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Après qu’un groupe d’agriculteurs, liés à la FNSEA, a muré, le 28 novembre, l’entrée de l’Inrae, à Paris, un collectif de plus de 240 chercheurs souligne, dans une tribune au « Monde », que des transitions radicales sont nécessaires et que la recherche doit rester indépendante pour faire face aux enjeux monumentaux du XXIᵉ siècle.
Le dérèglement climatique induit une hausse des risques d’incendies à des niveaux inédits, ce qui menace des zones jusque-là épargnées. Les feux de forêts qui concernent des surfaces importantes (plus de 20 ha) - historiquement concentrés sur le pourtour méditerranéen et la Corse, la Gironde, les Landes et le Lot et Garonne - vont s'étendre à de nouvelles régions dans les années à venir. Ainsi, le Haut-Languedoc, les Causses, les Cévennes et les Monts d’Ardèche, l’arrière-pays provençal, les 2/3 nord des Landes et une partie de la Dordogne sont concernés par cette expansion. À cette expansion géographique s’ajoute l’intensification des grands feux (plus de 100 ha) aussi bien dans le Sud-Ouest que dans le Sud-Est.
Le chercheur Simon Fellous et 26 de ses collègues de l’Inrae ont déposé une candidature collective à la présidence de cet institut de recherche agricole. Ils défendent, explique-t-il, un organisme au service de la science et pas de l’agro-industrie. Mise à jour le 18 juillet à 14 h 45 avec les réponses de l’Inrae. L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), principal institut français de recherche agricole, est-il irrémédiablement voué à l’agriculture (...)
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Grâce à une nouvelle méthode d’analyse d’images satellitaires, une équipe internationale de recherche coordonnée par le CEA et INRAE a cartographié pour la première fois les évolutions annuelles de la biomasse forestière mondiale entre 2010 et 2019. Les scientifiques ont découvert que les forêts boréales et tempérées sont devenues les principaux puits de carbone au niveau mondial. Les forêts tropicales, plus anciennes mais dégradées, notamment par la déforestation, les feux et les sécheresses, sont désormais presque neutres en carbone. Leurs résultats, publiés dans Nature Geoscience, soulignent l’importance de mieux tenir compte des jeunes forêts et des dégradations forestières dans la mise au point des modèles de prédiction de puits de carbone pour mieux anticiper les politiques d’atténuation du changement climatique.
Sophie Riley enseigne le droit à l’Université de technologie de Sydney (Australie). Ses recherches portent sur le droit de l’environnement, le droit de l’animal et l’éthique. Experte internationalement reconnue dans ces domaines, elle a publié The Commodification of Farm Animals [La marchandisation des animaux d’élevage] (Springer, 2022)1. L’ouvrage, que Sesame résume ci-dessous, retrace l’histoire des réglementations sanitaires qui ont façonné le commerce international, en examinant, au passage, le rôle des experts vétérinaires au niveau mondial. En substance, S. Riley interroge le paradigme même de « bien-être animal » dans les systèmes de production : ses fondements sont-ils si éthiques ?
En 2007, lors du Grenelle de l’Environnement, Lionel Vilain négociait pour France Nature Environnement (FNE) au sein du comité opérationnel qui devait définir les contours du label « Haute Valeur Environnementale (HVE) ». Les débats et contestations y furent très vifs. Ils ne le sont pas moins aujourd’hui dans la sphère publique : un collectif d’associations et le Synabio viennent de saisir le Conseil d’Etat, dénonçant une « tromperie »1. Sesame revient sur l’évolution du label quinze ans après son élaboration, avec l’un de ses concepteurs.
À la différence de ce qui est fait pour les milieux aquatiques et l’atmosphère, la surveillance de la contamination des sols par les pesticides n’existe pas à l’échelle du territoire. Or des travaux récents de chercheurs INRAE, en collaboration avec l’université de Bordeaux, montrent qu’un grand nombre de substances, en quantité importante, y persistent sous forme de résidus. Des résultats parus dans la revue Environmental Science & Technology.
Des niveaux alarmants de pesticides dans les sols et les vers de terre - une large contamination de l’environnement par plusieurs molécules
Un consortium international de plus de 70 scientifiques vient de publier un article qui alerte sur les menaces que fait peser le dérèglement climatique sur les insectes, piliers du bon fonctionnement des écosystèmes. La synthèse parue dans la revue Ecological Monographs fait directement écho aux avertissements du GIEC sur les risques liés à l'augmentation rapide des températures moyennes du globe et l’intensification des événements extrêmes. Les scientifiques expliquent que si aucune mesure n'est prise, nous réduirons considérablement et définitivement notre capacité à construire un avenir durable basé sur des écosystèmes sains et fonctionnels. L’article formule plusieurs recommandations clés à adopter pour aider les insectes face au changement climatique.
