Articles

OA - Liste

Listes : Récents20202021202220232024

Une de ObsAnt

2024

Avec la campagne électorale pour le scrutin de ce 9 juin, revient le mantra « Non à l’écologie punitive ». Cela colle au ressenti de groupes sociaux divers, c’est repris en chœur, en mode bashing des politiques dites vertes. Or, s’il est une critique à adresser aux participations des écologistes à la législature qui se termine, c’est bien l’inverse.
Nous avons demandé à 380 climatologues de renom ce qu’ils pensaient de l’avenir… Ils sont terrifiés, mais déterminés à continuer à se battre. Exclusif : Une enquête menée auprès de centaines d’experts révèle une image terrifiante de l’avenir, mais ils préviennent que la lutte contre le changement climatique ne doit pas être abandonnée.
Voor het eerst sinds het pre-industriële tijdperk (1850-1900) is de beroemde drempel van +1,5°C bereikt of bijna bereikt (+1,48°C gerapporteerd door Copernicus (*) op wereldschaal, waardoor het vorige record (2017) van +0,17°C is verbrijzeld. Sinds juli 2023 breken de temperaturen bijna elke dag vorige dagrecords, met anomalieën op wereldschaal die in de afgelopen maanden soms +2°C bereikten. Tot slot heeft de stijging van de zeespiegel in 2023 een ‘sprong voorwaarts’ gemaakt, met een stijging van bijna een factor twee ten opzichte van voorgaande jaren. Deze versnelling van de zeespiegelstijging is niet te wijten aan het plotselinge smelten van de poolkappen, maar aan de thermische uitzetting van de oceanen, die in 2023 ‘plotseling’ opwarmden. In de Noord-Atlantische Oceaan steeg de oppervlaktetemperatuur bijvoorbeeld met +0,4°C ten opzichte van 2022, terwijl die in de periode 2020-2022 nauwelijks was veranderd. Maar waarom is de temperatuur van de oceanen zo sterk gestegen, meer bepaald in de noordelijke Atl
Pour la première fois depuis l’aire préindustrielle (1850-1900), le fameux seuil de +1.5°C a été atteint ou presque (+1.48°C signalé par Copernicus (*) à l’échelle globale pulvérisant le précédent record (2017) de +0.17°C. Depuis juillet 2023, c’est en fait tous les jours ou presque que la température bat les précédents records journaliers avec des anomalies à l’échelle globale atteignant parfois les +2°C ces derniers mois. Enfin, la hausse du niveau des mers a fait un « bon » en 2023 en augmentant de presque un facteur deux par rapport aux précédentes années. Si une telle accélération de la hausse du niveau marin a été observée, ce n’est pas à cause d’une fonte subite des calottes polaires mais, à cause de l’expansion thermique des océans qui se sont « subitement » réchauffés en 2023. En Atlantique Nord par exemple, la température de surface a augmenté de +0.4°C par rapport à 2022 alors qu’elle n’avait quasiment plus évolué sur la période 2020-2022. Mais pourquoi un tel emballement des températures des océan
Un mois de plus, un nouveau record de chaleur à l’échelle mondiale qui laisse les climatologues perplexes, espérant qu’il s’agit d’un phénomène lié à El Niño et non d’un symptôme d’une santé planétaire plus mauvaise que prévu. Les températures à la surface du globe en mars étaient supérieures de 0,1 °C au précédent record pour ce mois, établi en 2016, et de 1,68 °C à la moyenne préindustrielle, selon les données publiées mardi par le Copernicus Climate Change Service.
ObsAnt.eu Le dimanche 9 juin 2024, se dérouleront les élections européennes, fédérales et régionales belges. L’Observatoire de l’Anthropocène souhaite contribuer à la participation citoyenne aux di…
Traduction - Une hausse surprenante des températures à la surface de la mer suggère que nous ne comprenons peut-être pas à quelle vitesse le climat change.
Ma compagne et moi avons une petite boutique bio depuis 2002. Nous y proposons des vêtements, de l’alimentation et de l’artisanat local ou du sud. Le 25 janvier dernier, nous avons participé à une rencontre entre des acteurs du monde paysan et d’autres acteurs de la société civile. Nous avons envoyé aux personnes de nos réseaux, aux client·es de notre magasin, un résumé de cette rencontre. Nous avons contacté quelques magasins bio que nous connaissons pour leur demander de relayer l’information auprès de leur client·es également. Trois d’entre eux l’ont déjà fait. Le résumé que nous avons envoyé se trouve ci-dessous.
Jonathan Watts Traduction Deepl Josette – The Guardian - Le mois de février est en passe de battre un nombre record de records de chaleur, selon les météorologues, car le réchauffement climatique d’origine humaine et le phénomène naturel El Niño font grimper les températures sur terre et dans les océans.
Traduction - Le système critique des courants de l’océan Atlantique montre des signes précoces d’effondrement, ce qui a incité les scientifiques à lancer un avertissement. Selon un nouveau rapport, un système crucial de courants océaniques pourrait déjà être sur le point de s’effondrer, ce qui aurait des conséquences alarmantes sur l’élévation du niveau de la mer et sur le climat mondial, entraînant une chute spectaculaire des températures dans certaines régions et une hausse dans d’autres.
Lecture : Dès les premiers mots le challenge est posé. L’auteur nous propose un autre regard sur l’histoire des énergies. Et cela commence par l’évocation de l’évolution des consommations de chaque ressource énergétique, dans l’ensemble de leurs usages.
