Veille 2.1

OA - Liste OA - Liste

Sélection du moment:


Langue(3/3)
Médias(8/8)
Résultats pour:
soutenabilité

mai 2024

Les économistes Jérôme Creel et Mathilde Viennot proposent, dans une tribune au « Monde », qu’un fonds communautaire doté de 65 milliards d’euros par an finance la transition climatique.

janvier 2024

L’objet de cette étude consiste à vérifier si ces deux différentes approches théoriques se confirment et concrétisent ou non dans la pratique, en observant la manière dont différents acteurs publics ont pu se saisir du concept de résilience. Comment la mobilisation de ces concepts influe-t-elle les politiques publiques ? De quelle manière impacte-t-elle l’organisation de l’administration et sa posture vis-à-vis des autres acteurs ? Quels effets a-t-elle sur les politiques connexes, comme les politiques climatiques, le soutien à l’innovation sociale ou encore les pratiques de veille et de prospective ?

août 2023

Des facteurs conjoncturels (inflation, guerre en Ukraine, crise énergétique, etc.) associés à l'urgence climatique conduisent à questionner la perspective d’une exigence de sobriété qui s’étendrait au-delà de l’énergie, de l’eau ou encore du foncier. En donnant écho aux expériences des entreprises qui explorent cette sobriété sur leur chaîne de valeur et en sollicitant un champ diversifié de sources et de connaissances, cette étude prospective se veut une contribution objective à la recherche de solutions pragmatiques par les entreprises dans leur quête de soutenabilité.

décembre 2022

Un concept flou. Apparu dans les années 1980, le développement durable ne s’est jamais défait de cette image qui lui colle à la peau, et a donné lieu à des interprétations et des actions extrêmement variées. À tel point que, quarante ans plus tard, les tensions entre objectifs économiques, environnementaux et sociaux des différentes parties prenantes ne sont toujours pas réglées.

novembre 2022

Dans ce 22ème épisode, j’ai eu la chance de sortir de ma zone de confort et de parler macroéconomie avec Antoine Godin. Le sujet central de notre discussion était la soutenabilité forte. Nous avons approché ce sujet d’abord par l’angle de l’impact sur le PIB du changement climatique pour ensuite parler des vulnérabilités des différents pays à une transition bas carbone. Nous avons également parlé des COP et des fameux CDN (contribution déterminée au niveau national). Antoine Godin est Économiste et Modélisateur, son expertise se concentre sur les liens entre le climat et l’économie. Il est chargé du programme de développement et de suivi de l’outil de modélisation macroéconomique GEMMES. Mis au point par l’AFD, celui-ci intègre les risques économiques et financiers liés aux dérèglements climatiques et à la raréfaction des ressources. Antoine Godin a un diplôme d’ingénieur en mathématiques appliquées de l’Université catholique de Louvain et un doctorat en Sciences économiques de l’université de Pavie (Italie).

septembre 2022

Philosophe et économiste français, Frédéric Lordon est certainement l’un des penseurs les plus importants de la gauche contemporaine. Il est chercheur au Centre de sociologie européenne (CSE)1,2,3 et est directeur de recherche à la section 35 du CNRS. A travers ses écrits il démontre la nécessité de sortir du capitalisme, mais surtout d’imaginer un système économique, écologique et socialement soutenable. Il s’appuie sur les propositions du sociologue Bernard Friot de “salaire à vie” et de caisses économiques pour proposer un projet qui révolutionne la manière de rémunérer les travailleuses et travailleurs et les droits de propriété dans l’économie. Il y ajoute aussi des réflexions stimulantes sur la transition vers ce qu’il n’hésite pas à nommer le “communisme”.

juillet 2022

Nouvelle venue dans la galaxie des idées écologistes, l’économie régénérative mobilise l’imaginaire de la biologie pour suggérer un renouveau et une reconstruction de l’économie humaine, plus en phase avec les cycles de la nature. Mais si le concept peut paraître stimulant et prometteur, il est encore peu stabilisé et déjà soumis à quelques critiques.
Et si l’on changeait les règles du jeu ? Jusqu’à présent, l’ensemble des activités humaines se sont appuyées sur un rapport de prédation à l’égard de la nature. Désormais conscient des limites planétaires, notre monde industrialisé peut-il se repenser au point de voir la finitude des ressources comme un cadre structurant, boussole de notre développement futur ? Pour y parvenir, il nous faudrait alors envisager un mode de vie résolument plus sobre, et des changements culturels majeurs. Mais serait-ce vraiment un problème ? Avec leur ouvrage « Écologie intégrale : pour une société permacirculaire », les chercheurs Christian Arnsperger et Dominique Bourg nous posent les termes de l’équation. Charge ensuite à la société de la résoudre…
L’économie régénérative renvoie à l’idée d’un renouvellement des ressources, mais aussi à une capacité de réparation ou de restauration de la nature (« restorative economy »). Dans un dossier consacré à la biodiversité réalisé il y a quelques années, nous rappelions que l’idée de réparer la nature n’était pas nouvelle, et qu’elle faisait déjà l’objet de nombreuses pratiques dans le domaine de l’ingénierie écologique.
Et si l’économie s’inscrivait dans une forme de relation harmonieuse avec la nature ? Et si cette même économie s’inspirait des cycles du vivant pour réguler son appétit jusqu’à présent si vorace ? Encore faudrait-il pour cela redéfinir ses objectifs, au sein d’un cadre auquel appelle l’idée d’économie symbiotique.

