Le climat est la distribution statistique des conditions de l’atmosphère terrestre dans une région donnée pendant une période donnée. L’étude du climat est la climatologie. Elle se distingue de la météorologie qui désigne l’étude du temps dans l’atmosphère à court terme et dans des zones ponctuelles. source : wikipedia
COPERNICUS – Mises à jour
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Ça y est, le pot aux roses a été découvert : l’objectif de limiter le réchauffement climatique à +1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle, fixé lors de l’accord de Paris sur le climat en 2015, «n’est désormais plus atteignable».
Depuis plusieurs années, les scientifiques alertent sur les conséquences du changement climatique, et l’objectif international majeur a toujours été clair : limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Pourtant, les dernières données publiées par un consortium international réunissant soixante chercheurs, parmi lesquels des experts français de Météo-France, du CNRS, du CEA et de Mercator Ocean International, viennent de jeter un sérieux froid. Selon leur étude récente, le budget carbone restant, c’est-à-dire la quantité maximale de gaz à effet de serre que l’humanité peut encore émettre pour rester sous ce seuil, sera épuisé dans seulement trois ans si les émissions continuent au rythme actuel.
“We have failed to shift the narrative and we are still caught up in the same legal, economic and political systems,” said David Suzuki in an exclusive interview with iPolitics. “For me, what we’ve got to do now is hunker down.”
Le non-dépassement de un degré et demi de réchauffement climatique global a toujours été une chimère Paris, décembre 2015 : objectif 2°C max. ! Lors de la COP21 à Paris en décembre 2015, le Préside…
Christophe Cassou, climatologue et auteur du GIEC dans le groupe 1, est invité sur le plateau de franceinfo suite à une étude qu'il a sorti et pour parler des vagues de chaleur actuelles. Il y explique l'évolution des températures globales et leurs conséquences. Ça fout les boules, mais qu'est-ce que ça motive.
Avec 60 scientifiques de 54 institutions et 17 pays, nous avons réactualisé le suivi des indicateurs clés du changement climatique et de l'influence humaine jusqu'à fin 2024, sur la base des réactualisations des jeux de données et méthodes évalués dans le 6ème rapport du GIEC (2021) qui portaient souvent jusqu'à fin 2019.
Sans baisse rapide des émissions, le budget carbone pour limiter le réchauffement à 1,5 ºC sera épuisé d’ici trois ans, alertent des scientifiques. Le climat se dérègle plus vite que prévu.
Ce n’était qu’une question de temps. Une nouvelle étude montre que limiter le réchauffement planétaire à +1.5°C est désormais inatteignable. Cette annonce aura de très lourdes conséquences politiques, économiques et sociales. Nous savions depuis la sortie du rapport du GIEC en août 2021 que tous les scénarios SSP repris par le GIEC anticipaient un dépassement de ce seuil. Pierre Friedlingstein, auteur du groupe 1 du GIEC, disait en fin d’année 2023 qu’il “semble désormais inévitable que nous dépassions l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris“.
Selon un collectif de scientifiques, l’objectif fixé par l’accord de Paris en 2015 ne pourra pas être atteint en raison de l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Face à l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre, maintenir le réchauffement climatique sous le seuil symbolique des 1,5°C, fixé il y a dix ans par l’accord de Paris, n’est plus un objectif réaliste, constate un collectif de scientifiques dans une étude internationale annuelle sur les données climatiques.
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
In a rapidly changing climate, evidence-based decision-making benefits from up-to-date and timely information. Here we compile monitoring datasets (published at https://doi.org/10.5281/zenodo.15639576; Smith et al., 2025a) to produce updated estimates for key indicators of the state of the climate system: net emissions of greenhouse gases and short-lived climate forcers, greenhouse gas concentrations, radiative forcing, the Earth's energy imbalance, surface temperature changes, warming attributed to human activities, the remaining carbon budget, and estimates of global temperature extremes. This year, we additionally include indicators for sea-level rise and land precipitation change. We follow methods as closely as possible to those used in the IPCC Sixth Assessment Report (AR6) Working Group One report.
