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activisme
2024
Lassé·es d’alerter en vain sur la catastrophe écologique et sociale en cours, les scientifiques passent à l’action : marches, conférences sauvages, désobéissance civile non violente… jusqu’à finir en prison parfois. Face à la gravité de la situation, la « neutralité » scientifique vole en éclats. Il est de la responsabilité des chercheuses et des chercheurs de s’engager pour que le fruit de leurs travaux contribue à changer les politiques et les imaginaires.
La manifestation du 25 mars 2023 à Sainte-Soline contre les mégabassines fait déjà date dans l’histoire des luttes écologiques et sociales. En dépit du récit politique et médiatique dominant qui a présenté les manifestant·es comme de violent·es « écoterroristes », l’ampleur du nombre de personnes mobilisées, leur détermination et la convergence de leurs luttes confirment la montée en puissance d’une résistance politique à la destruction du vivant. Ce livre contribue à la production d’un contre-récit décrivant ce qu’il s’est réellement passé autour de ce village des Deux-Sèvres.
Depuis plusieurs années, la désobéissance civile revient sur le devant de la scène, en particulier dans le domaine de l'écologie. Dans l'espace public, prenne place diverses actions contestataires collective, situées à la frontière de la légalité ou en dehors du cadre établi par la loi, qui sont destinées à sensibiliser la population à l'urgence écologique et à faire pression sur les autorités publiques et les grandes entreprises (décrochage de portraits officiels, occupation de banques, jet de soupe sur les œuvres d'art, interruption de manifestations sportives, etc.).
Depuis des siècles, du nord au sud, des mouvements populaires se battent pour défendre une idée simple : la terre et l’eau appartiennent à tou·tes, ou peut-être à personne. Les Soulèvements de la terre n’inventent rien ou si peu. Ils renouent avec une conviction dont jamais nous n’aurions dû nous départir.
Opter pour une stratégie, formuler « un » chemin (il peut, il doit y en avoir d’autres) relève toujours d’un pari. Nous ne prétendons pas à l’exhaustivité, ni à des réponses définitives. Nous cherchons simplement à identifier des points d’appui pour construire une politique terrestre du soulèvement digne de ce nom, et déstructurer les institutions et les appareils qui participent au verrouillage de la situation.
Et si toi aussi tu utilisais les réseaux tout en préservant la planète ?
Une nouvelle ruée minière d'une ampleur inédite a commencé. Au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, il faudrait produire en vingt ans autant de métaux qu’on en a extrait au cours de toute l’histoire de l’humanité. Ruée sur le cuivre en Andalousie, extraction de cobalt au Maroc, guerre des ressources en Ukraine, cette enquête sur des sites miniers du monde entier révèle l’impasse et l'hypocrisie de cette « transition » extractiviste.
2023
Un livre porteur d’espoir sur l’émergence d’une nouvelle culture de société. Une majorité de la population s’accorde à penser que nous allons droit dans le mur ! Si les gens sensibles aux grands dérèglements du monde sont de plus en plus nombreux, ils sont néanmoins en train de perdre face au « système » établi. Car les méthodes utilisées restent les mêmes. Ce livre dépasse ce constat douloureux en vous faisant découvrir des aspects peu connus de notre potentiel à faire bouger les choses. Et il décrit des propositions concrètes et novatrices à destination des acteurs et actrices du changement sociétal.
D'un côté, la nouvelle constellation écologiste. Portée par des groupes comme Extinction Rebellion, Dernière Rénovation, les Soulèvements de la Terre ou encore Deep Green Resistance, elle multiplie les opérations coup de poing pour dénoncer l'urgence climatique. Quitte à basculer dans la radicalité : jets de peinture, blocages routiers, mais aussi sabotages, destructions et actions clandestines… De l'autre, la machine étatique, tout aussi déterminée : surveillance, répression, condamnations et criminalisation… N'hésitant plus à durcir sa doctrine, à parler d'éco-terrorisme et à s'engager dans un jeu trouble avec la mise sous cloche d'associations historiques garantes de l'intérêt général, le détricotage du droit de l'environnement, ou l'accélération de grands projets controversés.
