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2025
Ils étaient cinq, cinq PDG milliardaires, présents lors de l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2025 à Washington. Elon Musk (Tesla, SpaceX, X), Mark Zuckerberg (Meta), Jef Bezos (Amazon), Sergey Brin (Alphabet) et Bernard Arnault (LVMH). Cinquante jours à peine après ce qu’ils semblaient considérer comme un motif de réjouissance, la bourse leur a infligé un sévère retour à la réalité. Après une période de hausse généralisée, les différents tarifs douaniers, imposés ou annoncés par le nouvel occupant de la Maison blanche, ont douché les enthousiasmes. En tout, selon Bloomberg, leurs fortunes ont été amputées de quelque 210 milliards de dollars.
Au moment où Donald Trump a prêté serment le 20 janvier, il était entouré de quelques personnes les plus riches du monde. Les milliardaires présents ce jour-là n’avaient jamais été aussi riches, profitant pleinement des gains des marchés boursiers pendant l’ère Biden. Sept semaines plus tard, la situation a changé. Le début du second mandat de Trump a entraîné un retournement spectaculaire pour bon nombre de ces milliardaires installés derrière lui dans la rotonde du Capitole. Selon les calculs de l’agence Bloomberg, cinq d’entre eux ont perdu au total 209 milliards de dollars.
La richesse des milliardaires a augmenté de 314 milliards de dollars en janvier dernier, alerte lundi Oxfam Belgique.
Méfiez-vous des chiffres. Pour impressionnants qu’ils soient, les données sur la fortune financière peuvent nous tromper. Aussi riches soient-ils, les milliardaires n’ont pas le poids qu’on imagine.
Le mouvement Make America Great Again (MAGA) et ses liens avec la Silicon Valley ont fait naître le « techno-fascisme ». Cette expression peut paraître rigolote ou exagérée, mais elle n’a jamais été aussi près de la réalité. L’arrivée au pouvoir de Donald Trump avec un mandat autoritaire et ultra-conservateur aligné sur le Projet 2025, le virage à droite des milliardaires et dirigeants des GAFAM qui célèbrent l’arrivée du nouveau président, le décret annulant la réglementation de l’intelligence artificielle (IA), le financement du projet Stargate à 500 milliards de dollars, tout cela participe d’un même mouvement.
L'essentiel de leur fortune ne s'est pas construit sur le mérite mais provient de l'héritage, des monopoles, du clientélisme ou de la corruption. Alors que les Belges payent en moyenne 43 euros d'impôts chaque fois qu'ils gagnent 100 euros de revenus, les 1 % les plus riches ne contribuent qu'à hauteur de 23 euros. Un non-sens total qui va à l'encontre de tous les principes de base de la justice fiscale.
2024
Depuis sa victoire, le républicain a effectué de nombreuses nominations à des postes plus ou moins importants. Le CV de beaucoup de ces impétrants ne les destinait pas vraiment à occuper des responsabilités dans l’administration fédérale.
L’ONG Oxfam a calculé le bilan carbone moyen des cinquante personnes les plus riches du monde et le résultat, publié le 28 octobre, est spectaculaire : un ultrariche émet 7 746 tonnes de CO2e par an rien qu’avec sa consommation de jets et yachts, contre 9 tonnes annuelles pour un Français moyen.
Nouveau "TALK" très spécial sur LIMIT avec Philippe Bihouix, ingénieur et conférencier. PDG d'AREP, auteur de L'Âge des low tech, Le bonheur était pour demain, Quel avenir pour les métaux? La ville stationnaire nous fais le plaisir de présenter sa nouvelle BD dessiné par Vincent Perriot. Quel avenir pour notre civilisation ?
Dans une lettre ouverte envoyée ce jeudi 11 juillet aux pays du G20, d’ex-chefs d’Etat et de gouvernement défendent l’idée d’un accord mondial visant à taxer les ultra-riches, afin de lutter contre l’évasion fiscale.
Des analystes avancent une hypothèse plausible expliquant pourquoi plusieurs milliardaires (dont Mark Zuckerberg) construisent des bunkers ultra-luxueux et entièrement autonomes.
En France, le constat semble clair : 63 milliardaires émettent davantage de gaz à effet de serre que la moitié de la population. A l’échelle mondiale, la tendance est similaire : les 1 % les plus riches polluent autant que les 66 % les plus pauvres, selon Oxfam. Ces chiffres évoquent la responsabilité des plus fortunés dans le changement climatique et sous-entendent que leur empreinte carbone est particulièrement alourdie par les énergies fossiles. Mais qu’en est-il vraiment ?
Alors que le Forum économique mondial de Davos, en Suisse, s'ouvre lundi et se tiendra jusqu'au 19 janvier, l'ONG Oxfam publie un nouveau rapport dénonçant le doublement du patrimoine des cinq plus grandes fortunes du monde depuis 2020.
Les ultrariches voient d’année en année leur poids financier grandir à la faveur de leur participation au capital de multinationales pendant que le patrimoine et les revenus cumulés de cinq milliards de personnes sur Terre ont reculé.
2023
Si des points de bascule du climat sont envisageables, le contrôle du réchauffement climatique reste possible, explique Valérie Masson-Delmotte. À condition d’un engagement politique dans le bon sens.
Le fondateur d’Amazon utilise sa fortune pour financer des associations de défense du climat : « accepter l’argent de son ennemi, c’est l’ultime humiliation, la preuve de son incapacité de s’extraire d’un système qu’on prétend renverser ». A partir de l’accord de Paris, les scientifiques sont encadrés par des communicants qui balisent le discours à tenir : oui la catastrophe est toute proche, mais non rien n’est joué d’avance grâce à la mobilisation des élites politiques et économiques et grâce aux technologies.
A dix jours de la COP28, l’ONG révèle dans un nouveau rapport sur les inégalités climatiques que les 1 % les plus riches émettent plus de CO2 que 66 % de la planète. «Libération» s’est penché sur ces multimilliardaires.
Le sommet du G20 s’ouvre ce week-end en Inde. Les chefs d’États des pays les plus industrialisés se réuniront à New Dehli. Près de 300 millionnaires, économistes et représentants politiques de la quasi-totalité des pays du G20 ont demandé, dans une lettre ouverte adressée aux chefs d’État participant au sommet économique, un nouvel accord international sur l’impôt sur la fortune. Les signataires, parmi lesquels Yves Leterme, Thomas Piketty et Bernie Sanders, veulent "empêcher que l’extrême richesse continue d’affecter notre avenir collectif".
Dans son livre captivant Fin du monde et petits fours. Les ultra-riches face à la crise climatique, Édouard Morena, chercheur en science politique, révèle l’intoxication du monde écologiste par les grandes fortunes.
C'est un rapport édifiant que viennent de publier Oxfam et Greenpeace. Les deux ONG se sont intéressées à l'empreinte carbone des milliardaires français à travers leurs actifs financiers. Il en ressort que 63 milliardaires émettent autant de gaz à effet de serre que la moitié de la population française. Face à l'ampleur de ces inégalités climatiques, les militants demandent la mise en place d'un Impôt sur la fortune (ISF) climatique.