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mai 2024

Encore un rapport accablant sur l’élevage de saumons. Publié le 7 mai dernier par une nouvelle ONG française appelée Seastemik, il accumule les chiffres alarmants sur la filière, dénoncée comme « une bombe écologique et sociale ». Ainsi, Seastemik a calculé que « pour nourrir et élever un seul saumon d’élevage, il faut pêcher jusqu’à 440 poissons sauvages ». Elle rappelle que ces poissons sont prélevés, notamment, au large de l’Afrique de l’Ouest, concurrençant ainsi la pêche de subsistance et participant au « (...)
Cette décision vise à lutter contre la surexploitation des ressources halieutiques, alors que les pêcheurs locaux sont confrontés à la concurrence des navires étrangers.
Alors que va commencer la prochaine assemblée de la Commission des thons de l’océan Indien, l’ONG Bloom publie une analyse comparative entre cette technique industrielle et la pêche à la canne traditionnelle pratiquée aux Maldives.

avril 2024

Bonne nouvelle ! Le gouvernement grecque a annoncé l’interdiction du chalutage de fond dans toutes ses aires protégées d’ici 2030.
La Grèce a annoncé vouloir interdire le chalutage de fond dans ses aires marines protégées d’ici 2030. Une pratique de pêche destructrice, que la France refuse encore de bannir. Une lueur d’espoir pour la Méditerranée ? Lors de la conférence « Our Ocean », qui s’est tenue du 15 au 17 avril à Athènes, la Grèce a annoncé vouloir interdire le chalutage de fond dans ses parcs nationaux d’ici deux ans. Elle prévoit de bannir cette pratique de pêche destructrice de l’ensemble de ses aires marines protégées — qui (...)
Un afflux inhabituel de méduses est en train de modifier le paysage des côtes vénézuéliennes, désertées par les touristes et les proies habituelles des pêcheurs. Certains experts assurent que cette invasion pourrait être la conséquence de l’augmentation des températures marines et de la diminution de la population de leurs prédateurs naturels.

mars 2024

Les océans sont essentiels à notre survie, assurant la moitié de l'oxygène mondial. Savez-vous quelle est sa plus grande menace ?
Des aires marines protégées qui dans les faits sont chalutées de fond en comble. C’est le constat amer du rapport de l’ONG Bloom, publié mardi 26 mars. Alors que l’Union européenne (UE) s’est fixée pour objectif de protéger 30 % de ses eaux d’ici à 2030, dont un tiers strictement, on en est encore loin.
La pêche serait la première responsable de la perte de biodiversité marine. Arrêter de manger du poisson serait alors la meilleure solution.
Vladimir Poutine a entériné, lundi 11 mars, la dénonciation de l’accord permettant depuis 1956 aux pêcheurs du Royaume-Uni d’opérer dans les eaux russes de la mer de Barents. Or, comme le pointe la presse, plusieurs centaines de milliers de tonnes de cabillaud ont été puisées par les Britanniques dans la région arctique l’an dernier.
Le biologiste Ian Gleadall et ses collègues de vingt organismes de recherche ont planché sur la question, et publié une excellente synthèse sur les pêcheries de calmars et de poulpes (1). J’ai étudié 40 pages de texte, et obtenu une réponse de normand : il n’est pas impossible, mais éminemment difficile d’identifier avec certitude ce que j’ai mangé ce midi, ni d’estimer l’empreinte environnementale de mon déjeuner si agréablement caoutchouteux. En effet, comme le notent les auteurs de l’étude «Les produits de la mer sont les denrées alimentaires les plus échangées au monde. […] Ce sont également les nourritures les plus sujettes aux pratiques illégales puisque, après le pétrole, les plus touchés par la fraude». Interrogé par courriel, Ian Gleadall me précise que «plus d’un tiers des produits de la mer sont mal étiquetés. Il peut s’agir d’une véritable erreur d’identification, d’une fraude visant à dissimuler des produits pêchés illégalement ou d’une volonté d’augmenter le prix d’un produit de qualité médiocre
Dans le cadre de son cycle "Ecologie", le Café des Qrieux de l’Université Rurale organise le mardi 5 mars à 18 h 30 à l’Hôtel des Fleurines une conférence-débat sur le thème "transitions : la grande illusion". Elle sera animée par Vincent Mignerot, auteur du livre "L’énergie du Déni – Avons-nous vraiment l’avenir du climat entre nos mains ?"
En contestation à la construction de l’A69 près de Toulouse, des activistes campent depuis plusieurs jours dans des arbres. Ce vendredi 1er mars, les gendarmes ont empêché leur ravitaillement.