Emissions de gaz à effet de serre, réchauffement des températures, budget carbone restant, élévation du niveau de la mer, déséquilibre énergétique de la Terre... une nouvelle étude publiée ce jeudi 19 juin par 61 scientifiques participant aux travaux du Giec tire la sonnette d'alarme sur l'état du changement climatique au niveau planétaire.
An international group of researchers has produced a third update to key indicators of the state of the climate system set out in the IPCC AR6 assessment, building on previous editions in 2023 and 2024. Forster et al. (2025) assess emissions, concentrations, temperatures, energy transfers, radiation balances, and the role of human activity and conclude that, while natural climate variability also played a role, the record observed temperatures in 2024 were dominated by human activity and the remaining carbon budget for 1.5° C is smaller than ever.
Breaching threshold would ramp up catastrophic weather events, further increasing human suffering
Le seuil de 1,5 °C de réchauffement planétaire sera dépassé sur plusieurs années, alerte un consortium international de scientifiques. Problème : le budget carbone pour le limiter sera bientôt épuisé.
La chaleur est restée la nouvelle norme dans le monde au mois de mai, aussi bien sur terre que sur les mers, nombre d'entre elles connaissant toujours des températures "inhabituellement élevées" comme depuis plus de deux ans.
Il y a une dizaine d'années, la probabilité qu'une année dépasse le seuil de réchauffement de 1,5°C était "très faible". Cela s'est pourtant produit en 2024 et devrait se reproduire avec une forte probabilité dans les cinq prochaines années. Désormais, c'est le spectre d'un dépassement du seuil de +2°C qui apparaît dans les prévisions des experts.
Avec un réchauffement de + 2,7°C d’ici 2100, qui correspond aux engagements climatiques actuels des Etats, les glaciers du monde perdraient 76 % de leur masse, alerte une étude publiée ce jeudi 29 mai. En cas d’efforts pour maintenir le réchauffement à + 1,5°C, cette perte serait réduite de moitié.
L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) publie ses prévisions climatiques pour les cinq prochaines années, 2025-2029. Selon l’OMM, les températures de la terre oscilleront entre +1.2°C et + 1.9°C, ce qui nous amène très près de 2°C de réchauffement en 2030 (OMM). Nous serons alors proches du climat annoncé pour la France à 4°C.
En 2024, l'Europe a été frappée de plein fouet et ce n'est que le début… D'après le dernier rapport du service Copernicus (qui est un programme européen d’observation de la Terre) et de l'agence météorologique mondiale et bien.. l'Europe est le continent qui s'emballe le plus vite sur la planète. Et vous savez quoi ? Ce n'est pas un accident, c'est la triste réalité d'un système qui se réchauffe à une vitesse effrayante.
La planète se rapproche inexorablement d’un réchauffement de 1,5 °C, avertit l’Organisation météorologique mondiale ce mercredi 28 mai, augmentant le risque de phénomènes météorologiques extrêmes.
Dans les cinq prochaines années, les températures mondiales devraient rester à des niveaux records ou très élevés, avertit l’Organisation météorologique mondiale mercredi, estimant ainsi qu'il y a un fort risque que la température mondiale moyenne sur la période 2025-2029 dépasse +1,5 °C de réchauffement.
Il y a 70% de probabilité que le réchauffement moyen au cours des années 2025-2029 dépasse le seuil crucial de +1,5°C, estiment l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Met office britannique dans un nouveau rapport publié mercredi.
Le 14 juillet 2021, 100 mm de pluie était tombés en 24 heures en moyenne sur le bassin-versant de la Vesdre. Un tel événement exceptionnel pour le climat actuel deviendrait récurrent (tous les 20 ans) dans un monde à + 3°C, où des pluies plus extrêmes pourraient même être observées.
Une étude publiée mercredi 21 mai, ausculte le phénomène de surchauffe urbaine. Plus de cinq millions de Français sont particulièrement exposés, dont 1,7 million à Paris.