Traduction - C’est une exclusivité : La réunion a eu lieu quelques jours après que BP a annoncé des bénéfices records, alors que les ménages devaient faire face à des factures d’énergie élevées.
Selon les chercheurs, la production actuelle détruit plus de valeur qu’elle n’en crée en raison des coûts médicaux et environnementaux.
Réagissant à la présence de viandes de toutes origines dans les grandes surfaces, un ministre régional wallon vient de déclarer ceci, : « On m’a rapporté les faits et cela montre qu’il y a encore du boulot. Cela me renforce dans le fait qu’il faut un contrôle effectif de l’entrée de produits sur notre marché. Il faut une démarche qui permette de privilégier les produits européens mais il faut aussi que les commerces fassent le choix de la proximité. Je comprends l’éleveur qui habite à un jet de pierre de lieux de distribution et qui voit que la viande a traversé la moitié de la planète pour arriver jusqu’ici. C’est un non-sens d’un point de vue économique et environnemental. » C’est cette analyse qui l’amènerait à refuser (à vérifier le moment venu) le projet de Traité Mercosur.
Depuis la dernière campagne électorale (26 mai 2019) les espoirs du mouvement climat de voir émerger des relais politiques efficaces se sont effondrés. Les activistes qui, courageusement, continuent d’essayer d’imposer l’écocide et le climat dans les agendas médiatiques ne peuvent que le constater : l’ensemble des partis composant les actuelles majorités sacrifie l’avenir des générations futures sur l’autel des théories de la croissance à tout prix.
Au 1er siècle de notre ère, le philosophe romain Sénèque (en latin Lucius Annaeus Seneca) observe le début de la désintégration de l’Empire romain. Ce processus ne s’achèvera que quelques siècles plus tard mais il était déjà évident pour ceux qui étaient prêts à regarder au-delà de la surface de l’Empire encore puissant.
Chaleur record, émissions record, consommation record de combustibles fossiles. Un mois après la Cop28, le monde est plus éloigné que jamais de ses objectifs collectifs en matière de climat. Selon des recherches récentes, la « crise comportementale » de l’homme, terme inventé par une équipe interdisciplinaire de scientifiques, est à l’origine de tous ces problèmes.
James Hansen affirme que la limite sera dépassée « à toutes fins utiles » d’ici au mois de mai, bien que d’autres experts prévoient que cela se produira dans les années 2030. Le seuil convenu au niveau international pour empêcher la Terre d’entrer dans une nouvelle ère de surchauffe sera « dépassé à toutes fins utiles » en 2024, a prévenu celui que l’on appelle le parrain de la science du climat. James Hansen, l’ancien scientifique de la Nasa à qui l’on doit d’avoir alerté le monde sur les dangers du changement climatique dans les années 80, a déclaré que le réchauffement planétaire causé par la combustion des combustibles fossiles, amplifié par le phénomène climatique El Niño qui se reproduit naturellement, fera grimper d’ici au mois de mai les températures jusqu’à 1,7 °C (3 °F) au-dessus de la moyenne enregistrée avant l’industrialisation.
Fin décembre passé est apparu une offre électorale peu conventionnelle, le parti Blanco ...
Telle est la rengaine qui se rappelle à moi très souvent. Elle me permet d’avoir un référentiel qui me paraît – jusqu’à preuve du contraire – ajusté afin de déceler l’important du futile, l’information du bruit, l’intelligence parmi la stupidité, celles et ceux qui entretiennent le déni des autres, etc. C’est en quelque sorte une boussole nourrie par une vision large et systémique de l’état du réel.

2023

Paul Blume Fin des années 70, début des années 80, les mouvements anti-missiles animent les débats sur les risques liés au déploiement d’armes nucléaire spécifiques, susceptibles d’être réellement …
Raphaël Goblet Eco-Conseiller chez Les Joyeux Résistants ; Administrateur de L’Ardoise, Monnaie Locale ; Animateur & Conférencier ; Organisateur d’événements ; Auteur, compositeur, interp…
Plus d’un millier de scientifiques spécialistes du climat exhortent le public à devenir des activistes Nous avons besoin de vous », déclare Scientist Rebellion, qui comprend les auteurs des rapports du GIEC sur les changements climatiques, alors que les diplomates se réunissent dans le cadre de la Cop28.
Le mouvement citoyen « Sauvegardons Neerpede » s’oppose au projet d’étang naturel de baignade sur l’un des 3 principaux étangs du Parc des Etangs de Neerpede, à Anderlecht. Le 6 décembre 2021, le ministre bruxellois de l’Environnement Alain Maron a convoqué la presse pour annoncer la création du premier étang de baignade à Neerpede en 2024. Bruxelles-Environnement venait de publier une étude de faisabilité de transformation des étangs Mayfair et Moyen en un étang naturel de baignade, et d’indiquer lequel serait le plus approprié à cette activité. C’est l’étang Moyen qui a été retenu.
Il conduit droit vers le Mur. Elle alerte. Les enfants, à l’arrière, n’éprouvent pas dans leur chair la gravité de la menace. Elle demande …
reprise d’un post de Thomas Wagner – Bon Pote – sur Linkedin Pour la première fois, la planète Terre aurait franchi le 17 novembre la barre des +2°C de réchauffement mondial, par …
Lorsque Rishi Sunak a accordé 27 nouvelles licences en mer du Nord cette semaine, il ne pensait pas à la survie du monde vivant. Le voyez-vous déjà ? L’horizon des systèmes terrestres – le point où nos systèmes planétaires basculent dans un nouvel équilibre, hostile à la plupart des formes de vie ? Je pense que oui. L’accélération soudaine des crises environnementales que nous avons connue cette année, associée à l’inutilité stratégique des puissants gouvernements, nous précipite vers le point de non-retour.
