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Ressources

2024

A en croire les milliardaires de la Silicon Valley, notre destin passe inéluctablement par les métavers, l'intelligence artificielle, les robots autonomes et la conquête de l'espace, tandis que les énergies renouvelables et les voitures électriques nous permettraient de garder notre niveau de vie tout en poursuivant la croissance économique et en sauvant la planète au passage.

2023

Nous savons aujourd’hui que le mythe de réserves de matières premières infinies est révolu. Pour le fer, l’aluminium, ou de nombreux métaux dont nos sociétés ont besoin, nous croyons disposer de plusieurs siècles de ressources au rythme de consommation actuel. Mais que se passe-t-il si l’on tient compte de la croissance ? C’est en réfléchissant aux fondements du recyclage que François Grosse a intégré la variable croissance dans ses modèles d’analyse stratégique. Très vite, il a confirmé que la compatibilité de la croissance économique avec la soutenabilité des réserves naturelles n’allait pas de soi. Et que, si l’on ne ralentit pas la croissance des consommations matérielles, recycler ne sert à rien pour la préservation des ressources, et ne pourra empêcher nos ressources concentrées de matières premières de s’épuiser demain, tandis que l’accélération de nos consommations amplifiera toujours plus leur impact sur l’environnement et le changement climatique. Mettant ses compétences d’analyste au service du suj
Nous savons aujourd’hui que le mythe de réserves de matières premières infinies est révolu. Pour le fer, l’aluminium, ou de nombreux métaux, nous croyons disposer de plusieurs siècles de ressources au rythme de consommation actuel. Mais si l’on tient compte de la croissance ? C’est en réfléchissant aux fondements du recyclage que François Grosse a intégré la variable croissance dans ses modèles d’analyse et il a confirmé que la compatibilité de la croissance économique avec la soutenabilité des réserves naturelles n’allait pas de soi. Si l’on ne ralentit pas la croissance des consommations matérielles, recycler ne sert à rien pour la préservation des ressources, et ne pourra empêcher nos ressources concentrées de matières premières de s’épuiser demain...

2022

Réchauffement climatique, déforestation, disparition des espèces, chacun s’alarme des catastrophes écologiques présentes ou à venir mais peu remettent en cause le système qui les a provoquées : le capitalisme. John Bellamy Foster et Brett Clark explorent les œuvres de Marx et Engels afin d’élaborer une écologie politique matérialiste et dialectique. Cette approche originale alliant l’histoire, l’économie, la science et la politique déploie la question environnementale dans toute sa variété allant de l’agriculture à la maltraitance animale, en passant par l’alimentation et l’éco-impérialisme. Leur critique à la fois féroce et méticuleuse vise non seulement le néolibéralisme mais aussi l’écologie réformiste qui s’accommode également de l’ordre capitaliste bourgeois. Dévoilant le lien entre dégradation écologique et domination sociale ils posent les bases d’une lutte révolutionnaire où l’émancipation implique la fin d’une doub
Comment assurer notre avenir dans un climat désormais instable et avec des ressources limitées, deux menaces capables de déstabiliser gravement nos sociétés ? Nul doute que les citoyens se tourneront en priorité vers les instances locales. Celles-ci devront se montrer capables d’apporter des réponses aux problèmes spécifiques des territoires. Alors par quoi commencer ? Comment mobiliser pour se réinventer ensemble un avenir commun sur son territoire ?

2021

Quelles sont les conséquences physiques de la dématérialisation ? Comment les données impalpables pèsent elles sur l’environnement ? Quel est le bilan carbone du numérique ? Autant de questions que les utilisateurs d’outils connectés en tout genre ne se posent pas. Et pourtant, la légèreté du net pourrait bien s’avérer insoutenable. Guillaume Pitron nous propose une enquête fascinante qui interroge le coût matériel du virtuel.

2020

La question de l’énergie et de ses crises sature l’actualité, les médias, comme les agendas politiques. Grand défi du présent, elle modèle nos modes de vie et nos rapports au monde à l’heure du triomphe du numérique, de l’électrification totale et du changement climatique. Longtemps, l’histoire de l’énergie a été ramenée à l’essor de la puissance rendu possible par le progrès technique, à un processus linéaire qui verrait les sociétés humaines maîtriser toujours plus leur environnement pour en extraire des ressources indispensables à leur fonctionnement.

2019

a pêche va-t-elle disparaître ? Détruisons-nous les forêts ? Aurons-nous du pétrole dans vingt ans ? Va-t-on répondre aux besoins en eau des habitants de la planète à la fin du siècle ? Que devient le climat ? Ces questions révèlent des craintes de plus en plus partagées et mettent en cause notre mode de développement. Celui-ci repose, d’une part, sur l’utilisation croissante de sources d’énergie primaire (pétrole, gaz, charbon...) limitées, donc épuisables, et, d’autre part, sur des ressources qui, il y a moins de cent ans, semblaient inépuisables (air) ou capables de se renouveler (eau, forêts, poissons).
Pendant des siècles, les chantres du progrès par la technique et la science appliquée ont promis à l’humanité le bonheur pour demain, ou au plus tard après-demain. L’emballement numérique, la perspective de technologies « révolutionnaires » ou « disruptives », les limites sans cesse repoussées, les annonces tonitruantes de milliardaires high-tech ont redonné un nouveau souffle aux promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, de l’immortalité à la conquête spatiale, en passant par les énergies « propres » et la capacité à « réparer » une planète bien fatiguée.
Pour fournir, chaque année, plus de 70 milliards de tonnes de "ressources naturelles" diverses aux chaînes de production et de consommation de marchandises, les "frontières extractives", c'est-à-dire les limites géographiques et technologiques de cette activité sur la planète, sont sans cesse repoussées par le capitalisme industriel.
L’extractivisme désigne la logique de prélèvement massif de ressources venant alimenter la machine économique. Utilisé de manière critique au tournant du XXIe siècle par des chercheurs et des militants d’Amérique du Sud pour décrire le phénomène d’exploitation intensive et généralisée de la nature dont ils étaient témoins sur leurs territoires, le terme tend par la suite à se généraliser à l’ensemble des projets d’exploitation industrielle de la nature. Projets qui ignorent aussi bien l’épuisement des ressources que les impacts destructeurs du point de vue social et environnemental. L’extractivisme, qui constitue les prémices du consumérisme et de la recherche insatiable de croissance économique, entraîne ainsi tragédies humaines et écologiques et se révèle intenable dans un monde fini soumis aux lois de l’entropie.

2018

L’empreinte écologique de la France est trois fois supérieure à ce que la planète peut supporter à long terme. Les statistiques montrent que plus nous sommes riches, plus nous consommons et, par conséquent, plus notre empreinte écologique s’alourdit. Sur la planète, les pays et les individus les plus favorisés sont donc aussi les plus responsables du réchauffement climatique et de la fin programmée des ressources non renouvelables, comme les métaux, les énergies ou le pétrole avant la fin du siècle.