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Laurent Horvath
Donald Trump souhaite que les extractions pétrolières mondiales augmentent afin de diminuer les prix du baril. Une énergie meilleur marché impacterait en effet à la baisse l’inflation et permettrait de réduire les taux d’intérêt pour stimuler la croissance aux États-Unis. Le président américain a donc demandé aux pays pétroliers de l’OPEP de se plier à sa requête. La proposition, à effet ricochet, semble séduisante. Cependant, elle ne résiste pas aux contingences des compagnies pétrolières, des pays extracteurs et des investisseurs.
Les annonces de Donald Trump, en vue d’acquérir les terres du Groenland ou de faire du Canada le 51e Etat des Etats-Unis, interpellent ou font sourire. Est-ce une absurdité de plus à laquelle le monde devra s’habituer durant les quatre années à venir? En réalité, elles signalent surtout que le président américain est très ancré dans la réalité et fera tout pour réussir sa mission de maintenir le rôle de leader des Etats-Unis devant la Chine.
Pétrole L’Agence internationale de l’énergie estime que la demande mondiale de pétrole atteindra un niveau record de 101,7 millions de barils par jour (b/j) cette année, soit +1.9 million b/j par rapport à l’année dernière. On pourra porter les casquettes et T-shirt, j’y étais. La Chine sera à l’origine de près de la moitié de la croissance de la demande mondiale. Pour l’année 2022, les 5 grandes majors privées pétrolières: BP, Shell, Chevron, ExxonMobil et Total annoncent des bénéfices de plus de $200 milliards.
La crise énergétique serait-elle en train de rebrasser les cartes mondiales de la géopolitique? Effets de bord imprévus de la guerre en Ukraine, les préoccupations urgentes en matière de sécurité énergétique de l’Europe diminuent l’accès à l’énergie dans les pays les moins nantis. Avec des budgets illimités, Bruxelles aspire le gaz et le charbon sur les marchés financiers. Ainsi, les pays européens se permettent de débourser sans compter pour acheter du gaz méthane alors que les nations plus pauvres, comme le Pakistan ou le Bangladesh, ne peuvent rivaliser en termes d’imprimantes à billets.
L’accès aux énergies se complique avec la guerre en Ukraine. De plus les distributeurs d’électricité annoncent une hausse de 40 à 70 % du prix du kilowattheure (kWh) pour 2023. A long terme, cette tendance ne semble pas fléchir, mais la volatilité des prix du gaz, du charbon et du pétrole rend toute prédiction compliquée. On fait le point avec Laurent Horvath.
Depuis la première fois depuis 2014, le prix du baril de Brent est passé sur la barre des 90$, pour être précis à 90,39$ à Londres. A New York, il est grimpé sur les 88$. Il est à noter que l’année dernière, à la même époque, il ne fallait que 55 billets de 1 dollar pour acquérir les 159 litres d’un baril. Imaginez, un litre de pétrole moins cher qu’un litre de Coca-Cola.
De plus en plus de publications d’études scientifiques dévoilent de larges fuites de méthane lors de la production, le transport et la combustion du gaz de schiste aux USA, au point que de nombreuses villes américaines ont interdit, pour des raisons climatiques, l’utilisation du gaz naturel pour le chauffage et la cuisine.