Odile Bury Reprise d’un post FaceBook parut le 16 octobre 2023 : En ces temps de crises environnementales et climatiques et avec le sentiment d’urgence grandissant qui est le mien, je suis dans l’incapacité de poursuivre mon mandat d’Echevine de manière acceptable. Alors que, comme tous les niveaux de pouvoir, nous sommes appelés dans notre commune à mettre en place un plan climat*, chaque semaine m’amène à participer à des décisions qui augmentent notre empreinte écologique et la quantité de gaz à effet de serre que nous rejetons dans l’atmosphère plutôt que les diminuer.
Les images sont cliquables Priorité à la Vie Hésitations Croissance à tout prix
Michael Mann, de l’université de Pennsylvanie aux États-Unis, fait partie des climatologues les plus en vue depuis qu’il a publié, en 1999, le célèbre graphique en forme de crosse de hockey, qui montre comment les températures mondiales ont grimpé en flèche au cours du siècle dernier. Pour comprendre la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, Michael Mann a remonté l’histoire du climat de la Terre afin d’avoir une vision plus claire de notre avenir potentiel. « Nous disposons d’une période de 4 milliards d’années dont nous pouvons tirer des enseignements », a-t-il déclaré dans une interview au Guardian.
Si l’on peut comprendre que la mécanique complexe des attributions des conférences internationales implique parfois de drôles de contradictions, de sérieuses questions commencent à déranger les militantes et militants de la cause climatique.
Laurent Lievens, sociologue, psychomotricien, ingénieur, chargé de cours Helha-CESA, UCLouvain (ESPO) et contributeur pour la Fondation Edgar Morin. Voir  Article publié précédemment dans Cent…
Le philosophe Frédéric Lordon, grand discipline du philosophe Baruch Spinoza, a poursuivi sa réflexion sur les affects qui règlent les relations humaines, la société, la politique et le fonctionnement de l’Etat. En politique, chacun, chaque camp, chaque parti, cherche à affecter le reste du corps politique afin de le mobiliser, de le mettre en mouvement, dans une direction souhaitée, préférée. Les mots prononcés par les « leaders d’opinion », politiciens, les intellectuels, les activistes, les citoyens, les artistes, dans leurs discours, débats, œuvres d’art nous affectent plus ou moins intensément et nous mettent en mouvement. Les idées, en ce sens, gouvernent le monde, ...
Reprise d’un post sur LinkedIn de Martin Francois Dans ce nouvel article, les auteurs montrent qu’il faudra, au rythme actuel, 220 ans pour réduire de 95% les émissions de CO2 des pays …
les scientifiques du climat sont horrifiés et exaspérés par les prévisions mondiales. Par 7 experts du Climat - Alors que l’hémisphère nord brûle, les experts ressentent une profonde tristesse – et du ressentiment – en redoutant ce qui attend l’été australien. Le Guardian Australia a demandé à sept éminents climatologues de décrire ce qu’ils ressentent alors qu’une grande partie de l’hémisphère nord est engloutie par des vagues de chaleur torrides et qu’un certain nombre de records climatiques terrestres et océaniques mondiaux sont battus.
le scientifique qui a tiré la sonnette d’alarme sur le climat dans les années 80 annonce le pire pour l’avenir. James Hansen, qui a témoigné devant le Congrès sur le réchauffement de la planète en 1988, affirme que le monde s’approche d’une « nouvelle limite climatique ».
Une opinion d’Alain Cornet, Grand-Maître du Grand Orient de Belgique, Daniel Menschaert, Grand-Maître de Fédération belge de l’ordre maçonnique mixte international du Droit-Humain, Léon Gengoux, Grand Maître de la Grande Loge de Belgique, Raymonda Verdyck, Grande-Maîtresse de la Grande Loge Féminine de Belgique et Jan Vanherck, Président de la Confédération de Loges Lithos
Si l’été est le moment du recul et de la réflexion, je suis, en vérité, pétrifié. Nous sommes face à des défis environnementaux existentiels, dont les conséquences sociales, économiques, migratoires et militaires sont d’une envergure qui nous dépasse. Cette réalité se conjugue à une anxiété sociale, qui reflète la dualisation croissante de la société. Car, ne l’oublions pas, bon pays, mauvais pays développé, la part de la population qui est sous le seuil de pauvreté dépasse 25 %. Et c’est honteusement un problème de riches, puisque 10 % de la population mondiale vit dans l’extrême pauvreté.
Le pic de plutonium dans les sédiments des lacs canadiens marque l’aube d’une nouvelle ère où l’humanité domine la planète. Les scientifiques ont choisi le site qui représentera le début de l’ère de l’Anthropocène sur Terre. Il marquera la fin de 11 700 ans d’un environnement planétaire stable dans lequel l’ensemble de la civilisation humaine s’est développée et le début d’une nouvelle ère, dominée par les activités humaines. Le site est un lac d’effondrement situé au Canada. Il abrite des sédiments annuels présentant des pics clairs dus à l’impact colossal de l’humanité sur la planète à partir de 1950, du plutonium provenant des essais de la bombe à hydrogène aux particules issues de la combustion des combustibles fossiles qui ont arrosé le globe.
