Jean Jouzel

OA - Liste

« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »

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2025

Les Gafam affichent tous une consommation électrique 100 % décarbonée, malgré la course au gigantisme de leurs centres de données. L’examen de leur comptabilité écologique montre que cela passe par des contrats d’électricité très spécifiques, dont les effets sont, en réalité, limités.
Samedi 18 octobre, des mineurs australiens ont fait une découverte qui marquera quiconque réalise ce qu’elle implique. Au milieu de l’outback, à 30 kilomètres de toute civilisation, un objet massif de 1,5 mètre de diamètre fumait encore, partiellement en flammes. Ce détail change tout : normalement, les débris spatiaux ne brûlent plus quand ils touchent le sol. Et ce n’est que le début d’une histoire bien plus inquiétante.
"Une bombe à retardement": pour Ika Paul-Pont, écotoxicologue au Laboratoire des sciences de l'environnement marin (Lemar), entre sa "production exponentielle", "l'absence de gestion de fin de vie des déchets" et "sa haute toxicité", le plastique fait peser de gros risques sur l'environnement et les écosystèmes marins. "Nous ne mesurons pas encore l'étendue des dégâts de ce matériau et de sa toxicité, liée à ses composants chimiques, une boîte noire, avec 16.000 additifs dont environ un quart sont considérés comme préoccupants", développe auprès de l'AFP la directrice de recherche au CNRS qui, depuis 12 ans, étudie au sein de l'université de Brest les effets du plastique sur les invertébrés marins, et plus spécialement les mollusques bivalves comme les huîtres. "Quand nous avons commencé il y a une quinzaine d'années, nous pensions que c'était un matériau assez simple, que le seul problème était l'ingestion ou l'étranglement mais plus on l'étudie et plus on se rend compte de sa complexit
Le pétrole peut-il aider à en finir avec le pétrole? C'est le credo du président brésilien Lula, qui défend l'exploitation d'hydrocarbures dans son pays, y compris près de l'Amazonie, pour financer la transition énergétique.
La compagnie pétrolière nationale du Koweït a annoncé lundi la découverte "majeure" d'un gisement de gaz naturel, d'une capacité estimée à 28 milliards de mètres cubes. "La découverte du champ de gaz naturel offshore de Jazah" est "une grande avancée en matière d'exploration dans la région offshore du Koweït", a indiqué la Kuwait Petroleum Corporation (KPC) dans un communiqué. Le champ recouvre une superficie d'environ 40 kilomètres carrés, et la ressource en gaz est estimée à "environ un trillion de pieds cubes de gaz", soit 28,3 milliards de mètres cubes, a-t-elle indiqué.
Le navire, qui a jeté l’ancre près des côtes françaises depuis plusieurs jours alors qu’il devait rejoindre l’Inde, est soupçonné d’avoir servi au lancement de drones dans l’espace aérien danois.
Ce matin, l'excellente chronique de Camille Crosnier sur France Inter (lien en com') me rappelle que je n'ai pas rêvé en voyant le professeur François Gemenne à Dubaï et Abu Dabi vanter les mérites de la croissance verte, de l'air climatisé sans CO2 et autres délires cornucopiens... Le tout comme c'est indiqué en dessous dans une vidéo sponsorisée par Saint Gobain. Tant qu'à faire, le groupe du CAC s'est payé un scientifique pour 6 épisodes, car François va aussi aux États-Unis, en Chine... Cette série de posts sponsorisés, c'est un peu le cauchemar absolu d'Amélie Deloche.
Autrefois mouton noir de l’action climatique, la Chine a pris les rênes de la transition verte. Face à la baisse de la demande chinoise en énergies fossiles, des experts entrevoient leur possible déclin mondial d’ici 2030. La Chine, nouvel héros climatique ?
Le développement des énergies vertes, nécessaires à l’échelle nationale pour atteindre les objectifs climatiques, est en pratique d’une grande complexité dans les territoires agricoles et viticoles, comme l’illustre le gigantesque projet de parc solaire à Fabrezan-Camplong.
Imaginez qu’à chaque vague de chaleur, votre corps accumule silencieusement des années supplémentaires. Cette hypothèse, longtemps négligée par la science, vient d’être confirmée par une étude d’une ampleur inédite. Des chercheurs taïwanais révèlent aujourd’hui que l’exposition répétée aux fortes températures pourrait bien accélérer notre horloge biologique de façon permanente. Une découverte qui transforme notre compréhension des effets climatiques sur la santé humaine.