Dammam, en Arabie saoudite, Al-Jahra et Hawally, au Koweït, Bassorah, en Irak, et Ahvaz, en Iran, figurent parmi les villes les plus fréquemment couronnées. Leurs records ? Des températures de 50, 52, parfois 53 °C mesurées à l’ombre— et même 38,8 °C la nuit à Bassorah en 2016, un record mondial pour une température nocturne. Ces villes battent régulièrement des sommets de chaleur que l’on croyait autrefois réservés à des zones inhabitées comme la Vallée de la Mort, en Californie.
The nation’s top banks are quietly advising their clients on how to build a financial life raft — or perhaps life yacht — from the wreckage of runaway climate change. Make no mistake: The forecasts coming from Wall Street’s leading financial institutions are bleak. But they also point their clients to potential profit-making opportunities from the havoc spreading across the planet, writes Corbin Hiar.
Une étude publiée ce mercredi 7 mai dans la revue scientifique «Nature» ausculte en détail la fréquence à laquelle les événements extrêmes vont frapper la vie de personnes nées à des époques distinctes.
Het internationaal afgesproken klimaatdoel van maximaal 2° C opwarming is "dood". Dat zegt de gerenommeerde klimaatwetenschapper James Hansen. Volgens hem is de snelheid waarmee de Aarde opwarmt zwaar onderschat en dreigen we versneld af te stevenen op extreme weerfenomenen en klimaatrampen.
Tempête Boris, pluies torrentielles en Espagne… En 2024, l’Europe n’a pas été épargnée par les conséquences du changement climatique. Le bilan annuel du climat de l'organisme européen Copernicus et de l'Organisation météorologique mondiale montre les conséquences dramatiques de l'année la plus chaude jamais enregistrée.
Le rapport sur l’état du climat européen en 2024, publié conjointement par le Service Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ce mardi 15 avril, décrit un Vieux Continent scindé par les extrêmes climatiques.
Le rapport sur l’état du climat de l’Europe en 2024 montre un contraste entre les conséquences de la crise climatique à l’est et à l’ouest du continent, alors qu’il est celui qui se réchauffe le plus vite sur la planète.
Les températures de la Planète augmenteront pendant les prochaines décennies. Les catastrophes climatiques s’aggraveront au cours de cette période. A 2°C, il y aura beaucoup plus d’inondations et des vagues de chaleur plus fortes. Nous les subirons de plein fouet, probablement au cours des vingt prochaines années (James E.Hansen).
Le mois de mars n’a pas dérogé à la tendance : les températures mondiales sont restées exceptionnellement élevées, dans la continuité de près de deux ans de chaleur anormale, et atteignant des niveaux proches du pire scénario envisagé par les scientifiques sur le réchauffement climatique.
L’Europe, qui se réchauffe plus vite que le reste du monde, a connu son mois de mars le plus chaud jamais enregistré, s’accompagnant de précipitations extrêmes dans certaines régions tandis que d’autres se trouvaient dans la sécheresse.
Les températures mondiales se sont maintenues à des niveaux historiquement élevés en mars, poursuivant une série de près de deux ans de chaleur extraordinaire sur la planète, dans la fourchette haute des prévisions scientifiques sur le réchauffement climatique.
Quel impact aura le changement climatique sur le PIB ? Une nouvelle étude estime que les pertes seront bien plus importantes qu'estimées jusqu'à présent, atteignant 40% de PIB en moins en moyenne par habitant et par an d'ici la fin du siècle dans un scénario de réchauffement à +4°C.
Morgan Stanley, JPMorgan and an international banking group have quietly concluded that climate change will likely exceed the Paris Agreement’s 2 degree goal.Top Wall Street institutions are preparing for a severe future of global warming that blows past the temperature limits agreed to by more than 190 nations a decade ago, industry documents show.