Les incendies de forêt qui font rage dans la province du Québec, au sud-est du Canada, sont sans précédent. Un printemps chaud et sec a permis au petit bois de s’accumuler et les orages du début du mois de juin ont allumé l’allumette, intensifiant de manière spectaculaire la saison des incendies de 2023. En se propageant vers le sud, la fumée a engendré un ciel apocalyptique dans le nord-est des États-Unis et a placé plus de 100 millions de personnes en état d’alerte concernant la qualité de l’air, plaçant la ville de New York en tête du classement mondial des villes dont l’air est le plus pollué.
Partout dans le monde, les forêts tropicales humides se transforment en savane ou en terres agricoles, la savane s’assèche et se transforme en désert, et la toundra glacée fond. En effet, des études scientifiques ont désormais enregistré des « changements de régime » de ce type dans plus de 20 types d’écosystèmes différents, où des points de basculement ont été franchis. Dans le monde entier, plus de 20 % des écosystèmes risquent de changer de régime ou de s’effondrer. Ces effondrements pourraient se produire plus tôt qu’on ne le pense. L’homme soumet déjà les écosystèmes à de nombreuses pressions, que nous appelons « stress ». Si l’on ajoute à ces pressions une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat, la date à laquelle ces points de basculement sont franchis pourrait être avancée de 80 %.
Chaque élection rencontre le risque d’une émergence de partis d’extrême-droite, ce phénomène a pu s’observer ces dernières années à travers toute l’Europe… et la Belgique n’est pas épargnée. Mais au-delà de cette menace directe, chaque échéance électorale se confronte à la propagation de discours populistes, d’idées mettant à mal nos démocraties, et ce jusqu’au cœur de partis dits « classiques ». Et puis il y a les citoyen·ne·s, parfois enthousiastes ou engagé·e·s, mais souvent désillusionné·e·s d’une représentation politique dans laquelle ils et elles ne se reconnaissent pas, d’un système qui laisse un sentiment d’impuissance. C’est dans ce contexte que les Territoires de la Mémoire relanceront la campagne de sensibilisation Triangle Rouge, et au cœur de celle-ci, le projet Porte-Voix !
George Monbiot Source : The Guardian – Traduction Deepl – Josette À mesure que la politique climatique s’affaiblit, les conditions météorologiques extrêmes s’intensifient et…
Et si on mettait en pratique la #décroissance ? Que l’on soit pour ou contre la décroissance, il faut admettre que les idées portées par les décroissants questionnent les indivi…
Durant la législature du Parlement européen qui se termine, de la crise Covid à la guerre en Ukraine, sans oublier la gestion des aspects énergétiques, s’est confirmé un constat aujourd’hui sans appel : il n’y aura pas de découplage entre Produit Intérieur Brut (PIB) et écocide. Progression du PIB mondial d’un coté, disparition du vivant, pollutions, dégradations de l’ensemble des conditions de vie sur terre en ce compris l’aspect climatique de l’autre, sont intimement liés (réf). La récession est-elle inévitable ? Est-elle indispensable ?
La crise climatique s’accélère et la question de la transition s’invite dans les médias. Ces derniers l’ont bien compris mais ne sont néanmoins pas épargnés par la critique : trop peu présents ou, au contraire, trop militants. Alors, comment (bien) parler des changements climatiques et de leurs conséquences ? En Belgique, plusieurs académiques ont appelé les médias « à mener en leur sein une réflexion radicale et globale sur la manière d’aborder les enjeux et questions relatives au climat et à la biodiversité ». Un message (en partie) entendu dans les rédactions, notamment au Soir. Un pôle Planète avec sept journalistes a été créé pour traiter l’environnement, la mobilité ou l’énergie de manière globale. Mais les écoles de journalisme ne sont pas en reste et s’interrogent sur l’opportunité de modifier leurs programmes de cours pour y faire une meilleure place aux questions climatiques, environnementales et aux enjeux de la transition. Au-delà des écoles de journalisme, si les universités francophones sont à d
En juin 2024 se dérouleront les élections pour le renouvellement du Parlement européen ainsi que pour le renouvellement de la Chambre des Représentants et du Sénat fédéral de Belgique, sans oublier les parlements régionaux. * L’Observatoire de l’Anthropocène et le média LIMIT lancent le projet « Juin 2024 ». Avec comme objectif de rendre visibles les idées, pensées, contributions, débats alternatifs aux politiques menées ces dernières années en matière de lutte contre les effets systémiques liés aux activités humaines, à l’érosion rapide de la biodiversité, aux changements climatiques, à la destruction de notre environnement.
Alors que 80 % des Belges considèrent les changements climatiques comme un problème qui nécessite une action urgente . Les premières mesures, même pas significatives mises en œuvre pou…
On attribue à Pythagore (mais on ne prête qu’aux riches); «Veille le matin, que ta couche ne laisse pas voir que tu y as dormis». Cette symbolique est sans doute le premier précepte écologique de l’histoire ? Il y a cinq ou dix ans, je croyais qu’il fallait protéger la vie et le bonheur de mes enfants et petits-enfants, parfois contre leur propre opinion. Le danger à long terme semblait évident. La propension des humains à ne considérer que le court terme expliquait le peu de résonance de ces idées dans la société.
Quand on regarde ses prises de positions ces dernières années – sélection – deux évidences sautent aux yeux. D’abord, la cohérence. Pas de compromis avec la science. Souplesse d’esprit, mais ancrage permanent dans le réel. Ensuite, l’isolement au sein de sa famille politique belge. Sur les questions fondamentales, en tout cas.