février 2024

Les pêcheurs ont retrouvé leurs bateaux ce mercredi 20 février, après un mois de fermeture du golfe de Gascogne qui visait à protéger les dauphins. La mortalité liée aux filets a drastiquement diminué, selon l'observatoire Pelagis.
Phare de la table festive ou du diner sophistiqué mais aberration écologique et gustative, le saumon devenu "poulet de la mer" est en train de se faire rayer de la carte des grandes tables de France.
Une zone voisine des îles Malouines, disputée entre les deux pays, souffre d’une surpêche croissante, qui menace les stocks de poissons et l’environnement. Les tensions diplomatiques empêchent la conclusion d’un accord de réglementation.
La pêche sera donc interdite jusqu’au 1er juin sur une bonne partie de la Mellier, de la Rulles et sur un tronçon de la Semois. Pour rappel 17.000 litres d’huile se sont écoulés d’un site désaffecté d’Infrabel à Marbehan. Une partie de cette huile contient du PCB, un polluant très toxique pour l’environnement. Pour la société de pêche locale, l’impact financier sera énorme puisqu’aucune cotisation ne rentrera dans les caisses cette année. Autre problème : il faudra récupérer les pécheurs qui auront déserté les rives quand l’interdiction sera levée. " C’est un problème qui s’était déjà posé il y a une trentaine d’années lors d’une précédente pollution au mazout provenant de chez Fina", se rappelle Albert Piquard, le secrétaire et trésorier de la société de pêche de Marbehan. "A l’époque, nous avons perdu 20 pécheurs sur 70 et nous avons mis 5 ans pour les récupérer. ".
Vendredi 16 février 2024, le Conseil régional de Bretagne a adopté une feuille de route pêche désastreuse.
Alors que la Compagnie des pêches de Saint-Malo exploite le plus grand chalutier du monde, l'Annelies Ilena, la Bretagne s'apprête quant à elle à voter ce vendredi 16 février sa nouvelle feuille de route sur la pêche. Or, les associations de défense de l'environnement y voient la perpétuation d'une pêche toujours plus industrielle et écologiquement destructrice.
Dans un document que s’est procuré Reporterre, la région Bretagne prévoit une politique pro-pêche industrielle jusqu’en 2027. Un cap « absolument scandaleux », déplorent les associations écologistes.
Surexploitation des stocks de poisson, importantes émissions de CO2 et fragilisation des écosystèmes, voici les impacts du chalut de fond.
Sur les 347 000 tonnes de poissons débarqués en France en 2022, seules 56 % sont issues de la pêche durable, révèle l’Ifremer ce mardi 13 février. Pire, 20 % proviennent encore de la surpêche.

janvier 2024

Surpêche, abrasion des fonds, émissions de CO₂… Une étude rendue publique mercredi 24 janvier analyse, à l’initiative de l’association Bloom, les performances des différentes catégories de flottilles françaises, des plus vertueuses au moins rentables, dans l’Atlantique Nord-Est.
Pique et pêche. Grâce à une nouvelle méthode d’évaluation des impacts des navires de pêche, l’association de défense des océans, Bloom, montre que la pêche industrielle émet plus de gaz à effet de serre, endommage les fonds marins et crée moins d’emplois que la pêche côtière.
La pêche est la première source de destruction de la vie marine. En conséquence, transformer le secteur de la pêche est un enjeu prioritaire
Dans un rapport inédit, l’ONG Bloom révèle que la pêche industrielle est peu performante à la fois sur les plans environnemental, social et économique. Elle reçoit pourtant davantage d’aides publiques.
Cette méthode de pêche décriée à cause des dégâts quasiment irréversibles qu’elle occasionne aux fonds marins est aussi particulièrement émettrice de CO₂, d’après une nouvelle étude.
Le gouvernement étend l’interdiction de pêche pour un mois dans le golfe du Gascogne aux bateaux étrangers et promet des indemnités aux pêcheurs français.
Cette pratique controversée consistant à ratisser les fonds marins libère deux fois plus de dioxyde de carbone que la consommation de carburant des bateaux, révèle une étude publiée ce jeudi 18 janvier. Cela renforce le réchauffement climatique et l’acidification des océans.
Les trois quarts des bateaux de pêche du monde opèrent en catimini, révèle une étude menée par l’ONG Global Fishing Watch en partenariat avec des chercheurs des universités de Duke et du Wisconsin, et publiée le 3 janvier dans la revue scientifique Nature.