Nous manquons, aujourd’hui en Europe, d’un projet écologiste capable de résister aux politiques d’étouffement, dans un monde de plus en plus irrespirable. D’un projet initié dans les quartiers populaires, qui y articulerait enfin l’ancrage dans la terre et la liberté de circuler. D’un projet dont le regard serait tourné vers l’Afrique et qui viserait à établir un large front internationaliste contre le réchauffement climatique et la destruction du vivant. D’un projet qui ferait de la Méditerranée un espace autonome et un point de ralliement des mutineries du Nord comme du Sud. D’un projet se donnant comme horizon à la fois la libération des terres, la libération animale et l’égale dignité humaine, fondamentalement liées. D’un projet assumant la sécession face à des forces d’extrême droite toujours plus menaçantes. D’un projet permettant de prendre le large en quête du One Piece, le fameux trésor du manga éponyme, devenu symbole, dans les quartiers populaires, de la soif de liberté qui y gronde. D’un projet qui
2022
Cette lettre écrite avec cœur ouvre une fenêtre sur les nombreuses aventures d’une vie militante. Il aborde de front les thèmes de l’écoanxiété et de la difficulté de porter l’avenir du monde sur ses épaules, tout en offrant un optimisme contagieux. Un essai sur la crise climatique qui parle des stratégies pour défaire les idées reçues et la désinformation. Karel Mayrand est un auteur et un acteur connu dans le milieu écologique. Il livre ici un témoignage poignant. Une œuvre remplie de citations coup de poing qui encourage les jeunes à continuer leur combat ou à s’engager pour défendre leur écosystème.
En montrant combien plusieurs idées radicales d’hier nous apparaissent tout à fait banales aujourd’hui, l’auteur identifie les mécanismes qui étouffent leur diffusion en tant qu’innovations bénéfiques. Se définissant comme un environnementaliste plutôt conservateur, il lance un appel au rapprochement entre environnementalistes réformateurs, qu’il invite à s’ouvrir aux idées nouvelles, et radicaux, à qui il propose le beau risque de réinvestir les structures de pouvoir....
Réchauffement climatique, déforestation, disparition des espèces, chacun s’alarme des catastrophes écologiques présentes ou à venir mais peu remettent en cause le système qui les a provoquées : le capitalisme. John Bellamy Foster et Brett Clark explorent les œuvres de Marx et Engels afin d’élaborer une écologie politique matérialiste et dialectique. Cette approche originale alliant l’histoire, l’économie, la science et la politique déploie la question environnementale dans toute sa variété allant de l’agriculture à la maltraitance animale, en passant par l’alimentation et l’éco-impérialisme. Leur critique à la fois féroce et méticuleuse vise non seulement le néolibéralisme mais aussi l’écologie réformiste qui s’accommode également de l’ordre capitaliste bourgeois. Dévoilant le lien entre dégradation écologique et domination sociale ils posent les bases d’une lutte révolutionnaire où l’émancipation implique la fin d’une doub
2021
Face au chaos et à l’urgence climatique, la mobilisation est plus que nécessaire, elle est impérieuse.
Face à la crise climatique actuelle, menaçant nos modes de vie et nos systèmes démocratiques, la société civile connaît des formes de mobilisation inédites. Parmi les outils choisis, le droit apparaît comme l’instrument privilégié de cet activisme sociétal. Ces mobilisations et usages du droit se manifestent notamment au travers d’un « activisme judiciaire » devant le prétoire, prenant la forme d’un « contentieux climatique ».
2020
En France, la ZAD de Notre Dame des Landes est considérée comme la plus grande victoire de l’écologie politique radicale. Ce qu’on a oublié, c’est que toute l’Angleterre s’est recouverte d’une myriade de zones à défendre dans les années 1990. Opposée à l’écologie résignée des ONG, une génération a pris pour mot d’ordre : « pas de compromis dans la défense de la terre ! ». Blocages de pelleteuse, bris de vitrine, randonnées illégales, occupations de bureaux, ouvertures de squats, amourettes ensoleillées, vie dans les arbres – tout cela a été le quotidien de dizaines de milliers d’écologistes. Rédigé par un membre d’Earth First, ce récit critique de ces années intenses est riche d’enseignements politiques.
Devant l’ampleur planétaire du désastre, un nouveau mouvement écologiste a émergé au fil des marches pour le climat, des grèves de la jeunesse et des actions de désobéissance. Mais sa stratégie se réduit encore à adresser une demande de transition à de supposés décideurs. Pour Désobéissance Écolo Paris, collectif à l’origine des grèves scolaires dans la capitale, on a déjà perdu trop de temps à demander aux pyromanes d’éteindre l’incendie. L’inertie de ce monde n’appelle pas une transition, mais une rupture. Pratiquer une écologie sans transition consiste à interrompre dès maintenant l’œuvre destructrice de l’économie et à composer les mondes dans lesquels nous voulons vivre. Et cela, d’un même geste.
La zad de Notre-Dame-des-Landes est devenue le plus grand squat à ciel ouvert d’Europe. Utopie réalisée pour certain.es, espace de rencontres et critique en acte du capitalisme, elle n’a pas fini de soulever les passions. Réunissant de nombreux récits, photographies, croquis et cartes inédites, ce livre raconte l’évolution d’un territoire où ce geste simple, habiter, est inséparable de celui de lutter.