Les EMMERDEMENTS COMMENCENT…
𝐁𝐫𝐮𝐧𝐨 𝐂𝐨𝐥𝐦𝐚𝐧𝐭 n’est pas le premier venu : intellectuel de haut vol, doté d’une culture impressionnante, il est l’auteur de plus de 80 ouvrages et une myriade d’articles, économiques principalement. Pour son pedigree, trop long à développer ici, je vous renvoie vers votre moteur de recherche favori, sachez tout de même qu’il est économiste, fiscaliste, chargé de cours dans plusieurs universités, qu’il a travaillé pour plusieurs banques et a même présidé la bourse de Bruxelles (en plein crash de 2008). J’avoue que pendant longtemps, je ne me suis guère intéressé à sa pensée ...
Analyse systémique des enjeux. Ébauche de réflexions sur les défis auxquels nous faisons face et le chemin que nous pourrions prendre. 19 Janvier 2020 Cet article fait suite à un exposé donné lors du congrès annuel de l’Association des Médecins Généralistes d’Ixelles le 21 septembre 2019. Il a été relu par Jean-Luc Belche et Jean Macq qui n’en portent pas la responsabilité.
L’important étant moins les résultats électoraux que l’idée même d’afficher une pensée non-suicidaire.
Le Dr Sultan Ahmed Al Jabar, grand ponte de l’industrie pétrolière nationale, a été nommé par les Émirats arabes unis pour présider la COP28 à Dubaï. Le mouvement climatique est en émoi car cette nomination pourrait être le signe d’une tentative de l’industrie fossile de prendre la tête des conférences climatiques de l’ONU.
Nombreux sont ceux qui pensent que multiplier les éoliennes, panneaux solaires et véhicules électriques pourrait résoudre les problèmes énergétiques, mais je ne suis pas d’accord. Ces équipements, auxquels s’ajoutent les batteries, les stations de recharge, les réseaux et les nombreuses autres structures nécessaires à leur fonctionnement, sont d’une extrême complexité.
Considérés comme l’une des 6 limites planétaires dépassées par l’homme, l’azote et le phosphore sont des nutriments indispensables à la croissance des végétaux. Seulement, leur surutilisation et surproduction par l’industrie et l’agriculture intensive (engrais, fertilisants et déjections animales) entraînent leur accumulation dans les milieux aquatiques, conduisant à la prolifération d’algues et de plantes marines.
Alors que cela fait plusieurs décennies que les climatologues tirent la sonnette d’alarme (le 1er rapport du GIEC date de 1990), le Président Emmanuel Macron se demandait il y a quelques semaines de savoir « Qui aurait pu prédire la crise climatique de cet été ? », en prétextant avoir dit cela pour insister que les changements climatiques observés cet été seraient pires que ceux prévus. Tout récemment, un article scientifique paru dans Earth System Dynamics suggérait qu’il faudrait considérer la fourchette haute des prévisions du GIEC pour être en accord avec les observations en France de ces deux dernières décennies. Par conséquence, il est tout à fait légitime de se poser la question : et si on sous-estimait les changements climatiques à venir ?
Le réseau World Weather Attribution fournit un levier crucial pour les batailles juridiques et politiques.

2022

Entre l’exigence de diminuer la pression de l’économie sur le vivant et les difficultés de plus en plus apparentes à garder une croissance, fut-elle « verte », le débat sur la question sociale ne peut plus être abordé de la même façon qu’au siècle passé.
Merci les V’s
Dans les rues de Bruxelles, le dimanche 23 octobre, une manifestation a rappelé que s’éloigner des objectifs mondiaux de réduction des gaz à effet de serre n’est pas la bonne voie. Organisé à l’appel de la « Coalition Climat » et d’autres organisations en lutte contre le réchauffement, l’événement – pacifique et convivial – a suffisamment réuni de participations diverses pour que s’éloignent les craintes d’un désintérêt citoyen de cette cause majeure. Réussite rassurante de cette mobilisation, donc. Et pourtant, des questions subsistent.
A l’annonce de ce que pourrait coûter au budget wallon l’organisation du Grand Prix de Formule 1 à Francorchamps, on a une fois de plus entendu les habituels esprits grincheux – toujours les mêmes bien sûr – contester cette dépense au nom de diverses considérations, aussi passéistes que convenues.
Appel à la métamorphose urgente des sciences de gestion. Lettre ouverte à la communauté universitaire
Sélection & plus - Pablo Servigne, Gauthier Chapelle, Cédric Chevalier, Laurent Lievens, Timothée Parrique
Ces derniers mois, on a vu différents « prestataires de contenus » s’engager à œuvrer pour une information scientifique destinée au grand public sur les questions climatiques. Changement des pratiques des météorologues (*), présence médiatique et discours intensifiés des scientifiques, débats dans diverses rédactions tant du côté de la presse « écrite » que des médias télévisuels et web. Les choses semblent enfin bouger. L’exemple de Radio France est significatif d’une démarche qu’il serait intéressant d’élargir au plus vite à l’ensemble des intervenants médias sur les questions climatiques.
En 1982, dans le cadre d’immenses mobilisations citoyennes pour la préventions des conflits nucléaires, une association de médecins (https://ampgn-belgium.be/) publie une brochure compilant les connaissances physiques et surtout médicales des impacts potentiels de l’explosion d’une charge nucléaire sur Bruxelles. Pour retrouver l’intégralité digitalisée de la brochure « Armes nucléaires : les médecins désarmés » : https://obsant.eu/entrees/Brochure_Ampgn_1982_alg.pdf A l’heure où Antonio Guterres, Secrétaire des Nations-Unies, rappelle les dangers de l’utilisation potentielle d’armes nucléaires pour l’Humanité, retrouvez ci-dessous, la partie « armes et conséquences médicales » de cette brochure éditée en 1982. Les connaissances ont évolué, mais les informations reprises sont toujours d’actualité.