Une équipe internationale d’une centaine de scientifiques, coordonnée par INRAE, le CNRS et l’Université d’Alicante (Espagne), a mené une première étude mondiale afin d’évaluer l’impact du pâturage sur les écosystèmes arides de la planète, où se situent 78 % des parcours. Leurs résultats, publiés le 24 novembre dans la revue Science, montrent que le pâturage est bénéfique sous des climats relativement froids, et dans des zones géographiques montrant une forte biodiversité animale et végétale. A l’inverse, ces effets deviennent largement délétères dans les régions plus chaudes de la planète et pauvres en biodiversité. Les conclusions de cette étude peuvent contribuer à développer une gestion plus durable des pâturages, ainsi qu’à établir des actions de gestion et de restauration efficaces visant à atténuer les effets du changement climatique et de la désertification.
L’écotoxicologie étudie le devenir des contaminants chimiques dans l’environnement et leurs effets sur le vivant. Elle constitue une discipline dont les contours ont évolué à la faveur de réflexions récentes et dans laquelle INRAE joue un rôle de premier plan. Explications.
Lors d’une cérémonie de remise de diplômes, huit jeunes d’AgroParistech ont critiqué très vivement leur formation et « les jobs destructeurs » qui leur sont offerts. Créant un malaise dans la corporation des Agros et soulevant des questions beaucoup plus larges sur la place des ingénieurs dans la société et même sur l’agriculture, le vivant…
Jean-Marc Touzard, directeur de recherche à l’INRAE (Institut National de Recherche Agronomique), revient pour EURACTIV sur les perspectives d’évolution des indications géographiques et appelle à intégrer au cahier des charges des stratégies d’atténuation des perturbations climatiques.
Impact des phytosanitaires : l'Inrae et l'Ifremer dressent un vaste état des lieux des connaissances
(05/05) - Nadia GorbatkoPendant deux ans, une cinquantaine d'experts ont étudié la littérature scientifique pour faire le point sur les impacts des produits phytopharmaceutiques sur les écosystèmes. Le bilan est inquiétant, mais des solutions existent pour l'améliorer.
Dans le cadre du programme Ecophyto II+, les ministères en charge de la transition écologique, de l’agriculture et de la recherche ont confié en 2020 à INRAE et l’Ifremer le pilotage d’une expertise scientifique collective sur les impacts de ces produits sur la biodiversité et les services écosystémiques, depuis leurs zones d’épandage jusqu’au milieu marin, en France métropolitaine et en Outre-Mer. Les conclusions de cette expertise, présentées ce 5 mai lors d’un colloque public, confirment que l’ensemble des milieux terrestres, aquatiques et marins – notamment côtiers – sont contaminés par les produits phytopharmaceutiques. Des impacts directs et indirects de ces substances sont également avérés sur les écosystèmes et les populations d’organismes terrestres, aquatiques et marins. La contamination tend néanmoins à diminuer pour les substances interdites depuis plusieurs années. Ces travaux mettent aussi en avant des besoins de recherche complémentaires pour mieux quantifier l’impact de ces produits sur l’envi
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Une synthèse bibliographique met en évidence les mécanismes d'action du glyphosate et des herbicides à base de glyphosate sur la fertilité mâle et femelle sur les animaux modèles et chez les humains.
Les niveaux d’oxygène des lacs situés dans les zones de climat tempéré déclinent rapidement, plus vite que dans les océans. Le changement climatique est la principale cause de cette tendance depuis au moins quatre décennies qui menace la biodiversité et la potabilité des lacs d’eau douce.
Que dit la philosophie de notre manière de gérer épizooties et zoonoses ? Questions et réponses avec Virginie Maris, qui signait récemment « La Part sauvage du monde. Penser la nature dans l’anthropocène ». À rebours des conceptions fondées sur la cohabitation harmonieuse entre animaux sauvages et activités humaines, elle prône une approche plus inconfortable invitant à prendre au sérieux, quand il s’impose, le repli stratégique.
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De quoi ont peur les chercheurs et ingénieurs de l'Inrae ? De quoi ont peur les agriculteurs productivistes ? De quoi ont peur ceux qui ne voient pas que l'élevage industriel est condamné à moyen terme ? Voudraient-ils imposer un mode de vie dont les jeunes générations ne veulent pas ?
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il y a près d’un an nous instruisions la question de la collapsologie, tout d’abord à travers ses mots puis sous l’angle de sa réception par le public. Place à la critique, avec cet article pointant les failles et les paradoxes de cette prétendue « science de l’effondrement ». Un feuilleton en quatre épisodes, par Pierre Sersiron et Tanguy Martin ...
L’intérêt de la diversité génétique des animaux d’élevage n’est plus à démontrer (voir ici). Cependant, nombre de races ou de populations anciennes sont dites « orphelines » et, par conséquent, menacées de disparition. L’association FERME (Fédération pour promouvoir l’Elevage des Races domestiques MEnacées) s’attache à les faire connaître pour que des éleveurs, eux-mêmes constitués en associations, puissent les sauver, à l’aide d’autres partenaires.
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