Le climat se réchauffe. Il va continuer à le faire. Alors le gouvernement français a demandé aux acteurs du pays de réfléchir à la manière de « s’adapter » à une hausse de la température moyenne en France de 4°C par rapport à l’ère préindustrielle, ce qui correspond à une hausse planétaire de +3 °C environ.
Températures et précipitations moyennes, variabilité interannuelle, événements extrêmes et impacts climatiques… À quoi ressemblera la France avec un réchauffement de 4 °C (par rapport à la période préindustrielle) ? Il est indispensable de connaître précisément les évolutions climatiques futures pour s’adapter.
Records de chaleurs, de pluies, de sécheresses... Dans un rapport, Météo-France décrit le climat d’une France à +4 °C, soit la hausse des températures prévue pour 2100. Des canicules s’étendant de mi-mai à mi-septembre, et pouvant durer deux mois continus ; des épisodes de sécheresse durant des années ; une multiplication par dix des jours de vagues de chaleur et de nuits tropicales ; des montagnes privées de neige pendant la majorité de l’hiver…
En effet, alors que ces 3 dernières années ont été particulièrement frappantes en termes de sécheresses, d’incendies et d'inondations, les discours climatosceptiques semblent non seulement resurgir dans l’opinion publique mais aussi prendre une nouvelle forme. Et pour parler de ce sujet, j’ai le plaisir d’accueillir Valérie Masson Delmotte. Elle est climatologue, membre du Haut Conseil pour le Climat, et ex-présidente du premier groupe de travail du GIEC.
Cette semaine, le rédacteur en chef de Vert a lu pour vous les 341 pages du plan national d’adaptation au changement climatique, présenté par le gouvernement lundi. Un document qui oscille entre bonnes idées et grandes inconnues.
Jean-François Soussana, le président de l’instance consultative indépendante, estime, dans un entretien au « Monde », que le plan, présenté lundi 10 mars par le gouvernement, ne propose pas assez d’adaptations de grande ampleur et que les financements restent très insuffisants.
La France s'adapte ... Vivre à plus de 4° - La trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique anticipe à ce jour une hausse de la température moyenne dans l’Hexagone qui atteindra +4 °C à la fin du siècle.
Le gouvernement présente lundi la version finale du plan national d’adaptation au changement climatique, qui vise à préparer les secteurs économique et social. Le littoral, la montagne, les secteurs agricole et forestier sont en première ligne.
Publiée avec plus d'un an de retard, la version finalisée du nouveau plan national d'adaptation au changement climatique, le PNACC 3, a été présentée ce lundi 10 mars. Il vise à s'adapter à un monde à +4°C.
Une banquise mondiale au plus bas, des températures mondiales toujours au plus haut: après 2024 et sa litanie de records et catastrophes climatiques, l'hiver 2025 illustre encore le réchauffement de la planète en poursuivant plus de deux ans d'observations de chaleurs à des niveaux historiques.
Une banquise mondiale au plus bas, des températures mondiales toujours au plus haut : après 2024 et sa litanie de records et catastrophes climatiques, l’hiver 2025 illustre encore le réchauffement de la planète.
Depuis 2019, la France métropolitaine connaît une série d’hivers nettement plus doux que la normale, annonce ce jeudi 6 mars Météo France. Cette année, il a été plus chaud de 0,6°C, avec une grosse différence entre le Nord et le Sud.
La surface cumulée de la banquise des pôles Nord et Sud est la plus petite jamais observée pour un mois de février. En Arctique, les températures trop douces ont empêché la glace de se reconstituer.
... An “acid” test of our interpretation will be provided by the 2025 global temperature: unlike the 1997-98 and 2015-16 El Ninos, which were followed by global cooling of more than 0.3°C and 0.2°C, respectively, we expect global temperature in 2025 to remain near or above the 1.5°C level. Indeed, the 2025 might even set a new record despite the present weak La Nina. There are two independent reasons. First, the “new” climate forcing due to reduction of sulfate aerosols over the ocean remains in place, and, second, high climate sensitivity (~4.5°C for doubled CO2) implies that the warming from recently added forcings is still growing significantly.