Zaporijjia est la plus grande centrale nucléaire d’Europe (*). Elle est au centre des combats entre Russes et Ukrainiens dans la région (*). Comme le fut la centrale de Tchernobyl au printemps passé (*)
Il semble impératif de prendre conscience de la situation d’urgence écologique absolue, de la reconnaître publiquement et surtout de gouverner la société en conséquence. Cela nécessite d’inclure les risques existentiels parmi les scénarios pris en compte. Nous le martelons depuis notre carte blanche collective du 6 septembre 2018 et la pétition de 40.000 signatures qui a suivi, remise à la Chambre de la Belgique. Les scénarios « catastrophes » ne sont pas des « excentricités douteuses » auxquelles les décideurs et scientifiques sérieux ne devraient pas attacher d’importance mais, au contraire, le point de départ, la pierre de touche, à partir duquel on peut seulement paramétrer ses efforts politiques et scientifiques. Dans l’histoire de la Terre, il y a déjà eu des changements d’ampleur « catastrophique », et il peut encore s’en produire, au détriment de certaines espèces, dont la nôtre. Et il ne peut y avoir de politique que lorsque l’existence de la communauté humaine est préservée.
Les chaleurs excessives vont devenir la norme, même au Royaume-Uni. Les systèmes doivent changer de toute urgence – et le silence doit être brisé. Peut-on en parler maintenant ? Je veux dire le sujet que la plupart des médias et la majorité de la classe politique évitent depuis si longtemps. Vous savez, le seul sujet qui compte en définitive – la survie de la vie sur Terre. Tout le monde sait, même s’ils évitent soigneusement le sujet, qu’à côté de lui, tous les sujets qui remplissent les premières pages et obsèdent les experts sont des broutilles. Même les rédacteurs du Times qui publient encore des articles niant la science du climat le savent. Même les candidats à la direction du parti Tory, qui ignorent ou minimisent le problème, le savent. Jamais un silence n’a été aussi fort ou aussi assourdissant.
On a donc laissé grandir une bête monstrueuse depuis 20 ans et on n’arrive plus à la maîtriser. Tous les scénarios sont (déjà) perdants pour les démocrates, partout dans le monde et pour longtemps. La démocratie elle-même est menacée. La marge de manœuvre semble se résumer à devoir évaluer le sacrifice d’un bien existentiel (la démocratie et la liberté d’autodétermination ukrainienne) pour en sauver un autre (au mieux la vie de plusieurs millions de citoyens membres de l’Union européenne, au pire la vie humaine sur Terre en cas de guerre nucléaire mondiale, les scorpions survivront).
Le mouvement climatique veut reprendre de l’élan cet été. Deviendra-t-il plus radical ? Après deux ans de pandémie de COVID-19, le mouvement climatique en Allemagne a perdu de son élan. Outre les grèves scolaires de Fridays for Future, il existe également des groupes plus radicaux comme « Ende Gelände » (en français : jusqu’ici et pas plus loin) et « Aufstand der letzten Generation » (en français : la révolte de la dernière génération). Ces derniers sont connus pour leurs blocages d’autoroutes. En tant que cofondateur d’Ende Gelände, Tadzio Müller est un représentant de ce courant plus radical.
Chère consœur, Cher confrère, Comme convenu, voici le bilan de santé de : L’Humanité
« Is your journey really necessary ? ». Cette incitation à la responsabilité personnelle a figuré sur diverses versions d’une affichette collée dans les stations du métro londonien et les gares ferroviaires britanniques lors de la seconde guerre mondiale.
Pour l’intégration obligatoire d’un bilan carbone dans le dossier des gros projets immobiliers et industriels !
Large de 45 kilomètres et longue de 450 kilomètres de long, la Transnistrie couvre un territoire d’un peu plus de 4 100 kilomètres carrés entre le fleuve Dniestr, à l’ouest, et la frontière ukrainienne, à l’est. Pour comprendre les logiques géopolitiques à l’œuvre entre Moldavie et Transnistrie, il faut remonter avant 1992, date à laquelle la Transnistrie a fait sécession. Les frontières de l’actuelle Moldavie sont issues de la chute de l’URSS, en 1991, année où le pays a acquis son indépendance, en même temps que la plupart des autres anciennes Républiques socialistes soviétiques, dont l’Ukraine. Dans les siècles qui ont précédé, ce territoire a cependant été écartelé entre plusieurs puissances, dont les mémoires portent encore la trace.
Il y des drones de toutes les tailles. Avec caméra, électronique et/ou armement embarqué. La genèse de ces véhicules sans pilote est plus longue que l’on ne pourrait le penser. Mais, c’est une autre histoire. Celle qui nous intéresse, c’est celle d’engins actuels, de plus en plus perfectionnés, fabriqués et vendus de tous les côtés.
A observer l’incroyable vitesse à laquelle nombre de présupposés se fracassent contre les événements ces dernières années, on se demande comment ils sont si peu remis en cause. Ou, à tout le moins, fortement adaptés. Nous sommes passés en quelques décennies de l’espoir de lendemains toujours meilleurs à la succession globale de périodes de fortes précarisations de nos sociétés.
L’invasion par la Russie de l’Ukraine marque une étape importante dans un processus d’amplification rapide des risques d’effondrement de nos sociétés industrielles.