2019
Pour fournir, chaque année, plus de 70 milliards de tonnes de "ressources naturelles" diverses aux chaînes de production et de consommation de marchandises, les "frontières extractives", c'est-à-dire les limites géographiques et technologiques de cette activité sur la planète, sont sans cesse repoussées par le capitalisme industriel.
Une enquête exceptionnelle sur l’intensification constante de l’exploitation massive de la nature ! Une mine d’information sur l’extractivisme et son cortège de bouleversements environnementaux et sociaux, pour comprendre les multiples facettes de l’entreprise de prédation et de destruction menée à travers la planète. Ce livre référence, unanimement salué par la presse à sa parution, a contribué à faire connaître le phénomène en France. Les « frontières extractives », les limites géographiques et technologiques de cette activité sur la planète, sont sans cesse repoussées par le capitalisme industriel. L’extractivisme ne renvoie pas qu’à l’extraction à outrance des ressources naturelles non renouvelables – minerais et hydrocarbures -, il concerne aussi les grands projets hydroélectriques, l’agriculture industrielle, les monocultures forestières, la pêche intensive… Une activité indifférente à ses effets destructeurs pour les peuples, la biodiversité et la sauvegarde de la Terre.
L’extractivisme désigne la logique de prélèvement massif de ressources venant alimenter la machine économique. Utilisé de manière critique au tournant du XXIe siècle par des chercheurs et des militants d’Amérique du Sud pour décrire le phénomène d’exploitation intensive et généralisée de la nature dont ils étaient témoins sur leurs territoires, le terme tend par la suite à se généraliser à l’ensemble des projets d’exploitation industrielle de la nature. Projets qui ignorent aussi bien l’épuisement des ressources que les impacts destructeurs du point de vue social et environnemental. L’extractivisme, qui constitue les prémices du consumérisme et de la recherche insatiable de croissance économique, entraîne ainsi tragédies humaines et écologiques et se révèle intenable dans un monde fini soumis aux lois de l’entropie.
2018
Argent dans la Sarthe, antimoine en Vendée, or dans la Creuse, tungstène en Ariège… le sous-sol français recèlerait bien des trésors. Depuis quelques années, de nombreux permis exclusifs de recherche (PER) sont octroyés à quelques aventuriers de l’industrie minière. Objectif affiché : fournir en métaux le monde de demain, ses grands projets d’infrastructures, son marché de l’armement, sa « croissance verte » faite d’une multitude d’objets high-tech, de voitures électriques et de parcs éoliens. Non sans humour, les huit courts chapitres de cet ouvrage documenté dévoilent les menaces du « renouveau minier » français, les pollutions qu’il implique, ses faux-semblants écologiques et ses tentatives d’échapper au débat public. Du Pays basque à la Bretagne en passant par la Guyane, les résistances et les propositions d’alternatives se multiplient. Ce livre est un appel à les rejoindre.
2015
Partout, l'heure est à l’intensification de l’exploitation industrielle des «ressources naturelles». Forêts, eau douce, minerais, sable, rivières, faune sauvage, gaz de schiste, pétrole, terres fertiles, paysages grandioses: tout y passe! La justification de ces efforts est partout la même: cette exploitation est un facteur de croissance essentiel dont il serait fou de ne pas profiter alors que les emplois manquent et que les États sont endettés. C’est le choix de l’extractivisme. Si ce phénomène suscite des débats, ceux-ci ne portent généralement que sur les conditions de l’exploitation de ces richesses: qui va vraiment profiter de ces ressources? Comment ne pas faire trop de dégâts en les mettant à profit ? Est-ce le bon moment de les exploiter?
Couper les sources du pouvoir et planifier la lutte nonviolente de façon stratégique, voilà l’objectif ambitieux de cette bible de la nonviolence, loin des fleurs dans les cheveux et autres clichés trop souvent associés à cette frange de la lutte politique. À la fois pratique et théorique, l’ouvrage se veut la somme des réflexions de Sharp sur la nonviolence et les voies possibles pour planifier une action nonviolente de manière stratégique et efficace.
2014
La violence, oui ou non, sans le point d’interrogation attendu, a paru en 1986 en Allemagne, dans un contexte de révolte antinucléaire, après l’explosion de la bombe civile de Tchernobyl. Les mobilisations massives qui en sont le prétexte et l’objet ne concernent alors pas seulement l’industrie nucléaire mais aussi les multiples exactions des firmes de la chimie ou du béton. Le point de départ en est l’entretien de Manfred Bissinger avec Günther Anders paru dans la revue Natur en 1986. Le livre intègre toutes sortes d’objections et de contributions adressées à Günther Anders lors de la parution d’un premier article. Il est également constitué d’entretiens, réels ou fictifs, dans lesquels on découvre un Anders politique, non seulement un critique radical de l’État mais aussi un auteur capable de provoquer une société entière pour l’inviter à réagir.