Les Alpes et les Pyrénées figurent parmi les zones les plus touchées, s’étant délestés d’environ 40 % de leur masse en vingt ans, selon une étude parue mercredi dans « Nature ».
Les événements centennaux, vagues de chaleurs qui frappaient tous les cent ans par le passé, se produisent maintenant tous les dix ou vingt ans. Dans le futur, des épisodes plus graves, aux températures plus élevées, se produiront, et atteindront des températures fatales pour les populations. Les canicules comportent d’autres dangers qui incluent la sécheresse, la mort du bétail et les incendies.
La planète a déjà connu, en 2024, une année au-dessus de 1,5 degré de réchauffement. Mais ce seuil fixé par l'accord de Paris va-t-il pour autant être franchi durablement? C'est probable car les températures récentes s'inscrivent dans une tendance de long terme, selon deux études publiées lundi.
La très grande majorité des pays signataires de l’accord de Paris adopté en 2015 ont laissé passer la date limite du 10 février à laquelle ils devaient publier leur nouveau plan d’action en ce qui a trait aux défis du changement climatique. Parmi les mauvais élèves, l’Union européenne.
January 2025 was the 18th month in a 19-month period with a global-average surface air temperature exceeding 1.5ºC above pre-industrial levels. According to the Copernicus Climate Change Service…
Depuis 2023, les océans ont littéralement suffoqué en raison de températures extrêmes pendant plus d'une année. Mais que s'y passe-t-il ?
Il est trop tard. Pour l'ancien climatologue de la Nasa, James Hansen, maintenir le réchauffement sous les 2°C est impossible.
Avec un réchauffement de 2 °C, la part du globe concernée par des pics de chaleur dangereux pour les humains sera trois fois plus étendue qu'aujourd'hui, selon une étude. Une hausse attendue pour le milieu du siècle.
Un demi degré de réchauffement en plus (+2 °C) triplera la superficie de la Terre trop chaude et invivable pour l’homme.
Scientists say unusually mild temperatures linked to low-pressure system over Iceland directing strong flow of warm air towards north pole
« Drill, baby drill » par contre, brille surtout par son absurdité. Le climat change très vite et les énergies renouvelables s’imposent trop lentement au niveau mondial. Pendant ce temps, le gaz carbonique s’accumule dans l’atmosphère, et les températures montent. Les déclarations incohérentes de Trump à ce sujet seront bientôt balayées par quelques tempêtes. Le problème du climat deviendra alors évident pour tous. En 2023, James Hansen calculait que la vitesse de changement actuelle nous menait à 2°C de température mondiale vers 2040 (voir figure ci-dessous).
Face à des prévisions alarmantes de réchauffement climatique atteignant potentiellement 3,7 °C d'ici 2100, l'urgence d'une action mondiale concertée pour limiter les émissions de gaz à effet de serre n'a jamais été aussi cruciale.
Global risk management for human prosperity
Une étude a estimé le nombre de décès qui pourraient survenir en Europe d'ici 2099 si rien n'est fait pour réduire les émissions de carbone.
Au cœur de la science du climat, il existe une déconnexion déconcertante entre les projections climatiques et les projections démographiques. En effet, si l’on compare les deux, on pourrait penser que les spécialistes de la population et les spécialistes du climat vivent dans deux mondes complètement différents.
Dès le premier jour de son mandat, Donald Trump a signé une série de décrets engageant les États-Unis dans une voie environnementale controversée.
Coup dur pour la diplomatie climatique, la promesse de Donald Trump de retirer pour la seconde fois les Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat met en valeur les pays qui y sont jusqu'ici fermement engagés, à commencer par la Chine.Avec encore la quasi-totalité du monde qui reste membre (sauf quelques pays dont Iran, Libye et Yémen), l'accord adopté en 2015 à Paris va survivre, estiment diplomates et experts, qui rappellent que depuis dix ans, les engagements collectifs des pays du monde ont amélioré les prévisions de réchauffement futur.