février 2022

En 1972, le rapport Meadows nous alertait déjà sur l’insoutenabilité environnementale de notre régime de croissance du fait des coûts en termes de pollution et d’épuisement accéléré des ressources terrestres induites. Plus de trente ans plus tard, à l’initiative du chercheur en soutenabilité globale, Johan Rockström, 28 spécialistes des sciences environnementales lancèrent un travail de recherche sur la situation écologique globale de la terre se structurant autour du concept de limites planétaires.

novembre 2021

Michel Aglietta, conseiller au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), appelle à la mise en place urgente d’une écologie politique, qui consiste à intégrer les critères de soutenabilité dans les politiques budgétaires et monétaires, la régulation de la finance ou encore la gouvernance des entreprises

juin 2021

Le covid-19, comme toutes les épidémies majeures qui ont affecté l’humanité, bouleverse les sociétés en profondeur. Il amplifie d’autres crises, telle celle de la surémission de gaz à effet de serre. Le modèle anthropogénétique défini par l’économiste « régulationniste » Robert Boyer, la production des êtres humains pour les êtres humains, est aujourd’hui en crise.
Le nucléaire peut-il être classé comme une énergie durable ? Jan Haverkamp, expert pour Greenpeace, a répondu à la question à l’aide de 26 critères de soutenabilité : émissions de CO2, transparence financière, ou encore renforcement de la démocratie.

décembre 2020

Alors que l'on s'interroge sur la soutenabilité de la dette publique, creusée à coup de milliards d'euros de relance, le spectre d'une autre dette, plus grave encore, se dessine : la dette écologique. Pour prospérer, nos économies consomment de la nature, usent des "services écosystémiques" comme on dit dans le jargon. Mais à force d'en extraire les ressources, certains points de rupture ont été atteints, si bien que l'on n'est plus certains aujourd’hui d’être en mesure d’entretenir capital si précieux.

septembre 2020

Vous utilisez tous les deux l’expression « technologies zombies » – mais en deux sens très différents. José, il s’agit d’un concept que tu développes en opposition aux technologies dites « vivantes ». Quant à toi, Nicolas, c’est un concept avec lequel tu es familier du fait de tes objets d’étude. Pourriez-vous brièvement nous préciser le sens et l’origine de cette expression dans le contexte d’usage qui est le vôtre ?

avril 2018

février 2018

La mesure du développement a de tout temps fait l’objet de débats. Ceux-ci ont été relancés par l’accent désormais mis sur la soutenabilité du développement dans un contexte de mondialisation accentuée. Les limites des indicateurs les plus anciens et utilisés sont de plus en plus soulignées. Dès lors de nouveaux indicateurs, souvent plus complexes, sont élaborés pour prendre en compte des facteurs essentiels du développement de nos sociétés tels que l’éducation, la culture et l’environnement.

septembre 2016

La nécessité d'aller "au-delà du PIB" est aujourd'hui largement reconnue [Gadrey et Jany-Catrice, 2012], ce dont témoignent de nombreuses initiatives nationales et locales à travers le monde [Chancel et al., 2014]. ...
L’idée d’un « au-delà du PIB » (« Beyond GDP ») semble désormais bien ancrée dans le paysage intellectuel et politique de la majorité des pays de l’OCDE et d’une frange croissante de pays hors OCDE [Boarini et Mira D’Ercole, 2013 ; NDP Steering Committee, 2013]. La mise en œuvre d’un tel objectif se heurte en revanche à l’absence de modèle alternatif consensuel qui permettrait de donner sens, orientation et cohérence à la nébuleuse des enjeux divers qu’un au-delà du PIB entend intégrer [Cassiers et al., 2011].

juin 2016

Ce rapport est une version synthétique des travaux menés entre juin 2015 et novembre 2016 par la commission thématique nationale Environnement et Soutenabilité de Nouvelle Donne, en préparation des élections 2017. Une soixantaine de personnes, citoyens engagés, ont collaboré au travail d’élaboration de ce train de mesures ambitieux impulsé par Arthur Keller et Laurent Vincent, co-référents de la commission nationale.

mai 2016

Dynamique homme-nature - Effondrement sociétal - Capacité porteuse - Dépassement contre soutenabilité - Inégalités économiques - Pression écologique

octobre 2014

Nous nous questionnons sur la soutenabilité de nos sociétés en contexte de crise systémique. Parviendrons-nous à nous adapter au changement climatique ? Saurons-nous remplacer nos ressources énergétiques, que nous savons limitées, par d’autres, disponibles sur le long terme ? Pourrons-nous dépasser la fin des matières premières pour construire un autre monde, plus sobre, de surcroît plus respectueux de l’environnement ?

février 2013

La croissance économique, celle du PIB, reste le principal critère de performance des nations, mais est de plus en plus contesté. Les auteurs présentent de nouveaux indicateurs, fondés sur des visions alternatives de la « richesse des nations ». Ces indicateurs s’intéressent, selon les cas, au « développement humain », à la « santé sociale », mais aussi à la soutenabilité écologique. Ils tiennent compte de richesses oubliées comme celles que produisent l’activité bénévole ou l’activité domestique, de richesses environnementales en voie d’épuisement ou sacrifiées, ou encore de critères d’inégalités et de pauvreté.