés dans le permafrost sibérien. Un phénomène qui peut se produire dans la nature suite au réchauffement climatique. Qu’en sait la science ?

décembre 2022

Après plusieurs dizaines de milliers d’années de sommeil, des virus dits « zombies » sont revenus à la vie grâce au dégel du pergélisol de la Sibérie. Cette résurrection s’est faite dans le cadre de travaux menés par des microbiologistes. Or, il ne s’agit pas vraiment d’une bonne nouvelle.

novembre 2022

La Sibérie connaît chaque été une saison des incendies. Toutefois, les brasiers survenus ces dernières années ont atteint des proportions exceptionnelles, les plaçant dans la catégorie des méga-feux. Dans quelle mesure le réchauffement climatique a-t-il contribué à leur apparition ? C’est la question posée par des chercheurs dans une étude parue dans Science ce 3 novembre.

septembre 2022

Ces dernières années chaudes, les vagues de chaleurs s’aventurent jusqu’au pôle Nord. Elles ont apporté des températures excessives de plus de 20 degrés en Sibérie (blog). Les sécheresses inouïes dans ces régions et les foudres de plus en plus fortes provoquent des feux de forêts. Tout cela déclenche la fonte du permafrost, sol boréal gelé depuis des milliers d’années qui contient des débris de plantes anciennes, et d’animaux congelés. Le permafrost (ou pergélisol) est en partie, à certains endroits à moitié composé d’eau gelée. Lorsqu’il dégèle, le sol glisse, s’effondre, et forme des lacs. Il y a des millions de lacs de ce type en Arctique, certains sont récents.
Des «points de bascule» climatiques ne sont pas un lointain horizon. Certains bouleversements majeurs peuvent déjà advenir, et ils seront beaucoup plus probables dès un réchauffement de 1,5°C, selon une nouvelle étude.
Giant ice sheets, ocean currents and permafrost regions may already have passed point of irreversible change
Climate change affects the Arctic and sub-Arctic regions by exposing previously frozen permafrost to thaw, unlocking soil nutrients, changing hydrological processes, and boosting plant growth. As a result, sub-Arctic tundra is subject to a shrub expansion, called “shrubification”, at the expense of sedge species. Depending on the intrinsic foliar properties of these plant species, changes in foliar mineral element fluxes with shrubification in the context of permafrost degradation may influence topsoil mineral element composition. Despite the potential implications of changes in topsoil mineral element concentrations for the fate of organic carbon, this remains poorly quantified. Here, we investigate vegetation foliar and topsoil mineral element composition (Si, K, Ca, P, Mn, Zn, Cu, Mo, V) across a natural gradient of permafrost degradation at a typical sub-Arctic tundra at Eight Mile Lake (Alaska, USA). Results show that foliar mineral element concentrations are higher (up to 9 times; Si, K, Mo for all spec

juillet 2022

Dans ce seizième épisode, mon invitée est Professeure Sophie Opfergelt. Elle m’a emmené dans le grand nord à la découverte du permafrost. Nous avons parlé de notre budget CO2 et de l’impact du permafrost sur celui-ci. Pas de bonnes nouvelles en perspective. Sophie Opfergelt a une license en géologie de la faculté des sciences à l’UCLouvain. Elle a ensuite travaillé en exploitation minière et a enchainé avec une thèse de doctorat en tant qu’aspirante du FNRS mais cette fois en faculté de bioingéniérie. Elle a fait un postdoc à oxford en science de la terre. Depuis 2014, elle est chercheure qualifiée du FNRS et elle a récemment obtenu un financement prestigieux: une ERC Starting Grant pour le projet WeThaw dont on parle dans le podcast.
Dans ce seizième épisode, mon invitée est Professeure Sophie Opfergelt. Elle m’a emmené dans le grand nord à la découverte du permafrost. Nous avons parlé de notre budget CO2 et de l’impact du permafrost sur celui-ci. Pas de bonnes nouvelles en perspective. Sophie Opfergelt a une license en géologie de la faculté des sciences à l’UCLouvain. Elle a ensuite travaillé en exploitation minière et a enchainé avec une thèse de doctorat en tant qu’aspirante du FNRS mais cette fois en faculté de bioingéniérie. Elle a fait un postdoc à oxford en science de la terre. Depuis 2014, elle est chercheure qualifiée du FNRS et elle a récemment obtenu un financement prestigieux: une ERC Starting Grant pour le projet WeThaw dont on parle dans le podcast.
Une équipe scientifique internationale a calculé que les zones gelées en permanence dans l’Arctique ont perdu plus d’un dixième de leur superficie depuis 1850. Des chercheurs, qui ont collaboré avec cette équipe, lancent un appel à diminuer de façon importante les émissions mondiales de GES et à aider les populations locales à participer à la protection des sols touchés

juin 2022

La hausse des températures provoque la fonte des glaces et bouleverse profondément la nature et la vie des hommes.

avril 2022

A l’instar du réchauffement climatique, la fonte du pergélisol reste souvent perçue comme un vieux serpent de mer agité par des écologistes en colère, et l’objet fréquent d’articles alarmistes, sans doute à raison. Car le pergélisol est une véritable bombe à retardement dont le décompte a commencé depuis plus de 20 ans. Si l’incertitude plane sur la progression du phénomène, les dégâts qu’il provoque sont bien réels. Dans le Grand Nord, 4 millions de personnes, leurs villes, leurs économies et leurs territoires font désormais les frais de cette bombe souterraine. Alors que GIEC (Groupe des experts Intergouvernemental sur l’Evolution du climat) a rendu une partie de son rapport sur l’impact du changement climatique, il est grand temps d’envisager des solutions au niveau local et individuel pour freiner le thermostat. Le point sur un phénomène urgent trop souvent survolé.

mars 2022

Researchers from the Northwest Institute of Eco-Environment and Resources of the Chinese Academy of Sciences (CAS) and their collaborators published a high-accuracy and high-resolution permafrost map over the Northern Hemisphere.
Quelques semaines après la publication d'un nouveau rapport du GIEC, une autre étude vient un peu plus assombrir les prévisions climatiques. Des chercheurs assurent que la fonte du permafrost pourrait bientôt franchir un point de non-retour, beaucoup plus tôt que ce que les scientifiques prédisaient jusqu'ici. Or le permafrost, en fondant, pourrait libérer des millions de tonnes de CO2, de méthane et même de mercure, réchauffant encore plus l'atmosphère.
Au nord de l’Europe, les « tourbières à pergélisol » devraient commencer à dégeler d’ici vingt ans, alertent des scientifiques. Ces zones humides emprisonnent des milliards de tonnes de carbone. Un nouveau « point de bascule » pourrait être franchi.

janvier 2022

Le pergélisol, un sol restant gelé plus de deux années d’affilée, couvre 30 millions de km2 sur la planète, dont environ la moitié en Arctique. Il contient le double du CO2 présent dans l’atmosphère et le triple de ce qui a été émis par les activités humaines depuis 1850.
Le dégel du permafrost en Arctique, qui pourrait libérer des quantités phénoménales de gaz à effet de serre, menace des infrastructures locales et plus largement la planète, selon des études publiées cette semaine dans Nature. Le pergélisol, un sol restant gelé plus de deux années d'affilée, couvre 30 millions de km2 sur la planète, dont environ la moitié en Arctique. Il contient le double du CO2 présent dans l'atmosphère et le triple de ce qui a été émis par les activités humaines depuis 1850.