Pourquoi nous n’avons rien fait pour le climat, pourquoi nous continuerions à ne rien faire, en nous sentant bien droit dans nos bottes – le scénario du pire du philosophe Gardiner
Publiée sur Facebook, voici l’histoire de l’entrée en « documentation écologique » de Louis Schmidt.
Ce mercredi 2 février 22 – comme souvent les dates symboles – ne surprend pas. Il est annoncé depuis des mois. Reflet d’un consensus fortement majoritaire quant aux politiques européennes en matière d’énergie. Le symbole reste pourtant très violent. Pour qui suit l’actualité mondiale de l’énergie et du climat, un saut vers l’inconnu vient d’être franchi.
Prochaine étape importante des discussions internationales : le rapport du 2e groupe de travail du GIEC : impacts, l’adaptation et la vulnérabilité Nouveau rapport du GIEC sur le climat pour renforcer la pression en faveur de l’action et de la justice
Bruxelloise de 25 ans, Nadège Carlier est doctorante en sciences politiques à l’UCLouvain. Elle a également été désignée comme déléguée ONU francophone du Forum des jeunes, organe officiel de représentation de la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles, à la COP 26 qui s’est tenue à Glasgow. Nous l’avons rencontrée pour qu’elle nous fasse part de son expérience.

2021

Quelques propositions de lectures pour cet hiver ?
Appel à soutiens
CME Group, premier groupe financier mondial pour les contrats dérivés et qui gère la Bourse de Chicago, a lancé il y a un an les premiers contrats à terme sur le prix de l’eau, dépendant du Nasdaq Veles California Water Index, un indicateur du prix de l’eau lancé en 2018 dans l’État fédéral américain., avec un marché actuel d’environ 1,2 milliard de dollars.
La COP26 a accouché d’un ensemble de décisions qui vont aider à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est un pas dans la bonne direction, c’est bien plus que du bla-bla, mais c’est très insuffisant. Parmi les points positifs, je vois : ...
Greta Thunberg et de jeunes militants pour le climat du monde entier ont déposé une pétition juridique auprès du secrétaire général des Nations Unies, lui demandant de déclarer une « urgence climatique à l’échelle du système ».
Exclusief: Greta Thunberg is een van de jongeren die een rechtszaak aanspannen om de klimaatcrisis uit te roepen tot wereldwijde noodsituatie van niveau 3
Lecture : Pour qui ne connaîtrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.
L’urgence climatique appelle une autre urgence : celle de mettre un terme à l’impunité des entreprises responsables des émissions de gaz à effet de serre, estiment, dans une tribune au « Monde », Alice Mogwe, présidente de la Fédération internationale pour les droits humains, et Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme.
Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.
La mise au point est donc claire en ce qui concerne le plan Gaz de la ministre Tinne van der Straeten (Groen), mais également quant à la politique fédérale climat défendue par la ministre Zakia Khattabi (Ecolo).
Il est un paradoxe bien connu, celui de l’œuf et de la poule : « Qu’est-ce qui est apparu en premier : l’œuf ou la poule ? ». Mais en voici un autre, qui de facto porte en germe toutes les problématiques de notre monde : « Qui est à l’origine de la croissance de l’autre ? La démographie ou l’agriculture ? » Qu’importe la réponse finalement….
Les sols sont sans doute les écosystèmes les plus complexes et les plus riches en biodiversité sur terre, contenant près d’un quart de la diversité de la planète (Ram, 2019). Une poignée de terre contient environ de 10 à 100 millions d’organismes appartenant à plus de 5.000 taxons [espèces et/ou familles spécifiques] (Ramirez et al., 2015), dont seul un petit pourcentage a été décrit (Adams et Wall, 2000).
L’humanité est au bord de l’enfer. L’Anthropocène devient « pyrocène » sous nos yeux. Il n’est plus temps d’alimenter en gaz les feux de la croissance. Ralentir, c’était hier. Nous ne l’avons pas fait. L’espérance, c’était avant-hier. On n’a pas ralenti.
On pourrait croire qu’après les alertes accrues des scientifiques quand à l’agenda climatique, cette thématique occuperait une place centrale, sinon pour l’ensemble des forces politiques, au moins pour celle qui donne si souvent des leçons aux autres quand on parle d’environnement.
Le GIEC le décrit : notre système s’autodétruit. C’est l’effondrement.
Le troisième volet ( = les moyens de réduire l’influence humaine sur le climat) était en relecture et de devait pas sortir avant mars 2022, mais certains scientifiques/rédacteurs l’ont fait fuité car ils craignaient que le rapport soit édulcoré au fil des mois par les gouvernements. Comme ça, on saura exactement ce qu’ils retoucheront…
Après un mois de juillet émaillé par les catastrophes en Belgique et ailleurs dans le monde, le premier chapitre du sixième rapport du GIEC est venu ajouter ce lundi des éléments d’explication scientifique au drame que nous avons vécu. Côté politique, si les lignes ont bougé depuis quelques années, l’heure n’est certainement pas à l’autosatisfaction...
Le GIEC avait prévu que le réchauffement climatique causerait une augmentation du nombre d’inondations, et celle-ci a été observée dès 2013 déjà. La température de la Planète est montée rapidement en 2015 et 2016. A ce moment-là, l‘Organisation Météorologique Mondiale prévenait que nous étions entrés en territoire inconnu, où nous attendaient des catastrophes nouvelles. et au cours de des dernières années, les débordements suivant les pluies intenses se sont encore multipliés.