Un climatologue nous a contactés pour partager avec le public les changements climatiques qui se produisent en France. Il a constaté un réchauffement très rapide, particulièrement sur une période sensible pour la végétation. Vincent Cailliez, lauréat du prix André Prud’homme, décerné par la Société Météorologique de France (Météo et Climat), partage avec nous les conclusions de son travail.
A Los Angeles, l’un des lieux où s’est forgé l’imaginaire de la puissance du système capitaliste, les incendies mettent en évidence la question de l’habitabilité de la planète, menacée par l’expansion urbaine sans limite, souligne le géographe dans une tribune au « Monde ».
Inondations meurtrières, incendies en plein hiver, augmentation de 1,5 °C de la température terrestre moyenne… Cette série d’événements survenus ces derniers mois signale que nous sommes entrés dans une nouvelle ère.
Le service Copernicus et les autres centres d'observation de la température mondiale viennent de le confirmer. 2024 est bien l’année la plus chaude jamais enregistrée. Ce qui n’était qu’anticipation est devenu réalité : la hausse de la température mondiale relativement à l’ère préindustrielle a légèrement excédé 1,5 °C en 2024.
Le principal moteur de la surchauffe réside dans l’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, essentiellement en raison de la combustion de charbon, de pétrole et de gaz. Elle a entraîné une multiplication des canicules, inondations, sécheresses et incendies.
Alors que 2024 est officiellement la première année à avoir dépassé les 1,5°C de réchauffement et que l'objectif de se maintenir sous ce seuil de l'Accord de Paris semble de plus en plus inatteignable, certains s'interrogent sur la possibilité de revenir plus tard à des températures plus clémentes à grand recours de géo-ingénierie. Un scénario qui n'empêcherait pas certaines conséquences irréversibles du réchauffement climatique, alertent les spécialistes.
Xavier Fettweis, climatologue à l'ULiège redoute un emballement du réchauffement climatique.
Chaud must go on. L’année dernière a été la plus chaude jamais enregistrée, et la première à dépasser le seuil symbolique des +1,5°C par rapport au 19ème siècle, révèle l’observatoire européen Copernicus ce vendredi.
Si le thermomètre affiche une hausse de 1,5 °C sur un an, on ne peut affirmer que la cible de l’accord de Paris a été dépassée. Comprendre les causes de ce pic de température reste pourtant précieux.
2024 est officiellement l’année la plus chaude jamais enregistrée, selon Copernicus. Les températures ont franchi le seuil symbolique de 1,5 °C, la limite la plus ambitieuse de l’Accord de Paris.
L’observatoire européen pour le climat Copernicus a présenté, vendredi 10 janvier, ses résultats concernant 2024. Le planisphère des anomalies de température montre que notre planète se réchauffe de façon hétérogène.
Les deux dernières années ont dépassé en moyenne la limite de 1,5°C de réchauffement fixée par l'accord de Paris, signe d'une hausse des températures continue et inédite dans l'histoire moderne, a annoncé le 10 janvier 2025 l'observatoire européen Copernicus.
Les températures records mesurées en 2024 ne s’expliquent que partiellement par les activités humaines émettrices de gaz à effet de serre. Celles-ci surprennent jusqu’aux scientifiques.
2024 restera dans les annales comme la première année à avoir franchi la barre symbolique des 1,5°C, contenue dans l'Accord de Paris.
Le réchauffement planétaire a pour la première fois dépassé le seuil de 1,5 °C en 2024, confirment les grandes agences climatiques du monde. Un rappel qu’il faut accélérer l’action climatique, disent les experts, qui voient néanmoins de bonnes raisons d’être optimistes, malgré un déluge d’évènements extrêmes.
Alors que les dirigeants mondiaux se sont réunis à la COP29 en Azerbaïdjan pour discuter de l’action climatique, des scientifiques se demandent s’il est encore possible de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius par rapport aux moyennes préindustrielles.
