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Le dernier rapport du GIEC, 2018, montre que l’objectif de limiter le réchauffement exige des changements rapides, profonds et sans précédent. Tout inciterait à penser que la communauté scientifique est à nouveau mobilisée… cela n’est en fait que très partiellement vrai. Les institutions scientifiques sont, comme les États et la plupart des acteurs sociaux-économiques, plus préoccupées de la préservation de modèles aujourd’hui menacés que des changements globaux.
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Le rationnement, de quoi s’agit-il ? C’est une réponse collective à la pénurie pour protéger les plus fragiles en organisant le partage, quand un produit de première nécessité vient à manquer. Rationner, cela veut dire empêcher certains de surconsommer pour s’assurer que tout le monde puisse en avoir un minimum. Ce n’est pas punir les gens en les privant, c’est s’assurer que chacun puisse avoir une quantité minimale d’un produit nécessaire. Pour cela, il faut forcément réguler l’ensemble de la consommation et la surconsommation. C’est une intervention du politique, donc du collectif, dans l’économie, à des fins de justice.
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If the system can’t contact military leaders, it checks for signs of a nuclear strike. Should its computers determine that an attack occurred, it would automatically launch all remaining Soviet weapons at targets across the northern hemisphere. As in the film, the Soviet Union long kept Dead Hand completely secret, eliminating any strategic benefit, and rendering it a pointless menace to humanity. You might think the United States would have a more sensible nuclear launch policy. You’d be wrong.
BusinessEurope, l'un des plus grands groupes de pression auprès des institutions de l'UE, s'apprête à saboter les ambitions européennes de lutte contre le réchauffement climatique, dénonce l'organisation de protection de l'environnement Greenpeace. Pour étayer son propos, cette dernière s'appuye sur un document interne au lobby dévoilé mercredi par la presse.
Il y a cinquante ans, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) développaient un modèle informatique prédisant l’effondrement de la civilisation pour le siècle à venir. Une vision apocalyptique du monde, qui aujourd'hui ressemble malheureusement de moins en moins à de la fiction.
Les cinq stades de l'effondrement selon Dmitry Orlov sont : L'effondrement financier, les banques ne répondent plus, l'accès au capital est perdu et les placements financiers réduits à néant.L'effondrement commercial, les magasins sont vides, les monnaies dévaluées L'effondrement politique, le gouvernement a perdu sa légitimité et n'est plus un recours L'effondrement social : les institutions sociales ne remplissent plus leur fonction de protection. L'effondrement culturel : les gens perdent leur capacité de bienveillance, d'honnêteté, de charité.
Comment vivre avec les « super mauvaises nouvelles » ? Les sciences sont d’une grande aide pour répondre à cette question et nous aider à comprendre les mécanismes psychologiques qui entrent en jeu, mais elles ne peuvent pas grand-chose lorsqu’il s’agit de vivre des émotions, de recréer un imaginaire, ou de transformer notre rapport au monde. Sur ces chemins de traverse (pour la collapsologie), des questions éthiques, métaphysiques et spirituelles s’ouvrent alors... Nous constatons, à travers notre expérience et les récits d’autres collapsologues, que la compréhension (et l’acceptation) des catastrophes globales, et la manière dont celles-ci nous transforment en profondeur, passent non seulement par une approche scientifique transdisciplinaire, mais aussi par une vision plus holistique du monde, et même par une vision sensible... et que ces chemins enrichissent l’analyse collapsologique.
Comme tous les êtres vivants, les sociétés humaines sont des structures dissipatives. Elles s’auto-organisent suivant un processus universel auquel le physicien danois Per Bak a donné le nom de « criticalité auto-organisée ». La structure dissipative produit du travail mécanique en décrivant des cycles de Carnot autour d’un point critique. Il y a alternance entre une transition de phase continue et une transition abrupte. Comme le métabolisme des êtres vivants, l’état de l’économie peut être décrit à l’aide de potentiels de Gibbs. Lademande est associée à un potentiel P représentant une « pression sociale », tandis que l’offre correspond à une « température économique » T , liée à la monnaie. Les cycles économiques apparaissent comme des cycles de Carnot au cours desquels ces deux paramètres oscillent en quadrature.
Au-delà du contexte des initiatives de transition, le concept de résilience se diffuse dans de nombreuses disciplines scientifiques et est invoqué de manière exponentielle par les institutions politiques et économiques mondiales. Critiqués pour la profusion d’usages qui contribue à entretenir un flou théorique, les travaux sur la résilience doivent aujourd’hui se démarquer de la récupération néolibérale qui guette le concept.
Sous l'écorce de chaque arbre bat un ingénieux système vasculaire qui transporte tous les jours des centaines de litres d'eau vers l'atmosphère. Ce système hydraulique repose sur un mécanisme unique mais très instable car sans cesse soumis aux contraintes de l'environnement. Des chercheurs de l'INRA associés à un groupe de recherche international ont montré que la plupart des arbres fonctionnent à la limite du point de rupture de ce système hydraulique.
la décroissance met une emphase toute particulière sur la perspective de ressources limitées et déclinantes, non-substituables, que ce soit en matière d’énergie ou d’eau, de biodiversité, d’espaces naturels, etc. De nombreuses conséquences théoriques et pratiques découlent de cette conception des choses, car la finitude des ressources est une idée suffisamment clivante dans le champ politique actuelpour constituer le cadre d’un nouveau paradigme.