Si la plus belle des ruses du diable était de nous persuader qu’il n’existe pas, notre devoir serait de réduire la dissonance cognitive par laquelle ceux qui nous gouvernent nous masquent la réalité du monde.
Le rôle de l’Etat est de garantir les droits et les libertés des citoyens : le droit à la vie, à la santé et à un environnement sain et sûr, la liberté de mener une vie digne et authentiquement humaine. En échange de ces libertés civiques, les citoyens abandonnent leur liberté absolue et acquièrent le devoir d’obéir aux lois et aux injonctions de l’État. C’est le respect de ce contrat social, fait de droits et de responsabilités réciproques, qui fonde la légitimité de l’exercice de l’autorité de l’État sur les citoyens. Les femmes et hommes politiques en sont les garants. Si l’État ou les citoyens faillissent à leurs devoirs mutuels, l’autorité de l’État s’effondre. Le peuple souverain, dont tous les pouvoirs émanent, a le devoir de changer de gouvernement pour rétablir le contrat social.
De staat heeft tot taak de rechten en vrijheden van de burgers te waarborgen: recht op leven, gezondheid en een veilige en gezonde omgeving, vrijheid om een waardig en authentiek menselijk leven te leiden.
Un panel d’experts indépendants a proposé, dans un rapport de ce mois de juin 2021, une définition légale de l’écocide qui peut être adoptée dans le Statut de Rome.
Malgré une période délétère qui a vu un Président fou tenter de bloquer l’application des accords de Paris sur le climat (2015 – lien), la thématique semble enfin être devenue une priorité mondiale. Bien évidemment, des lobbies tentent d’inverser cette tendance. Mais l’heure est bien aux débats de politiques ambitieuses, tant au niveau international qu’européen. Plans, lois, législations, accords, rencontres, conférences, … donnent une impression de compétition vertueuse. Et voici nos pachydermes qui s’invitent. Trônant silencieusement sur les tables.
A l’approche de la Cop26, les connaissances du public sur la crise sont superficielles, et peu comprennent l’ampleur de la menace. Les gouvernements ont lamentablement échoué à informer ou à consulter leurs citoyens sur la crise climatique.
Selon de nouvelles recherches, « les systèmes alimentaires » étaient responsables de 34% de toutes les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine en 2015.
Le 11 mars 2011, l’archipel est secoué par le plus important séisme enregistré, de magnitude 9 sur l’échelle de Richter. 51 minutes plus tard, un tsunami frappe les côtes causant plus de 18 000 morts et provoquant des dégâts considérables.
Aujourd’hui marque le premier anniversaire de la législation européenne sur le changement climatique. Bien que le temps presse, les États membres de l’UE bloquent toute avancée dans les négociations sur la loi. Pourtant, une nouvelle analyse montre que des objectifs climatiques forts sont un moteur pour l’économie et peuvent créer plus d’un million de nouveaux emplois.
Il est l’une de ces personnalités qui luttent quotidiennement avec acharnement en faveur d’un avenir compatible avec les contraintes environnementales et climatiques. Socialement très engagé, pointu quant à ses propositions économiques, n’hésitant pas à s’engager personnellement, Pierre Larrouturou fait – dans cet entretien – le tour des enjeux actuels.
Les écosocialistes et les décroissants doivent cartographier les nombreux points communs entre leurs points de vue afin d’améliorer l’efficacité de leur lutte commune pour un monde écologiquement sain et socialement équitable, libéré de l’héritage patriarcal, racial et colonial.
La pandémie qui nous accompagne depuis le début de l’année 2020 a tragiquement bousculé bien des vies, secoué des pans entiers de l’organisation sociale, plombé l’économie.
Un nouveau rapport qui donne à réfléchir affirme que le monde ne saisit pas l’ampleur des menaces que constituent la perte de biodiversité et la crise climatique. La planète est confrontée à un « avenir épouvantable d’extinction de masse, de déclin sanitaire et de bouleversements climatiques », qui menacent la survie de l’humanité en raison de l’ignorance et de l’inaction, selon un groupe international de scientifiques. Ces derniers avertissent que les gens n’ont toujours pas saisi l’urgence des crises de la biodiversité et du climat.
« Insurrection », « Assaut », « chaos »,… des qualificatifs forts pour commenter une journée atypique. Celle de l’envahissement du Capitole à Washington par des groupes galvanisés par les appels du perdant des élections présidentielles américaines.
Dans le Journal de l’Économie du 7 janvier dernier, Philippe Cahen ( Conférencier prospectiviste) nous propose la notion d’Anthropocène absolu. Un article passionnant qui correspond bien à ce ressenti collectif : il y aura un avant et un après 2020.
Dans quelle case de l’échiquier ranger Extinction Rebellion (XR), ce mouvement social qui perturbe le théâtre politique habituel et brouille les clivages idéologiques dominants ? Le lecteur trouvera ici une brève introduction à XR Belgium.

2020

En tant que scientifiques et universitaires du monde entier, nous appelons les décideurs politiques à s’engager ouvertement face au risque de perturbation, voire d’effondrement, de nos sociétés. Cinq ans après l’accord de Paris sur le climat, nous n’avons pas réussi à réduire nos émissions de carbone, et nous devons maintenant en tirer les conséquences.
La thématique de l’Eau est tellement vaste qu’aborder toutes ses facettes en un seul média est probablement illusoire. D’où l’idée, pour mettre en exergue la place de l’or bleu dans nos vies, de capsules vidéos traitant d’aspects précis comme l’agriculture, à côté d’interviews traitant du sujet plus globalement.