Jean Jouzel

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« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »

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2025

La France a traversé une vague de chaleur exceptionnelle. Le GIEC et Jean Jouzel préviennent que les canicules s’intensifieront dans les prochaines décennies, et que nous décidons maintenant …
Assiste-t-on à une gélification des mers et des océans ? La méduse n’est pas la meilleure amie de l’homme mais celui-ci fait tout pour favoriser son développement.
Le riche homme d’affaires Gerard Barron est le cerveau de The Metals Company, une entreprise canadienne qui veut être la première au monde à extraire des métaux précieux des abysses, dès 2026. Son projet est sur le point de se concrétiser grâce à ses liens étroits avec la sphère politique américaine, encore faut-il que l’Autorité internationale des fonds marins le laisse faire. Portrait.
Le code minier, en discussion depuis des années, n’a pas été finalisé. Le représentant du président français espère que de nouveaux Etats se positionneront en faveur d’une pause de précaution et vise « une coalition de 80 pays » à l’été 2026.
Grâce à Donald Trump et sous couvert de greenwashing, Gerard Barron est l’une des figures de l’exploitation des abysses, très décriée. Le riche PDG veut y extraire des minerais, quitte à tout y détruire.
Le Japon a déclaré que le mandat d’arrêt contre le militant écologiste américano-canadien restait valide, appelant « les parties concernées à procéder à son extradition ».
Ces nouvelles zones doivent permettra au pays d’atteindre l’objectif de protéger 30 % de ses eaux territoriales d’ici à 2030. La pratique décriée du chalutage de fond y sera interdite.
La compagnie fait miroiter aux investisseurs les profits tirés des minerais abrités au fond de l’océan et tente de forcer le passage pour obtenir un permis d’exploiter, malgré les risques pour l’environnement. Mais la faisabilité technique et la rentabilité de cette activité sont sujettes à caution.
La restauration des écosystèmes détruits par l'extraction minière en haute mer n'est pour l'instant qu'un mirage, estiment les scientifiques. De quoi remettre en question les futures réglementations internationales de la pratique, qui pourraient utiliser la notion de "remise en état des fonds marins".
C’est une tendance qui ne faiblit pas sur les réseaux sociaux. Face à la crise écologique, des centaines de jeunes témoignent de leur pessimisme quant à notre capacité à redresser la barre : on les appelle les "climate doomers". Résultat d’une éco-anxiété grandissante, ce phénomène participe à freiner l’action climatique.