Ilian Moundib, ingénieur en Stratégie de Résilience Climatique, auteur de "S'adapter Fake or Not", était l'invité de Laure Closier dans Good Morning Business, ce jeudi 12 décembre. Ils sont revenus sur les nouvelles projections de hausse de températures en France d'ici la fin du siècle par Météo-France et les moyens de s'adapter à ce changement climatique, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Among the many things global warming will be melting this century—sea ice, land glaciers and tourist businesses in seaside towns across the world—is permafrost. Lying underneath 15% of the northern hemisphere, permafrost consists of accumulating dead biomass that remains frozen, never having had a chance to release all its carbon.
Selon un rapport de l’Agence d’observation atmosphérique et océanique américaine, la région polaire vient d’opérer un «changement spectaculaire» : elle n’est désormais plus un puits de carbone, mais bien une source supplémentaire.
De précédentes études, dont celles du GIEC, estimaient que la neutralité carbone d'ici 2050 permettrait de limiter le réchauffement climatique sous les 2 °C. Une nouvelle étude basée sur une IA de prédiction avancée avance cependant que cet objectif est en réalité presque hors d’atteinte.
L’Arctique est entrée dans un « nouveau régime », radicalement différent de celui d’il y a à peine une ou deux décennies, alerte l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique dans un rapport publié mardi 10 décembre.
2024 sera la première année où le réchauffement de la Terre dépassera les 1,5 °C. Le franchissement durable de ce seuil décuplerait les dégâts du changement climatique et le risque de franchir d'irréversibles points de bascule.
Selon le service changement climatique du programme d’observation européen Copernicus, l’année 2024 sera la plus chaude que la Terre ait connue depuis l’apparition des relevés. Et l’augmentation de la température atmosphérique moyenne dépasse le seuil critique de + 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle.
Avec un mois de novembre très chaud, l’année 2024 va battre avec certitude le record de 2023. Pour la première fois, la moyenne des températures mesurées entre janvier et décembre franchira temporairement l’objectif de l’Accord de Paris.
Encore plus chaude que le record de 2023: il est maintenant certain que 2024 sera la première année au-delà de la barre de 1,5°C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle, limite à long terme fixée par l'accord de Paris.
Les points de basculement climatique (CTP) sont des conditions au-delà desquelles les changements dans une partie du système climatique deviennent auto-entretenus. Ces changements peuvent entraîner des impacts brusques, irréversibles et dangereux, avec de graves implications pour l’humanité. Le déclenchement de CTP entraîne des impacts importants et pertinents, notamment une élévation substantielle du niveau de la mer due à l’effondrement des calottes glaciaires, le dépérissement de biomes biodiversifiés tels que la forêt amazonienne ou les coraux d’eau chaude, et la libération de carbone due au dégel du pergélisol.
L'analyse de bulles d'air emprisonnées dans des carottes de glace vieilles de plus de 200 000 ans témoigne de moments dans l'histoire de la planète où la concentration de CO2 dans l'atmosphère a subitement augmenté. Et suggère que nous pourrions être à l'aube d'un événement similaire...
Une nouvelle alerte sur le manque d'ambition des politiques mondiales de réduction des gaz à effet de serre. Selon l'outil Climate Action Tracker, nous sommes sur la voie d'un réchauffement de 2,7°C à la fin de ce siècle.Et ce ne sont pas les marchés carbone qui vont nous aider. Si leur régulation a été adoptée au début de cette COP, il reste des zones d'ombre. Et ces crédits pourraient au mieux être inefficaces et au pire nous faire perdre un temps précieux.
Les émissions de CO2 issues des énergies fossiles ont augmenté de 0,8 % par rapport à 2023, estiment les scientifiques du Global Carbon Project dans un rapport. Ce qui augure d'un réchauffement de 2 °C atteint dans 27 ans.
Les émissions de CO2 pour 2024 vont battre un nouveau record, selon la nouvelle édition du Global Carbon Budget, publié ce 13 novembre.